15 janvier, 2016

Revisiter ma bande son


En fait ,évidemment, je voulais faire une note sur la disparition de Ziggy.
Mais toutes ces vagues d'hommages m'ont un peu déstabilisé. 
Comment dire,que vais je apporter en plus ?
Ben Rien.
Mais quand même.
Ce type a produit la bande son de mes seize printemps jusqu’au trente six.
Un péplum de vingt ans, ça en fait des galaxies, que dis je, des univers.De ma première fugue à mon rangement des carrosses.
Je sais, je raconte toujours la même histoire.
Ma petite life on Mars, c'est comme ça les vieux.
Avec dedans des mélodies tellement ancrées dans ma caboche qu'aux deux premières notes égrenées par la pub ou la radio, les images s'imposent devant mes mirettes, tandis que le reste  du monde s'estompe dans cet opaque brouillard religieux si actuel.
Et je contemple hier de haut, comme un drone lâché dans le passé.
D'abord il y a eu les Spiders from mars. Capté chez Mikko à Bala et emmené au fond de la forêt de Chiberta.
Y brûler quelques romantiques saisons pour une romance platonique martienne, and the children blue again...
Puis à peine quelques années, la redoutable période Low. 
Avec en annexe du Lou Reed, du Velvet et du Eno. Les journées à l'abreuvoir, les soirées adossé à un arbre de vie, à refaire le futur dans d'interminables discussions, avec les loulous de la téci fantôme.
Rebelles, rebelles dont la majorité l'auront jamais vu ce satanique vingt et une nième siècle.
Puis sans transition, au détour d'une autre année, comme un enchaînement. 

Un Station to station, le train de nuit vers l'Allemagne, une autre planète, remplie de lascars affectés comme bibi au semi-disciplinaire.Vers la fin devenus une fratrie indissoluble, avec des potos de strasbourg à Tahiti, mais à qui j'ai du exposer la lueur rapide de ma vendetta pour avoir la paix les premiers jours. 
Sortir mûri, changes changes et redescendre sur la planète bleue,
User le si noir heroes  et puis  presque doucement rentrer dans le rang sur Let's Dance.
Finir par se faire offrir the single collection en CD, des années plus tard.
Voila, finalement je l'ai fait ma note.
Assis dans le RER E, avec dans le casque cette ritournelle d'hier que j'écoute encore avant d'être complètement sourd.
Je l'ai piraté chez Resse, et ses 111 disques .


Voila. Man all you left me is sorrow ...

3 commentaires:

  1. J'avais le casque avec une étoile noire comme bande sonore le weekend dernier. J'adore "Tis a Pity She Was a Whore". Putain de musicos, je les envie d'avoir participé à cet album. J'ai encore les boules. Saleté de crabe !

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    1. Oui Bowie a toujours su bien s'entourer. Il était le dieu du refrain entêtant, la mélodie de l'espace. De ces deux accords qui finissent par te hanter.
      Je n'ai pas encore écouter l'étoile noire. Je me laisse un peu de répit.
      La je regarde le soleil tomber sur le Sausset. C'est un samedi juste un peu plus intense. Buck court après un lapin, et moi incorrigible, je fredonne, en regardant les jets se poser au Bourget.
      "Well think I saw you in an ice-cream parlour 
      Drinking milk shakes cold and long 
      Smiling and waving and looking so fine, 
      Don’t think you knew you were in this song.."

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    2. Oui Bowie a toujours su bien s'entourer. Il était le dieu du refrain entêtant, la mélodie de l'espace. De ces deux accords qui finissent par te hanter.
      Je n'ai pas encore écouter l'étoile noire. Je me laisse un peu de répit.
      La je regarde le soleil tomber sur le Sausset. C'est un samedi juste un peu plus intense. Buck court après un lapin, et moi incorrigible, je fredonne, en regardant les jets se poser au Bourget.
      "Well think I saw you in an ice-cream parlour 
      Drinking milk shakes cold and long 
      Smiling and waving and looking so fine, 
      Don’t think you knew you were in this song.."

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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..