les signes

J’écris plus beaucoup ici, je bouquine et bulle IRL.

Trente cinq notes de cette année qui s'écroule, moins qu'en 2007. ça devient drôlement aride dans mon désert. bon faut dire aussi que je travaille. Dès fois.
Pas trop,vu que j'ai gagné deux ans de rab au moment de voir le ponton, je tiens à me ménager.

Puisqu'on lance sur le chiffre deux, je vous glisse deux mots, la assis dans mon RERB. Posé dans cette ZRAB28226.
Avec ces jours d'été indien ensoleillés, je préfère aux transports en commun le spad dès que je peux.

Petite nouveauté,  j'ai tombé le casque. deux possibilités :

- Soit je me rend compte que l'absence de véritable politique de circulation douce sur Aulnay-sous est un bon moyen d'éliminer les pirates à vélo. je dis ça, mais c'est faux on vient de dépenser 400 000€ alors que le budget est dans la dèche, pour les zotolibs. 
Des zotolibs. #mdr

- Soit je vieillis. Soyons sympa avec ces vieillards en idées et cossards en actes d'élus du coin, on va dire que c'est ça. Je blanchis.

Même si d'ailleurs je le sent pas. J'ai toujours mon flow de dix sept piges et j’espère être encore le plus rapide à la rapière. la je rêve.

Cependant ma fenêtre, à gauche de ma place, me renvoie cet inconnu au visage usagé. Et puis il y a des signes. ce grand mec qui m'a laissé sa place ce matin.
et surtout les mots 

Un exemple ? Tiens, l'équipage éclate de rire chaque fois qu'en début de mois j'ai cette fameuse réplique:

- Merde, j'ai oublié de recharger ma carte orange.

Ou encore quand je m'occupe de ma rupture de cacao :

- je vais chercher du chocolat au Prisu boulevard de Strasbourg.

voir même  :

- les poissons ont appréciés les plantes place Edouard IIV
Ou encore le tout récent Dimanche :

- tu viens avec moi à la brocante place Camélinat ?

Et pour finir sur un sourire, on devrait toujours finir sur un sourire, on me ressasse qu'on ne dit plus culotte, mais bermuda. Encore un truc ramassé chez les roastbeefs. Qu'est ce c'est ringard tout ces acronymes anglais. Mais je ne suis pas swag, c'est certain, je prend cher.

Le signal du départ du Bourget, me tire de ma rêverie.
Descendons dans mon train. c'est la que cela se voit
Je regarde ces jeunes gens autour de moi. C'est bizarre comme tous me semblent juvéniles désormais. difficile de leur donner un âge dix huit, vingt huit, trente huit ?
Ils sont la, cette fine fleur du neuf trois qui revient du chagrin. Le nez dans leur smartphone, ou les oreilles connectées, les yeux perdus dans le paysage journalier.

Un joli patchwork de notre vingt et unième siècle. Pas un qui n'ai l'air grave et sérieux. Les soucis, le taf, l'avenir peut être. Par ici rien n'est simple.
je replonge dans mon nexus,deux, trois pages de blogs en retard et me voila dans ma Gare.
Tiens puisque je causai de pas aidés au début, (vous avez vu moi et mes mots anciens) ,quel est le finaud qui a mis la banderole sortie fermée sur la voie quatre. je connais une petite grand mère et une classe complète de CM2 qui on fait un grand détour avec cette connerie de sens interdit cette semaine. 

C'est sûrement pour ne pas surcharger l'escalier mécanique. De toute façon il yoyote en mode carafe régulièrement, cette saleté d'escalator.

Je m’arrête au milieu. je souffle, voila la aussi,tiens un signe.

Et pour finir en musique comme d'hab, en voila un qui à pas pris une ride.

Van Morrison - "Days like this" from Jorauger ML on Vimeo.