16 juillet, 2020

Me and Bobby

Longtemps non ?

Je viens d'écraser une guêpe.

Je m'en suis voulu. Une réaction un peu rapide. Il y en a tellement. Sur le coup j'ai eu un peu honte de tant de haine. Sûrement comme le païen qui a étripé mon chat. Ce tarba a le sens du sacrifice, mais aucune peur du karma.

Est-il important pour une guêpe ? 

En tout cas c'est pas une prière qui va arrêter celui de la torture d'un greffier de quatorze ans.

Reprenons.

Le bruit du claquement sec de ma casquette n'a pas dérangé Bobby entrain de manger ses tournesols.

Ce piaf est un numéro. Il commence a piailler vers sept heures. Je le sert en graines en revenant de nourrir les poules et les poiscailles. 

A peine il me voit rappliquer avec ma gamelle de céréales, il s'envole et disparait.

Dix minutes après, il réapparait avec Madame. Les dames n'ont pas de collier chez les perruches vertes.

Quand la miss, toute fine, toute verte, (un vrai canon, sur la tof, non ?) a finie son petit déjeuner, il passe à table. Bien vite accompagné par deux bébés mésanges qui savent bien qu'il ne mouftera pas.

Je me suis pris d'amitié pour ces immigrés psittacidés largués là, au cœur du neuf cube, comme pour beaucoup, par quelque coup du sort. 

Surtout avec ce Bobby. J'ai oublié le nombre d'années que je le nourri.

On a notre rituel. On tord le coup pour s'observer. Savez vous qu'il me lâche ses mêmes cris stridents quand on se croise au Parc Dumont. Ou rue du gros peuple.

On se salue. 

On est sauvage, mais poli. Nous.

En mathématique on pourrait en déduire qu'on est civilisés. 

Mais en mathématique seulement, la vie elle, elle est plus compliquée.

Ce piaf me fait penser à un pote. Missing in actions. C'est pour ça que je l'ai surnommé Bobby. Plus on passe les barres de zéro plus on les engrange les matous et les potos disparus. La faucheuse danse salement dernièrement. Alors on se tord le coup pour leur faire des clin d’œils en attendant la fin de la valse.

Enfin qu'elle s'occupe de ceux qui ne dansent pas.

Je vais tronçonner le mirabellier demi mort qui ne servait que d'escalier a Iwa pour passer dans les jardins à téco.


Cela fera tourner la tronçonneuse. Le bruit va peut être faire frémir son tortionnaire.

Quel bel été.


Profitez.






2 commentaires:

  1. Il y a deux décennies, je zonais dans la brocante de Roissy en France, c'est une passion. Chiner la merveille, découvrir un objet, son histoire... Bizarrement, pleins de chineurs étaient autour d'un arbre, je m'approche, il était rempli de perruches. je crois que c'est le début de l'histoire séquano dyonisienne de Bobby...Ou de ses aïeux... Il semble qu'une caisse se soit ouverte à l'aéroport. Elles se sont bien adaptées au 9.3 et ne gênent que les animaux nicheurs.

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    1. ils squattent toute l'europe, londres et même amsterdam. bobby est la depuis cinq ans. un de ses vieux cousins, surement un de roissy est venu cané dans le jardin.
      je l'ai mis au pied du chêne. je suis un des rares du coin qui plante encore des arbres a glands. les glands eux plantent plutôt des oliviers par ici.
      joyeux été !

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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..