Ce blog est donc en pause, quelques jours pas plus, forcément, je suis un incorrigible bavard...
Mes dernières notes étaient creuses, voire chiantes ou à chier c'est selon. Et puis mon verbe, après mes foutues jambes lourdes et ce souffle qui barre en sucettes, prend cher. Il y a des mots que je ne trouve plus, ou des moments que j’oublie. La tête et les jambes. ça konnedé veugrâ. Le vertige de la page blanche va l’emporter un moment. J’ai dû décrocher mes feng shui ce matin, le vent s’est levé cette nuit et elles ont chanté toute l’aube. Le signe étant là ,je vais regarder l'océan assis sur le granit, en faisant mes pauses, pendant la sortie de Mô et mon ramassage des plastiques.. Je vais continuer à vous lire, n'ayez crainte, mais je n’ai plus la force, clairement, de griffonner une vie aussi simple. Prenez soin de vous.
Ce blog est donc en pause, quelques jours pas plus, forcément, je suis un incorrigible bavard...
Le mot IWAK [inktober pour blogueur] du jour. Ça tombe pile non ? Je trouve que je deviens lourd avec mes cent vingt mots par jour. LOURD je suis. D’ailleurs on me l'a clairement dit IRL hier, je ne parle pas. Taiseux âpre que je suis devenu. J'écris presque plus que je cause. C’est un peu accablant pour les autres. Il faut dire qu’il n’y a pas que moi à être irrespirable, le monde tourne pénible, étouffant lui aussi. Entre les guerres, le réchauffement, la politique, les religions, tout est dans le même sac de ce mot.
Le pompon du jour etant l'editeur blogueur et son crayon magique qui vous 'colle' des liens, du lourd la encore, partout dans votre texte. J'en ai modifié un ou deux mais je vous les laisse en exemple .
Imprudent. Voilà bien un mot que j’ai pratiqué. Pensez donc, ma génération fumait des P4 ou des gitanes maïs, en conduisant dans des voitures sans ceintures, ni contrôle technique. Cela passait d’ailleurs fortement le prix des bolides avec lesquels nous faisions des têtes à queues à grand coup de freins à mains.
Risque-tout , quelle idée .
Cela collait au mot jeunesse. Le plus jeune chien fou de la bande lançait un défi, hop à qui mieux mieux, qui suivrait.
La période mobylette ou le casque n'était pas obligatoire, ce qui permettait de sentir le vent dans nos crinières, fut sûrement le summum de ce mot.
Évidemment en vieillissant la peur de se faire MAL s’installe, on appelle ça devenir responsable. Vous ne me ferez pas avaler ça . C'est la trouille oui.
Quels souvenirs cela laisse à ce vieux monsieur devenu, d'avoir été un peu casse-cou et téméraire ! Des flash back de fous rires en vu tu en voilà. Surtout le regret de cette adrénaline d’insouciance.
On n’a qu’une vie, il faut forcément être imprudent, c'est la porte du destin des audacieux.
Étoile de mer. Le mot de l’inktober du jour. Quand j'étais mino, on en levait tous les deux mètres de plages ou de rochers. Maintenant c’est plus les petites méduses. Translucides blanches ou rouges, des centaines de témoins du réchauffement. En 2025 je n’en ai vu qu’une de star de l'Atlantique.
Sur la côte sauvage, un marmot en avait ramassé une grande comme ses deux mains. Un adulte qui passait après la lui a gentiment demandé de la remettre dans le trou d’eau du rocher jusqu'à la prochaine marée .
Non désormais on n’en trouve plus qu’en copie dans les magasins de souvenirs ou de décorations comme en tête de gondole.
Au figuré, il y a aussi tous ces croûtons dorés que l’on peut voir sur leurs serviettes de plage on ze border l'été . C’est aussi une variété d'échinodermes à n’en pas douter. Pour l’instant j’ai échappé à cette manie de faire l'étoile de mer. Pis, je suis un peu trop abîmé par ma déjà longue vie pour mettre en avant mon physique psoradié.
Voila demain est un autre jour, où mot pour l’inktober. Profitez donc de l'été indien et son soleil.. Faites donc l'asterie.
Percer, c'est le mot de ce six octobre dans l’inktober pour blogueurs. Un lundi c'est pas trop le jour où on a envie de percer. Si j’avais été chanteur ou artiste j'aurais sûrement aimé cela, percer. Être reconnu, avoir des tables au restaurant sans réserver. Mais c'est pas trop mon trip les zotograffes. Je suis plutôt à passer incognito, transparent, ectoplasme. Après percer, si j’avais été marlou, ça aurait pu être une branche ou je me serais éclaté, si j’étais un peu plus bâti. Mais travaillez en sous sol, même si on est considéré comme un as de la carambole ou pour passer à la postérité comme Spagiari, ce n'est pas trop mon truc. Je suis en train d'écrire cette petite note, quand un bruit bizarre attire mon attention. En levant les yeux je vois une feuille en chef, sûrement du cerisier, suivie des petites de l’olivier tourner frénétiquement en rond sous la table de la terrasse, ce sont elles qui produisent ce bruit si étrange de papier de verre. Un reste de la tempête Amy. Voilà un mystère de percé. Je vous laisse avec celui de la roche dite percée. @ demain, si je me fait pas trouer, d'ici là.
Le cinquième jour du iwak tombe sur le mot Cerf. Voilà qui me facilite la photo en tête de gondole, j’en ai un dans ce qui me tient lieu de bureau. Un héritage de grand-mère Marianne, quel joli prénom, ou j’accroche dans ses bois tout un tas de trucs inutiles, ou que je ne veux pas perdre, comme mes clefs. Sinon, il y a quelques années, je suis déjà sorti, avec ma bande de pieds nickelés du horse ball, écouter le brame de l’animal vers Ermenonville. Mais on était pas vraiment équipé, il s'est mis à pleuvoir, ça c’est fini à la pizzeria. Non c’est sur l'île de Miyajima ou la version nippone de ces cervidés m’a scotché. Les cerfs la bas se baladent en ville où ils sont même une sorte d’attraction.
Ils font fi des humains, se baladant partout. Je me rappelle d’un qui dormait sur le paillasson d’une boutique. Cette île était spéciale, et pas que sur les sika, cette variété de cerfs japonais. Il y avait aussi d'immenses huîtres qui se mangeaient chaudes et semblaient très en vogue dans les restaurants. Un joli coin avec un magnifique torri.
Dans mon lieu de villégiature actuelle, c'est plus le chevreuil qui prédomine . Pour l'instant, il ne rôde pas encore en ville, juste sur les plans du maraîcher qui apprécie moyen. Ils sont arrivés dans le périmètre pendant le COVID et se plaisent dans les maquis de ronces et de prunelles.
Trouble, le foutu mot du jour, dont je préfère la version rosbeef, Murky, qui est plus sombre. Tout de suite j’ai pensé à cette jeunesse dont l’avenir est si justement murky, et qui se rebelle en ce moment violemment un peu partout dans le monde. Ils ont adopté le drapeau de Luffy et l’affiche dans leurs luttes pour un avenir meilleur, ou simplement moins trouble et juste plus digne.
Ces couleurs ont flottées il y a une ou deux décennies, j’ai du mal avec chronos, dans mon coin de banlieue. J’avais récupéré un mât de quatre ou cinq mètres en pin. Je l’avais bondexé et y avait affiché les couleurs. En ces temps-là on était au début du manga, dont le mousse a presque la collec complète. Dans ce coin du neuf cube, un peu entre guillemet ‘bourgeois’, car composé de maisons individuelles, cela avait choqué. Un couple de retraités voisin s’en était enquit par-dessus la haie quand je passais la tondeuse.
Mais qu’est ce que cela représente ?
Vous le laissez tous les jours ?
Il faut dire que leur salon donnait sur mon jardinet
C'est le ralliement des pirates et oui, je le laisse au vent.
Ils m’on pris pour un illuminé. Mais l'histoire m'a rattrapé. Dommage qu’elle ne m'ait pas écoutée pour le second tunnel gare du Nord. Car dans le RERB l'avenir est toujours aussi trouble, ou sombre , comme vous voulez.
Couronne ou crown. Le mot du troisième jour de ce mois d’octobre qui vire automnal ce matin. Il drache sa reum, comme on disait avant quand j'étais tout petit, au milieu du siècle dernier. Mais ayé je m'égare, je digresse veugra. Revenons donc à notre Iwak. Il n’y a plus de têtes couronnées chez nous. Comme Didier n'est plus là, je n'aurais pas de commentateurs pour venir me contredire sur le fait que c'est une bonne chose tout de même. Le droit divin, y a divin dedans, c'est des cracks pour endormir le cave. Je sais bien qu’il y a plein de nostalgiques de la couronne, à voir la fréquentation du fou du Puit, mais voyez vous , un de mes livres de chevet ado fut le quatre vingt treize de Victor Hugo et je suis donc, plus Républicain que tête couronnée. Donc pas de couronne dans le périmètre. Pour bibi Crown c'est un super whiskey que j’ai tapé largement, quand j’en buvais encore de cet excitant breuvage, au Canada un hiver où il faisait encore froid, si je me souviens bien, et où j'usais mes guêtres dans des collines au sud de Trois rivières. Donc si y a des amateurs de sky dans mes lecteurs, c'est donc une note de placement de produit pour ce breuvage de nos cousins Canadien. Perso, le squaille j’ai arrêté il y a bien trente piges après quelques épiques aventures dont je serai bien incapables de vous compter le moindre bout. La chaleur antillaise, la douceur et le parfum de son rhum m’ont convaincu de lui attribuer la couronne du meilleur breuvage de pirate de ce petit monde qui barre en sucettes comme la météo ce matin. Voilà pour la couronne de ce jour. A demain, si vous le voulez bien, comme disait si bien celui qui avait la couronne des jeux radiophoniques , Lucien jeunesse.
C’est le mot du jour, un iwak du 2 octobre qui me laisse perplexe. Je ne suis plus vraiment à tisser des liens avec mes contemporains. Je vire ermite. Ermite à chien, dans l'échelle sociale c’est tout juste en dessous de punk à chien.
De tisser j’aurai pu prendre en photo la magnifique toile sous la fenêtre de la chambre où un monstre jaune et noir ne bouge pas d’un poils de ses pattes quand je me penche vers elle pour fermer les volets.
Non, je ne me suis pas senti vraiment habité par ce verbe.
Jusqu'à ce que je lève la tête . Le ciel d’automne était entrain de tisser une longue écharpe cotonneuse de boules de minuscules cumulus, c'était assez joli, je me suis voilà tisser mon iwak du jour ...
Donc c'est le retour de l’iwak, en ce joli mois d'Octobre. La version inktober pour les blogueurs . Toutes les propositions sont ici, ou la. Bon c’est les mêmes liens, mais c'est l’heure du ty punch, c'est l'été indien, et j'ai la flemme de chercher. Ça tombe à pic, je suis en rade d’inspiration sur 2025 pour ce foutu blog. Ça commence par "Moustache". Bigre diable. Alors forcément moustache c'est l'arrière grand père louis. Il serait furieusement tendance aujourd'hui avec son petit bouc et ses rouflaquettes. Bon c'était avant quatorze, après il a plus que porté la barbe. j'ai son livret de marin sur le Pothuau, il faut que je le place ici au lieu de glander dans les chemins creux à lever des chevreuils.
Ce matin c'était un jeune de l'année, il n'avait pas encore de moustache, ni de bois. Il a disparu dans le massif de prunelles avant que Molly ne le calcule., un peu à la mode du mème d'Omer Simson,
Sinon j'étais pas bien barré, cette princesse est DIANE chasseresse, elle part en vrille et n'écoute rien.
Bon, dans le port de la moustache, il y a moi aussi avec ma casquette réglementaire, juste après que l'on m'ai coupé les douilles du dessus.
Pendant presque six mois, ou un an j'ai gardé la barre sous le blair.. Ce qu’il y a de bien c'est que j’ai viré toutes mes photos papiers des albums, dans un pochette craft. C'est plus facile à retrouver.