10 décembre, 2025

Chiroptères en décembre

 

Avec ce temps de Mai, j’ai capturé une soixantaine de processionnaires qui descendait du sapin. Ce scion, planté pour la naissance du mousse, culmine plus haut que la maison. Le nid de ces bestioles était sur une des plus hautes branches. J’avais prévu de la scalper un matin, mais j’évite de monter dans les arbres l’aprème depuis ma dernière et déjà ancienne cata.
Evidemment avec les ondées et le vent de décembre j’ai reporté allègrement.
Je sortais pour le courrier quand je les ai vues, alignées à la queue leu leu, je me demande si c’est encore permis cette expression. 
Avec le monde moderne je me méfie. L'autre jour j’ai dit mademoiselle en causant d’une jeune commerciale me vendant du tonbé.
Le bosco m’a repris. On ne dit plus mademoiselle, c'est discriminant.
  • Vas y ! 

J’ai vérifié de suite sur le ternet. Effectivement on a interdit ça depuis 2012. Je vis vraiment dans l’actualité. 🙃
Bon. Revenons à nos demoiselles papillons.
J’ai enfermé Molly de suite. J’ai oublié de prendre un masque covid, ces saloperies vous nique les poumons. Bref elles longeaient la voiture en direction du portail, un ligne marron velue bien rectiligne. Comme des chars russes vus depuis le satellite Astérix.

J’ai été chercher l’arrosoir sous la tonne à eau. Arroser ses tueuses de kien avant de discuter avec elles. Ça diminue leur lâcher de poils urticants.
Je te leur colle deux retours d’arrosoirs. Ça perturbe la colonie. La tête nage dans l’eau et le reste se tord sur le gravier.
Je te chope un sac kraft sous l'abri bois et munie de la pince à barbark, du barbok,  je te les carre une par une dans le handy bag. 
Direction le Brisach, que j’ai allumé ce matin, vu l’humidité.
L'incident étant clos, j’allais sortir la chienne, quand mes paupières me piquent. Un regard dans le miroir du couloir, les paupières sont rouges.
Cochonneries, décembre et elles sortent !
Je me lave consciencieusement le visage, mais je devrais quand même mettre du collyre en revenant de la ballade de miss Molly.
Promenade ou j’ai croisé des chauves souris, d'où ma photo en tête de gondole.
Qui dit chiroptères en décembre, dit moustiques.
Un dix décembre.
Rien ne va plus. Faites vos jeux !

4 commentaires:

  1. Oh les saloperies !!! Pour le "Mademoiselle" joli mot que j'admire, quasiment un compliment, il peut m'arriver de l'utiliser en toute connaissance de cause et j'attends le huissier de pied ferme, j'assumerai.

    Bleck

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    1. Ha ! ha ! Pareil, je surkiffais ce “Mademoiselle”, en vieux briscard que je suis. De mon temps les demoiselles et même les dames mûres 😉 adoraient qu’on leur emploie. Ça tournait presque à de la flatterie dans le second cas. Toujours avec un œil espiègle, rien de grivois là dedans. Mais bon, les compliments ont foutu le camp ou j’ai encore loupé une marche du vingt et unième siècle. Ne plus dire les mots comme ils sont est une nouvelle curiosité, comme ce correcteur qui me met ‘adorent’, en lieu et place de ‘adoraient’ plus haut, il faut définitivement vivre au présent, avec des saletées de chenilles le dix décembre.

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  2. On ne rigole pas par chez vous. Rencontrer des processionnaires aux poils urticants en décembre, ce n'est pas soyeux. J'espère que votre visage a rapidement repris un aspect avenant. On ne sait jamais que vous rencontreriez une procession de demoiselles bipèdes en baladant miss Molly.
    Mme Chapeau.

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    1. C’est gentil de prendre des nouvelles de ma santé M’Aamme Chapeau . A vrai dire il me reste un petit gonflement sous l'œil qui pleure fréquemment, ce qui m'escagasse un peu, car les vrais durs ne pleurent pas. Quant a croiser des elfes ou autres jeunesses insouciantes, cela n’arrive pas. J'évite leurs chemins. De plus, elles n’ont d’yeux que pour les surfeurs aux longues chevelures pyroxidés. Je suis devenu invisible, ce qui n’est pas plus mal pour elles, je ne vois pas l’usage qu’elles auraient d’un redoutable, mais vieux forban, de surcroît presque unijambiste. 😆

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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..

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