19 avril, 2024

Groupies in Persia

 

Comme tous les blogueurs curieux, je jette un œil distrait de temps en temps à mes stats.

Qu’elle note remonte du fond des temps, ou plus simplement, est ce que d’autres Pékin que ma pomme parcourent ce journal.

Google présente les choses succinctement si vous n’utilisez pas le compliqué pour moi Analytics.
Il y a les chiffres par navigateurs et par pays.

C'est ce qui m’amène.

J’avais déjà remarqué depuis un certain temps que l'Iran arrive en tête avec plusieurs centaines de hits.

Est-ce ma liberté d’expression, donc de paroles qui interroge les mollahs ? Ou peut-être parce que le côté #meetoo généralisé dernièrement me gonfle ? Malnor macho on te bâtis, tête de con tu restes.

Non.

C'est juste que l’Iran est une république dirigée par des religieux. Je me demande pourquoi il me colle aux basques comme ça. Et je dis république, je m’ai gouré, pays serait plus adapté.

Amis blogueurs, pouvez-vous jeter un oeil à vos stats par pays, voire si c'est Guénéral, comme aurait dit le regretté  Garcimore ?

Ou, est ce juste une petite fixette sur ma pomme pirate sans bateau, mais fan des aventures de la mer rouge de Monfreid ?

Ce serait bien que ce soit que ma gueule. Sinon ça crougnoute un peu.

Enfin je dis ça, hein. Je suis sûrement un tantinet parano.  Trop de substances illicites avant mes douze ans.
Bon on se tient au jus.
J'vais affûter mon sabre, tiens.







15 avril, 2024

la main verte


 

La brume est tombée à six heures trente.
D’un coup.

Cette seconde journée de soleil depuis le début de l’année fut quand même un grand moment de bonheurs simples.

Comme me l’a fait remarquer mon voisin de derrière, lors de notre bref échange à travers la haie, entre vieux Ours 🐻

- On revit avec ce temps.

Voila. J’ai pas mieux que ce revivre .
Je n’avance pas vraiment cependant dans mes travaux extérieurs. Impossible de finir les murs de l’abri bois, pour que les stères de l’hiver prochain ne restent pas bâchés. Un couple de mésanges à crête a élu domicile dans la caisse de gevrey trafiquée sur le merisier au dessus. Monsieur me fait comprendre par force trilles que je n’ai rien à faire dans le périmètre.

J'obtempère, et me déchaîne sur les mauvaises herbes qui se sont données le mot pour rappliquer en même temps que le beau temps.

J’ai une paire de gants, une lame plate recourbée et pointue, que je tiens de ma grand-mère Marianne, et que j’ai bombée en bleu pour ne pas l’égarer dans la savane. Aussi un petit seau pour les contrevenantes et un bout de mousse pour mon genou droit.

Avec ce matos de pro, j’assure veugra et les aller retour au sac de déchets verts ne se comptent plus.

Dans des bacs contre le mur mes plantations de graines. Je suis très content de mes deux ou trois pommiers d’Armorique.

Je suis parti des pépins. Une première. Je sais pas si je récolterais  les premiers fruits, mais le feuillu est bien parti. Pis le Bosco ne consomme que cette variété locale.

A côté deux tiges d'Aneth pour la fabrication de cornichons à la Malossol, chasser Dostoïevski, comme les cosaques, il revient au galop. Pour finir une flopée de scions de tomates dont je pense ramener un ou deux pieds pour le potager du mousse dans sa banlieue.

Voilà, mes débuts de jardinage. A j'oubliais une tête d'hortensia ramassée sur le bitume. Elle c'est sûrement échappée de la remorque qui l'a conduisait à la déchetterie. Elle faisait un peu le nez, mais depuis son arrivée dans la tourbe coco elle se redresse. Bleu ? Blanc ? Rouge ? A suivre...

Il me reste à construire le potager avec le bois flotté de cet hiver. cela fera bien une autre note

Je file. A plus.




06 avril, 2024

Engraving sun

 


Vous connaissez tous la règle. Enfin tous les blogueurs. Une note chasse l’autre et ; ne jamais laisser de papier chafouin en tête de rayon, c’est mauvais pour votre commerce.

J'ai trouvé cette photo au fond d’un hangar où je cherchais un échenilleur que je n'ai jamais trouvé.

Comme m'a foutue mémoire à désormais des fréquents trous pour le passé immédiat, passé simple comme dirait un expert, je me suis dit en dénichant ce noir et blanc, tiens ma mémoire antérieure, celle du passé du même nom, déconne aussi.

J'avais complètement oublié ce passage.
La ilford noir et blanc brillante est topée au dos. LCDV Briançon juillet. 1970.
Évidemment !

En ces temps reculés, ou les ptérodactyles venaient juste de disparaître, les gamins de quatorze piges portaient encore des shorts et ne possédaient pas de téléphone portable. Heureusement. Vu qu'on étaient déjà moitié bramzingues,  ce n'était pas nécessaire.

Pendant les congés scolaires on ‘plaçaient’ les plus vernis, ceux qui restaient pas dans les jupes de leurs mères, dans des colonies de ‘vacances’.

La, il fallait bien occuper ces sauvageons.
Et tant qu'a faire,ne pas emmerder les moniteurs qui ne savaient rien de l'acronyme 'BAFA' et ne pensaient que LOVE, PEACE et changer le monde avec des sourires de déglingués.

Première génération de spaces, qui portaient des vestes en peaux de biques retournées. Une daube qui puait le cadavre à la moindre pluie, et donc ils n'étaient pas trop branché crapahut.

Quand on déconnait trop on pouvait casser une demi journée du galet sur les bords de la Durance. Mais en général on faisait nos trucs , nous même. Chacun son trip, on avait compris le refrain. 

La, c’est atelier pyrogravure au soleil ☀️.C'est que vers Sacha, ça ne manque pas le Soleil.
J’avais complètement oublié jusqu'à la , que je fus une épée dans la maîtrise de cet art pré-internet.

Vous remarquerez que mes pataugas ont déjà morflées. Je suis un INFLUENCEUR,  je vous laisse chercher le prix de ces grolles aujourd'hui 😱

Voilà une photo presque jaunie déjà et un bout de ma comprenette rabibochée.

Prenez soin de vos yeux. Si vous pouvez plus lire, je vais être obligé de me remettre à la Engraving Sun.

Tiens pur son 1970 :






03 avril, 2024

Adieu Capitaine

 

Mercredi 3 Avril.

Un cormoran m’a frôlé le crâne en passant le chemin qui me ramenait de la pointe. Il a tourné la tête un instant sur le coté pour bien me regarder. Le temps que je sorte l’APN, il était à cent mètres au large, rasant cette fois les flots.

Le capitaine est parti hier soir. Celui de notre équipe des sept mercenaires de horse ball. Les EDS comme on nous surnommait au club house, puisqu’on est dans les abréviations.

C’était le plus fort. Et aussi le plus fou. Surtout c’était le lien entre nous tous. Un lien si solide, que les cinq loustics restants mesurent à cet instant qu’ils n’ont plus assez de mémoire pour se remémorer tout les instants de vie ‘magiques’ que nous lui devons.

Le vide est incommensurable. Je le revois, juste après la serpentine, ou les branches nous fouettaient le visage, sauter de son cheval, Marquis, au galop pour arrêter celui dont le cavalier avait fini dans les branches. Je le revois au sommet du mont blanc, ski sur l’épaule, nous houspiller parce que le passage un peu raide vers le départ de la vallée blanche était verglacé. Ou au large de Houat, après maintes recherches sur la carte marine et sondages associés, nous certifier que nous étions face à Belle-Isle. Et je vous parle pas du weekend parachute avec des vieilleries de sac de saut d'indochine. Je vais arrêter ou on va faire nocturne.

Il est parti. Comme si j’étais un seconde fois orphelin. Au moment ou j’écris ces lignes un cheval henni derrière dans la lande. Mais pour terminer cette note, c’est plutôt le clin d’œil du cormoran filant vers la mer, qui me reviens comme signe.

Adieu Capitaine...


 

 

 


01 avril, 2024

Devenez Chasseur de Primes !



En ce premier jour du mois, j'étais distrait sur legifrance. j'ai sursauté et relu.

Sur cette période ou tous les médias s'embrasent sur la flambée du poids de la dette, j'ai trouvé cette nouvelle mesure bien qu' anecdotique, un brin écolo et valorisante pour le pouvoir d'achat.

Pour la dette, les agences de notation me font penser aux enzymes cher au sketch sur la lessive de Coluche.

110,6 milliards au sens Maastricht.

On s'en fout.
On a voté NON à Maastricht. 😉 Pis on est en guerre, ça coûte la baston.

Je les vois,les agences de notation avec leurs petites règles en fer, qui terrorisent les grands ministres de l'économie.

Comme notre grand écrivain, le Bruno, qui est pressenti pour devenir immortel, je veux dire rentrer à l'académie. Je remarque juste qu'on peut rarement être bon en lettres et en maths.

Mais je digresse, comme d'hab, reprenons.

Il s'agit pour une fois d'offrir un bonus, une prime en pourcentage de dix pour cent de l'amende, aux citoyens qui signale sur la plateforme 'www.luttons-ensemble-contre-le réchauffement.finances.gouv.fr'
Tout les organismes ou sociétés contrevenants à l'extinction des lumières de bureaux la nuit et autres publicités lumineuses entre une heure et six heures du matin.

Zéro tolérance pour les délinquants. Pour de vrai.

L'amende est de 200 € par jour pour chaque dispositif. 20 € de bénef par panneau et par jour de relevés. Une mine d'or, mieux que la taxe carbone.

Alors ?

Rien de plus simple, une photo, l'heure et la géolocalisation ou l'adresse du lieu.
Vous recevez en retour, un accusé de réception de votre demande et un virement rapide sur l'exercice.

Un petit geste quotidien pour le climat.

Allez foncez télécharger l'application sur play store ou Apple store

 

 

[MAJ 02/03/2024   🐟 d'avril. Évidemment]


 

 





27 mars, 2024

Cent piges

Je ne suis pas trop au fait des anniversaires.

Ma mémoire délègue à Google agenda.

Mais pour les tout proches les dates sont gravées. Tellement que je garde le jour mais oublie l’année.

Je suis passé au cimetière, y a plus que moi pour leur faire un coucou aux trois générations.

Vérifier si la jardinière d’hiver a résisté. Eux qui aimaient tant le jardin et les fleurs.

J’ai frotté une crotte de pigeon sur la gauche du marbre, il y a un genre d’angle et il se perche toujours dessus, ce couillon de volatile.

Du coup,  j’ai vu l’année sur la ligne.

27.03.24

Voilà. Tu aurais donc eu cent piges cette année, Papa. 

Cent ans.

Bon anniversaire. 

Tu vois, moi qui ai vécu plus longtemps que toi, mais qui est fait beaucoup moins de choses, pour le bien commun, je veux dire les gens qui m’entourent, je me suis dit ce serait un minimum de marquer d’une petite pensée ce millésime.

Tu sais, le monde n’a pas tellement changé, il s’est juste un peu dégradé, donc rien de bien neuf. 

Cent annuités. 

D’un seul coup, je me sens vieux. Mais on ne choune pas les jours d’anniversaires, hein ! Moi qui te faisais la guerre quand tu avais une petite baisse de moral comme sur la photo de tête de gondole, tu te souviens ?

Voilà, cent piges et on pense toujours à toi, ton altruisme manque au monde politique d’aujourd'hui. C’est mon avis, pis tu me manques, pas un jour sans un passage en images dans ma mémoire.

Yep.



Tiens, toi qui les aimaient tant, j’ai réussi une bouture de papyrus comme tu me l’avais appris avant que je sache écrire. 

Je  donne la recette. Bien que les gens achètent, ils n'ont plus la patience des boutures.

La tige coupée à l'envers dans une bouteille quelques semaines à la lumière de la fenêtre.

Les racines blanches sont apparues, puis les feuilles. A presque un siècle d’écart. Mon premier papyrus. Un signe non ?

Bon anniversaire Watson 🎈


24 mars, 2024

Nik la Reine


Vous pensez que je suis juste un pirate pour décorer. Ma barbe grise, l'Ehpad style, vous endors.
Comme ma pomme désormais après le déjeuner. Foutu digestion.
Pourtant je fus un redoutable tueur avec mon pigole.
Le remords, lui, ne taxe pas les enfants.
Mais les vieillards, c’est comme les enfants, sur beaucoup de côtés.

Je m’occupe beaucoup. Je suis un retraité hyperactif.
Mais pas encore hyper casse-couilles, peut être pas assez vieux.
Donc, born to kill, je remet le couvert.
L’été dernier je ne pouvais pas sortir devant, tellement les frelons asiatiques envahissaient le figuier planté par mon daron.

J’ai acheté sur amas zone, et wouai, un putain de piège à frelon asiatique.
J’aurai pu le fabriquer avec deux bouteilles plastiques vides.
Mais je n'achète plus d’eaux minérales et n’ai pas trouvé sur SaiTouTernet de vidéo vraiment pédagogique.
C'est que ces petites bêtes piquent veugra.


Je suis un mangeur de Miel.
Comme un de mes voyageurs et conteur préférés, le sloopeur Henri de Monfreid.

Donc je défends les abeilles.

Bec et ongles.

Mars, c'est l'époque où les reines de ces émigrés frelons sortent de terre.
C'est juste le moment. J’ai préparé ma ciguë.
Un tiers grenadine, un tiers bière, un tiers vin blanc.
Un mélange qui déplaît aux abeilles mais qui ravi ces decimeuses noires et jaunes.

Le froid est encore là, je ne pensais pas avoir de résultat avant le retour du soleil.
La ruche du papy derrière aura peut être un répit. D’façon j’ai un pichet de kir seize soixante quatre de la mort dans le frigo.

Mais au premier rayon de soleil de ce samedi, hop ! Dans le potage.

Nik la Reine

Tiens, voilà un titre qui va ravir mes stats et qui aurait fait plaiz à saint Just.

[Maj 25/03/24]

Deux reines en deux jours. Et les abeilles 🐝 radieuses ont investi le genêt.




20 mars, 2024

le 20 c'est le Courlu !

 


Avec tout ce brouhaha ambiant, j'allais oublier.
Pourtant c'est plus qu'un marronnier ici.
Pas une année sans fêter son arrivée le 21 mars.
Ma foi dans le Courlu s'émousserait elle ? 
Pas impossible que l'âge venant on ne garde plus sous le pied que l'hiver, voir l'automne pour les plus optimistes.
Mais voilà encore cette année, certainement à cause du changement climatique, ou plus sûrement parce que la terre ne tourne plus vraiment rond, il arrive le 20 Mars. 
Ce n'est pas encore la cata, il pourrait arriver le 19.
les deux derniers jours se sont adoucis et le soleil, ce grand absent des derniers mois, tente des timides percées.
Je suis assez heureux, de célébrer une année de plus ce fantastique Courlu.
même s'il n'arrive pas le 21.
Mes 🐦 sont sur le même tempo. Depuis ce matin,mercredi 20 mars à 4h06 et 21 secondes c’est un festival de trilles en tous genres dans le pin. 
Je vais arrêter de les shooter aux graines de tournesol 🌻 l’hiver est mort !

Vive le printemps 


12 mars, 2024

Option couture

 


 Je n’ai pas perdu la main depuis le certificat d’études,

A l’époque pour ne pas subir la tehon de chanter sur l’estrade devant tous mes potes de récré, j’avais choisi couture.

Enfin c’est toujours ce que je raconte, mais avec les années je sais plus si c’est très vrai.

Ce que je me rappelle c’est que j’ai eu le Certif et que j’ai pas chanté.

Mais soixante ans plus tard j’assure toujours avec une aiguille et un fil.

Ayant sûrement pris un peu de circonférence depuis que je cuisine, mon bouton de bénouse a lâché.

En futal, je met toujours les deux mêmes. Quand un est au sale , l’autre est sur mon royal postérieur. Des denim 30 X 30 à 10 € de chez Primark ,usés jusqu'à la corde.

Les autres pantalons très chics sont bien pliés sur l’étagère, comme au magasin.

Je décide de garder le lâcheur de bouton dans mon porte monnaie, avec mes centimes troués Linder, deux trois nez de cochons, heu triva monacha et deux jetons de lavage de la tire qui ne vont jamais d’un station sur l’autre.



Mais je m’éloigne, comme d’habitude.

J’ai dégoté un autre bouton plus imposant, en corne dans le pot familial. La ou deux générations ont déposé les boutons en rab ou récupérés sur les vêtements en partence chiffons.

Avec la sainte maxime des prévoyants : 

- ça peut servir !

Pas faux , la preuve. 

Quand j’étais petit, je jouais déjà avec cette grosse bonbonnière en bois et tout ces boutons colorés. Pas de Switch in that Time.

L’opération de rabibochage me prend cinq minutes.

Le plus dur est de passer le fil dans l’aiguille, ma vue de buse ayant mis les bouts. Même avec les binocles

Ensuite tout file assez vite, un ou deux nœuds en cours de travail, bien tourner le fil entre deux  derrière le bouton pour renforcer.

Comme vous pouvez le constater sur la photo de tête de gondole, le travail est soigné, la moyenne comme au Certif. 

Et une note de rien aussi, avec la même moyenne, tiens.


29 février, 2024

le rab de Février

 


Vingt neuf fevrier.
j'ai bien compté.
17 pour moi.
Je comprends mieux mon esprit gavroche, traine lattes. Sale môme.
Le froid est revenu suivi de la pluie et son pendant, le vent. Je viens à peine de finir de tronçonner le dernier arbre abattu par Louis, que le vent revient.
Buck trainait des pieds ce matin.
Au détour d'une pature j'ai croisé deux chevreuils.
J'aurai pas pensé dans une zone si peuplée.
Mon mutisme m'a peut être rendu invisible.
En tous cas j'ai sûrement la démarche d'un commancheros, pour ne pas avoir effrayé ces cabris.
Ce fût une surprise, pour eux comme pour moi. Je vais pas l'eventer, ce coin est plein le weekend d'affreux en gilet fluo. les mêmes qui font la pub actuellement dans le poste pour nettoyer les forêts, surement de toutes leurs cartouches en plastoque.
En causant détritus. je suis passé au niveau supérieur. Vers huit heures en allant cueillir mes fortunes de mer, je sort un grand sac ikea et ramasse toutes les saloperies. 

Aujourd'hui vingt neuf février donc, j'ai fait une demie poubelle jaune. J'ai failli me rétamer en descendant la crique, mais en me retournant en remontant j'ai trouvé le coin plus sympa pour l'oeil.
Voila Fevrier fait du rab. Mais il est déjà presque froid, 

vive Mars !
 

25 février, 2024

Février ça rime avec...

 

 Il est temps que février se termine.

Je suis usé.

Ma mémoire m’effraie, et par de drôles de réactions comme étrangères à mon contrôle je me demande si je ne vire pas zinzin.

L'autre matin, huit heures trente chez le boucher, je réglais mon steak, quand un type entre et passe un billet à l’un des garçons derrière le comptoir, puis lui en serre cinq, ainsi qu’au patron. Je me retourne et lâche :

- Et moi
- Mais bien sûr !

qu'il me rétorque en me tendant la main.
Je le salue, sourire et remet ça :

- Non, je pensais un p'tit billet
- Ha non ! ça pas question !


Et il file vers son quatre-quatre.
Je me demande ce qui m’a pris .
Comme disait Bashung, j’ai les fusibles qui font masse.

Le temps y est aussi pour quelque chose rarement vu un mois aussi gris.
Bref j'attends Mars de pied ferme. Je me suis remis à lire, pour éviter le scrolling.

Mishima. Vie à vendre. Mais j’en cause pas de suite, je l’ai pas finis.

Je me détache un peu plus chaque jour.
Quand on me parle, c’est comme si j’entendais les mots mais qu’ils n’arrivent pas à s’imprimer dans ma caboche. Je prends un air grave, ou hoche la tête, mais en fait je suis, déjà, ailleurs.

Heureusement, il reste la fureur des éléments, les vagues, le vent et les si merveilleuses balades du 🐶.

Je rentre à tordre, je me fais un thé et je regarde le déluge noyer le jardin.

Février ça rime avec à chier.


22 février, 2024

Louis 1 - Mimosa 0

Quel idée de nommer une tempête avec un nom reilpa.  Du coup ce phénomène à un pep's royal

LOUIS

J'ai anticipé la sortie du chien pendant une accalmie de pluie ce matin. Comme on peut le voir le ciel était noir au loin. On a écourté, surtout que Buck est comme moi, il traine la jambe et n'est pas du matin.

Le temps de rentrer, c'était le déluge. il fait presque nuit. les poubelles roulent dans la rue et la ligne téléphonique pendouille d'un coup dangereusement. Je récupère les belpou du voisins et sort la tronçonneuse pour achever le Mimosa , déjà attaqué par Cirian et Domingo et qui menace le toit.


C'est très curieux comme tempête. il fait beau, le ciel s'obscurcit il pleut un peu, et puis sur trois minutes c'est le déluge. les bourrasques ressemblent a des mini tornades et le temps de réaliser la casse. hop le temps redevient, presque clément.

Je m'occupe donc intra-muros. préparer mes semis et me faire une tarte aux pommes. vite pendant qu'il reste du courant. je ne sais pas si elle sera bonne.  je vous tiens au Jus.


Voila une petite note aussi, vite fait histoire de ne pas virer ours complet. j'adore les tempêtes . mais je l'ai déjà dit. il fait d'un coup plus frais. le bois de la charpente chante de partout. c'est reparti pour un tour.

Allez je file, restez au chaud. ca va souffler.

21 février, 2024

I and I au cinoche

 


Enfin une petite pause pour écrire.

C'est fou comme je m'auto-déborde !

Hier soir nous sommes sorti au cinoche. Ca fait un moment, pour ne pas dire des lustres que je n'avais pas mis les pieds dans une salle obscure.

Mais le bosco m'ayant proposé un biopic sur Bob, ça ne se refuse pas.

Je me souviens de quand est sorti Rastaman Vibration

Au fond de ma cave, j'épluchais Rock' n Folk . Découpant les albums à acheter, pour quand j'aurais la fraiche de mes indèmnes du centre Aéré ou j'occupais des louveteaux, qui ont du perdre leurs quenottes depuis.

Souvent je devais trier les papillons découpés puis collés dans un calepin et j'en rayais un tas. Deux albums par mois c'était la norme et le canard était hebdomadaire.

La critique dithyrambique de Garnier, ou Manœuvre, voire Rotcage, je sais plus lequel m'a exposé de suite à la lumière du jour pour obtenir le précieux vinyle.  Je dirais Manœuvre


Je l'ai toujours. La pochette est si usée que l'on a l'impression que j'ai rongé les bords.

j'ai eu aussi le si joli catch a fire , avec sa pochette zippo, mais un loulou me l'a emprunté sans espoir de retour.

Forcement donc , bien que petit babtou fragile ...



Et sans dreads, smiley , Marley étant un monument, j'aborde donc ce film assez circonspect.

A l'inverse de Freddie, dont le groupe m'indifférait à l'époque, Queen étant pour moi un groupe de fille puisque adoré par mes copines. Je m'étais pas tant trompé que ça.  Je suis allé sans à priori voir le film,  je l'ai trouvé plutôt réussi.

Sinon ce Bob ?

Sortis sans un mot,  j'attend toujours quelques mètres dans la rue avant de parler.  C'est l'effet salle obscure et retour à la réalité. Je vous ai raconté que quand je suis sorti de Midnight Express à saint Miche  lors de sa sortie, un costaud allumait d'une redoutable gauche tout les mecs qui sortaient ? j'ai eu un click pendant une semaine. Depuis je suis sur l'œil, c'est le cas de le dire.

Je ne me suis pas ennuyé, non, mais Exodus n'est pas mon album préféré.

Et puis j'ai trouvé que c'était plutôt un film sur Rita.  

J'attends donc en marchant la sentence de ma moitié, grande fan du rastafari, je tente un :

- Alors tu l'as trouvé comment ?

ca fuse en retour.

- du Disney, un bluette édulcorée. Ce ne sont pas les morceaux que j'écoutais. Trop politiquement correct, bien pour les jeunes qui ne le connaisse pas, ou les vieux devant nous, ceux qui ont applaudis et chantaient sur le générique de fin.

Je souris. Les vieux incriminés, des retraités ACTIFS, sont bien plus jeunes que moi.  ils jouaient au scrabble sur leurs téléphones en attendant la séance. Je trouve ça un peu effrayant.

Alors ?

Alors, oui ce Marley est un joli film, si vous n'avez pas usé ses trente trois, courrez y. 

Sinon allez y aussi, mais plus pour les paysages de la Jamaïque et les vues de trenchtown

14 février, 2024

Grande marée & St Val.

Quatorze Février.
J'aime pas ce mois. Je l'ai déjà dit. Je radote.
j'ai passé le weekend à bignoler les grandes marées.
le trait de côte me semble avoir morflé. Par endroit la dune est grignotée salement.
Un bon mètre, peut être un peu moins.
Il faut toujours voir le côté positif.
Le soleil de ce dimanche était le premier de la semaine.
Je suis un friand de vitamine D pour mon pso, donc je n'ai pas boudé mon plaisir.
La lande ,si déserte en semaine, a attiré une foule d'amateurs d'embruns.
Ha l'océan ...



Tout le monde se pose sur la plage avant de se faire déloger par une série de vagues plus forte que les autres.
le lundi matin dès potron-minet, je suis descendu à marée  basse dans une faille que j'ai repéré depuis un moment,pour récupérer les  fortunes de mer déposées.
j'ai rempli, en deux coup les gros, mon sac carrouf de bois flottés.


Déposé dans mon Barnum, leur affectation me viendra aux beaux jours, si je me chauffe pas avec d'ici la.
voila , enfin une note.
je vais finir ce mois dans mon plaid à descendre la pile de livres que j'ai emprunté, que des classiques, mais auquel j'ai bien du mal a m'atteler, procrastineur pro que je suis.

C'est la saint Valentin ce jour. j'allais oublier. Alors je vous met ces deux pigeons des remparts de saint Malo.

 
C'est le jour.
Désormais dans les saints de cette croyance, pas si ancienne que celle des hommes de pierre debout ,je suis plus pour le saint patron des animaux.

je fus un grand romantique, je dirais même uniquement cela.
Je dois reconnaître qu'avant d'être encagé du cœur par ma Valentine je me suis perdu, plus que la normale, dans les yeux de fées qui croisaient ma route.

Avec le recul, je reconnais  que les sorts de ces jolies et divines sorcières étaient  redoutables pour me plonger dans de tels spleens sans fond. 
Tout glas j'étais.

Une fois j'ai failli y rester, si ma mémoire n'en oublie pas, de ces jolis cœurs de sorcières.
Mais du passé, ne me reste que cette clavicule défoncée qui mieux qu'un tatouage me rappelle dans la glace du matin que même en amour, il faut raison garder.
A mon grand âge, il est facile de s'la péter morale quand on risque plus le loup.

Mais revenons à mon saint préféré du moment, le François.                          
L'installation pour que les pinsons et moineaux mangent du pain émietté et les restes de riz était trop basse.
En train d'éplucher mes poireaux avant hier, j'ai vu un joli gaspard au pelage fauve sortir de la haie, sauter sur la tablette, piquer un bout non pilé et disparaitre de nouveau sous les buissons vers le ruisseau.
Tout ça sous le nez du ronfleur Buck le 🐶 allongé de tout son long devant la porte fenêtre.
Le tableau c'est reproduit trois fois et m'a poussé à revoir mon Piafaudrome en le dotant d'un pieux d'un bon mètre.
 
le futé pirate ira grailler gratos ailleurs, il y a le compost de légumes en libre service que ces congénères ont déjà ciblé. Mais peut être est il tricard de sa tribu. Comme Bibi. cela nous fait deux points communs. trois si on compte l'odeur. 
Dans le doute je lui laisse un quignon au bord de la ravine de temps en temps. 
A lui d'être plus rapide que les pies. 
Peut-être je vire Pirate d'Assise moi aussi, à m'occuper tant de la faune libre qui m'entoure.
Bon c'est assez. je dois faire du petit bois avant le retour de la pluie.
Et sortir Buck.

Joyeuse Saint Valentin aux amoureux. 
Evitez les roses, comme les tomates 🍅 c'est pas la saison .
Les renoncules sont plus de Février et ... non rien. 😂 
Allez une fée deux point zéro pour la zik de fin, tiens. 

01 février, 2024

un p'tit tour en 615


Un pt'i retour à Paname histoire de gérer la causa familiare et hop ce matin j'ai repris le 615. Je ne me sentais pas d'affronter le RERB.
Cette ligne ou j'ai souffert pendant quarante piges est devenue un genre de catalyseur dangereux pour mes nerfs.
Trop peur de partir en vrille.
D'ailleurs bien m'en a pris, j'avais zappé  le jour de grève.


 

Je prend vingt balles au distributeur du boulevard. j'ai aussi un ticket de métro papier en stock.
Je regarde l'heure de passage, je suis dans les temps et pas le seul à attendre.

Je monte et met un point d'honneur à prendre mon ticket. Comme je l'explique au chauffeur à mon âge avancé, je donne l'exemple.

À DONF.


je l'ai déjà dit en commentaire sur un blog ailleurs, ou il faut faire partie du sérail pour commenter, c'est 'moderne'. cet avis à la trappe, me pousse à faire un petit gribouillage ici tiens.

Donc le chauffeur reste de marbre de Carthage à ma remarque et démarre.
Je note que sa casquette est pas toute neuve non plus et de la même couleur marbré. Puis son petit sourire n'est pas de pierre, lui.
- On ne prend pas la carte bleue, par sms si vous voulez ?
Avant hier en le prenant à Bobigny passé vingt deux heures le chauffeur n'avait pas de caisse pour rendre la monnaie.
ça se comprend.
- ha non par sms je suis pas si 'moderne'. la monnaie sur dix ?
- je roule là, au feu la bas.
Au dit feu il me rend ma monnaie.
- n'oubliez pas votre ticket !
me lance-t-il alors que je me dirige vers le fond.
- ha oui mon ticket !
Prendre un billet dans ce fameux bus braque sur vous les mirettes des autres passagers.
Cet événement est assez exceptionnel pour agrémenter leur curiosité matinale.
Les voir lever le nez de leur addon téléphonique est mon petit exploit.
Ils me prennent pour un nanti d'étranger, ce que je suis presque devenu, étranger pas nanti hein !
Ou alors ils ont ce regard inquiet, comme on est le premier du mois il doit être au courant d'un contrôle des bleus.
On traverse Bondy puis sur le boulevard Lénine c'est un peu la révolution, le chauffeur se gare à l'arrêt et nous informe qu''un incident sur la route va retarder d'un délai inconnu notre arrivé à la station Pablo Picasso.
Je baisse le son de ma Zik. Personne ne bronche, tout le monde évacue le bus et traverse l'avenue.
Je suis le troupeau désabusé.
Je demande à une jeune fille, d'ou dépasse de son tot-bag le classeur 'Français',  si c'est le bon chemin pour la gare.
Toute heureuse de renseigner un vieillard de touriste avec un si joli bonnet de la SNSM elle m'indique la direction.
- de l'autre côté par l'escalier cela doit y donner aussi, mais je suis moins sûre.
je la remercie chaleureusement.
Voila Pablo picasso,
quel tableau !
Premier Fevrier, onze heures, la queue devant les deux automates sort presque de la station.
je ne regrette pas mon ticket de metro prémonitoire.
Ma tendance rédemptrice à rentrer dans le bon chemin en payant mon ticket de bus c'est arrêtée la.
j'ai tenu le tourniquet à une maman un peu enveloppée qui a eu bien du mal à passer dessous. Avec force sourire. Et même pour son grand dadais, un échalat qui semblait avoir deux de tense, ou pas la lumière à tous les étages. il a mis une bonne demie minute à passer sa guibolle par dessus l'obstacle.
j'aime mon côté don ki chiotte à lutter contre ces saloperies de 'modernes' blutoirs.
Ça va pas durer, les nouveaux de verre habillés ne craignent plus que le brise glace.
Finalement le métro est parti. occupé a taper un foutu commentaire sur un blog. j'ai pensé rater ma station en regardant la liste des sorties. je suis sorti , l'ai pris dans l'autre sens, continuer mon commentaire, mais non j'ai mal lu hop on redescend avant le bip et demi tour.
Mes pisteurs sont largués.
Moi aussi.
j'ai eu mon tigivi.
je revis, je prend même le temps de faire une note. tiens
Avant j'ai dévoré le petit didier ou j'ai eu pas mal de résonnance avec un certain parcours.

J'ai aussi infesté le wagon avec sinead o' connor mais pod bidules n'ayant plus de batterie 🔋. Ou j'ai coupé le roi Bluetooth.

Le temps que je réalise et m'excuse, j'ai même piqué un fard, ou alors il faisait chaud. Ou je suis tout à fait rédempté.
Bon je suis un peu long,
@ plus. 


Enfin si j'oublie pas de descendre et que mon bus passe les barrages.

Post scriptum : j'ai le temps de finir dans mon bus qui a évité, par le chemin des écoliers, le rond point québlo.






30 janvier, 2024

Geo-Trouve-Tout

 


Hier aprèm j'ai sorti buck deux heures.
Une longue virée qui nous a rincé.
Pendant qu'il trottine je regarde les cailloux.
Nouveau toc.
Souvent je m'arrête pour remettre une pierre tombée du muret
Ces murs de pierres sèches sont trop vieux pour être déglingué par le premier chasseur, voire cantonnier dans son tracteur d'élagage, qui passe.
Peut être aussi je me remémore mon DCD voisin, homme du cru et de la terre, qui m'affublais du doux pseudo de doryphore pour ma présence estivale à l'époque.
S'il manquait un paveton à son muret, il rentrait dans un fureur assez remarquable et il menaçait de gros sel la moitié du quartier.
Sa voix portait si loin, que bien que plié en deux car éclaircissant ses radis, à une lieu, au fond de mon lit d'estivant, ses vociférations me réveillait.
Sacré bonhomme et sacré organe.
Mais reprenons.
Les pirates sont de grands planqueurs de trésors.
Voire chasseurs.
Certes je n'ai pas le level des corses ou de ces plongeurs des seventies dans les criques de la bien nommée belle isle.
Mais il n'empêche, j'ai l'oeil de la buse.


Un caillou perdu dans les mousses rachitiques de la lande m'intrigue.
Trop propre pour se trouver la.
Redressé il sera plus a sa place.
Ni une ni deux, trois pas hors du chemin, je le retourne.
Et la; je trouve un gros oeuf kinder jaune dans un trou de deux fois sa taille...


là, deux solutions.

Un . je remet la pierre.
Deux . je l'ouvre.
 
Ça tombe plutôt bien, j'ai pas trop d'inspiration pour mes notes.

Deux marcheurs septuagénaires qui passent se demandent ce que je fais à genoux dans la bruyère.

Je ne partage pas les trésors. Je leur jette un regard bien noir. neuf trois style. Ça file droit sans se retourner.

j'ouvre ma découverte.

Comme un bond spacio-temporel ou gamin je courrais les jeux de pistes.

Il y a un ptit post-it , une pince à linge de Noël avec un renne. un jeton et une punaise à tête plastifiée.


La pointe de roche est a bibi, je l'ai dénichée a cent mètres dans un chemin d'alluvions.
Je photographie ma prise remet tout en ordre et repose le granit.

Certainement un de ces nouveaux jeu de géolocalisation. du geocatching.
J'ai lu ce truc quelque part.
Mon avis est que si je le calcule, rien qu'en faisant pisser médor, c'est que la cachette est bien naze.

Ma dernière bouteille à la mer récoltée était en plastique, maintenant c'est même les trésors.
C'est le progrès.

Une recherche sur le chiffre en géolocalisation m'a emmené aux Etats Unis. le croc du diable est un film chelou des seventies.
Ces jeunes s'emmerdent grave dur.
En fait.
J'ai pas la moelle de charger une application de ces nouveaux jeux pour vérifier.
Je vais retourner à l'emplacement, remplacer le post-it et mettre un lot de centimes Linder avec leur joli trou à la place 😂
Sur le post it j'ecrirai pareil :
piraté par petit Louis le 30 janvier 2024. et un chiffre aussi 07071730 puisque j'ai cité la buse.

voila une note de rien. en tous cas la prochaine fois que je passe à la Réunion je vais ouvrir l'œil.
Des fois que le susnommé fut aussi mauvais pour képlan son magot.

20 janvier, 2024

Des Add on pour ma comprenette

 

Le matin je zone devant mon kawa.
je met de plus en plus de temps à m'extraire des bras soporifiques de Morphée.
Mais je suis plus rapide que Buck qui lui, ronfle comme un sonneur.

Pour couvrir ce bruit et mon mutisme matinal, je met la radio en Bluetooth.
Ou des podcasts, c'est comme cela que j'ai appris que le fameux Bluetooth était un roi viking fédérateur.
C'est important à savoir. comme le choix de la mayonnaise.

Ce samedi, sur mon petit grand noir fumant, c'était un psy, un ponte, qui sort un livre  sur [l'homme augmenté
je vous le vend direct : chez Grasset.
Ce toubib cause bien. A un moment où on se pose la question du retour aux livres par rapport aux écrans, j'ai bien aimé son analyse, puisqu'on jacte psy.
Je vous met le lien si vous avez vingt trois minutes à perdre.

Il parle de délégation de la mémoire, le fameux effet Google :  
"Je sais que c'est entreposé quelque part, je n'ai pas besoin de le retenir "

Le fait de déléguer sa connaissance à Google, c'est la fameuse hybridation du cerveau.
Mais pour lui, la lecture textuelle, les livres, est la plus grande évolution, et donc hybridation du cerveau humain depuis la préhistoire. enfin si j'ai bien capté, moi le matin avant mon café...

Il faut donc s'en inspirer pour la prochaine, forcément plus technique.

Bon, j'espère vous avoir bien vendu le kinbou.

A plus faut que j'épluche les pommes pour mon boudin avant l’arrivée d’Isha.












12 janvier, 2024

Jipé

 

C'est le second pote, dans le cercle très restreint des boutonneux de l'adolescence qui fait un léger AVC.

Léger, mais AVC tout de même. Vous connaissez le dicton : 

jamais deux sans trois.

Allez savoir pourquoi je me sens concerné, peut être parce que comme bibi, il crèche au bout du monde. A ce jour, j'ai toujours cette fatigue d'effort. A force de me plaindre, en bon TAMALOU, j’ai pris rendez-vous en décembre 2023 chez un cardio. Le rendez-vous le plus tôt est février  2025. va pour février, je hais ce mois.

Bon on a une nouvelle ministre, elle cumule désormais les deux ministères santé et travail. Cela ne risque donc pas de s'arranger,  on nous refait la ritournelle du travail c'est la santé.

Comme ça me traîne dans la caboche, je l’écris pour excommunier l’idée de ma comprenette. J’aime bien, c’est comme la touche DEL , hop je suis libéré.

D’façon, j’aime bien excommunier.

Cela me rappelle ces traines lattes du camping de Fontaine Laborde en Août 78. Je leur achetais leur âme en échange de quelques mousses. Au début ils acquiesçaient en se foutant de ma gueule, puis revenaient le lendemain pour savoir si je déconnais.

- bien sûr !

Au moins j’ai 3 ou 4 âmes dans mon chargeur.

Mais je radote.

J’ai quand même vérifié le numéro des urgences chez dame Ternet, le fameux 112.

Au cas où je tombe raide dans mes longues virées journalières avec Buck sur la lande.

Assis à regarder l’océan et pouf ! plus de lumière. Avouez que ce serait plutôt cool pour un pirate.

Ce naze de barclé ne saura pas rentrer. mais il est pucé !

Oui la faucheuse me court sur le haricot, comme disait Eloi, à picorer dans mon pré carré.

Cela me choque parce que le Jipé qui vient de faire le léger off-on avait usé sa seconde C4 avec moi au lycée Jean Zay d’ASB.

On partageait tout les deux la table au fond, la glandouille impériale et les fous rires.

Comme ce jour ou madame W5(*) professeure de physique au sourcil inquisiteur et aux proportions gargantuesque a chuté de l’estrade en reculant, en pas chassés, s'il vous plait, avec à la main, le large tampon en moquette pour effacer le tableau.

Il y a eu un énorme SPLACH ! suivi d’un silence inhabituel en ces contrées, pendant qu’un nuage de craie virevoltait vers le bureau.

Puis deux crétins au fond à droite ont explosé de rire. Juste deux sur trente cinq.

Les classes étaient mieux équilibrées en ces temps reculés.

Je fus viré la même année, pour des détails oubliés et surtout pour ne pas en avoir branlé l'once d'une ramée.

Perdu de vue le Jipé pendant cinquante piges, et se remémorer l’histoire à peine retrouvé presque par hasard. Enfin,  il n'y a pas d'aléa chez les gentilhommes de fortunes.

Et rigoler comme deux sales morveux.

Mais la camarde pioche, et laisser ce blog en plan me gênerait moins que de ne pas avoir eu le temps de rédiger mes aventures de jeunesse.  Un mix entre Huckleberry Finn et Dead pool. 

Seulement je continue d’être ramier. je repousse, je repousse. 

Et a un moment je pousserai plus du tout, ou à l'envers.

Il faut que je prenne sur moi. 

Arrêtez de traîner la lande, mater mes oiseaux ou rêver le cul collé au poêle, qui est certainement un souvenir lointain du radiateur du fond.

Oui, il est temps, hein.

Car jamais deux sans trois

(*) facile


10 janvier, 2024

Ensablé

 

Ben voila 2024.

Me voila ensablé. comme ces deux navettes.

Certainement la note la plus courte sur ce fichu blog.

@+

05 janvier, 2024

Réarmement de la nation...


Réarmement de la nation.

J’ai esgourdé ce petit mot, comme un vilain larsen, dans le discours de notre président lors de ses vœux aux gueux.

Je me suis dit t’a mal entendu. mais comme je suis assez premier degré, j'ai levé un sourcil.
mais j'ai été bercé trop près du mur, je prend les mots pour ce qu'ils sont.



Puis je me suis rappelé ma défunte mère qui me lançait du fond de son Ehpad sur le comportement du candidat Macron hurlant son incantation dans le poste :

parce que c'est notre projet’

- Tu verras, celui-là va nous ramener la guerre.



Bizarrement, bien que ses remarques étaient souvent très prémonitoires, je n’ai pas validé, J’ai stocké l’information dans une case au fond de ma caboche et renchérit sur son appétit qui me semblait baisser terriblement. je n'avait pas vu, aveuglé par son sourire, l'arrivée de l'endura.

                                                        Réarmement de la nation.



Hier matin j’ai lu le papier de d'Auteuil en haut de ma blogroll, et l'article du monde qu’il met en lien.
Lui aussi il a entendu le même mot à la résonance de larsen, même si, lui, il pense à un enfumage sans lendemain.
Quand à moi, je n'en remettrai pas une couche sur le charlot qui a supprimé le service national.



Il n’empêche qu’au moment où tout le monde se polarise sur Gégé le russe, la proximité de la guerre en Ukraine continue à donner à ce mot un écho curieux, voire dangereux.


Surtout avec la passion européenne de notre président.



Vous allez vous dire, je vire complotiste, ou ce qui est pareil je vrille think tank sur 2024.
Enfin, je préférerais pas
Quoique, tenez, brusquement, je ne suis plus le seul à m'inquiéter de l’arrivée précoce des processionnaires.

Et vous, vous le sentez comment ce :

                                                    Réarmement de la nation.