26 juillet, 2024

le jour où … j'aurais le temps.

J'ai enfin pris un moment pour me poser dans mon hamac. C’est la deuxième fois depuis son arrivée pour la fête des pères. J’ai rangé le précédent tellement bien dans mon Barnum avant l'hiver , que je ne l'ai jamais retrouvé. Heureusement l'équipage assure.

Pile un an que j’ai arrêté de taffer.


Je m'auto déborde de tâches incongrues, passe un temps fou à tournicoter , comme si j'étais encore moulti-taches. Quelle blague !
Le temps file.
Est ce l’approche des septantes ou ma course contre les heures. Je ne sais, mais j’ai presque rien vu passer.

Buck et moi on a pris nos marques. Le matin il dort, j’en profite pour bâcler les tâches ménagères. L'après midi , je suis généralement CONTRAINT de faire une sieste de vingt minutes, d'où le hamac. Les pirates ont des tocs. La rallonge, la pierre poche gauche, le chasse fantôme , les breloques et finalement le hamac.
Le jus est parti. Lost in the wind.
Impossible d’arquer après la vaisselle. C'est pourtant un grand moment de zénitude et d’introspection.
Ne parlons pas de dopage au kawa l’aprèm, sinon c'est la digestion du canard garantie.

Quand il fait moins chaud, ce qui est courant sur ce mois de juillet  pourave, on se tapent nos huit bornes par les chemins ,voire cinq le jour où mon souffle est au placard ou bien mes articulations trop chouineuses avec le foutu yoyo du baromètre.

La journée file ainsi.

Au début, plein d’espoir, je pensais faire mille choses. Reprendre l’aquarelle, lire beaucoup, passer mon permis moto, non ! bateaux. Et tout un tas de choses que j’ai rêvé de faire le jour où … 

j'aurais le temps.

Mais le temps vieillit plus vite que moi. Il se consume si vite qu'il me laisse peu de loisirs, une fois les nombreuses affaires courantes réglées.

J’ai quand même reconditionné mes Stan Smith cette semaine. Nouvelle semelle confort Decathlon, lacets super U, peinture bombe de chez Action et renfort de la semelle, creusée jusqu’au talon, au pistolet à colle. Comme neuves , reparties pour dix ans, elles.
Le tout pour moins de vingt queusses , la bombe à 4€ ayant servi précédemment à un refresh de panier vélo et je ne sais quelle autre retouche de blanc dans le mobilier.

Mais je stoppe mon inventaire à la Prévert. Il est dix huit heures, le chien a mangé la même marque de réveil que le crocodile du capitaine Crochet. Il fait un sitting en travers de la porte de la cuisine. Il a faim.  Après il va ronfler jusque vers deux, trois heures où il faudra sortir en urgence.
Peut-être même une seconde fois vers quatre heures quand il s’étouffe à force de tousser.

Pile un an que j’ai arrêté de taffer.

Je ne sais plus quel jour on est, ni même comment j’ai fait pour assurer le travail si prenant, avant.

 Forgot.

Là, sous le hamac, je regarde longuement des dizaines d’abeilles sur les fleurs de trèfle. C'est un balai lointain, plus hypnotique que passionnant. Comme ma vue du monde d'aujourd'hui dans la lucarne.


En profiter un an c’est royal non ?
Mais je papote et cela ne nourrit pas le chien.

A plus.




 

13 juillet, 2024

Intrigants Mappa rouge

 


Avec ce temps maussade, pour ne pas dire pourri, difficile de se croire en été.

Pourtant mon antre est remplie du joyeux brouhaha des mousses.

C'est bien la preuve que l’été est là si la migration des chasseurs de 🦀, collectionneurs de coquillages et autres attrapeurs de pompons est arrivée.

Un peu de remue méninges est excellent pour les croûtons de pirates. J’ai dû planquer tout ce qui coupe et brûle, bricoler à la va vite une ou deux balançoires avec des fortunes de mer.

Les fameuses armes fatales pour les conciliabules d’un monde où les adultes sont bannis.

Vu le temps que ces apprentis de la vie passent dessus, je pense que j’ai réussi et que j'ai encore, gloire, des souvenirs de mon passage chez hukleberry Finn.

Le plus jeune des mousses, m’a fait remarquer lors du dîner , avec la saveur et la franchise matinée de candeur qu'ont les enfants :

Pour un pirate il te manque des dents quand même !!!

Éclats de rire général sur la longue tablée. La vérité sors de la bouche des mômes. C'est la base.

Puis elle est venue me reluquer quand je pratiquais mon activité yoga bi- journalière : la vaisselle.

C’est rigolo la mousse ! On dirait mon bain !

Sur le coup je n’ai pas percuté, mais cette génération, la nième après la Y, ne connaît que le lave vaisselle. Voir un flibustier armé de mappa rouge,


style breaking Bad, attaquer une énorme pile d’assiettes sales est un pestacle que je n’avais pas envisagé, mais qui semble éducatif.

L'univers change plus vite que moi.

En tous cas, avec cette pluie de fin du monde, pas de balançoire ce matin.

Je ne publierai désormais qu’au retour du soleil. On est quand même près du 14 juillet ou presque. Rien depuis Octobre, ça devient un peu long. 

so long, je fatigue aussi, moi. Je vais me poser sur la balançoire, m'humidifier un peu, tiens.



07 juillet, 2024

Noirs & BLancs




Il y a un de ces silence Républicain dans la blogosphère. Bonne raison pour poser deux lignes. 

Je me suis remis à l'argentique.
La première fois, il y a déjà quelques années, j’avais pas bien enclenché la pellicule, mes tirages étaient foirés. J'étais un peu, même pas mal, véner.

j’avais pris des photos des crues de la seine et de la pyramide du Louvre habillée par je ne sais plus qui, résultat :

Une grosse tâche grise.

Comme bibi.
Mais j'aime bien mon canon AE1.
La chambre est mitée, l’objectif est rayé, mais c'est sentimental. ᝰᝩᝦᝣᝤ
Un cadeau reçu pour mon départ au ‘service national’.
L’équivalent à la maison des cadeaux de communion chez les culs bénis.
Presque cinquante piges plus tard, le charmedes ombres et des lumières est toujours là.
Photos d’hiver et de printemps, vu qu’il y a deux mois de développement désormais.

Petit florilège, une excellente idée pour remplir ce blog de noirs et blancs.
C'est de saison, non ?

Je suis content de trouver deux trois mots à jeter sur ce blog. Devenu taiseux veugra.
Allez !
En tête de gondole, une copie de bibi entrain de profiter du rare ☀️ de Mars 
Puis le piou piou, déjà évoqué en Mai, je trouve qu'il est sympa en noir et blanc.



Un enfant à la mer ! Un !  Je n'ai pas entendu le 'plouf' mais j'ai les esgourdes un peu ensablées désormais.

 
Le même  jour en mer , un voile noire. C'est pas le plus courant, mais certainement le plus swag.

 
Le claquement des drapeaux . Un bruit si particulier dans le royaume du vent.

 
Impossible de ne pas évoquer le vieux Buck. Quatorze ans, toutes ses dents , mais comme son maitre quelques douloureux problèmes d'arthrose. L'avantage pour les kiens, c'est qu'il existe une piqûre magique qui n'existe pas encore pour les humains. Un petit coup d'EPO et hop il trotte lors de sa sortie.


 
Le surfer de Mars. Une époque avec les plus belles vagues, mais pas les plus chaudes. Loin s'en faut. L'époque des aventuriers,  à vingt mille miles des poseurs de planche du mois d'août.

 
Voilà. Je rêve d'embarquement. Mais la haute mer n'est plus pour les pirates de mon âge.
Il n'empêche . Je zieute toujours les sloops de réve à quai. Allez je retourne dans ma grotte. 
Gardez vous.



22 juin, 2024

le fauteuil de M. Robert

 


Je ne parlerai pas du sujet qui s'est emparé de tout le monde, plus vite qu’une nouvelle vague de covid et d’un tintamarre digne des concerts de casseroles de la saison un de l’épisode virus que je viens  de nommer.

Comme je fais des travaux, je n’ai plus de télé, pas acheté le journal depuis le résultat des élections, et je sors plus que pour remplir mes sacoches en hantant le super U avec ma playlist seventies.

Ou, of course, balader Buck dans des sentiers ou les ronces font fuir les nuées de quechuas grisonnants à double bâtons dont c’est la période migratoire.
Quand même Decathlon doit ce faire un beurre avec ses cannes déguisées.

De quoi pourrais je parler. J'ai même pas de chat. Le temps ? Je me demande s’il n'est pas la cause de tout ce Binz.
Le réchauffement s’accélérant vitesse grand V n’est il pas primordial de remplacer un état démocratique par une version totalitaire ?

Hum.
C'est téléphoné.
Non pas le temps non plus.
Alors ?

Ben après mon tee shirt il y a déjà quelques temps, mon blouson. Tiens.  Il est près pour la fin du monde, lui.



Ce modèle Levis est le même que j’avais en 76. Époque ou en battant la semelle et claquant la dalle je grappillais un paquet de pâtes par ci ou une tablette de chocolat par la dans les Félix potins sur ma route.
La version vendue actuellement n’a plus ces quatres immenses poches intérieures salvatrices. Désormais c'est juste du décorum externe, mais à l'époque je les ai appréciées.

J'ai déniché celui-là, il y a peu, 15 balles dans une vraie friperie. Personne n’a vu l’original. Et puis il y avait un trou rond au centre dans le dos. Un hippie qui s’est fait dépouiller en Indonésie en cherchant LA plage et dont les sapes reviennent à la base. Ça c'est du recyclage.

Belle maman m’a refait le col, avec du jean d’une autre couleur. Niveau fashion, c’est uber alles pour parler modernoeud.
Non, décidément, mon blouson non plus.

Alors comme en ce moment je fais dans le mobilier Urbain depuis ma dernière note, je vais continuer.
J’ai découvert le fauteuil de monsieur Robert en sortant Buck au début du printemps.



Il a été mis à sa disposition par le comité de soutien des anciens du coin. Je l’ai pas inventé, c'était écrit dessus avant que la salope de pluie, qui ne nous lâche plus ,ne délave le message inscrit au feutre. Un comité de soutien des anciens, c'est pas banal ça.

Pour qu’il puisse s'asseoir et écouter les oiseaux. "

J’aime bien les choses un peu surréaliste ou improbable comme cela.
Mais c'est du confort collectif, vu que quand M. Robert n'est pas là et bien je profite du lieu. Donc j'en cause.

Le chien se couche à mes pieds et au bout de cinq minutes, les grenouilles rentrent en actions. Ou les grillons. Je suis pas né a la campagne. On va pas faire trop pointu.
Une grosse libellule genre MI-24 crocodile balaye sans cesse la surface du minuscule étang. Presque le même bruit qu'au dessus de la tour de Quala-i-jangi.

Quel joli trou d'eau, lieu magique. on dirait la mare des tritons de mon enfance. Ou le nid à tanches et moustiques de la même époque.
Je reste là quelques minutes, à contrôler ma respiration pour faire plaisir à mon fitbit.
Puis je finis par redescendre ici bas
Mais je suis trop long, je radote,  stop, tenez moi au courant du bal des excités.
@+


14 juin, 2024

le banc


 Il pleut toujours. Je me demande même s’il a fait beau, un jour, avant.
Avant que j'oublie tellement de choses dernièrement.

J’ai du descendre loin en bus pour rechercher cette tire moderne et électronique abandonnée chez le concessionnaire pour le symptôme déco de Noël. La reine des bip bip et autres casse-couilleries de voyants orange et rouge. Je reste persuadé que ces moyens de locomotions modernes sont déjà dotés d’une IA en mode Siri qui esgourde quand vous dites du mal de leurs gadgets censés vous faciliter la vie.

Je regrette ma 4L

Bref.
De l'arrêt du bus à la zone commerciale, il y a un petit bout à pied. Même si je trotte moins vite que pour mes classes, je ne ménage pas mes jambes et cette côte en faux plat tire un peu.

Je trouve que pour mon cas, l'âge accélère drôlement l’usure du temps dernièrement. Et puis le souffle est bien plus court avec cette persistance de crève.

Et là je le vois... A dix mètres.

La ville où j'étais avant ils les enlevaient, nid à SDF ou shiteux qu’ils disaient.
La, le long de ce trottoir bordé de cette double piste cyclable, ils ont placé un banc à mi-pente.

Des pro.

Malgré le grain, Je m’assois une petite minute. Le temps ralentit donc.
Je regarde les voitures qui filent juste en face.

J’ai l’impression que ces âmes solitaires en boîtes sont surprises de me voir sur ce banc, assis peinard à glander, sous ce crachin.


Un instant, ou plutôt l’espace d’un instant nos regards se croisent.
C’est un sentiment presque étrange. Un moment hors sujet.
Détaché du temps.

Mais je dois reprendre mon chemin.
Je remercie quand même le petit génie qui a eu l’idée de poser ce banc .

Je vais même en faire une note de rien.
Tiens.
Finalement, si ce petit djinn fait jurisprudence il ne va peut être pas être si moche que ça leur monde de demain.








13 juin, 2024

les choses changent...

 

Les choses changent.

Normalement c'est l'époque des ritournelles d'été, voir de la regrettée radio de blogueurs. Perso, j'ai cette chanson de Dylan depuis le début de la semaine dans la tête .

Les gens sont fous et les choses changent.

C’est pas faux.
Par exemple, je commence à faire comme Buck et à m’endormir après le déjeuner.
Bon lui c’est la journée presque entièrement désormais, sauf pour sa sortie.

Il y a comme un air de fin de vacances dans l’atmosphère. pourtant ce n’est pas les congés.
Ce coup froid improbable sur juin m’a laissé une vilaine toux.  Donc c’est quand même presque l’automne. J’ai ressorti mon bonnet pour le matin.

Dehors, dans le monde, il y a un dawa médiatique qui fait aussi comme une fin de saison, on liquide.
L’arbitre régalien s'est aveuglé dans son orgueil. Du coup les députés au chomdu vont peut-être se préoccuper des attentes des français plutôt que de conflits lointains et autres billevesées médiatiques. Ça emmerde leur ego mais la cantine est bonne.
Le pouvoir d’achat la, y a du taf.

Les gens sont fous et les choses changent.

Une chose est sûre, comme pour ma santé, les choses sont mal engagées, barrées comme moi ,mais ...

Vox populi Vox dei.

Il va y avoir une élimination des fonb d’égo qui saturent l’espace médiatique sans s’occuper le moins du monde du vulgus pecus depuis des années.
Le réformé du SN,  le Ciotti va être le premier, mais la liste de ce billard à trois bandes va s’allonger.
Deux mots de latin sur une note. C'est trop. J’arrête.

 En tous cas, cet automne à la saint Jean annonce un hiver bien rude. Faut que je pense à rentrer mon bois avant que mon dos capitule.

Au fait. Inutile de manifester, sortez voter, depuis le temps qu’on vous emmerde avec ça .



30 mai, 2024

Autant m'en emporte le zèph

 


Longtemps non ?

Me voilà comme ce cerf-volant croisé sur la promenade de l’aprèm. Addict au zèph. Je virevolte et tournoie presque toute la journée.
Le vent doit m'enivrer, je n’ai plus que ce sirop de la rue dans la caboche.

Je ne lis presque plus, bien que j’ai entamé le gros Marcel, énorme par son nombre de pages, hein !
J'ai déjà une anecdote, la bibliothécaire à qui je demandais si elle avait du Proust, (UNE livre s’il vous plaît) m’a indiqué sans faillir le rayon classique, non sans me préciser :

- prenez un spare, soit vous êtes Morgane, soit on lâche vite.

Pour moi cette  lecture est plutôt bien partie.
“Souvent, mais peu à la fois, comme le pauvre père Swann’’
Rien à faire, je retourne vite courir l’alizé. 
Et ce malgré ce temps de basque ou de normand suivant l’indice du pluviomètre journalier de ce mois de mai pourri

Pareil pour les séries, la très sympa série espagnole sur ce caïd atteint d'Alzheimer, je picore les épisodes, pause et hop je file le long des chemins creux.
Buck a du mal à suivre, même les bourrasques ne le motivent plus. Pourtant filer le nez au noroît en me distançant d’un bon demie miles c’était son truc il y a encore peu.
Dormir est désormais son seul passe-temps
Je n’en suis pas encore là, à tournoyer entre les diverses réparations, le jardin et la cambuse.

Mais j’ai presque abandonné l’ordi, le téléphone et les nouvelles du monde. 
Comment voulez-vous que je blogue régulièrement.

J’ai quand même noté de sortir chez les humains du Wokiland le 9 juin pour voter.
Mon devoir citoyen, même si j’ai passé l'âge d'être réserviste, voilà qui me semble cependant une évidence pour cette Europe dédiée jusqu'alors au biz , mais ça devrait géchan avec ce diable de tsar en embuscade.


Prenez soin de vous.
@+



14 mai, 2024

Naissance à bord

 


Naissance à bord : 

Je vous en ai parlé il y a peu. les mésanges huppées nichent dans mes huniers

Après plusieurs terrifiantes péripéties, deux des frères ou sœurs du zozio ci dessus sont cannés, dont un sans plume que j'ai retrouvé avec le nid complet à terre.

Sur le coup j'ai pensé qu'un huissier de la nature, un rat ou un greffier avait réussi à monter si haut.

Ou une pie. les pies font plus de dégâts que les chats.

Le second décoré croix de bois, mieux loti et bien plus avancé niveau plumage a du faire une mauvaise chute en tentant le vol. 

Du coup j'ai mis des chiliennes en dessous, transformées en trempoline  à piafs.
Et puis, celui ci a l'air , quand même, en léger surpoids.
En tous cas le warrior a échappé à l'attaque.

Le roi ainsi nommé attend en dormant au soleil capricieux de Mai que papa maman reprennent leurs incessants aller-retour vers les boules de graisse que la flibuste met généreusement à la disposition de la gente volatile du périmètre. 

Fleurs :  


le glaïeul sauvage. jamais réussi a faire pousser ces machins en domestique.  Dame Nature est bien meilleure jardinier que bibi. A ce propos mon potager est toujours en construction. les fréquentes zé répétées ondées ont grandement ralenti ce fabuleux projet écologique.

Camouflage : 


Ce petit gris comme on les surnommait en colo, n'a pas peur de moi. il se sent invisible. Une chance que je ne sois plus un prédateur en culotte courte.

 



Il aurait finis sa vie comme d'autre avant lui dans un terrarium à ce nourrir de sauterelles grises et de confiture de fraises. 

Les enfants sont des monstres, il faudra qu'on pense à leur faire des procès quand on en aura finis avec les obsédés de la zigounette.

Météo :



Oui, on est pas sorti des ronces avec le temps. bon il y a la des conseils de séries à bignoler pour les jours de pluie, ou si vous voulez popoter d'la kartofel, ce qui est un excellent passe temps aussi.

Sinon comme passe temps, vous avez vu ? le trésor de la Buse est dans la ligne de mire des autorités. Toutes les infos ici, mais gaffe , le site est surveillé.

allez PFFFFffffffffffff...




12 mai, 2024

écho de la caverne

 


Allongé dans le lit, je regarde le soleil filtrer par la fenêtre. Sur le mur opposé, il dessine une délimitée ‘nouvelle’ porte grise. Il n’est plus si tôt, dehors le va et vient des véhicules a remplacé le chant des piafs.
Les deux Jack Russel du voisin tapent une crise, il doit y avoir un de leur congénère qui vadrouille.
Mais il n'est pas encore trop tard, le balai des tondeuses n’a pas démarré.

Je reste allongé, les yeux fermés.

Pour un dimanche matin j’ai une flemme redoutable.
Je m'enfonce dans un nihilisme d’inactivité qui tiendrait du zen, s'il était volontaire...
Ce sentiment d’inutilité ne m’avait encore jamais frappé si fort. Je sens bien que tout ce bordel s'étiole. 


On ne se voit pas vieillir. Heureusement, car c’est assez cruel.
Et accessoirement, souvent douloureux.

J’ai donc réactivé ma note antidatée , celle qui dort dans les brouillons depuis deux mille quatorze.

Je l’ai poussée dans deux ans . C'est un peu optimiste. Mais il faut être ordonné et pragmatique. Le nawak, comme les tatoo, c'est pour les caves.

Il faut que je m’extirpe de cette couche et que j’affronte le monde. Il suffit a un moment de s’enfoncer dans cette forme d'Hikikomori.

Hier je n’ai pas mis le nez dans la civilisation. Tourner en rond dans le repaire du pirate entre mon tueur d’olivier et mon nid de mésanges huppées qui est en fête.

Enfin, en dehors de la sortie de l'autre vieux , sire clébard dans la lande. Je ne sais pas si je sens pareil, on ne se sent plus non plus en vieillissant, mon blair est bouché, mais lui, il dégage une odeur à faire vomir une jouvencelle qui tenterait de le flatter, à cause de sa bonne grosse tête sortie d'une bande dessinée.

Je dis jouvencelle car pucelle ne se dit plus. Avec la montée des cousins fascisme et  wokisme, plus les autres mitoufferies moderne, ce mot est sûrement banni 😜

Reprenons avec Buck le chien. Il ne squatte plus la chambre, me voilà sauvé pour le fumet. Comme moi il a un peu d’arthrose, même un peu plus, donc il ne peut plus monter les marches du palier. 

Moi, c’est la barre du cadre du vélo qui me pose souci. Je pensais me remettre au canasson sur les beaux jours. Ta reum en short.
Lever la guibolle en mawashi relève désormais de l’exploit.

Puisque je cause cheval, cette semaine j’ai eu une pensée pour mon instructeur équestre, encore un type formidable.
C'était l’anniversaire de sa bataille ou il causait Béatrice , Gabrielle et Junon. Ils ont fait déplacer trois survivants sur place pour les soixante dix piges, ce diable de légionnaire n’y était pas.
Voilà. Encore un.


Finalement c’est le café qui me pousse à m’extraire du lin. Le manque du kawa du matin. Une chose redoutable, le manque.
Un journée d'été en plein printemps s’annonce, je vais redevenir sociable la matinée et affronter le marché.  Je ne peux plus reculer, le frigo est abandonné

A plus ou à dans deux ans , ah ! AH ! ventre gris !😉



04 mai, 2024

Dèj avec la sirène.

 


Ce fût une semaine mouvementée.
Mon ex-boss en est sorti les pieds devant.
Hop direction ad patres.

Un bonhomme avec qui j’ai louvoyé plus de trente piges, mes dernières années avant la quille.

Un type remarquable. Un cador comme on disait avant, rue Blanche. Un centralien qui avait monté sa boîte dans une niche et qui a passé sa vie à la bichonner. 

Sa boîte, hein, pas la niche .
Un vrai entrepreneur.
J’aurais jamais pensé faire les éloges d'un patron ici.

Mais passé ses côtés autiste, c'était une épée dans son domaine et un keum droit.
En trente ans pas une engueulade. Qui peut en dire autant dans son taf ?

Bref, il a décroché le fanion du troisième décès du mois d'avril. Lui qui aimait la compète et les courses, arriver troisième, ça n'a pas dû lui faire plaiz.
Canné en deux coups les gros après un vilaine chute dans le hall marbré de blanc immaculé de son immeuble des beaux quartiers.

Momentanément, j'étais  localisé sur mon bled du neuf cube, enfin : mon esprit village, comme il est vendu de nos jours, je ne pouvais donc pas, ne pas rendre un dernier salut à cette pointure du quinzième.

Contacté par une ex-collègue, à qui je promettais  un dej sur Paname depuis longtemps, l'occase était trop belle pour ne pas faire d'une pierre deux carreaux.
Je vous arrête de suite, elle ne fût pas un Crush, il y a belle lurette que je ne suis plus un redoutable canis lupus.

En réalité, dans le passé ,c'est notre conversation qui nous rapprochait .
Comme si nos échanges sibyllins, nous poussaient l’un vers l’autre, vers une amitié solide au fil des ans, bien que de prime abord nous n’ayons rien de commun.

Déjà en gros macho, l’amitié avec une fille ne m'était encore jamais arrivée. Je sors d’une génération qui séparait les quilles des boutonneux à la primaire.
Avec un gros mur en plaques de béton au milieu, où on grattaient le ciment des joints pour les bignoler à la récré. Quand on jouait pas aux chars, ni aux paquets.

Puis leurs centres d’intérêts sont un peu éloignés de ceux d’un flibustier.
Par exemple, la bosco m’a traîné voir le film ‘Barbie’ au cinoche avec le mousse, j’ai rien capté. que tch'i.
Je me suis vengé en l’invitant à une projection ‘Les derniers hommes’. 


Ça l’a un peu irritée deux heures dans la jungle. Smiley.
Donc, pour y revenir,cette collègue devait tenir du garçon manqué.

J'étais donc curieux de retrouver cette sirène, la distance du privilège de l'âge en bonus.

Ça n’a pas raté, nous sommes partis sur des papotages sans fin et bien que, conscient que nos vies aient bifurquées, la connexion s'est faite toute seule, comme si nous étions quittés hier, au lieu d’il y a dix ans.
Peut être plus ?

Nous sommes sortis, avec du mal à se séparer et  une bonne heure de retard, de ce resto banal. Apaisé de l’âme comme si nous avions eu peur que cela ne ‘fonctionne’ plus entre nous. Que le fil soit rompu.
De ce moment triste, un enterrement est rarement folichon, bien que je commence à pratiquer fréquemment, il m’est resté cette sorte de joie intérieure, comme une chaleur de bonne humeur les jours suivants. Ce qui est rare chez les vieux cons.

Aléa jacta est .

Le boss étant calanché on ne se reverra sûrement plus, même cause, même effet que pour la bande du capitaine.

Mais on gardera le souvenir de cette petite ride de charme systématique au coin de l'œil. Comme un petit soleil supplémentaire au fond de la mémoire, pour les jours ou ça va partir, forcément, en vrille






29 avril, 2024

décrocher de la ZRB 28143

 

A chaque fois que je reviens dans mon bled, le mot est bien raccord, je repense à la chanson du Stéphanois.

On est pas d’un pays mais on est d’une ville, ou la rue artérielle limite le décor

Voilà presque un an que je suis parti. La maison est remplie encore de mes affaires. Le quart ne tiendrait pas dans mon nouveau repaire . C’est comme si j'allais revenir demain, recharger mon Navigo et remonter tout les petits matins à la capitale Mais cela ne se fera plus.

Plus de temps mort de cinq minutes à choisir une de ces chemises quelconque, que je 

n'arrive pas à jeter, dans cette penderie désormais inutile.

Terminado la ZRB 28143, elle qui a tellement généré de notes dans ce blog. Avec la chance que je ramasse, je suis capable de sortir encore son numéro maléfique lors de ce trip du lundi à Paname. A peine repeinte et nettoyée pour les jeux olympiques.



J’ai cette vilaine impression d'être un ectoplasme et de venir hanter les lieux où j’ai vécu pour essayer de raccrocher un ou deux souvenirs.

Mais me voilà sur le bord de ce trottoir si souvent emprunté, mes idées noires balayées par ce soleil printanier du lundi matin qui reflète dans L’eau courante du caniveau. Une jolie photo pour ma tête de gondole.

Me revoilà, douze ans, en pleine aventure au bord du précipice du trottoir. Vais-je glisser et tomber ?
Non le pas est encore sûr, et bien que je sois dans les temps, je trace.
J’arriverai entier chez mon traitant, et à l'heure.

 Y a pas de wifi chez le carabin, je passe le mot à une charmante patiente qui lève désespérément son tél pour vérifier sur doctolib, si c'est bien le jour de son rendez-vous. Du coup elle s'évade vers la cour et me remercie avec un joli sourire en revenant.

Je vous laisse.
C'est lundi, et au soleil ☀️


 

 





19 avril, 2024

Groupies in Persia

 

Comme tous les blogueurs curieux, je jette un œil distrait de temps en temps à mes stats.

Qu’elle note remonte du fond des temps, ou plus simplement, est ce que d’autres Pékin que ma pomme parcourent ce journal.

Google présente les choses succinctement si vous n’utilisez pas le compliqué pour moi Analytics.
Il y a les chiffres par navigateurs et par pays.

C'est ce qui m’amène.

J’avais déjà remarqué depuis un certain temps que l'Iran arrive en tête avec plusieurs centaines de hits.

Est-ce ma liberté d’expression, donc de paroles qui interroge les mollahs ? Ou peut-être parce que le côté #meetoo généralisé dernièrement me gonfle ? Malnor macho on te bâtis, tête de con tu restes.

Non.

C'est juste que l’Iran est une république dirigée par des religieux. Je me demande pourquoi il me colle aux basques comme ça. Et je dis république, je m’ai gouré, pays serait plus adapté.

Amis blogueurs, pouvez-vous jeter un oeil à vos stats par pays, voire si c'est Guénéral, comme aurait dit le regretté  Garcimore ?

Ou, est ce juste une petite fixette sur ma pomme pirate sans bateau, mais fan des aventures de la mer rouge de Monfreid ?

Ce serait bien que ce soit que ma gueule. Sinon ça crougnoute un peu.

Enfin je dis ça, hein. Je suis sûrement un tantinet parano.  Trop de substances illicites avant mes douze ans.
Bon on se tient au jus.
J'vais affûter mon sabre, tiens.







15 avril, 2024

la main verte


 

La brume est tombée à six heures trente.
D’un coup.

Cette seconde journée de soleil depuis le début de l’année fut quand même un grand moment de bonheurs simples.

Comme me l’a fait remarquer mon voisin de derrière, lors de notre bref échange à travers la haie, entre vieux Ours 🐻

- On revit avec ce temps.

Voila. J’ai pas mieux que ce revivre .
Je n’avance pas vraiment cependant dans mes travaux extérieurs. Impossible de finir les murs de l’abri bois, pour que les stères de l’hiver prochain ne restent pas bâchés. Un couple de mésanges à crête a élu domicile dans la caisse de gevrey trafiquée sur le merisier au dessus. Monsieur me fait comprendre par force trilles que je n’ai rien à faire dans le périmètre.

J'obtempère, et me déchaîne sur les mauvaises herbes qui se sont données le mot pour rappliquer en même temps que le beau temps.

J’ai une paire de gants, une lame plate recourbée et pointue, que je tiens de ma grand-mère Marianne, et que j’ai bombée en bleu pour ne pas l’égarer dans la savane. Aussi un petit seau pour les contrevenantes et un bout de mousse pour mon genou droit.

Avec ce matos de pro, j’assure veugra et les aller retour au sac de déchets verts ne se comptent plus.

Dans des bacs contre le mur mes plantations de graines. Je suis très content de mes deux ou trois pommiers d’Armorique.

Je suis parti des pépins. Une première. Je sais pas si je récolterais  les premiers fruits, mais le feuillu est bien parti. Pis le Bosco ne consomme que cette variété locale.

A côté deux tiges d'Aneth pour la fabrication de cornichons à la Malossol, chasser Dostoïevski, comme les cosaques, il revient au galop. Pour finir une flopée de scions de tomates dont je pense ramener un ou deux pieds pour le potager du mousse dans sa banlieue.

Voilà, mes débuts de jardinage. A j'oubliais une tête d'hortensia ramassée sur le bitume. Elle c'est sûrement échappée de la remorque qui l'a conduisait à la déchetterie. Elle faisait un peu le nez, mais depuis son arrivée dans la tourbe coco elle se redresse. Bleu ? Blanc ? Rouge ? A suivre...

Il me reste à construire le potager avec le bois flotté de cet hiver. cela fera bien une autre note

Je file. A plus.




06 avril, 2024

Engraving sun

 


Vous connaissez tous la règle. Enfin tous les blogueurs. Une note chasse l’autre et ; ne jamais laisser de papier chafouin en tête de rayon, c’est mauvais pour votre commerce.

J'ai trouvé cette photo au fond d’un hangar où je cherchais un échenilleur que je n'ai jamais trouvé.

Comme m'a foutue mémoire à désormais des fréquents trous pour le passé immédiat, passé simple comme dirait un expert, je me suis dit en dénichant ce noir et blanc, tiens ma mémoire antérieure, celle du passé du même nom, déconne aussi.

J'avais complètement oublié ce passage.
La ilford noir et blanc brillante est topée au dos. LCDV Briançon juillet. 1970.
Évidemment !

En ces temps reculés, ou les ptérodactyles venaient juste de disparaître, les gamins de quatorze piges portaient encore des shorts et ne possédaient pas de téléphone portable. Heureusement. Vu qu'on étaient déjà moitié bramzingues,  ce n'était pas nécessaire.

Pendant les congés scolaires on ‘plaçaient’ les plus vernis, ceux qui restaient pas dans les jupes de leurs mères, dans des colonies de ‘vacances’.

La, il fallait bien occuper ces sauvageons.
Et tant qu'a faire,ne pas emmerder les moniteurs qui ne savaient rien de l'acronyme 'BAFA' et ne pensaient que LOVE, PEACE et changer le monde avec des sourires de déglingués.

Première génération de spaces, qui portaient des vestes en peaux de biques retournées. Une daube qui puait le cadavre à la moindre pluie, et donc ils n'étaient pas trop branché crapahut.

Quand on déconnait trop on pouvait casser une demi journée du galet sur les bords de la Durance. Mais en général on faisait nos trucs , nous même. Chacun son trip, on avait compris le refrain. 

La, c’est atelier pyrogravure au soleil ☀️.C'est que vers Sacha, ça ne manque pas le Soleil.
J’avais complètement oublié jusqu'à la , que je fus une épée dans la maîtrise de cet art pré-internet.

Vous remarquerez que mes pataugas ont déjà morflées. Je suis un INFLUENCEUR,  je vous laisse chercher le prix de ces grolles aujourd'hui 😱

Voilà une photo presque jaunie déjà et un bout de ma comprenette rabibochée.

Prenez soin de vos yeux. Si vous pouvez plus lire, je vais être obligé de me remettre à la Engraving Sun.

Tiens pur son 1970 :






03 avril, 2024

Adieu Capitaine

 

Mercredi 3 Avril.

Un cormoran m’a frôlé le crâne en passant le chemin qui me ramenait de la pointe. Il a tourné la tête un instant sur le coté pour bien me regarder. Le temps que je sorte l’APN, il était à cent mètres au large, rasant cette fois les flots.

Le capitaine est parti hier soir. Celui de notre équipe des sept mercenaires de horse ball. Les EDS comme on nous surnommait au club house, puisqu’on est dans les abréviations.

C’était le plus fort. Et aussi le plus fou. Surtout c’était le lien entre nous tous. Un lien si solide, que les cinq loustics restants mesurent à cet instant qu’ils n’ont plus assez de mémoire pour se remémorer tout les instants de vie ‘magiques’ que nous lui devons.

Le vide est incommensurable. Je le revois, juste après la serpentine, ou les branches nous fouettaient le visage, sauter de son cheval, Marquis, au galop pour arrêter celui dont le cavalier avait fini dans les branches. Je le revois au sommet du mont blanc, ski sur l’épaule, nous houspiller parce que le passage un peu raide vers le départ de la vallée blanche était verglacé. Ou au large de Houat, après maintes recherches sur la carte marine et sondages associés, nous certifier que nous étions face à Belle-Isle. Et je vous parle pas du weekend parachute avec des vieilleries de sac de saut d'indochine. Je vais arrêter ou on va faire nocturne.

Il est parti. Comme si j’étais un seconde fois orphelin. Au moment ou j’écris ces lignes un cheval henni derrière dans la lande. Mais pour terminer cette note, c’est plutôt le clin d’œil du cormoran filant vers la mer, qui me reviens comme signe.

Adieu Capitaine...


 

 

 


01 avril, 2024

Devenez Chasseur de Primes !



En ce premier jour du mois, j'étais distrait sur legifrance. j'ai sursauté et relu.

Sur cette période ou tous les médias s'embrasent sur la flambée du poids de la dette, j'ai trouvé cette nouvelle mesure bien qu' anecdotique, un brin écolo et valorisante pour le pouvoir d'achat.

Pour la dette, les agences de notation me font penser aux enzymes cher au sketch sur la lessive de Coluche.

110,6 milliards au sens Maastricht.

On s'en fout.
On a voté NON à Maastricht. 😉 Pis on est en guerre, ça coûte la baston.

Je les vois,les agences de notation avec leurs petites règles en fer, qui terrorisent les grands ministres de l'économie.

Comme notre grand écrivain, le Bruno, qui est pressenti pour devenir immortel, je veux dire rentrer à l'académie. Je remarque juste qu'on peut rarement être bon en lettres et en maths.

Mais je digresse, comme d'hab, reprenons.

Il s'agit pour une fois d'offrir un bonus, une prime en pourcentage de dix pour cent de l'amende, aux citoyens qui signale sur la plateforme 'www.luttons-ensemble-contre-le réchauffement.finances.gouv.fr'
Tout les organismes ou sociétés contrevenants à l'extinction des lumières de bureaux la nuit et autres publicités lumineuses entre une heure et six heures du matin.

Zéro tolérance pour les délinquants. Pour de vrai.

L'amende est de 200 € par jour pour chaque dispositif. 20 € de bénef par panneau et par jour de relevés. Une mine d'or, mieux que la taxe carbone.

Alors ?

Rien de plus simple, une photo, l'heure et la géolocalisation ou l'adresse du lieu.
Vous recevez en retour, un accusé de réception de votre demande et un virement rapide sur l'exercice.

Un petit geste quotidien pour le climat.

Allez foncez télécharger l'application sur play store ou Apple store

 

 

[MAJ 02/03/2024   🐟 d'avril. Évidemment]


 

 





27 mars, 2024

Cent piges

Je ne suis pas trop au fait des anniversaires.

Ma mémoire délègue à Google agenda.

Mais pour les tout proches les dates sont gravées. Tellement que je garde le jour mais oublie l’année.

Je suis passé au cimetière, y a plus que moi pour leur faire un coucou aux trois générations.

Vérifier si la jardinière d’hiver a résisté. Eux qui aimaient tant le jardin et les fleurs.

J’ai frotté une crotte de pigeon sur la gauche du marbre, il y a un genre d’angle et il se perche toujours dessus, ce couillon de volatile.

Du coup,  j’ai vu l’année sur la ligne.

27.03.24

Voilà. Tu aurais donc eu cent piges cette année, Papa. 

Cent ans.

Bon anniversaire. 

Tu vois, moi qui ai vécu plus longtemps que toi, mais qui est fait beaucoup moins de choses, pour le bien commun, je veux dire les gens qui m’entourent, je me suis dit ce serait un minimum de marquer d’une petite pensée ce millésime.

Tu sais, le monde n’a pas tellement changé, il s’est juste un peu dégradé, donc rien de bien neuf. 

Cent annuités. 

D’un seul coup, je me sens vieux. Mais on ne choune pas les jours d’anniversaires, hein ! Moi qui te faisais la guerre quand tu avais une petite baisse de moral comme sur la photo de tête de gondole, tu te souviens ?

Voilà, cent piges et on pense toujours à toi, ton altruisme manque au monde politique d’aujourd'hui. C’est mon avis, pis tu me manques, pas un jour sans un passage en images dans ma mémoire.

Yep.



Tiens, toi qui les aimaient tant, j’ai réussi une bouture de papyrus comme tu me l’avais appris avant que je sache écrire. 

Je  donne la recette. Bien que les gens achètent, ils n'ont plus la patience des boutures.

La tige coupée à l'envers dans une bouteille quelques semaines à la lumière de la fenêtre.

Les racines blanches sont apparues, puis les feuilles. A presque un siècle d’écart. Mon premier papyrus. Un signe non ?

Bon anniversaire Watson 🎈


24 mars, 2024

Nik la Reine


Vous pensez que je suis juste un pirate pour décorer. Ma barbe grise, l'Ehpad style, vous endors.
Comme ma pomme désormais après le déjeuner. Foutu digestion.
Pourtant je fus un redoutable tueur avec mon pigole.
Le remords, lui, ne taxe pas les enfants.
Mais les vieillards, c’est comme les enfants, sur beaucoup de côtés.

Je m’occupe beaucoup. Je suis un retraité hyperactif.
Mais pas encore hyper casse-couilles, peut être pas assez vieux.
Donc, born to kill, je remet le couvert.
L’été dernier je ne pouvais pas sortir devant, tellement les frelons asiatiques envahissaient le figuier planté par mon daron.

J’ai acheté sur amas zone, et wouai, un putain de piège à frelon asiatique.
J’aurai pu le fabriquer avec deux bouteilles plastiques vides.
Mais je n'achète plus d’eaux minérales et n’ai pas trouvé sur SaiTouTernet de vidéo vraiment pédagogique.
C'est que ces petites bêtes piquent veugra.


Je suis un mangeur de Miel.
Comme un de mes voyageurs et conteur préférés, le sloopeur Henri de Monfreid.

Donc je défends les abeilles.

Bec et ongles.

Mars, c'est l'époque où les reines de ces émigrés frelons sortent de terre.
C'est juste le moment. J’ai préparé ma ciguë.
Un tiers grenadine, un tiers bière, un tiers vin blanc.
Un mélange qui déplaît aux abeilles mais qui ravi ces decimeuses noires et jaunes.

Le froid est encore là, je ne pensais pas avoir de résultat avant le retour du soleil.
La ruche du papy derrière aura peut être un répit. D’façon j’ai un pichet de kir seize soixante quatre de la mort dans le frigo.

Mais au premier rayon de soleil de ce samedi, hop ! Dans le potage.

Nik la Reine

Tiens, voilà un titre qui va ravir mes stats et qui aurait fait plaiz à saint Just.

[Maj 25/03/24]

Deux reines en deux jours. Et les abeilles 🐝 radieuses ont investi le genêt.




20 mars, 2024

le 20 c'est le Courlu !

 


Avec tout ce brouhaha ambiant, j'allais oublier.
Pourtant c'est plus qu'un marronnier ici.
Pas une année sans fêter son arrivée le 21 mars.
Ma foi dans le Courlu s'émousserait elle ? 
Pas impossible que l'âge venant on ne garde plus sous le pied que l'hiver, voir l'automne pour les plus optimistes.
Mais voilà encore cette année, certainement à cause du changement climatique, ou plus sûrement parce que la terre ne tourne plus vraiment rond, il arrive le 20 Mars. 
Ce n'est pas encore la cata, il pourrait arriver le 19.
les deux derniers jours se sont adoucis et le soleil, ce grand absent des derniers mois, tente des timides percées.
Je suis assez heureux, de célébrer une année de plus ce fantastique Courlu.
même s'il n'arrive pas le 21.
Mes 🐦 sont sur le même tempo. Depuis ce matin,mercredi 20 mars à 4h06 et 21 secondes c’est un festival de trilles en tous genres dans le pin. 
Je vais arrêter de les shooter aux graines de tournesol 🌻 l’hiver est mort !

Vive le printemps 


12 mars, 2024

Option couture

 


 Je n’ai pas perdu la main depuis le certificat d’études,

A l’époque pour ne pas subir la tehon de chanter sur l’estrade devant tous mes potes de récré, j’avais choisi couture.

Enfin c’est toujours ce que je raconte, mais avec les années je sais plus si c’est très vrai.

Ce que je me rappelle c’est que j’ai eu le Certif et que j’ai pas chanté.

Mais soixante ans plus tard j’assure toujours avec une aiguille et un fil.

Ayant sûrement pris un peu de circonférence depuis que je cuisine, mon bouton de bénouse a lâché.

En futal, je met toujours les deux mêmes. Quand un est au sale , l’autre est sur mon royal postérieur. Des denim 30 X 30 à 10 € de chez Primark ,usés jusqu'à la corde.

Les autres pantalons très chics sont bien pliés sur l’étagère, comme au magasin.

Je décide de garder le lâcheur de bouton dans mon porte monnaie, avec mes centimes troués Linder, deux trois nez de cochons, heu triva monacha et deux jetons de lavage de la tire qui ne vont jamais d’un station sur l’autre.



Mais je m’éloigne, comme d’habitude.

J’ai dégoté un autre bouton plus imposant, en corne dans le pot familial. La ou deux générations ont déposé les boutons en rab ou récupérés sur les vêtements en partence chiffons.

Avec la sainte maxime des prévoyants : 

- ça peut servir !

Pas faux , la preuve. 

Quand j’étais petit, je jouais déjà avec cette grosse bonbonnière en bois et tout ces boutons colorés. Pas de Switch in that Time.

L’opération de rabibochage me prend cinq minutes.

Le plus dur est de passer le fil dans l’aiguille, ma vue de buse ayant mis les bouts. Même avec les binocles

Ensuite tout file assez vite, un ou deux nœuds en cours de travail, bien tourner le fil entre deux  derrière le bouton pour renforcer.

Comme vous pouvez le constater sur la photo de tête de gondole, le travail est soigné, la moyenne comme au Certif. 

Et une note de rien aussi, avec la même moyenne, tiens.


29 février, 2024

le rab de Février

 


Vingt neuf fevrier.
j'ai bien compté.
17 pour moi.
Je comprends mieux mon esprit gavroche, traine lattes. Sale môme.
Le froid est revenu suivi de la pluie et son pendant, le vent. Je viens à peine de finir de tronçonner le dernier arbre abattu par Louis, que le vent revient.
Buck trainait des pieds ce matin.
Au détour d'une pature j'ai croisé deux chevreuils.
J'aurai pas pensé dans une zone si peuplée.
Mon mutisme m'a peut être rendu invisible.
En tous cas j'ai sûrement la démarche d'un commancheros, pour ne pas avoir effrayé ces cabris.
Ce fût une surprise, pour eux comme pour moi. Je vais pas l'eventer, ce coin est plein le weekend d'affreux en gilet fluo. les mêmes qui font la pub actuellement dans le poste pour nettoyer les forêts, surement de toutes leurs cartouches en plastoque.
En causant détritus. je suis passé au niveau supérieur. Vers huit heures en allant cueillir mes fortunes de mer, je sort un grand sac ikea et ramasse toutes les saloperies. 

Aujourd'hui vingt neuf février donc, j'ai fait une demie poubelle jaune. J'ai failli me rétamer en descendant la crique, mais en me retournant en remontant j'ai trouvé le coin plus sympa pour l'oeil.
Voila Fevrier fait du rab. Mais il est déjà presque froid, 

vive Mars !
 

25 février, 2024

Février ça rime avec...

 

 Il est temps que février se termine.

Je suis usé.

Ma mémoire m’effraie, et par de drôles de réactions comme étrangères à mon contrôle je me demande si je ne vire pas zinzin.

L'autre matin, huit heures trente chez le boucher, je réglais mon steak, quand un type entre et passe un billet à l’un des garçons derrière le comptoir, puis lui en serre cinq, ainsi qu’au patron. Je me retourne et lâche :

- Et moi
- Mais bien sûr !

qu'il me rétorque en me tendant la main.
Je le salue, sourire et remet ça :

- Non, je pensais un p'tit billet
- Ha non ! ça pas question !


Et il file vers son quatre-quatre.
Je me demande ce qui m’a pris .
Comme disait Bashung, j’ai les fusibles qui font masse.

Le temps y est aussi pour quelque chose rarement vu un mois aussi gris.
Bref j'attends Mars de pied ferme. Je me suis remis à lire, pour éviter le scrolling.

Mishima. Vie à vendre. Mais j’en cause pas de suite, je l’ai pas finis.

Je me détache un peu plus chaque jour.
Quand on me parle, c’est comme si j’entendais les mots mais qu’ils n’arrivent pas à s’imprimer dans ma caboche. Je prends un air grave, ou hoche la tête, mais en fait je suis, déjà, ailleurs.

Heureusement, il reste la fureur des éléments, les vagues, le vent et les si merveilleuses balades du 🐶.

Je rentre à tordre, je me fais un thé et je regarde le déluge noyer le jardin.

Février ça rime avec à chier.


22 février, 2024

Louis 1 - Mimosa 0

Quel idée de nommer une tempête avec un nom reilpa.  Du coup ce phénomène à un pep's royal

LOUIS

J'ai anticipé la sortie du chien pendant une accalmie de pluie ce matin. Comme on peut le voir le ciel était noir au loin. On a écourté, surtout que Buck est comme moi, il traine la jambe et n'est pas du matin.

Le temps de rentrer, c'était le déluge. il fait presque nuit. les poubelles roulent dans la rue et la ligne téléphonique pendouille d'un coup dangereusement. Je récupère les belpou du voisins et sort la tronçonneuse pour achever le Mimosa , déjà attaqué par Cirian et Domingo et qui menace le toit.


C'est très curieux comme tempête. il fait beau, le ciel s'obscurcit il pleut un peu, et puis sur trois minutes c'est le déluge. les bourrasques ressemblent a des mini tornades et le temps de réaliser la casse. hop le temps redevient, presque clément.

Je m'occupe donc intra-muros. préparer mes semis et me faire une tarte aux pommes. vite pendant qu'il reste du courant. je ne sais pas si elle sera bonne.  je vous tiens au Jus.


Voila une petite note aussi, vite fait histoire de ne pas virer ours complet. j'adore les tempêtes . mais je l'ai déjà dit. il fait d'un coup plus frais. le bois de la charpente chante de partout. c'est reparti pour un tour.

Allez je file, restez au chaud. ca va souffler.

21 février, 2024

I and I au cinoche

 


Enfin une petite pause pour écrire.

C'est fou comme je m'auto-déborde !

Hier soir nous sommes sorti au cinoche. Ca fait un moment, pour ne pas dire des lustres que je n'avais pas mis les pieds dans une salle obscure.

Mais le bosco m'ayant proposé un biopic sur Bob, ça ne se refuse pas.

Je me souviens de quand est sorti Rastaman Vibration

Au fond de ma cave, j'épluchais Rock' n Folk . Découpant les albums à acheter, pour quand j'aurais la fraiche de mes indèmnes du centre Aéré ou j'occupais des louveteaux, qui ont du perdre leurs quenottes depuis.

Souvent je devais trier les papillons découpés puis collés dans un calepin et j'en rayais un tas. Deux albums par mois c'était la norme et le canard était hebdomadaire.

La critique dithyrambique de Garnier, ou Manœuvre, voire Rotcage, je sais plus lequel m'a exposé de suite à la lumière du jour pour obtenir le précieux vinyle.  Je dirais Manœuvre


Je l'ai toujours. La pochette est si usée que l'on a l'impression que j'ai rongé les bords.

j'ai eu aussi le si joli catch a fire , avec sa pochette zippo, mais un loulou me l'a emprunté sans espoir de retour.

Forcement donc , bien que petit babtou fragile ...



Et sans dreads, smiley , Marley étant un monument, j'aborde donc ce film assez circonspect.

A l'inverse de Freddie, dont le groupe m'indifférait à l'époque, Queen étant pour moi un groupe de fille puisque adoré par mes copines. Je m'étais pas tant trompé que ça.  Je suis allé sans à priori voir le film,  je l'ai trouvé plutôt réussi.

Sinon ce Bob ?

Sortis sans un mot,  j'attend toujours quelques mètres dans la rue avant de parler.  C'est l'effet salle obscure et retour à la réalité. Je vous ai raconté que quand je suis sorti de Midnight Express à saint Miche  lors de sa sortie, un costaud allumait d'une redoutable gauche tout les mecs qui sortaient ? j'ai eu un click pendant une semaine. Depuis je suis sur l'œil, c'est le cas de le dire.

Je ne me suis pas ennuyé, non, mais Exodus n'est pas mon album préféré.

Et puis j'ai trouvé que c'était plutôt un film sur Rita.  

J'attends donc en marchant la sentence de ma moitié, grande fan du rastafari, je tente un :

- Alors tu l'as trouvé comment ?

ca fuse en retour.

- du Disney, un bluette édulcorée. Ce ne sont pas les morceaux que j'écoutais. Trop politiquement correct, bien pour les jeunes qui ne le connaisse pas, ou les vieux devant nous, ceux qui ont applaudis et chantaient sur le générique de fin.

Je souris. Les vieux incriminés, des retraités ACTIFS, sont bien plus jeunes que moi.  ils jouaient au scrabble sur leurs téléphones en attendant la séance. Je trouve ça un peu effrayant.

Alors ?

Alors, oui ce Marley est un joli film, si vous n'avez pas usé ses trente trois, courrez y. 

Sinon allez y aussi, mais plus pour les paysages de la Jamaïque et les vues de trenchtown