29 mai, 2020

Pitin !

boisson du bosco

Faut que je me dépêche. pis je peux pas laisser ce crève cœur en tête de gondole.
ça en fait des accents circonflexes. ha ! non y en à qu'un. 
Merci Google.
Pitin !
Alors ce #dredi je suis monté arroser au cimetière avec mon nouveau spad reconfiguré.
vous vous souvenez ?

Il faisait chaud, mais en vélo c'est agréable. j'ai passé la passerelle sans mettre pied à terre.
j'aime bien parce que c'est interdit. 
#LesNazes  
Et avé le masque !
Pitin !
je suis encore un gamin péchu. 
c'est autre chose qu'un pitin de GROS X5 ou Q7 de GROSSES FEIGNASSES SOLITAIRES , non ?
Et un miroir pour les gens. Un.
j'ai mis sept minutes pour 'monter' de Nonneville au nouveau cimetière. 
Sans forcer et sans sirène.
Qui dit mieux en respectant les feux.
Je sais pas si vous avez des fleurs sur les ancêtres, mais c'est le moment d'arroser. 
la canicule démarre  early cette année.
Pitin !
j'ai croisé ces nouveaux tag orange pour les vélos sur la route pour le covid de merde.
En descendant le pont de la croix blanche
Mais aucune voiture ne m'a doublé. Pas de voiture à cette heure. 
Ou je carburai trop.
Dommage j'aurai bien aimé persifler.
Voila ce qu'on appelle une note de rien.
Ha si en revenant je suis passé au skate park Abrioux. 
Plus d'ombres de tilleuls et toujours pas de parking ouvert pour les zotos.
Pitin !

20 mai, 2020

IWA

Moi j'ai eu IWA qui a fait pareil.


Franchement. celui qui me fait de plus de peine c'est le Buck.

Les autres c'étaient LEUR chat.ils sont laminés. Pas moi. J'ai perdu autant de chats que de vies.

Mais le Buck il reste couché devant la porte toute la journée, en plein soleil attendant son retour.

Elle est sortie à deux heures du mat.

Elle a du profiter que mes ronflements sortaient le Bosco du lit.

A moins qu'elle ne soit sortie à cause d'excel qui est plus un perturbateur de sommeil que bibi.

Ce chat est comme la vingtaine que j'ai eu.c'est quand vous dormez le mieux qu'il vous prennent  le chou.

Pour une fois c'est pas moi qui l'est sortie.

Mais voilà.

Ce matin en ouvrant les volets, elle n'était pas la.

...

Iwa après quatorze ans ne rate jamais ses croquettes, puis une petite soupe de chez ses spécialistes de nourriture pour greffiers.

Hier soir elle est venue se blottir contre moi. Pendant que je regardais une de ces conneries télévisuelles. 

J'ai senti le 'flux' mais je n'ai pas capté.

Vers 15:00 j'ai appelé le véto après avoir fait le tour du quartier trois fois.

Je l'ai inscrite sur machinjaiperdumonchat.org.

Avec son numéro de tatouage 

Mais IWA était un chat exceptionnel. Dans sa vie on a des chevaux, des chiens et UN chat exceptionnel.

ma mère avait eu RAMI, un tigré redoutable qui veillait sur son bébé.



Iwa a fait pareil.

Elle a connu mes deux cabots préférés et les deux, elle les a dressés.

Ma IWA j'espère que tu t'est bien cachée 

So long….


18 mai, 2020

Bleu comme une libellule

Étang de comelles 12.5.2020
 

 J'ai acheté mon masque chez le tailleur à côté du boulanger. un joli bleu foncé trois couches de tissus.
En parlant de masques, mon voisin m’a demandé si je lui avait pas taxé ceux distribués par la municipalité. Souvent son courrier s'égare dans ma boîte. Et vice versa. Certes les enveloppes étaient volumineuses et dépassaient des  boîtes aux lettres. Mais quand même il y a une limite à la piraterie. je lui ai proposé les miens. il à décliné. smiley.
J'ai abordé ce dé-confinement avec un recul effroyable.
Presque plus de RS, ni de lecture de blogs. Coupé les infos. Passer mon temps à apprécier de faire des choses inutiles, ou presque.
La première chose que j'ai faite d'ailleurs, et qui me manquait horriblement, c'est d'aller courir les bois avec buck.
La forêt d'Ermenonville était noire de monde un mardi .
Bon vu que les diminués ont fermés les parcs, les gens qui peuvent se tirent plus loin.
En parlant de dé-confinement.
J'ai renbarré direct mon boss en lui disant que je reprendrai pas le RERB pour monter à Paname dès le 11, ni le 18, ni...
Tous les gens qui ont télé travaillé autour de moi ont du mal à penser le retour à l'Open Space. 
Dans mon cas la vision du RERB ces derniers jours sur les RS a été rédhibitoire. Mes vieilles guiboles prendront le vélotaf. Une fois de temps en temps. 
J'étais déjà un ours. 
Mais du fond de ma dunette avec mes quatres écrans je suis devenu un geek.
Dehors on distribue des médailles aux soignants en lieu et place d'une revalorisation de leur taf.
Dehors on impose pas le masque dans l'espace public mais on lourde les parcs et les plages.
Dehors on se colle sans distanciation dans la queue du primeur au marché pour trois barquettes de fraises pour deux.
Dehors. La liste est trop longue.
je reste dans ma dunette avec mes bronches trouées.
En revenant de la forêt je suis passé sous Roissy. D’habitude les avions font la queue pour atterrir. on les voit de loin bien avant le tunnel des pistes de l'A1.
la rien.
Et toujours ce ciel bleu comme une Libellule.
Ou comme l'enfer, je sais pas pourquoi on place toujours une déclinaison de rouge dans cet endroit la.
En arrivant dans les petites rues d'ASB en fin d'aprèm ensoleillée, il y avait tout ces gens qui marchent au milieu des avenues, ou qui font du vélo avec leurs enfants.
Il y a la quelque chose d'irréel quand même.
Voila, fin de lundi, je décroche.
Bon mardi ,les gens.

01 mai, 2020

Le coup de la montgolfière


Bon perdre son masque c'est un peu comme perdre sa rallonge.
C'est perturbant.
Ma lame je l'ai égarée trois jours. Impossible de retrouver où j'avais fourré mon knife à ouverture d'une main.
Un tout usage que j'ai acheté directement à Thiers, dans une coutellerie ou une Makila en vitrine, un bel objet au pommeau en argent ciselé, m'avait conduit à pousser la porte.
Le bâton était far away de ma bourse, mais en papotant avec le vendeur, j'étais ressorti avec un nouveau compagnon.
Ce trappu au manche en pierre de lave.
Et à ouverture d'une main non mécanique.
Un truc qui descend des bergers calabrais.
Tenir le mouton d'une main et ouvrir le couteau pour lui enlever un caillou du sabot est très compliqué.
J'ai pas vu un seul latxa tête noire depuis et vu mon stock de surins on peut parler d'achat impulsif...
Ou j'ai eu affaire à un bon vendeur.
Comme je bosse pas mal aux jardins en ce moment par session d'une heure, j'ai refait tous les chemins pour voir si mon extension n'était pas tombée de la poche.
Rien. Nada. Que tch'i.
Bon je vais pas chouiner, j'ai de la matière question acier bleu. Une collection à faire rougir de plaisir un rémouleur.
Si ce petit métier tournait encore.
Vous connaissez l'adage, un keum ne peut sortir sans sa teub et son canif.
Dans les trucs obligatoire pour l'escapade, il y a aussi désormais le masque.
Voilà pas que je l'ai égaré aussi, le beau gris en tissu réalisé par belle maman.
Ce masque est d’ailleurs une vraie réussite.
Bien que réalisé avec des élastiques de slip kangourou qui me décolle un peu les oreilles, il est parfait pour me couvrir des yeux à la gorge.
Finalement je l'ai dégoté sous le coussin de Buck.
J'ai donc décidé de le nettoyer puisque cela faisait moins de soixante douze heures qu'il était la.
Je l'ai collé dans un bain d'eau de javel.
Mais le bain d'eau de javel voilà c'est une erreur. Je l'ai lu la.
Je l'ai mis a sécher.
Et voilà qu'il s'est mis a dracher sévère.
Enfin si vous devez nettoyer vos masques, le mieux c'est de les coller à la machine.
Ensuite je suis passé voir ma mère à l’Ephad.
Depuis que l’autorisation a été donnée par le king du tâtonnement , j’ai reçu un planning avec la date de ma visite pour ce mois.
Trente Avril , quinze heures trente, durée de la visite trente minutes.
Vous allez encore me dire que je tape trop la numérologie.
TSsssss, moins que les runes.
Reprenons.
Evidemment je suis arrivé en avance. Avec mon brin de muguet. je dois ressortir et revenir à trente , pas avant.
  • S'il vous plait monsieur. 
Je n'arriverai jamais à me faire qu'on me sorte du mOssieur.
Je retourne dix minutes dans la voiture.
Cette fois ci c’est l’heure.
Prise de température, trente six quatre. Un animal a sang froid. lavage de main, charte papier à signer comme quoi je ne fréquente pas de malades et une liste de pré-requis à faire blêmir les conditions d'utilisation de google . une fois les formalités remplies, me voila  sous un barnum .
Une grande table, style salle à manger, deux chaises bout à bout.
Ne pas s’approcher , ne pas enlever le masque et tout et quanti.
Il fait froid. deux jours de pluie on salement ratiboisé le thermomètre
la mère arrive dans son fauteuil, l’aide soignant lui explique qu’il ne faut pas enlever le masque et ne pas m’approcher.
il repart se mettre au chaud et garde un œil sur nous de la fenêtre de la résidence.
On commence à papoter. le masque la faire rire.
Un orage se déclenche. Elle s'inquiète du claquement de la pluie sur le plastique.
  • C’est quoi ce bruit ?
  • C’est rien, la pluie , maman
Elle a oublié le bruit de la pluie.  Depuis tout ce temps entre ces murs.
J’ai un peu froid. le vent se lève. Mais elle continue à papoter.
Une bourrasque plus forte.
D’un coup, d'un seul le pied du barnum de son coté se libère du bloc en fonte. bloc prévu pour, mais pas vraiment attaché.
sacré maman !
la toile de tente est comme prise d’une vie propre, elle se gonfle , se soulève et … Je fais un bon pour attraper le pied du barnum déjà a un metre trente du sol. peut être cinquante.
la toile claquée par le vent se rabat sur le fauteuil roulant. Ramener un spi une fois que le grain est déclenché n'est jamais une mince affaire.
Forcement elle râle. Dès que je m’occupe un peu d’elle, elle ronchonne.
Normal c’est ma reum.
sacré maman !
Je la soupçonne d’avoir tenté le coup de la montgolfière pour s’envoler par dessus le mur du parc.
j'ai oublié le nombre de fois ou elle m'a emmené au Prado voir Mary Poppins.
le personnel arrive en courant sous la pluie battante.
A quatre pour remettre de l’ordre.
  • ca va vous n’avez rien 
  • ha ha non touté va bène
On décide de remettre le papotage à des jours meilleurs.
  • une derniere photo ? 
  • ne vous approchez pas !
  • ok ok

Voilà pour le jour quarante cinq et une zik d'ambiance tiens, chaque fois que gaby ressort je me remémore  Dom, tiens man in mémoriam...