30 juin, 2025

Mes 10 prefs de 2025. Saison un




Mes dix dernières prefs datent de 2023. C'était un genre de marronnier ici. Et voilà que j’oublie même les marrons. Ces grosses boules rondes qu’on ramassaient en partant à la primaire, ou plutôt en rentrant avec nos cartables en cuir à deux poches attachés sur le dos.
D’habitude c'était le truc de fin d'année, un genre de choix de mes dix photos préférées de l'année. Comme j’oublie,  je démarre plus tôt. Pis vu que j’ai sauté l'année passée je me rattraperai par un second jet en décembre.
Si on est encore là en cette fin d'année, vu comment le climat barre en couilles et va decimer moult petits vioques dans mon staille, et pas que. Ça va calancher dans les chaumières.
L'été meurtrier. 
Sinon, si j’ai toujours l’appareil photo, je le sors moins et cède à la facilité du portable.
Il n'empêche je fais au minimum  un ou deux clichés par jour. Quoique je fasse.
Voici donc la saison 2025.
Janvier : Coucher de soleil dix huit heures dix.

Février : Le crabe offensif. Il a pas volé son nom.


Février toujours:  Le réchauffement. Vu mer.


Mars : l'arrivée de Molly. La lumière de cette année.



Avril : croiser le bouc. J’ai déjà écrit ici là dessus. Mais je comprends qu’il y ait autant de légendes dans le périmètre, avec cette brume du matin.


Mai : mon pote le pilote de underground Airline.


Mai toujours : les jolies fleurs des chemins creux.


Mai encore : connaissez vous les fleurs de kiwi ? 


Juin : plus de vélos dans les collèges . Now c’est la trotinette.


Allez bonus. Février :
La cansonne des grenouilles



25 juin, 2025

Une encoche de plus




J’ai jamais aimé laisser en tête de gondole mes notes de vieux râleur. Maintenant qu’il y a de plus en plus de chance que le grand cric qui croque me cueille au détour d’un chemin creux,


 ce serait couillon que ma dernière note soit un vomito de bile lié à des actions de notoires incompétents.
Je dois me faire à l'idée : place aux jeunes.
C'est leur monde à eux désormais. Ils n'ont qu'à se bouger le fondement. 
Je dois reprendre cette foutue retraite,  prendre du recul, contempler, promener molly et éventuellement cuisiner. 
C’est toujours bien ça, popoter libère la tête .
Voilà une jolie note de rien.  

Je vais me poser plus loin regarder la mer.


Sur la plage . Pis tiens, faire une encoche de plus sur blog... 






22 juin, 2025

le retour de M. cent tilleuls

 

Canicule.
Du coup j'ouvre les yeux, plus tôt . Difficile de dormir. Je repense à ma note sur le futé qui a lancé l’augmentation de la température du quartier, en scalpant les arbres début juin.
Il y a du nouveau . 

J'ai le commanditaire de ce désastre.

Un papier extrait de la boîte aux lettres du mousse à attiré mon attention. 
Mais … Mais ! c’est signé de monsieur cent tilleuls ! 
J’avais presque oublié cette flèche.
Bon je lui explique avec force photos à, si je ne m'abuse,  ce préposé à l'écologie d'Aulnay-sous-Bois.


Les pluies de printemps ont été légèrement superieures, rien d'affolant, juste de quoi recharger la nappe phréatique.

Serait - il né avec le réchauffement climatique ? 

Ou ?



 

Les arbres à ce stade de développement génèrent une baisse de températures de deux à trois degrés.

Étonnant qu’un expert ne le sache pas. Avec tout le battage sur le réchauffement. Et je lui cause pas de leur production d’oxygène à ces forêts urbaines , je sais que lui, il n’en manque pas.

Le même endroit peu après , il peut remarquer qu’il s’agit bien de tilleuls, les arbres contre lesquels il a une dent depuis longtemps et non des platanes comme le claironne se ᝪ☠️ᝢᝲᝣᝡ😈ᝨ de spécialiste dans son courrier aux riverains.  Et je ne lui fais pas remarquer que il n'y a pas que la vegétation qui encombre régulierement les trottoirs sur cette rue passante 🤫

Certes les piétons d'un quatre vingt dix ne baissent plus la tête mais pas sûr que certains des tilleuls relève la leur, de tête.

Voilà.

Je sais qu’il n'en tiendra aucunement compte, c’est pas la première année où se scalpage ubuesque à lieu.


Mais je profite de son rappel dans l’actualité pour lui demander où il a bien pu planter ces cent tilleuls promis depuis qu’on s’est croisé à la fête de l'arbre et qu'il m’a bourré le mou. 

Car ceux, soi-disant replantés de l’arrachage d’Abrioux-Camélinat aurait fait la UNE de son fanzine si maladroitement nommé Oxygène, si ils avaient pas viré paillis, mais ça, pour sûr, on en cause pas tant.

Ce n'est pas si grave. Si on à chaud, on peut faire tourner les serviettes 😉.


 

@+









20 juin, 2025

trente trois le dix neuf six.

 

 Trente trois cette après midi.
Du fait de ces températures, on est encore en juin, je sors Miss Molly tôt le matin dans les rues de mon neuf cubes natal, ou je suis venu passer quelques jours de kanssva, on va dire, Et puis me ressourcer aussi.
Comme chantait le Stéphanois, dans ces jeunes années , on n'est pas d’un pays , mais on est d’une ville…
C'est l’heure de la rentrée des classes. Les parents accompagnent leurs enfants, mais ça court moins. On sent la fin de l'année.
Didier n'étant plus là pour critiquer ce département, je me lâche. 
Je trouve ce coin de plus en plus vivant. Le résultat d’une mondialisation effrénée, certes, mais tous ces enfants multicolores qui se chamaillent en riant dans la cour de récré, c'est plein d'espoir. 
Enfin si ils ont du taf et de l’air.
En parlant d'air, les rues ombragées des tilleuls sont un havre de paix pour les piétons . Mais ça ne va pas durer, adieu les deux ou trois degrés en moins. Les machines des élagueurs sont là. 


La ville doit payer moins cher quand l'élagage est fait avant l'été, je vois que ça. Que les résidents aient un peu de fraîcheur, elle s’en tamponne le coquillard. 
Il faut que ce soit net, aligné. Comme une taille de caniche,ou d’olivier, l’arbre qui lui, revient en force avec le réchauffement.
Déraciné de l'Espagne où il manque déjà d’eau, le voilà vendu ici dans des bacs plastiques noirs, style poubelles des années soixante pour que tout le monde ait son petit bout de Syracuse . 
N'empêche que de perdre trois degrés en ville, à cause d’une taille en juin, pas de doute qu’il y a sûrement des fu-futes qui ne croient pas au réchauffement climatique. Des adorateurs de Trump , de X ou de la conquête de Mars. La chaleur ne les effraie pas. Quand je vous dit que les martiens sont parmis nous.Voilà bien deux exemples,  les plus et les moins de mon cher quatre vingt treize, en ce jeudi. tiens un bonus :


Je ne vais pas rester longtemps. Je suis invité désormais, même si je ne dérange pas, je ne suis quand même plus d’ici. So.


15 juin, 2025

Fête des pères

 


J’ai pris cette photo aujourd'hui dans mon antre. Bizarrement je perds mes souvenirs anciens ou même récents.
Mais je me rappelle de cette journée. Un dimanche d'été. Il faisait chaud, très chaud. Août sûrement.

Un après-midi après le déjeuner chez Lucie. Toujours copieux le repas dominical chez grand-mère. un plat de viande et un plat de poisson. À l'époque, une partie de l'Ailette n'était pas encore privatisée par un centre de vacances. On faisait un tour au frais dans les bois, puis on passait inmanquablement par l’abbaye de Vauclerc. La photo est là devant les ruines. Tu aimais beaucoup ce coin de bois.
Bonne fête papa.
Je voulais prendre une photo plus de l'époque où tu t’investissais pour les autres, j'en avais une top sur l'inauguration d'un collège, mais je n'ai pas remis la main dessus. 
Il y avait bien celle de ta promo quarante deux de l'école normale mais il faut bien te calculer sur cette fournée d’intellos. Une autre fois.
Celle-là fera l’affaire. Avec le reflet du soleil on voit mon ombre actuelle de capo derrière. Avec mon borsa de jardin et mes lunettes Ray Charles.
Tu me manques toujours papa. Trente-huit ans que tu es parti. Ton clin d'œil du dernier soir, en sortant de ta chambre à l'hôpital, me hante.
Voilà. 

Je n'ai pas oublié ce jour.
Bonne fête papa.




09 juin, 2025

la théorie de la fuite par naphtaline


 

Ce blog est comme moi, il s’endort de plus en plus longtemps.
Juin, c’est le mois de l’aventure au grand air, des grands espaces. Si je tarde à sortir, Molly pose sa truffe sous mon coude, m’ordonnant de lâcher ce téléphone.
Il faut prendre la route. A ce propos je voulais vous parler de ce livre de Jim Harrison que je dévore depuis ma visite à la ressourcerie : ‘un bon jour pour mourir’.
Mais Didier avait déjà tout dit sur cet auteur, faites un tour chez lui, pendant que c’est ouvert.
Dans les nouveautés à bord, il y a ce nid de bourdons sous la fenêtre de la chambre.
Au début, avant de le calculer je me disais en passant la porte, ou en ouvrant les volets

  •     il y a beaucoup de bourdons cette année !

Puis j’ai repéré le nid. Un va et vient incessant d’insectes jaune et noir. Tout ce qui est jaune et noir est pas cool. Méfiez vous de ces greluches qui s’attifent en imprimé léopard.
Voilà pas que le bosco décide, sur son jour de congé, de refaire l’allée devant la maison mangée par l’herbe, élargir un chouille et rajouter quelques dalles du plus bel effet.
On s’y met en ramassant les graviers dans la brouette, tout cela sous le va et viens des insectes vrombissants. Force coups de casquettes quand ils passent trop près.
Pollinisateurs de première, les bourdons sont inoffensifs, sauf quand on s’attaque à leur nid.
La, les femelles, quand je vous disait de vous garer des filles en jaune et noir, donc la, les filles et uniquement les filles piquent ...
Cette fois on ne pourra pas m’accuser de misogynie. Smiley.
Le bosco qui tapait l’allée de grands coups de pioches vengeurs l’a appris à ses dépends.
Il y eu un CRIIIiii strident puis :

  • Il m’a piqué , la sous le pull , PIiiitain…

Bon c’est ‘elle m’a piquée’, mais je ne m’étais pas encore enquis des mœurs bourdonneur, je ne l’ai donc pas reprise. Et puis même dans ces situations inutile de renchérir. Vu sa répartie, un coup à avoir le bourdon quelques temps.
Elle me montre son épaule. Joli point. Je désinfecte de suite, mais elle va jongler deux jours avant de décider d’inciser et de nettoyer.
Elle découpe, je nettoie. Elle est bien mariée avec un flibustier. Cela c’était infecté, je met la dose. La douleur est stoppée.
L’allée est finie.
Mais je regarde comment éloigner ces dangereux blues volants. Rentrer à bord la journée ressemble à un run zigzag sur les pistes du Bourget sous les jets privés. Je dis bien éloigner, supprimer me serait plus facile, c’est un peu ma tasse de thé. Mais les pollinisateurs se font rare, je consulte dame Ternet comme disait le Didier cité plus haut.
Pour la première solution, il est conseillé de déplacer le nid, la nuit, en le posant dans une boite.
Vois tu, vu la taille de l’engin, un vrai hlm à déprime, je ne m’y risque pas.  Pas envie de jouer le titre du livre de Jim. Tu suis toujours ?
La seconde solution est la naphtaline. Il paraît que l’odeur les fait fuir. Les fameuses boules tueuses de mites dont Marianne, ma chère grand-mère décorait le placard ou elle stockait sa fourrure.
Du temps de mère-grand c’était encore swag, les manteaux de bêtes mortes.
Ça coûtaient la peau du cul et pareil ça sentait pas vraiment bon. Le sien de parka était à poil long, comme celui du blaireau, mais plus long encore. Peut être un espèce disparue.
Au final les mites l’ont ravagé, une période ou elle avait oublié la naphta
Mais je m’égare comme d’hab.
Dès que je rejoins la civilisation, je m’enquiers des boules tue-mites, mais comme la fourrure existe plus, sauf chez deux ou trois cheuris cintrés du huitième, peut être que la naphta est prohibée.
Dans tous les cas ne vous faites pas de bourdon, je vous tiendrais au jus sur la théorie de la fuite par naphtaline en commentaire de cette bien longue note.
Profitez des beaux jours ...


 

31 mai, 2025

silences & lumières

 


En mai fais ce qu’il te plaît.

Voilà on arrive au bout de ce joli mois. 

Une petite image du jour, pour montrer les chemins de traverse que je prends avec la fugueuse Molly pour éviter au maximum de croiser mes contemporains.

Virer ermite. 

Ça me va bien.  

Normal en mai fais ce qu’il te plaît.

Ce fut un beau mois, si lumineux et silencieux . Il n’a pas volé sa réputation. 

Voilà c’est tout pour ce mois

 




18 mai, 2025

la seconde vie de ma EƎ

 

Une note chasse l'autre. C'est un proverbe bien connu des blogueurs. Je babille de plus en plus. C'est l'âge.
J’ai toujours eu des casquettes, enfin depuis au moins quarante piges. Comme pour mes 501 j’ai mes préférées, je suis une fashion victime. C'est pour cela qu’au début de l’hiver quand j’ai perdu ma Épiq séries je fus assez contrarié. J’ai fait deux fois de suite le chemin à l'envers, deux jours de suite , mais rien à faire avec la flotte et le zeph, impossible de remettre la main dessus. Même avec le flair de Buck.

Du coup je me suis posé une règle, ma seconde prèf, la 972 ne sortirai plus du bateau. Tout l’hiver j’ai donc opté pour le bonnet ou une gapette côtelée bleu marine de Prisunic. Ou Monoprix, j’oublie toujours celui qui existe encore.
Mais je regrette ma EƎ C'était mon dernier lien avec les chevaux. Je l’avais achetée lors d'un complet de Condé à Chantilly. Ou au grand prix de Diane. J'ai oublié. Qu'est ce qu’on est cabot et sentimental en vieillissant.

Ne voilà pas que fin avril, une des premières sorties avec Molly et le bosco, celle-ci ne me montre pas sur un genêt un casquette délavée et éventrée battant le vent. Elle me lance :

  • Je ne sais pas ce qui l'a déchirée celle-là , mais elle est salement amochée.

illico je reconnais mon bien. Mais le bosco se braque, on laisse cette bouze la. Contrarier sa meuf en sortie est le meilleur moyen de se pourrir la soirée .
Je repasse donc le lendemain avec la belle Molly. Le galure est éventré du sommet jusqu'à la couture. Il a dû tomber dans la herse du tracteur qui élague les chemins. 

Je vois que ça. Le loup n'est pas encore arrivé ici. A par moi. Les chevreuils oui. Nombreux et planqués dans des taillis de ronces, les chasseurs et leurs battues font choux blanc. Mais je vois bien leurs niches en taillant la pampa avec Mô.

Revenons au galure, preum’s je profite d’une machine de foncé pour y placer mon trésor. Ensuite, il est question de faire des points de suture à ce couvre-chef de lupus. Je remarque que j’ai toujours un faible pour la couture depuis le certif. Les points de mère-grand Marianne me reviennent, tous les trois boucles, bien serrer. En plus j’ai récupéré des aiguilles tri pentes de ma reum et j'ai dû 'chinois', un fil à presque toutes épreuves. Le jean ne résiste pas.


Finalement la cicatrice est longue et vilaine. Puisque c’est une casquette sport. J'applique dessus mon écusson d’ Aikido, sport que j’ai pratiqué à seize ans. Et j'ai encore l'ecusson. D'ailleurs aujourd’hui le Budo ne vend plus face au MMA. Courte vue je pense.Me voilà avec ma casquette sauvée. Et un chouette couvre chef tout doux pour jardiner.

Ça vallais bien une note.






15 mai, 2025

incursion à jules Verne


Je vous rassure. Je tousse toujours.  En fait je m'en BLC comme on disait à Bala quand j'étais mino. En parlant de Balagny j’ai dû y passer étant de passage downtown pour ramener le char du mousse. Tire que je lui avait emprunté le temps que j'avais des invités. Les fameux lyonnais qui m’ont filé cette super crève . Quand je suis seul je roule avec le spad, cadeau de l'équipage, et ses sacoches.  Mais je me voyais mal transbahuter mes canuts dont un a les genoux qui battent la chamade façon Tata yoyo.
Bon j’en ai profité pour lui faire une petite révision au bolide. Ainsi que de passer le contrôle technique. C'est une mode dans la famille pirate de rouler hors la loi. Le deux litres est vierge de défaut, pas un du haut de ces deux cent cinquante mille kilomètres. Vive le diesel, même pas la moitié du plein pour cinq cent bornes. Le mousse a fait une bonne  affaire. J'ai ramené la tire par l’ A11 avec une conduite sage sur une playlist de vieux machin, un waze performant, et des putains d’orages violents qui à 135 ont bien nettoyé les saloperies de bugs venues se coller sur le pare-brise. 

En attendant de re barré à Montparnasse j’ai deux heures, même en prenant une marge d'une heure sur une éventuelle toux du RERB. Toujours être circonspect avec le bébé de Valérie qui déconne autant qu'elle. Je suis  donc monté à la ferme du vieux pays, chercher des sacs de déchets verts pour le mousse. Tant qu'à me rendre utile
Rêve.
Toujours en rupture. C'est pas comme pour les FAFs de la fête  polsky dont ils font le plein ce vikende en ce lieu.
L'étiquette de rupture collée sur le carreau du bureau indique qu’il en reste à Jules Verne. Voilà une occasion de visiter ce nouvel 'espace multimodal' et de refaire un saut à Balagny. Ah on construit sur le parking de la piscine. Zyva le béton ! Les gens viendront à pied ?
Me voilà rendu. Le lieu a l’air sympa, un peu désert le matin, mais les dames de l’accueil me proposent gentiment les sacs. On blague sur l'abréviation Bala, qu’elles ne maîtrisent pas. Elle me chahute sur mes septantes  ‘que je ne fais pas’ quand je râle sur l'encombrement des sacs a transbahuter.

hop il me faut repartir.
Prendre un billet pour Paris au distributeur est un sport, vu que le bouton pour les tickets cartons est désactivé. J'ai mis mon navigo , obligé pour obtenir un ticket carton. Je ne vais pas payer 2€ pour le nouveau navigo. La procédure est un peu longue. Mais j’ai eu mon carton.
Le RERB c'est bien tenu . On dirait qu’il savait que j’allais faire une note.
Me voilà à Montparnasse. J’ai un rituel, je vais siffler une IPA au Paname en attendant l’affichage du train.


 Je charge mon portable avant le OUiGo qui n’a pas de prise USB .
La bière est bonne dans ce rade. Je laisse un pourboire de cinquante cents. La jeune femme surprise me reprend comme quoi j’ai mis trop. Cela fait deux fois qu’on me fait la remarque.Du coup on papote cinq minutes, elle me dit que c’est devenu extrêmement rare.
Ha ha.  Les gens prônent un retour aux "Valeurs" avec un grand V mais ne laissent plus de pourboires. 

le grand nimportnawak est en roue libre. A propos de nawak,  je me suis farci deux voileux du fauteuil derrière dans ce tégivi. Un à déblatérer tout le long du trajet sur ses trajets en mer : Syracuse , Corfou, Ajaccio , Tahiti j'en passe et des meilleures. Les miss de l'accueil du jules Verne me disaient que les jeunes étaient invivables. Les vieux ont , eux aussi perdu le sens commun du mot respect. C'est pas faute des annonces SNCF . Ce naze aurait mieux fait de traîner au Japon, il aurait appris la vie en société .ma quinte reviens. Je ne dois pas m'exciter après des limités. Il y en a trop. Me voilà rendu. il y a un peu de soleil.

Je file.


10 mai, 2025

la traque du 'vert'

Ma vilaine toux, cadeau du gang des Lyonnais venus passer quelques jours en Morbihan, ne me lâche plus.
C’est saoulant. Je m'étais justement stoppé la, dans la sortie matinale de mademoiselle Molly, avec une quinte d’un niveau six sur l'échelle de Richter, quand je l’ai calculé.
Il ne bougeait pas d’un poil, immobile sur son solarium de granit, profitant du soleil de mai.
Il y a deux sortes de lézard, tous ceux qui ont fait le Clos du Vas, Bellentre, St Hilaire ou Varennes sur amance vous le diront.
Enfin pour Varennes je suis moins sur, j’y suis jamais allé.
Donc, dans ces reptiles il y a le petit gris, le commun vivipare, le plus facile à pécho . Et le gros, le reptile vert jusqu'à bien quarante centimètres, empereur des glazards.
A l'époque des colonies, de vacances hein, ne croyez pas que comme Didier est parti je vais le remplacer. Quoique ça me gênerait pas plus que ça d’être politiquement incorrect. Je me sens plus pencher Duguesclin que LFI comme Talleyrand. Donc, en ces temps reculés ou le short était le seul uniforme des garçons et des filles, la traque du ‘vert’ était une occupation sérieuse qui demandait une équipe de pro. Je vous rappelle qu'à l'époque, l'espèce n'était pas encore protégée . Il y avait pas grand chose de protegé d'ailleurs. Ni nos genoux, ni nos pattes de cheveux, ni nos têtes. De la communale , à la colo, ça soufflait si on étaient gaulé à faire un écart. On se demande bien ou tout ce bon sens est barré. Mais bon.
La forêt de pins de saint Hilaire; de Riez pour être complet, possédait une grande clairière de sable ou les grands bâtiments , aujourd'hui rasés, étaient disposés en cercle. Derrière s'étendait la pinède jusqu'à la mer avec juste une bande coupe feu, envahie d'épineux et autres plantes des sables . 

C'était là, LE spot.
On travaillait à trois ou quatre. On encerclaient le buisson, puis on soulevait la mousse et le lichen. La chasse n'était pas souvent fructueuse,  Le lézard à deux raies, comme il se nomme désormais, ne se laisse pas attraper si facilement. Surtout par des morveux fringués en culottes courtes d'avril à octobre.  les ronces étant l'ennemie des shorts.
En plus il mord ! Et joliment.
J’en ai connais un qui à lâché le diable après s'être fait choper le gras du pouce. 

Mais quelle classe cela donnait-il aux heureux détenteurs de la boîte de chaussures à trous. Le solarium du pauvre. Il soulevait le couvercle avec douceur montrant leur compagnon aux yeux ronds médusés des chiards du bâtiment vert, vert lui aussi, le dortoir des tout petits . Il y avait aussi le bleu pour les mi-sel et le rouge pour les grands . Même choses pour les quilles, mais on ne se voyaient pas. Je me demande aujourd'hui si il y en avait. Sûrement, mais comme à la primaire on les mélangeaient pas avec les coureurs de brousse, trappeurs sans foi ni lois et autres pirates en tout genre.
La journée, une fois le monstre capturé, l'heureux proprietaire-dresseur le gardait dans son  tricot de corps, piquait de la confiote dans un mouchoir au réfectoire pour le nourrir le soir, en plus des sauterelles qu'il fallait chasser  et garder dans la boîte a savon du trousseau, voire la trousse de toilette. D'où vous pensez que nous tenons le system D ?  Et même un ou deux Fangio, plus habiles , une fois dressé,  le gardait sur l'épaule.
Mais peu s’y risquait , le salopiot faisait vite à sauter et disparaitre ou, malheur,  cassait sa magnifique queue si vous aviez la maladresse de l’attraper dans sa fuite par son appendice.

C'est ce qui a dû arriver à celui de la photo du jour, au chaud sur son granit. M'étonnerai que ce soit des minos qui lui ait perçu, plutôt un renard du coin ou une buse. Il a l’air aussi âgé que bibi. En tout cas on a la queue et le ventre dans le même état. Smiley.  A la quinte suivante il disparaît. Vieux, mais encore leste le bougre. Peut être je mue lézard moi aussi. Au moins il m’a rappelé ce joli souvenir de la traque. Mais molly tire sur sa longe. On repart. A plus, si l'échelle de Richter me lache.

 





04 mai, 2025

Perdre son meilleur ennemi

 

La première fois que j’ai croisé les écrits de Didier, c'était en 2011, pour un clash sur ma ville de naissance. J'avais fait une note à boulets ramés à l'époque en contre feu. Du coup en bon troll que j'étais encore, je me suis mis à suivre ses publications , commenter et même acheter sur le net un de ses livres qui trône en bonne place dans ma billy.



Certes je n'étais pas du tout d’accord avec lui, surtout pour louis XVI, mais je dois avouer que sa manière de clasher les nouveaux bigots et les modes modernes m’a enchanté.
Je vais pas tourner autour du pot, j'appréciais sa prose  et je me suis rendu compte que quelque part, je devenais, en quelque sorte, un peu réactionnaire à valider certains de ses écrits.
Bon, aussi, on avait à peu près le même âge et il serait temps que j’accepte l'idée d'être un vieux con. Surtout avec la fatigue de crève qui me suit ces derniers temps.

Sinon, le mois dernier son journal était avec des commentaires fermés, ce qui n'annonçait rien de bon. 

Il a cassé sa pipe ce premier Mai  comme histoire de faire un dernier pied de nez à l'internationale socialiste qui a rendu ce jour ferié.

J’avais fini par tellement apprécier ses écrits rentre dedans que je me demande si je vais pas relire son ‘en territoire ennemi’ pour ne pas avoir loupé un truc.


Voilà il va me manquer.  J’aurai jamais cru dire ça d’un affreux réac avec du poil dans les oreilles comme dit Nicolas.  Mais le diable savait conseiller de bons bouquins , voire même des séries.


Toutes mes condoléances à ses proches. 

Voilà un de plus dans ma catégorie ‘rencontre’
N'hésitez pas à fouiller son blog. Il y a des pépites toutes les pages sur notre monde qui barre en sucette.

Bye Didier, tiens une p'tite zik



27 avril, 2025

jachère


 
Ce blog ne tourne plus désormais que sur mes souvenirs, ces bulles de ma mémoire qui font plof de temps en temps au détour d’une photo jaunie, d’une ritournelle de zik, voire d’un regard sur le soleil couchant.
Bien trop archéologie nombrilique.
Mes journées de solitude avec cette chipie de Molly ont la saveur du temps qui file, mais pas de quoi remplir une page de blog.
Je mets donc ce blog en jachère.
L'arrivée des beaux jours nous file un sirop d’la rue effrayant . On est plus occupé à tracer les chemins creux, trempant le bas de mon benouze d’une bande de rosée qui me donne un joli look bicolore, que de rédiger la vie dont on profite à fond. 

Je repère les oiseaux grace à Bird.net je les renseigne sur Naturalist en mâchant un brin d’herbe au goût effacé d’anis, ou de zan. J’ai un peu de mal à déterminer le goût , mais je calcule parfaitement le brin, avec sa tête de graminée en obus.


Molly s’occupe aussi des piafs, mais comme application elle utilise son blair, voire des sauts de cabri dans les hautes herbes.
Voilà, la jachère s’impose. Les bonheurs simples n’ont pas d’histoires.


Le soleil passe la haie. Il faut que je filtre le kawa du bosco qui va être à l’arrache pour son taf, sinon. @ pluche les gens dématérialisés…





23 avril, 2025

Le dernier des aventuriers

 

Bidart vue des vagues

j’ai pas grand chose à raconter de neuf. Je vous ai déjà rencardé sur mes quinze, vingt bornes journalières avec la pépette. C’est comme si on avait repris LA route.
Justement en parlant de ‘on ze road’.
Avant que ma mémoire ne finisse de s'effilocher, il serait temps que je parle de Jli.
Je me demande pourquoi je n'ai pas encore mis ce personnage dans ma galerie de portraits ici. A l’instar de George, Mikko, ou Daniel tous entassés dans mon étiquette ‘rencontre’..
Sûrement parce que, de tous les quidams que j’ai croisé, je pense que c'est un des rares qui m’a impressionné en tant que BONHOMME.
J’aime bien ce terme ‘bonhomme’, il n'est plus beaucoup utilisé aujourd’hui. La mode n'est  plus aux bonhommes.
C’est pourtant un des rares cadors que j’ai rencontré.
A cette époque, j'avais touché le fond. M'étais enfui de ma banlieue, ou ma bande de potes viraient psychédélique et mauvais coups.
Après ma traversée sur le pouce en long et large du pays, me suis échoué à la chambre d’amour. Le nom avait tapé à l'époque mon mental de puceau romantique. Plus un flèch et l'appétit qu’on peut avoir à seize ans. Des journées assis sur le bord de mer à regarder les traits vif argent d'écumes des surfers sur les vagues de la barre. Et pour subsister,  la tournée des campings pour ramasser les consignes de verre. J’ai déjà raconté ça.
Je radote, c’est la proximité des septante rugissants.
La première fois que je l’ai vu, il arrivait droit sur ma canadienne, que je venais à peine de dézipper après une courte nuit comme on en a à cet âge. Il se mouvait d’une démarche chaloupée déterminée . Une barbe qui masquait sa mâchoire carrée, des épaules de déménageur de pianos et une coupe de douilles auburn au carré tombant sur les épaules et qui ondulait au rythme de son pas chassé.
À l'horizontale dans mon tube en nylon, à peine plus large que mon sac de couchage, j’y ai vu un chasseur néandertalien.
J'avais deux semaines de retard sur le paiement de l'hébergement de l'auberge de jeunesse. J’avais déjà calculé le keum. Barman de la boîte sous la casbah et un peu vigile de la tribu de jeunes routards interlopes qui peuplaient le lieu.
J’avais donc anticipé un échéancier de remboursement de tchatcheur du neuf cube. Mais au bout de deux minutes de discussion, on était raccord. Lui, natif de Sannois, on a donc vite déroulé la partie émergée de nos pedigrees . Il s’est donc créé de suite un lien, qui ne sera pas rompu les années suivantes. Jusqu'à ce que le SN me rattrape six ans plus tard et que nos chemins bifurquent.
Tout de suite il me teste en me proposant du taf chez un pote dans une usine de bateaux sur l’adour, à poncer des cabines en résines.
Huit heures par jour, la résine me rentre sous la peau et les yeux. Je tiens trois jours. Au final je passe second au bar, car il y a suffisamment de taf pour deux. Voilà comment je suis devenu saisonnier et pote avec JLI.
moniteur de ski, de voile et de delta, c'était un monstre de sport. On est devenu potes. On passait du JJ Cale , Schmoll, David Mac Neil, van Morrison et bobby La pointe.
Ouh la ! Instant nostalgie.
Un jour il est barré dans les mers du sud à convoyer des bateaux entre la calédonie et je sais plus quelle île perdue. J’ai lu ça sur Google dans un entrefilet de presse, quarante ans après, en cherchant ce qu’il était devenu.
Moi, comme aventures, j’ai hanté le RERB pendant le même nombre d'années.
Il n’y a pas beaucoup de gens qui ont la chance de rencontrer quelqu’un pour leur tendre la main quand ils sont en pleine misère.
Il est donc malnor que je le place, ce héros,  en bonne position dans mon tag rencontre sur ce journal de bord.
En rédigeant cette note, j’ai fait des recherches  pour voir ce qu’il advenait de mon saint homme quand même d'une dizaine plus âgé que moi.
J’ai trouvé une photo de 2024 d’un vieux monsieur toujours barbu et de sa femme, au pied de leur bateau echoué dans la péninsule d'Eyre, bloqué la dans leur tout du monde. Yep.
A première vue le karma fonctionne, un gros camion étant venu charger leur imposant voilier.

@ pluch tient, lui sur le banc à Bidart en septante six , la mer l'a peut être enlevée depuis ce superbe banc, et comme je suis grand prince, son sosie musical en suivant puisqu'on cause beach boys.




16 avril, 2025

tsé tsé

 


 J’ai encore somnolé deux heures cet après-midi. Le vent soufflait à me décorner. En sortant de ma vaisselle, [ je suis toujours très opposé au lave-vaisselle,malgré un fort lobbying du bosco ], je me suis allongé sur le canap. J’ai posé le portable, puis mes binocles.

A partir de ce moment, je lutte même plus. Même si le sentiment de perdre mon temps revient en écho, je ferme les yeux et rapidement ma respiration reprend le dessus effaçant ma conscience.

 C’est bizarre ce sentiment de perdre mon temps, alors qu’en réalité je n’ai que ça a faire louzer les heures.
Je me suis reveillé une fois, mais le soleil et le silence, j’ai pris du rab.

Au réveil j'étais frais comme un pinson et affamé. L'heure du quatre heures de teenager, chocolat noir et tartine de pain beurré. Beurre salé of course. Je me suis fait reprendre par une caissière du supermarket parce que j'avais pris du beurre doux pour faire un toga.

  • Même pour la pâtisserie on prend du beurre salé !
M'a t'elle lancé. Dont acte.

Après on a fait une virée dans les champs avec momo. La belle Molly n'a pas tarder à percevoir un diminutif. Elle ferait un bon chien à plumes. Elle lève tout ce qui se pense planqué dans le parcours.

Une journée calme donc. Le temps s’y prêtait. J’ai revu ma todo, empilé quelques tâches oubliées . Je n’ai plus le sentiment un peu honteux d’avoir perdu mon temps. Je vais arquer sévère les prochains jours, il me faut préserver le jus qui reste.

Yop !  @+ faut que je popote, tiens pour éplucher les kartofels


12 avril, 2025

Bertrand


Je n’ai pas la tête à traîner sur le net. Deux rayons de soleil et me voilà dehors à bricoler ou errer sur la lande avec miss Molly. Je m'auto déborde avec toute une liste de tâches sagement listées sur mon bloc de flibustier.
Celles qui ne sont pas finies le jour attendent le lendemain.  

J’ai dégoté dans la bibliothèque du Reup,  qui attend sagement son sort dans moult cartons, un livre sur Du Guesclin. Jusqu'à présent, je ne connaissais de lui que l'école privée dans ma ville d’hier, établissement qui fût par la suite lors d'une modernisation et d’un agrandissement conséquent renommé en l'espérance. Pourquoi avoir changé le nom ? Aucune idée. Il fallait sûrement un truc bateau, pour les parents d'élèves, l'espérance que leurs chiards en chient moins qu’eux. Mais je ne vais pas me répandre sur les écoles privées en ce moment, dont je me demande pourquoi nous, je veux dire, l'état en déroute financière, les subventionne toujours. Mais revenons à Bertrand. L'édition est de 1934 un certain M.S Coryn et franchement c'est une pépite.


 Je le dévore comme une série moyenâgeuse de haute qualité. Je me demande même pourquoi, à l’heure où on nous pollue de Vikings et autres histoires de l'an mille et des brouettes générées par l’IA, personne ne se soit penché sur le scénario d’enfer de la vie de ce large d'épaules breton. Min-dieux, souvent la réalité dépasse la fiction. Et puis il y a la CHEVALERIE, avec toute la partie honneur et respect de la parole, que cela implique. Avant que ce mot ne soit galvaudé par les gueux ou les infidèles. (Infidèles dont je fais parti, mais le placer c'est fun, très tendance en ce moment, ça remonte mes stats.)

Il y a même un p'tit coté meetoo dans ce tas de feuilles jaunies, avec sa Tiphaine qui contrôle les actions politiques de son Hulk de mari.

Voilà je ne l’ai pas terminé parce qu'avec tout les travaux de printemps qui m’attendent je ne peux, innocemment, rester à bouquiner l'aprèm. Débordé, entre la sortie pain, le jardin qui respire le courlu et la todo liste du Bosco, je n’ai pas deux heures pour m’avachir dans le canapé de la dunette plein sud...

Il me fallait une chute à cette note. Je l'écris donc un mois et deux semaines plus tard. Tout ce temps, pour lire un livre passionnant, moi qui en lisait trois par semaines fut un temps, je suis effrayé par le mot vieillir. Et puis j’ai lu ici ou là. La dégringolade de la lecture.


Je renforce les statistiques sur la chute de ce média chez les vieux dernièrement.
Voilà on ne lit plus.


On zappe.

Voilà un mot qui nous ramène fissa au monde d'aujourd'hui, et ses starter-kit. Quoique, entre ce pavé sur  le moyen âge et l’affolement de ces derniers temps dans ce que je lis à droite ou à gauche, il y a de curieuses analogies. Comme quoi lire, non rien.



En tous cas si je repasse dans le neuf cube avec un peu de temps, cette fois,  j'irai voir la tombe de ce Bertrand, royalement enterré dans la basilique au pied de son roi, prévoyant ce charles, sûrement pour continuer à le servir dans l'au delà.


06 avril, 2025

Pas de clôture !

 


Voilà pile deux semaines qu’elle est à bord. La belle Molly a chamboulé mon emploi du temps de vieillard. Mais ne brûlons pas les étapes.

La perte de Buck a été un vide immense dans la casbah. Au troisième mois, et bien que nous n’ayons pas libéré les cendres du fils du vent, toujours dans mon coffre sous la dunette,  nous avons décidé de reprendre un kien. Bon cette fois-ci pas un chiot, trop de souvenirs. Non, il y a tellement d’animaux malheureux. Un sauvetage nous semble plus adapté. Le fantôme du précédent hante encore chaque recoin du navire.

Nous commençons pendant quelques jours à scroller, mais le déroulé, c’est comme pour Tinder, tu matches dans l’appli, la avec des cœurs, mais niveau feeling y' a rien qui passe.

Entre-temps un entrefilet dans le canard local nous informe que plus de quatre vingt clébards ont été saisis chez un particulier. Nous voilà donc en route vers un refuge du périmètre ou certains ont atterri . Les animaux sont bien traités , mais l’annonce a attiré la moitié de la plèbe du périmètre. On peut se foutre de ma poubelle trentenaire de Beetle, il y a encore des R21 qui circulent.Donc autant de chances d’obtenir un canis pur sang que de gagner à l’heureux-million. Surtout que nous avons un handicap de taille sur le fameux questionnaire d’adoption.

Pas de clôture.
Juste une haie. Une personne à temps plein. Un jardin. MAIS : 

Pas de clôture .
Niet.

Bon, on sort un peu déçu. Du coup je reprends mon scroll et je vois qu’il y a deux de mes coups de cœur à une SPA cette fois ci, mais à cent bornes. Cent bornes de plus. Les pirates n’ont jamais peur de louvoyer, on passe donc par le pont de saint Nazaire. Madame a toujours le vertige. MDR.

On arrive un peu tard. Cela va fermer Sur les deux, l’un est un magnifique setter, qui est en désintox pour un mois minimum, sa maîtresse l'ayant drogué car trop ‘remuant’  en appartement, (et moi qui n’est pas de clôture, smiley) , l'autre une adorable staff toute mimi, mais qui impressionne trop le bosco, elle utilise son véto.
Une semaine passe nous tentons en dernier recours la SPA locale perdue au fond des bois.
Rebelote avec la sentence :

Pas de clôture.
Mais je vais quand même voir les chiens, pendant que le bosco se fight avec un cerbère pour une fois gardien de toutous.

 - Je n’irai pas voir les chiens, si je ne peux pas en adopter.

C’est chaud. il y a les cages avec ces yeux partout. Au milieu, une grande cour grillagée ou les chiens se détendent un peu les pattes. Comme toujours les aboiements ici ou là. C’est un passage tendu, tous ces cris. Au milieu de la cour ou tourne une meute hurlante, assise au sommet d’un monticule, elle me regarde.

Juste un regard. Je rentre. Le bosco a terrassé le cerbère et nous sortons avec la chienne au regard. Le courant passe.

Quelques jours plus tard, elle est sur le rafiot. Renommée Molly, elle bouscule ma vie du premier matin où elle se réveille. Me voilà avec vingt bornes par jour. Tout se fait désormais à pied. Évidemment je dors mieux. Elle mange tout ce qu’elle trouve, dépouille mon seau de petits bois et en fout partout. Je ne sais rien de son passé, à part son long séjour au refuge. Elle est marquée trois ans, mais ses dents ne sont pas toutes sorties et la travaillent toujours. Je pense que le véto, vu sa grande taille, s’est fourvoyé. Au regard de comment elle lape dans les caniveaux elle a dû vivre un moment dehors. Comme bibi a son âge. Sinon c’est une crème. Si un chien fonce vers elle en aboyant , beaucoup sont en liberté dans le périmètre, elle le laisse venir, à un mètre se penche sur ses pattes avant, lève son pont arrière, montre ses jolis crocs et lâche un WAAAFF retentissant qui stoppe net le malotru. 

Je commence à être un peu long. Une dernière. 

Je lui ai acheté un tibia de bœuf pensant que cela l’occuperait plus que les bouts de bois. Je pars me laver, certes je suis un peu long. Y a du taf le matin pour reprendre forme humaine.Je reviens, de l'os, il ne reste qu’un moignon. 

Voilà, la reine Molly qui vit désormais sans clôture, une vraie vie de kien.


29 mars, 2025

Bill tu charries avec ton Office 523,69543 !

 

 Je me suis fait la réflexion en lisant le post de lolobobo sur blousquaille.

Ma moitié qui utilisait professionnellement aixelle, a voulu prendre après son départ de sa boîte, un version office 365 sur son ordi, pour ‘ne pas perdre la main’ en recherche de taf.
Je suis depuis des années converti à la souplesse de libre Office, mais ne pas contrarier sa moitié à un coût, mes loulous.

Bref la première année abonnement krosoft de 69 balles. C’est reuch, mais bon je peux même faire joujou avec des produits aussi nazes que team. Vu que je suis tout seul, l'équipe est restreinte. Et puis de mes dernières années de turbin, j’ai gardé un regard circonspect sur cet outil soit disant d’entreprise, bavard, chronophage et bien moins utile qu'un coup de bigo. Sans compter que n'étant pas de la génération Z, j’ai jamais su rechercher et retrouver dedans une conversation avec un lien ou une invit. Bref j'étais déjà dépassé.

L'année est passée. J'ai bien reçu un mail fin février, krosoft me disant que mon abonnement 365 serait renouvelé fin mars, mais des mails comme ça on les lis en travers.

Erreur

Je vois sur le fameux relevé PayPal un montant de 99 € pour Microsoft 365
Je pense que quarante trois pourcent et des brouettes d’augmentation en un an, si je sais encore faire des calculs, c’est mieux que les droits de douane de l’agent orange ricain.
Évidemment j’ai résilié la mise à jour automatique
Bye Bill. On a débuté en même temps dans le zéro et le un, t'a mieux réussi que moi, mais là tu t’es  chopé un pet au casque.

Du coup j’ai aussi basculé mon autre Pc , le ‘vieux’ windows 10 sous debian 12. Je supportais plus le temps de démarrage, et les temps de latence interminable liés à l'anti-malware qui bloquait mes applications.

Bref me revoilà revenu au bon vieux temps d'Unix, des forums et de la ligne de commande.
Ça c’est drôlement amélioré niveau ergonomie ce linux. Un vrai faux window.
Vu que j'utilisais déjà sous fenêtres des logiciels open source , j’ai retrouvé mon gimp, mon keepass, darktable et firefox bien sûr en plus de la suite incontournable libre Office.
Bon c'est tellement un plaisir, que j’ai abandonné le pc dernier cri de madame.

Voilà.

En parlant abandon,  j’ai quitté fessebouc il y a dix ans,  tweeter, non X  il y a deux , 


et je pense lâcher whatsapp dès que mon treebal se remplit un peu plus.
Je fais de la promo d’ailleurs. Français, même tonbreu et gratuit pour les particuliers.

Bon changement d’heure à tous, moi comme tous les papys j’ai du mal. Pas comme pour les changements de logiciels, on va vers le retour du Gcos, vous verrez l'Europe va bouger son derch.
Bon dimanche.








23 mars, 2025

le premier du printemps

 


J’aime pas laissé des notes pas trop rigolotes en tête de gondole. Du coup je me suis dit en finissant mon porridge, je vais mettre le premier coucher de soleil du printemps.

D'abord parce que j’aime bien les couchers de soleil et leur appel de la pénombre.
Et puis ,ça va me permettre de zoner un certain  temps,voir un temps certain, si le grand krik me les lache , loin du ternet et sous la pluie des chemins creux. En compagnie de Molly qui vient d’arriver sur le bateau après une vie mouvementée et nécessite une attention totale. La, mademoiselle découvre le sable.

Inutile de vous dire que je suis gaga. Mais bon j'ai l'age.
 @+


19 mars, 2025

Cinq ans ? vraiment ?

 


 Il y a comme une chaîne dans les blogs que je lis dernièrement sur la date des cinq ans du confinement.

Je n’y aurais pas pensé si on ne m’avait pas soufflé, donc je ne suis pas seul, smiley.

Je me demande pourquoi cette piqûre de rappel, cet anniversaire bizarre, c'est le cas de le dire, si ce n’est pas une petite promo pour le i-manuel de survie promis par notre président.

Vous savez comme les petits vieux yoyottent. Dans ce qu’il me reste de comprenette, ce COVID n'était qu’un épisode de plus à cette petite vie de yin et de yang. Juste derrière le service National, et bien après mes années lycée dont on célèbre demain l'arrivée du Courlu, qui tape plus d’un demi siècle de célébration.

Quoique comme beaucoup, ma vie à basculée depuis. Je me suis décidé bien qu’en rab de quelques années de cotisations à prendre ma retraite.
J’ai aussi déménagé suite au second passage du confinement.

Et surtout, vu la vague de complotistes et autres grands amateurs de rumeurs, je ne loupe plus une vaccination, moi qui tremblais depuis toujours sur les piqûres.

En fait j'ai presque tout oublié du confinement, heureusement qu’il me reste une pile de notes  , ça s'appelle surement cela, vieillir heureux.

Voilà demain c'est le courlu, enfin le printemps !
Carpe diem les loulous .















18 mars, 2025

Aout trente quatre



J’ai juste le temps de poster une vieille photo ou deux.

A deux jours du Courlu, je trouve qu’un petit tour sur la côte d’azur en 1934 avec le tonton René c’est tendance

 
la promenade des anglais. Elle me semble moins large aujourd'hui. Tiens toujours à Nice , la plage et le casino. je vous en ai déjà causé, le tonton semblait un peu joueur. je le remet pas le casin. déjà quand mamy Marianne m'emmenait tout mioche pour les kansseva de Noël il était plus la.


Allez ! On file a sainte Maxime, tiens la plage. On est Aout trente quatre. ça cogne.


Une autre vue de cette plage


On va filer a Juan les pins , il fait peut être moins chaud au casino


Non, un petit tour sur la promenade, on attrape le maillot dans la tire et hop on se jette à l'eau








Allez hop retour vers l'hôtel à Cannes


l'hôtel victoria

 
on se change et on file par la rue d'Antibes au port





Demain on prend le bateau en tête de gondole pour rejoindre les iles saint Honorat