28 septembre, 2023

Libéré du X

 


J'ai sabordé mon X.

Comment ça pète ça !

Quinze ans d'addiction c'est mon record dans les drogues dures. Peut-être quatorze, je sais plus maintenant qu'il est DCD.

Twitter, c'est comme la clope, faut savoir dire stop. 

Pile le soir ou je me lance, une pointure le fait aussi. La fatigue gagne du monde.

Comme j'étais lancé j'ai flingué Mastodon, jamais accroché, des gens charmants cependant.

Je n'ai pas de blême avec Bluesky, j'ai jamais reçu l'invitation.

Revenons à l'oiseau.

Ce X est un miroir grossissant du bordel ambiant. 

Presque caricatural.

Mon Facebook décédé y a quinze ans aurait dû me pousser à couper plus tôt.

Mais non on a toujours un ou deux abonnements qu'on aime bien et pour lire ça, on se farcit deux mille tweets de drôles d'oiseaux par jour. 

Non, je crois que j'applique le mot ermite à la lettre. Tout ce bruit me pollue et pour regarder le monde s'effondrer, je n'ai pas besoin du point de vue de madame Michu, même si elle s'appelle Elon et jaspine amerloque 

Je sors en spad pour charger le frigo une fois en milieu de semaine.

Je promène Buck à la tombée de la nuit, entre chien et loups. 

Jamais le même chemin. 

Un vieux réflexe, inutile avec le téléphone..

J'ai une provision de livres pour l'hiver, un abonnement musique pour le casque.

Deux mille films et series en retard.

Mon bois est rentré. 

Deux mille bûches à fendre.

Il ne me manque que les tourments du vent et de la pluie.

Cela ne saurait tarder.

momentanément célibataire je popote comme un pro et j'ai des mappa bio de compète pour ma vaisselle de chef. D'où la photo d'illustration qui va bien avec les casseroles de X, non ?

Sans compter le ti pape, voire le pété pied du vendredi, accompagné d'un verred'eau, comme indiqué par le gouvernement, ça va de soi.

Sans dèc, je suis apaisé.

Libéré du X



[Maj 29.03.2023 08:00 grosse faute de conjugaison 😂]

 


 


24 septembre, 2023

AIR BI AND PIAFS



Dans le poste je bignolai il y a peu l’écrivain Amélie Nothomb sur cette chaîne dont l’émission littéraire reste à une heure raisonnable pour les croulants. Vous pouvez surement pécho ça en replay.

La miss y raconte sa passion pour les oiseaux.

De la elle glisse sur le fait que régulièrement quand elle rêve, elle vole, sans le moindre souci avec une technique de bras infaillible.

Hélas, elle avoue qu’au réveil, cela ne marche plus.

Pour être franc, ce qui n’est pas une sinécure pour un traîne-rapière, je n’ai jamais rien lu d’elle.

Mais le bosco elle dévore chacun de ses livres et ce, à peine paru.

Je me découvre un point commun avec la star, en dehors du champagne, il m’est souvent arrivé de voler pendant mon sommeil.

j’ai même bien mémorisé la respiration, le mouvement des bras et l’élan depuis le promontoire pour  utiliser tout ça au réveil.

Hélas idem pour bibi, cela ne fonctionne plus à peine ouvert les mirettes

Est ce que moi aussi, fidèle sujet des greffiers, je le jure devant OumPah-Pah, j’aurai quelque part un attachement pour la gente emplumée ?

Non, je leur consacre pas plus d’une demie heure par jour.

Tiens, l’année passée j’ai bricolé une boîte à piafs dans une caisse en contreplaqué de Gigondas.

Suspendue par son anse dans le merisier. hop, point barre la demi-heure est passée.



j’ai oublié.

Cependant, j’eu l’heureuse surprise au printemps de m’apercevoir que ma vilaine boite à pinard était squattée par la famille mésange.

Le manège des va et vient était discret, mais rien n’échappe à l'œil d’un vieux loup de mer.

hormis l’orthographe.

Hélas, quand j’ai accosté de mes pérégrinations nipponnes, le nid avait été DISTROYE par un prédateur. Le minuscule trou était explosé avec une rare violence.



Cependant le nid était intact.

Le premier constat me fut que l’emballage du côtes du Rhône n’est pas à la hauteur pour ce challenge de AIR BI AND PIAF.

Ayant plus de loisirs, je décide donc de me lancer dans un navire à la hauteur de mes chanteuses de mésanges.

Deux vieilles planches de pin épaisse de deux et moulte vis feront l’affaire pour contrer les incursions des geais et de ces racailles de pies.

malgré quelques railleries de ma moitié sur le délai de réalisation, je suis assez fier du résultat. Pour le temps de finitions, il apparaît que depuis deux mois que je ne marne plus, je vie en ‘slow motion’ et ce sans le moindre scrupule.



j’ai intégré l’ancien nid, que les chipies avaient tapissé de poils de Buck, et accroché le tout cette fois dans le sapin.



Nous devrons attendre le printemps prochain pour la chute de cette note. Enfin si le grand Krick qui croque nous laisse du souffle.

je vous laisse , j’ai du vieux pain a émietté et pendant que j'écris mon taf n’avance pas

bon début d’automne.

@+