17 avril, 2015

Vendredi soir, C dawa

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C'est l'occasion qui fait le larron. Un vendredi soir de fête. Plus de RER B , un incendie à la Courneuve  visible depuis les hauts plateaux de Monaco, non du Raincy. [blague piratée]
Plus de RER E non plus. l'alimentation en carafe à magenta dépendant sûrement de celle du B.
Un gros dawa quoi.
Mais c'est vendredi soir j'ai décidé  de prendre la chose avec philosophie. 
Je m'assagie.
Pas question de prendre le 43 pour remonter la rue la Fayette jusqu'à la gare du nord. Il est du coup blindé et c'est inabordable. Y a encore, mossieur, des connards qui prennent leur voiture pour circuler tout seul dans Paris. Les dinosaures ont la vie dure.
Bref ce n'est pas le sujet. Il fait frais et marcher dans Panàme est devenu un vrai plaisir.
J'aurai pu prendre un vélib, mais je suis feignasse limite le soir, la rue Lafayette monte un peu. 
Je préfère la descendre le matin. Me voilà donc en route d'un bon pas pour la gare de l'est. 
En arrivant je ne gâche pas mon plaisir. Une exposition extérieure de peintures. 

De toute façon vu le flux de pékins qui déhotent dans les escaliers depuis la petite rue qui descend de la gare du nord, je peux prendre cinq minutes pour vous donner envie de passer gare de l'est. 
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C'est très sympa des bouts du mur de Berlin devenus des tableaux.
Voilà un échantillon.

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Bon il me faut sortir.


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Le premier train vers Bondy est si blindé que ça me rappelle mes départs vers la caserne dans cette gare. Je dois avouer que c'est pas mes meilleurs souvenirs ces voyages vers l'Allemagne. En fait niveau train je n'ai pas connu pire, quoique, souvent le passé est plus sombre qu'il ne fut certainement.
Bon tant pis je prendrai le suivant. 
Bonne pioche il est presque vide.
Arrivé a Bondy pas de T4 et les quais sont noirs de monde. Avant que je monte il fera nuit.
Je tente le 616. Voyager en SSD c'est un métier. Mais je radote.  
Évidemment, ça avance pas mais je suis assis ce qui me laisse le loisir de vous faire une note. Il y avait un moment non ?
Ahhhh. me voilà gare d'Aulnay. Je récupère mon destrier à sa place juste sous la caméra. Je lui fait un petit signe affectif de la main à la surveillance des vitres des abris-bus.
Allez Exit ...week end.
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(1) de Gonzalo Borondo :  Zeigeist (J'aime Beaucoup)
(2) de Thierry Noir : Mon dentiste habite de l'autre coté du mur, je dois improviser
(3) de Pablo Delgado : No Man's Land
(4) de Victory : Faith47
(5) de King Sone : Hommage to Gorbatchev

03 avril, 2015

Revoir la montagne


Il y a des années que je n'avais pas mis les pieds dans de vraies montagnes. Mais le temps filant si vite dans les rugissants ou je croise, je me suis mariné un extra.
La vie sans folie, c'est du grand nawak, ou pour ces minuscules qui ne pensent qu'a après.
Le mousse n'ayant jamais pu y partir vers ces hauteurs, puisqu'il n'y a plus de colos et que les classes de neige tombent tout les ans chez les autres, je décide donc de faire d'une pierre deux coups. Je revois une fois la montagne et je forme le mousse au ski commanchéro (version SSD du christania ,méthode de ski qui n'a d'alpine que les planches.)
C'est parti,vendredi, on sèche une heure chez Simone Veil, on laisse le rafiot et ma procuration au quartier maitre .
Roulez bolide.
Ils ont construit une autoroute blanche depuis que je suis venu. On m'en cache des choses. Ben dis donc c'est un plaisir de grimper la haut désormais.
La respiration régulière du mousse m'indique qu'il ronfle discrètement à l'arrière.
Bon calmez-vous  je garde secrète ma formation de ski.
Je la tiens d'un moniteur ESF des seventies, grand marin devant l'Éternel  et qui vit désormais  en nouvelle Calédonie ou Zélande Un pirate étant rarement statique, je peux pas être plus précis.D'ailleurs je me demande bien ce qu'il y trafique ce vieux bandit de Sannois.
Mais c'est une formation efficace, en une journée, cette teigne de moussaillon me suit, jusqu'en haut de tout les sommets du coin. en râlant bien sûr, bon sang ne saurait mentir.
La montagne est magnifique et les pistes un vrai bonheur.
Et l'air ! Rien que l'air tiens vaut le déplacement.
Mais finalement on laisse le hors piste pour une autre année, faut déjà qu'on rentre.
Avant de partir,une dernière petite pierre dans le ru.
Juste une photo, que j'ai emporté avec moi et dont je voudrai retrouver la source. Moi et mes photos J'adore ces avant-après.

Un petite hommage à ma grand maman. Et puis le Jaccard me sied.
Quant au Contamines ou j'ai adoré revenir,  je devrais pas vous en parler.
Il y a des lieux qu'il ne faut pas ébruiter. Ça a à peine changé. C'est comme mon enfance.
il suffit juste de ce retourner.
Le mousse enroulé dans une chaude couverture schmoutt, éreinté par ce stage de survie en milieu hostile, donc loin du neuf trois,{ je sais je l'ai déjà faite ^_^ } , s'endort  à l'arrière avec un petit sourire .
Il nous faut rentrer. je guette les gendarmes et la radio distille ça

02 avril, 2015

bombardez ! vous êtes en sécurité...


La sécurité sur Aulnay-sous-bois c'est bien le seul leitmotiv en ce moment,un truc de ouf. pas une semaine sans qu'un blog du coin ne nous rabâche le mot à coup de notes aussi bandantes qu'un catalogue de Smith et Wesson.