05 novembre, 2025

Parenthèse culinaire.

 


J’ai profité de cette semaine de célibat pour rythmer un peu avec popote. Tous les plats rares que l'on ne peux pas manger quand on est tous les deux ont défilé.
J’ai attaqué assez simple avec des tripes pommes vapeur. J’en ai laissé un peu à miss Molly qui n’avait jamais gouté, enfin que je sache, deux ans de sa vie m'échappant quand même. 
C'était une belle entrée en matière . Le tout avec un verre de Saint Nicolas de bourgueil . Une vraie réussite.
Le jour suivant j’ai finis le rôti de porc preparé par le bosco avant son départ. Avec ragoût de pommes de terre carottes. Si j’ai pas pris un Kilo par jour là, c'est que j’ai beaucoup trotté avec clébardo.
Parti sur ce bon départ j’ai suivi par une tourte maison aux épinards un midi pour enchaîner le soir sur une côte de porc première sauce moutarde, avec des pommes duchesse du congel.
Le soir c'est plus dur de popoter, par contre je me suis serré un ty Nesson, le temps était humide. 
Le lendemain midi j’ai tapé l'entrecôte saignante épinards frais. Au  boucher qui me demandait pour combien de personnes, j’ai répondu du tac au tac, ben moi, je suis un prédateur carnivore.
Le soir , pour faire plus léger , j’ai tapé les farfalles pesto. Avec une botte de radis du chémar. J’ai un faible pour les radis. Ils ne font pas long feu. Ce qui me fait penser que j’ai acheté le même jour chez la maraîchère un petit noir de radis que j’ai pas attaqué.
De la discussion jaillit la lumière. 
Bon puisque je jaspine légumes, j’ai fait l'acquisition d’une livre d’un légumineux prohibé sur le bateau, le choux de bruxelles.
J’ai dû creuser un peu le ternet pour trouver une recette sympa pour le préparer, mais cinq minutes à l'eau bouillante, puis jetés dans l’eau glacée. Couper les en deux , revenir au wok avec de l'huile d'olive et un hachis d’ails. 
Je me tape encore le ventre.
Bien sûr avec une crépinette.
Il me restait assez de brussel sprutt pour me faire un tranche de gigot avec échalote et sauce au saint Nicolas le lendemain. Miam.
J’avais récupéré sur les pommiers abandonnés de la lande des petites pommes rouges acidulées. Au départ je les destinais au chevaux des pâtures derrière, mais après une première compôte délicieuse, je me décide à utiliser le solde pour un double boudin aux pommes. Un régal, mais évidemment je n’ai pas tout fini, le charcutier du chémar ne rigole pas sur le calibre du boudin. Ce qui a bien plu à la miss canis lupus qui mangerait bien du boudin tous les jours. Tiens voilà du boudin, voilà du boudin 🎶
Voilà j'écris ces lignes en attendant le TIGIVI d'où m’a douce va débarquer.
On va revenir à des plats plus woke, carrément bio et tendance instagram. Nos invités du vendredi, des voileux,  auront un curry des différents poissons du coin, rouge je pense le curry, évidemment, avec riz idoine et coquilles de hoëdic en entrée. Si j'ai le courage je taperai bien ma tarte aux pommes-compote, j'ai rechargé la cagette de petites pommes rouges. Mais la cuisine c'est une question d'espace et de temps. Wait and see.

 Voilà  une note pour les papilles.
@ plus.

01 novembre, 2025

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 On ne pas voter contre l'utilisation des néo nicotinoïdes et ne pas se bouger le fondement quand vous ne pouvez plus sortir sans risque de chez vous.
Depuis deux semaines, la floraison de l’aralia du Japon [merci Lens] devant la porte attire tout ce qui vole et vrombit du périmètre .
Des abeille en masse, de jolies noires en plus et surtout des frelons asiatiques. Une nuée. 
Je ne pensais pas réarmer mon piège que j’utilise au printemps pour niquer les reines. 
J’aime cette locution. Je pensais pas, même si c'est dangereux pour molly toujours rapide à gober les mouches.
Non, c'est un peu le combat de David contre Goliath ces insectes.

Jusqu'a que j’en ai vu un, partir avec une abeille entre ses pattes. Ça m'a, de suite,  grave véner ou véner grave si vous êtes puriste. 
Vu le miel que je tortore, je vous le dis, je fais gaffe aux abeilles.
J’ai donc placé le leurre lundi a l’aube, sans me compliquer, moitié grenadine, moitié chardonnay. 
Le kir qui tue. 

D’façon j’avais pas de bière ouverte pour faire le complément. A cette heure je reste au kawa, de préférence.
Ce matin je me suis dit il faut que tu le vide, ils se marchent dessus. Avant le soleil,  toujours accompagné de mon jus,  j’ai donc patiemment, en méthodique nettoyeur, à la pince a timbre, fait l’inventaire des envahisseurs.
Pétard ! 


Cent onze .
Le nombre de guêpes piégées est ridicule en contrepartie.
Il est temps que ce problème soit géré collectivement . Je me demande même si les ruches du voisin sont encore actives.
Voilà deuxième note sur ces saloperies cette année, qui ont aussi fait des dégâts chez les humains cet été , si j’ai bien lu.

Bon c'est pas tout ça , faut que je vide le compost @+