26 août, 2023

Delete étoile

Au début, quand j'ai commencé ce blog, je me suis très vite inquiété, étant déjà d'un âge avancé, de la flottaison de mes notes sur l'internet une fois que j'aurai quitté ce rafiot qui barre en cacahuètes.

A l'époque je pensais que mes gribouillis plongeaient aux abysses ,entre deux tempêtes de zéro et de un, ne refaisant surface que lors d'une requête sur le courlu, ou lors d'une recherche improbable sur un tee shirt de surf seventies acheté à la boutique de Jo Moraiz

Et puis cette semaine j'ai reçu, comme beaucoup d'entre vous, ce mail de tonton Google sur le délai d'inactivité.

En gros, ils ont décidé de modifier la période d'inactivité d'un compte Google, qui est désormais de deux ans pour l'ensemble des produits et services.  

Donc deux ans après mon départ au Valhalla des flibustiers, ne voilà pas que mes précieuses dissertations seront mises à la benne.

Cela me chagrine un peu.

Non pas que mes écrits soient d'un quelconque intérêt, mais cette façon de procéder sans CHOICE (*) me laisse pantois.

Je me rappelle plus qui a commencé en brûlant des livres, mais ça a mal tourné par la suite.

Bien sûr je peux nommer un légataire qui répondra à ma place aux mails du robot, évitant ainsi la corbeille à ma prose inutile.

En fait quand c'est gratuit, c'est vraiment toi le produit. Quand la date est dépassée, tu est périmé.

Moi qui pensais nourrir les IA de ma prose bien lénifiante.

Non. . .

L'écume de mes jours.

Delete (*) Étoile

Passez l'éponge et hop au suivant.

Bon il y a quand même des exceptions. Forcément.

J'invite mes potes blogueurs endormis depuis dix huit mois et qui retrouvent depuis peu du flux, avec la fin de X sareum Twitter,  à se pencher sur les règles.

Mon blog est sauvé par sa chaîne toitube.

Mais quand même : it stinks ! (*)

C'est cette vilaine maxime qui me vient à propos de ses gafas qui se sont appropriés le ternet.

Regardez l'autre qui a attrapé le melon avec son X et qui l'étrangle vitesse grand V.  

La liberté se raréfie particulièrement sur le réseau.

Bon d'un autre côté,cela me fait une note sur août de vieux râleur à moindre frais.


Tiens je vous met le dauphin 🐬 du port que j'écume, histoire de casser cette foutue limite de deux piges.




(*) dans la langue de Shakespeare dans le texte