17 août, 2021

Le parking est trop petit.

 


Qu'est ce que vous garderez de cet été 2021 vous?

La pub pour les antivax ? L'intrusion du contrôle du pass ?

Pour ma part, ce que je vais vu, c'est l'avancée phénoménale du vélo par ici.

Avant pour aller à la plage tout le monde prenait sa voiture.

Mais ce temps semble résolu. Enfin à part quelques vieux mous du genoux.

Les parkings autos ont été réduits. La cote reprend son côté sauvage. Et les gens pour la beauté des lieux se prennent aux jeux.

Le nombre de vélos explose. 

Le parking est trop petit. 

Imaginez des voitures. Il faudrait rajouter une 

route.

Mais on est pas chez les diminués, ici les parkings ont les supprime, où on les externalise. Avec une navette collective.

Quand même je ne pensais pas, même moi cycliste convaincu, que cela fonctionnerait si bien.

J'ai croisé en pleine ville des bidoux de trois ans en vélos sans petites roues sur les accès cyclables avec les parents dont les sacoches de spad débordent de courses.

Un autre monde.

Ou le monde d'après, comme si je le voyais avant de m'estomper.

J'ai eu un bel été.


13 août, 2021

Une note qui à du chien


 

Bon étant parti sur les kiens. Y a pas de raison que je m'arrête.

Il existe dans ce périmètre, où je respire la mer, des plages discrètes ou les panneaux interdit aux chiens ont pas encore fleuris.

Ça c'est autre chose qu'une plage privée avec coussins huilés et parasols.

Buck n'a jamais été un grand nageur. Son aïeul lui passait sa vie dans l'eau. 

Son souvenir m'est revenu quand j'ai vu hier ce setter, sûrement irlandais se jeter vaillamment à l'assaut des vagues pour suivre ses maîtres surfers.

C'est le propre d'une plage à chien. Il y a généralement de grosses vagues et les surfers y sont donc tolérés. Moins les baigneurs, si on peut amener des canis, les baigneurs sont généralement interdits.

Juste retour des choses.

Mais je remarque qu'en cet été du retour au tourisme de proximité, les interdits ne sont guère respectés. 

Il y a du téméraire dans l'eau. Mais bon pas trop de Minos pour se faire emporter par les rouleaux. Ce qui est plutôt sage. De toute façon il y a un terre neuve, trempé, a dix mètres du bord qui serait ravi de montrer ses qualités.

Moi je reste, comme le vieux griffon couché à ma gauche à respirer la brise et réchauffer mes vielles douleurs musculaires au dardant soleil, si longtemps attendu..

La minorité des clébards et leurs maîtres on enfin un endroit pour entrer en thalasso. 

Je suis content de ce gribouillage. cette note a du chien. 



11 août, 2021

52.5 bio


Je passe en spad sortant du restau où je viens de manger comme un goret un repas à base de bowl mitigé de larmes du tigre. Si j'ai bien suivi.

Le principal, à mes yeux de bigleu etait la présence d'une bouteille de Nesson, bio s'il vous plait. Juste à la hauteur du coude à ma table. Comment j'ai failli laisser mes vilains instincts attraper la seconde en tête de gondole.

Je vous dit pas.

J'ai un faible pour cette plantation familiale de Martinique à deux cent mètres de la plage ou j'ai remis biscotte à l'eau.

Comme je passe devant la gare maritime, un mec fracassé vient de tabasser sont staff.

Une mère de famille sortie de nulle part le remonte un peu fort.

  • Arrêtez de taper votre chien. Vous êtes ivre. Un mec qui fait ça est un moins que rien. 

Son mec se tiens derrière. Court sur pattes. Elle a la voix qui porte. La quarantaine joliment enrobée .deux jolies mèches rebelles blonde et deux petits mecs en culottes courtes accrochés à sa robe. Une vraie matrem animo. Je stoppe mon demi-course Lejeune 12 vitesses, celui au guidon retourné, et reste en haut de la rue du port. Mais le mauvais insiste.

il descend la rue en louvoyant direction maman. J'attend qu'il l'agresse pour bouger.

Mais elle se démonte pas . Elle lui en remet une couche à bout portant. 

Il recule et baragwine :

  • Un mot et mon chien t'attaques.

Le staff est plus à fond dans l'autre sens sur sa laisse. Il n'y a pas de mauvais chiens. Que des tête de noeuds de maître.

Je met ma bombe de piment en on.

Mais l'aplomb de la maman et l'alcoolémie de l'abruti m'évite de rentrer dans le game.

A mon âge avancé. Quand même. 

  • j'ai passé l'âge de ces conneries

Il remonte la rue vers moi, me double largement à gauche et puis en tournant au coin, après quelques mètres s'en reprend a son chien.

  • T'a vu, a cause de toi , je vais t'en mettre une , tu vas voir.

Je n'ai pas bougé de mon spad.

Je ressort mon organe du milieux du manège qui poussait le cul des chevaux au moment de franchir l'auxerre.

  • NON !!!  

ma voix porte si fort que des gens s'arrêtent sur le parking à cinquante mètres en sortant de leurs tires et me regardent. J'ai encore ld'la gueule


Silence.


Le zombie disparaît. Je reste assez triste pour ce chien. Cela me gâche la soirée. 

Je vais devoir l'écrire pour que ça passe. 

Mais le courage de cette maman avec ses deux marmots contre ce demeuré ma scotché.

Si beau que ça a même interpellé le Bosco.


Bravo madame, chapeau bas.


06 août, 2021

Temps de chiotte

 


Il fait un temps de chiotte.

J'aime bien cette expression. Moins son résultat. 

Comme pour tout le monde ce gris envahissant annihile un peu mon esprit troupier.

Mais on est en guerre. Non ? 

Les pays qui gèrent le mieux ce conflit sortiront dans le top ten demain.

Pourquoi croyez vous que la Chine fasse tester les onze millions d'habitants de wuhan pour six cent malheureux cas de variant delta ?

Mais dans cocorico Land on reste sur des valeurs sûres. Le retour via les RS de 'la gerbe' avec une nuée de néo-collabo du virus sur le thème de surtout pas de vaccin. La science n'est rien face au créateur. On a pas assez de recul etc etc...

Ces monsieurs Jourdain de l'avis médical freinent l'immunité collective à cause de leur flipette des piqûres, ou de la modification de leur ADN , qui serait pourtant, comme je l'ai lu ailleurs, la meilleure chose qui pourrait leur arriver à ces fini à l'urine,comme je l'ai lu ailleurs aussi.

Mais je suis en vacances je ne dois pas m'énerver après des ratés de l'histoire, 

Soyons zen, ceux qui passeront par la réa seront moins virulents après.

Je regarde la mer.

C'est à peu près tout ce que je fais en vacances.

J'ai deux livres en cours, ça n'avance pas. Le premier, l'anomalie en est une pour moi. Malgré son succès en vente et les critiques dithyrambiques, j'ai du mal à terminer.

Je suis donc parti dans une des nombreuses boîtes à livres du périmètre,  me dénicher un livre que j'ai pas encore lu. Vous n'aurez pas le compte rendu je viens juste de l'attraper.

J'adore choisir un livre dans ces endroits. Le choix est bien plus cornélien que dans une librairie.

Je vais en mettre un autre en repassant, j'ai un lot de Simenon qui ne me tentent guère mais  qui devraient me permettre entre deux ondées de fin du monde d'améliorer mon ordinaire et de me ressourcer avant une rentrée où il va faire un temps radieux rien que pour me faire chier.

Quel curieux été tout de même. Avril fût bien meilleur ici. La moitié de l'Europe brûle. L'autre est inondée et je maugrée de ne rien trouver à lire.

Restez masqué.

A plus