03 avril, 2015

Revoir la montagne


Il y a des années que je n'avais pas mis les pieds dans de vraies montagnes. Mais le temps filant si vite dans les rugissants ou je croise, je me suis mariné un extra.
La vie sans folie, c'est du grand nawak, ou pour ces minuscules qui ne pensent qu'a après.
Le mousse n'ayant jamais pu y partir vers ces hauteurs, puisqu'il n'y a plus de colos et que les classes de neige tombent tout les ans chez les autres, je décide donc de faire d'une pierre deux coups. Je revois une fois la montagne et je forme le mousse au ski commanchéro (version SSD du christania ,méthode de ski qui n'a d'alpine que les planches.)
C'est parti,vendredi, on sèche une heure chez Simone Veil, on laisse le rafiot et ma procuration au quartier maitre .
Roulez bolide.
Ils ont construit une autoroute blanche depuis que je suis venu. On m'en cache des choses. Ben dis donc c'est un plaisir de grimper la haut désormais.
La respiration régulière du mousse m'indique qu'il ronfle discrètement à l'arrière.
Bon calmez-vous  je garde secrète ma formation de ski.
Je la tiens d'un moniteur ESF des seventies, grand marin devant l'Éternel  et qui vit désormais  en nouvelle Calédonie ou Zélande Un pirate étant rarement statique, je peux pas être plus précis.D'ailleurs je me demande bien ce qu'il y trafique ce vieux bandit de Sannois.
Mais c'est une formation efficace, en une journée, cette teigne de moussaillon me suit, jusqu'en haut de tout les sommets du coin. en râlant bien sûr, bon sang ne saurait mentir.
La montagne est magnifique et les pistes un vrai bonheur.
Et l'air ! Rien que l'air tiens vaut le déplacement.
Mais finalement on laisse le hors piste pour une autre année, faut déjà qu'on rentre.
Avant de partir,une dernière petite pierre dans le ru.
Juste une photo, que j'ai emporté avec moi et dont je voudrai retrouver la source. Moi et mes photos J'adore ces avant-après.

Un petite hommage à ma grand maman. Et puis le Jaccard me sied.
Quant au Contamines ou j'ai adoré revenir,  je devrais pas vous en parler.
Il y a des lieux qu'il ne faut pas ébruiter. Ça a à peine changé. C'est comme mon enfance.
il suffit juste de ce retourner.
Le mousse enroulé dans une chaude couverture schmoutt, éreinté par ce stage de survie en milieu hostile, donc loin du neuf trois,{ je sais je l'ai déjà faite ^_^ } , s'endort  à l'arrière avec un petit sourire .
Il nous faut rentrer. je guette les gendarmes et la radio distille ça

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..