24 juillet, 2020

#IZC (In Ze Cluster)

Cent trente quatrième jour d’après.

Ou de #FDM, suivant comme vous le vivez.

c’est pas moi qui fait le décompte. C’est un pro. Ici

j’ai décidé de m’offrir quatre jours de brake.

Ce premier semestre 2020 à été particulièrement tendu, enfin par ici.

Me voila donc parti prendre un bain de mer ou deux. Sortir Buck sur la lande et lire un bouquin ou trois.

Évidemment les bonnes résolutions, c’est comme les todo, on a toujours un grain de sable échappé du camping des flots bleus qui vient mettre le brin.

Le deuxième jour en sortant chercher le pain, je trouve space, pour ne pas dire bizarre tout ces gens masqués dans la rue.

Les gens par ici seraient-ils tous dans mon optique ? Sortons couvert ?

Je me dit quelle chouette ambiance, jusques que je titube sur le mot covid au bar ou je me siffle une mousse le midi en regardant la mer. 

parce que la vraie raison est la, regarder la mer.

bref je me suis fourré dans un cluster.

Je peux vous dire la, comme par enchantement, tout le monde le porte le masque.

Moi je suis passé chez le petit tailleur de la place Edouard VII avant de partir.

Je voulais deux masques, il était en rupture. il me les a retrouvés sous un pile de ben-houses

J’ai eu le nez de lui dire de relancer la machine.

Bon vais je pouvoir rentrer ? Po grave j’ai mon bureau dans le web et la 4G ici est presque meilleure que la fibre d’Aulnay.

Dans l'attente, je vous met un morceau bien que la radio des blogueurs soit confinée ce qui en désole pus d'un

Allez Salut et surtout


- SORTEZ COUVERT




16 juillet, 2020

Me and Bobby

Longtemps non ?

Je viens d'écraser une guêpe.

Je m'en suis voulu. Une réaction un peu rapide. Il y en a tellement. Sur le coup j'ai eu un peu honte de tant de haine. Sûrement comme le païen qui a étripé mon chat. Ce tarba a le sens du sacrifice, mais aucune peur du karma.

Est-il important pour une guêpe ? 

En tout cas c'est pas une prière qui va arrêter celui de la torture d'un greffier de quatorze ans.

Reprenons.

Le bruit du claquement sec de ma casquette n'a pas dérangé Bobby entrain de manger ses tournesols.

Ce piaf est un numéro. Il commence a piailler vers sept heures. Je le sert en graines en revenant de nourrir les poules et les poiscailles. 

A peine il me voit rappliquer avec ma gamelle de céréales, il s'envole et disparait.

Dix minutes après, il réapparait avec Madame. Les dames n'ont pas de collier chez les perruches vertes.

Quand la miss, toute fine, toute verte, (un vrai canon, sur la tof, non ?) a finie son petit déjeuner, il passe à table. Bien vite accompagné par deux bébés mésanges qui savent bien qu'il ne mouftera pas.

Je me suis pris d'amitié pour ces immigrés psittacidés largués là, au cœur du neuf cube, comme pour beaucoup, par quelque coup du sort. 

Surtout avec ce Bobby. J'ai oublié le nombre d'années que je le nourri.

On a notre rituel. On tord le coup pour s'observer. Savez vous qu'il me lâche ses mêmes cris stridents quand on se croise au Parc Dumont. Ou rue du gros peuple.

On se salue. 

On est sauvage, mais poli. Nous.

En mathématique on pourrait en déduire qu'on est civilisés. 

Mais en mathématique seulement, la vie elle, elle est plus compliquée.

Ce piaf me fait penser à un pote. Missing in actions. C'est pour ça que je l'ai surnommé Bobby. Plus on passe les barres de zéro plus on les engrange les matous et les potos disparus. La faucheuse danse salement dernièrement. Alors on se tord le coup pour leur faire des clin d’œils en attendant la fin de la valse.

Enfin qu'elle s'occupe de ceux qui ne dansent pas.

Je vais tronçonner le mirabellier demi mort qui ne servait que d'escalier a Iwa pour passer dans les jardins à téco.


Cela fera tourner la tronçonneuse. Le bruit va peut être faire frémir son tortionnaire.

Quel bel été.


Profitez.