28 mai, 2013

Communiquons

C'est très tendance de communiquer sur le rer b PLUS en ce moment.
Mais avec tout les dysfonctionnements ces derniers jours on va  pas se priver d'une petite tof du jour.
elle s'intitule 'cherchez l'erreur'
je n'ai rien d'autre à rajouter car je suis un affreux pirate.

21 mai, 2013

rideau d'eau



un lundi soir qui ressemble à un dimanche soir. trois jours qui comptent même pas deux tellement il a vasé.
il pleut des cordes. je me rappelle pas avoir vu si peu de soleil en mai.
la mémoire c'est un truc surprenant. j'étais dehors à regarder les gouttes s'écraser sur le ponton. 
je ne suis pas un contemplatif , je surveillai la fuite de ma gouttière. faudrait que je répare.
floc - floc. tant d'eau
ça m'a rappelé une histoire que j'avais écrite gamin. je devais avoir quinze, seize ans. sur un cahier à spirale vert petit carreau.
tout écris serré de la première à la dernière page.
une histoire de copains qui luttaient dans un monde ou il pleuvait sans arrêt. forêts boueuses, zones industrielles inondées, ciel bas et sombre, brouillards du soir,brumes matinales et cette humidité qui poissait tout.
je me souviens même de la description des personnages et de leurs nicknames. y 'en avait un, Trenk et son ciré taillé dans une bâche de publicité. 
je me demande ou j'avais été cherché un pseudo comme ça. 
bref une histoire de boutonneux, bien glauque pour les seventies.
mais c'est étrange que cela me soit revenu avec le crash des gouttes sur le bois.
ce rideau de flotte ne me dit rien de bon avant début juin.
Et l'histoire me direz vous ?
ha. elle a finit dans la cheminée avec les autres quand j'ai bouclé mon sac à dix sept ans
je sais pas si je pourrai la récrire complètement deux participants s'effaçant peu à peu.
ma mémoire serait-elle pleine d'eau ?
non,non 
sûr, vivement le soleil de juin.

18 mai, 2013

Saturday Butterfly Sundance


Il suffit parfois de peu pour me soulever un éclat de poésie du quotidien. 
Un samedi matin, un rayon de soleil,
enfin
et quelques papillons qui dansent dans la lumineuse et matinale lumière.
Me voila pris derrière mes ray-ban mi-closes dans une spirale powétique toute bleue.
je sais ça se dit pas, mais j'aime bien ce mot, pis je l'ai piraté, j'en use donc sans parcimonie, il ne m'a rien coûté.
les mots trop vite gagnés sont vite dépensés.
chacun fait ce qu'il peut de son blog. on est peut à y faire ce qu'on veut.
Peut être que pour être dans  le tempo local, j'aurai du mitrailler le goudron comme cette future nouvelle association QPDTU * opposée à l'avancée des saignées de trottoir due à la fibre optique qui brise l'unicité de la couleur des revêtements.
internet c'est le mal et dans notre sud profond on a toujours un peu de retard, sauf pour colporter des conneries. 
des trottoirs bicolores. on a des sujets sensibles a Aulnay sous.
sans dèc.
Yep j'aurai pu vous parler, aussi,de cette énième version de verre blanc cassé.
Mais les vengeances entre videurs et kékés n'intéressent que les mémés des salons de coiffure du boulevard ou les buveurs de mousses du rond-point.
Pis le verre brisé ça porte malheur,sept ans, même sur les blogs.
Ha non pas ici, les flibustiers sont tous trop superstitieux.
Non moi ce matin, j'ai eu envie de vous mettre en page une image, ma version ensoleillée de la ville, avec ses papillons dansants dans la lumière.
je sais, c'est trois fois rien en réalisation, mais je trouve ça plutôt réussi.
Et vous ?
Vous qui créchez plus loin, vous le trouvez pas un peu plus bucolique, la, notre neuf trois ?
je sais, je suis barré.
Mais c'est ça faute à cette miss qui boucle sur le casque  en ce moment.
Et puisqu'on cause lieux, on finit avec elle.




QPTDU Quartier Pour Des Trottoirs Unicolore

09 mai, 2013

péter un cable


Voila deux soirs de printemps que je sort de mon RER B avec un rayon de soleil et que je vois toute cette vie sur la place de la gare.
Elle qui hier,était à  peine traversée et dont les bancs avaient même été supprimés sous l'ex municipalité, pour je ne sais plus quel motif sécuritaire
Certes ,je vous l'avoue, j'ai grincé des dents quand j'ai  vu le grand cèdre bleu était condamné
les vioques c'est comme ça .
ça aime les arbres et ça aime pas qu'on bouscule leurs habitudes.
Bon.
si je trouve que l'aménagement pour les bus est bien plus pratique et fonctionnel depuis que les déposés minutes en voitures sont obligés de faire sept mètres à pied, je guettais avec curiosité la finalité de l’aménagement de la place.
Alors ?
C'est une réussite. ces gens assis qui discutent, cette maman au soleil avec sa poussette. même la statue de de Gaulle est intégrée. c'est pour dire.
certes les automobilistes râlent, ils râlaient déjà avant . Juste un feu rouge déplacé pour eux ce n'est guère une révolution
à la place ,une quatre voies sur vingt mètres leur aurait permis d'atteindre la A3 ou le pont maillard en vingt secondes de moins.
Je vous rappelle que la civilisation de la voiture à abandonnée Aulnay-sous, alors ils peuvent péter un cable, prendre le bus, le vélo, allez a pied ou comme tout les automobilistes au vingt et une ième siècle ,changer de chemin pour rejoindre l'autoroute.
Mais je les prévient, Il y a des vilains rebelles sudistes qui sous prétexte de les compter leur proposent des opérations escargots. c'est aulnay sous ça rigole pas. Ça balance du lourd.
Non sérieusement revenons à la place. quand je vois tout ces gens profiter de cet endroit, je me dis que le cèdre n'est pas tombé pour rien.
ha et je suis désolé que ma note ne soit pas une des trois copies de l'article journalier de la presse locale que mes nerds de collègues blogobulle soit-disant ci-devant citoyenne quatre vingt treize six cent s’ingénient à publier tous en même temps.
je n'écrirai pas source le parisien surtout quand c'est n'importnawak.
tiens d'ailleurs, je me demande pourquoi  ils copient les articles ces pirates ? leurs trolls n'achètent pas le journal ? 













04 mai, 2013

des pt'i trous à la 3D


Un de ces matins de congés ensoleillé de printemps. surpris par ma grasse-mat et un peu ensuqué. je croise le mousse sur la table du petit déjeuner. lui devant ses céréales. moi devant mes biscuits.
le bosco seule personne vraiment responsable à bord est déjà à terre pour faire l'avitaillement.
- Est ce que tu sais ou est la tablette, elle est pas à sa place.
je lève une paupière. le soleil inonde la table de la salle a manger.
- d'abord tu déjeunes et après seulement saint youtube. cool.
- tiens donc et toi tu est déjà sur twitter ?
je lève le second et dernier sourcil. je me rappelle pas avoir été si direct avec mon reup.  bon on se battait pas pour l'huma non plus. Au pire je prenais la dernière page pour les quatre carreaux de pif et hercule.
- c'est une déformation professionnelle , je rétorque. je balaye mon lecteur de nouvelles...
c'est une demie-vérité. je parcours mon reader ET je suis sur twitter.
Mais la moue qu'elle me renvoie n' est pas convaincue et la elle tacle.
- et comment tu faisait pour travailler avec l'ordinateur quand il y en avait pas ?
ça tue.
 Je pense qu'elle évoque 'quand il n'y en avait pas à la maison'. je ne pense pas qu'elle me croit du crétacé.
- Et bien je vais t'expliquer
je plonge mon pancake dans le brillant café. le demi-sel fait de suite une percée amoko cadiz.
- Vois tu j'écrivais soigneusement  sur une feuille spéciale avec des jolis petits carreaux exprès. Comme les formulaires d'inscriptions pour les cartes de fidélités, tu vois ?
Faut essayer de rester concret et imagé quand on cause à la génération Z.
- Ensuite une dame tapait le texte sur un genre de machine qui créait une carte cartonnée pour presque chaque ligne écrite.
Elle tapait super vite et des dix doigts.
je dis ça parce que au bout de quarante ans, je suis avec peine à quatre ou cinq.
- Quand elle avait finie elle attrapait le gros paquet de cartes ,comme un gros livre de poche, et le tapait sur le coin de la table avant de l'enrouler avec trois élastiques.
Minimum.
l'élastique est important. Si les cartons se mélangeaient il fallait tout trier ligne à ligne pendant un bon bout de temps.
Elle ouvre des yeux , comme des billes.
- Ensuite j'allais avec mon précieux chargement à coté de la salle informatique, ou je n'avais pas le droit de rentrer.
Une immense pièce avec air conditionné, trois ou quatre lecteurs de bandes qui tournaient à tire larigo et des meubles avec des grosses gamelles comme celle que je met sur les fleurs l'hiver, vi celles sous l'appentis.
l'ordinateur un gros cube noir allait bien , de la je montre son bol, jusqu'à la rue.
un peu d'exagération, à peine, maintient toujours le récit.
- la il y avait une personne qui prenait mon programme et me délivrait une date de passage dans la machine pour lister les erreurs ,  le lendemain généralement.Mais son agenda était raturé par les urgences, et les tch'o comme moi patientaient souvent deux jours. Ça t'apprends à optimiser ton code.
Je recevais alors un joli listing bleu et blanc .
j'ai gagné.
Elle lâche le conflit et me regarde comme un martien, ou un écolo, enfin un truc improbable.
je regarde le soleil par la baie vitrée.
Il parait que le ministre a bloqué la vente de daibidule à yahoo. Je suis toujours étonné que yahoo existe encore à part sa base flickr et aussi qu'Orange se sépare de ces bijoux. Mais je ne suis qu'un ancien, je n'ai rien a rajouté la.
J'ai demandé au spécialiste à bord de la vidéo, l'ado. La réponse laconique comme d'hab :
- YouTube saoule, je vais basculer chez viméo et dailymotion. Faut dire qu'on a tout compris avec free et que je n'ai pas créé de proxy pour son tube. Limitons l'utilisation ;.)
Tiens puisque je radote technologies et pouvoirs public si quelqu'un pouvait se pencher un peu sur le futur de l'impression 3D  la haut au ministère, je sent bien la une nouvelle lame de fond.
Mais bon je débute dans les trucs en tik.







02 mai, 2013

les deux pommes




Voilà deux fois cette semaine.
Je sais. Jamais deux sans trois. Cela commence à faire beaucoup.
Lundi un hyper à bas prix qui commence par li et finis par dl.
J'ai tout de suite calculé les deux mamies devant moi dans le rayon. Leurs façon de prendre un article de le reposer. Tourner la tête à gauche puis à droite. Stress.
Deux débutantes en piraterie, cent cinquante ans a elle deux.
A y est .la boite de thon à disparue . me voilà derrière elle à la caisse. Elle se chamaillent pour un article qu'elles reposent.
Le bosco se penche vers mon oreille.
- je suis sur qu'elles embrouillent.
- a leurs âge ? Tssss....
Mardi chez karouf market. In ze city comme ils disent. Encore une vielle dame en caisse, elle hausse le ton en agitant un sac en plastique avec deux pommes.
- trois euros vingt le kilo ? Vous n'y êtes pas elles sont en promotion je vous dit à un euro vingt cinq. trois € le kilo de pommes. vingt balles. Belle Europe.
La caisse est bloquée. Le responsable du rayon se déplace.
- non madame ce sont les petites à un euro. La dame repose ses deux golden.
Elle repasse devant la caisse en nous regardant tous bien dans les yeux. Enfin ceux qui la regarde.
Combien coûte deux pommes à trois euros le kilo ?
Je vous laisse le devoir, réfléchissez y entre deux ponts.