27 août, 2016

Séraphine's back..

Je vais retrouver le chagrin .
Cela m'a tiré du lit au lever du jour. Le soleil se déclarait au dessus de l'horizon. Pendant que j'honore un fresne, Buck enivré par les odeurs des herbes de la campagne farfouille un peu plus loin dans la pente. Hier dans notre promenade matinale au cœur du cagnard, il a levé une vipère ou une aspic de la plus belle eau. J'étais à 10 mètres en arrière et le sifflement bruyant, claquant et sec comme une cartouche de sept soixante deux,m'a fait sursauter dans le silence du chemin creux 
Ce bruit revenait de loin, dans ma mémoire. Depuis la colo de Briançon , (ha les colos d'Aulnay , sequence nostalgie évoquée dernièrement avec un grison terroir plus pro lui de celles de Varennes sur amance, et dont, je pense, le souvenir à déclencher le choix de sa villégiature de vieux jours dans de vertes contrées ).😎 À yé je digresse.
Donc ce jour la je m'étais allongé sur une de ces douceurs en rampant sur un surplomb rocheux pour observer le camp ennemi dans  une partie de collerettes.
L'eternel jeux des bleus contre les rouges.vous connaissez pas ? On vous attache derrière le short au passant un ruban ,rouge ou bleu,selon l'équipe. L'équipe qui ramène le plus de rubans  à gagnée.C'est simple non ? J'étais une épée à ce jeu,qui m'a largement décoré de bleus divers et jaune arnican.   
Bref,le caillou plat exposé plein ouest était chaud comme un radiateur. C'est sûrement ce qui a engourdie la Séraphine,comme je les nommaie à l'époque et ce qui m'a sauvé de la morsure au ventre sous le maillot de corps. 
On disait pas encore T-SHIRT.
smiley.
Mais le temps que je me remémore cela le strident claquement sec dans l'air c'est répété.
Con de chien.
Je le rappelle et me dirige vers le mur de cailloux noirs. 
Plus rien. Rapide inspection. Pas de morsure. Je  lui ai remis son collier, tiens, avant de reprendre le mien, lundi. 

2 commentaires:

  1. Bon courage pour demain.
    Pour ma pomme, je serais sur le retour, direction notre ville chérie. Mon toutou ne va pas apprécié.Bien que berger des Pyrénées, les brebis aveyronnaises lui suffisent.Les moutons (ou autruches ;) aulnaysiens, c'est pas jouissif...

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    1. Oui pour demain il m'en faut. Les congés d'astreinte ne sont pas une vacare, au sens latin. Mais je suis entier et plutôt reposé. Bon ton labri va regretter tes montagnes, le mien de clébard fait le nez.
      ICI ?
      Rien ne change. Même pas une ouverture des bassins extérieurs pendant cette canicule.
      Je ne te parlerai donc pas des incompétents locaux. Je les laisse à leur balades électorales zé dominicales sur le boulevard de Strasbourg.
      J'attends la chute....des feuilles, l'automne va vite être là.

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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..