13 août, 2025

OP Mûres.


Mi-aout
Déjà.
J’ai pris cette TofDuJour en sortant de la forêt où on a levé de nouveau Menhirs avec Molly.
C’est un endroit où on est à peu près seul en cette veille de quinze Août. 
On croise bien une ou deux familles perdues en VTT, mais c’est à peu près tout.
Mais revenons à nos ballots, pas les familles, la photo du jour. C’est rare désormais les conditionnements de pailles rectangulaires. Les ronds sont plus courants. Souvent emballés de plastique vert ou même rose pour pouvoir être stockés dehors. Plus moderne, plus pratique.
Mais les bottes de paille carrées sont pour moi une usine à souvenirs. Traverser l’écurie avec la brouette plate. Couper le lien d’un coup d’opinel. 

  • Mozart, TOoourne bourrique !

le petit alezan, ce si fier compagnon de horse ball se plaçait instantanément contre le mur du box.
La tranche de paille extrait du ballot glissée et éparpillée sous son licol. Un caresse en passant et il fallait passer rapidement à coté car Mazurka raclait du pied.
Tous ces chevaux de clubs n’ont pas toujours la vie facile. Je n'aimerais pas me repointer en cheval. Quoique.
Quoique le Kanter qui se transforme en galop de charge dans les chaumes c'est enivrant. Surtout vers la mi Août quand la brume du matin se lève en lisière de la forêt et que deux chevreuils intrigués par ce bruit sourd du front de chevaux, restent en bordure à nous regardez arriver au loin.


Mais revenons à cette bascule de l'été. Il fait toujours chaud, mais la brume du matin est de retour. Ce 2025 est un cru qui file.

Comme mazurka dans les chaumes.


J’ai aussi fait une OP mûres les gens. Bon pas de quoi nourrir la blogosphère. A peine plus d’un kilo. 

Mais j’ai trouvé un filon le long du ru à gauche de la zonmé. Bien emmitouflé, mes vieilles  bottes de canasson, casquette,  blouson et jean flingué, une griffe de rallonge, je ferai d’ailleurs rapidement un doublé. Le bosco est fruit rouge. Et si les enfants ou le voisin passent, il me faudra faire un triplé,  je suis complimenté sur ma confiote de mûres sauvages.
Molly est contente, elle reste aux alentours à chasser avec des sauts de gazelles le mulot ou le lézard.
Voilà, je vais devoir m’y mettre , j’ai le sucre. Le moulin à légumes est opérationnel sur le plan de travail. mais ma flemme est comme 2025, bien entammée !
Allez, faut que je vous laisse, je vais stériliser mes pots. Mon eau bout. 
Carpe diem 

#LesGens .


06 août, 2025

Grabataire l'influent.

 


 Ce jour, je vais vous faire mon influenceur , un peu grabataire l'influent , mais bon. C'est pour un reportage, et non pas pour une de ces séries nian-nian de Netflix dont on fait généralement la promo sur les blogs. 
Quoique vous pouvez vous faire ‘une nature sauvage ‘ que j’avais vu avant que Nicolas n’en fasse la promo . Série bien ficelée avec de magnifiques paysages.
Non.
Ce qui m'amène en ce six août qui est l’anniversaire de la bombe sur Hiroshima. C'est l'excellent reportage proposé par France TV sur la fuite en avant pour la création de la bombe. Avec des images d’archives assez inédites. J’ai passé un très bon et instructif moment. 

A voir en replay donc.


Hiroshima ou je suis passé il y a deux ans et dont je n’ai pas pu approcher le dôme, au fond à droite sur la photo, parce que notre président y faisait un tour le même jour. Un peu boulet celui-là.
Mais j’ai visité ce grand fort transformé en parc. La photo en tête de gondole. Avec ce vieux monsieur en bicyclette qui m’a sourit avant d'abandonner son vélo pour prendre en photo des oiseaux.

Je garde un souvenir fort de ce Japon alliant traditions et modernité.
En nos temps troublés, ce reportage est éclairant sur la genèse de l’apocalypse.


A voir, si vous êtes curieux ou si vous séchez sur le programme du mois d'août. 



04 août, 2025

le gâteau soldat

 


C’est curieux comment la mémoire fonctionne.
J’avais complètement oublié cette anecdote et hop elle me remonte avec le souvenir du goût.
C'est donc un excellent exhausteur de cervelle d’oiseau. 
Je pâtisse depuis un certain temps. Dès qu’il me reste des oeufs, du beurre hop je me fais un petit quatre quart, que j'apprécie particulièrement pour accompagner mon kawa du matin.
Les premiers temps, comme tout un chacun, je sortais le téléphone sur le plan de travail, me connectant à Marmiton pour afficher la recette.
Le résultat étant gustativement une réussite et la recette étant dans le titre je me suis dit hop plus besoin de portable et de toutes ses pubs a chaque fois que tu reprend ta recette. Donc, je pèse mes œufs .
Puis je pèse ma farine et mon sucre
Je monte mes œufs en neige. Et là je commet l’irréparable . Au lieu de mélanger les jaunes et le sucre, je mélange les jaunes à la farine.
Évidemment je vous le donne Emile, ça gruautte un peu.  Je met mes oeufs en neige, puis mon beurre fondu, mais rien n’y fait les gruaux résistent. Viandé je suis.
Bon je ne partagerai pas avec mon voisin cette fois. Tant pis, hop, au four.
Ce matin en déjeunant ça m’est revenu d'un coup. Ce n’est plus un quatre-quarts. On dirait ce fameux gâteau que me faisait mamie Marianne, à chaque fois, quand je revenais en permissions . 'Le gâteau soldat'. La même consistance et … les mêmes grains de farine. 
C'était un dessert résistant. Il améliorait l'ordinaire et pouvait rester entre deux perms, soit quinze jours, trois semaines, à peu près mangeable dans mon casier en fer. Sauf en cas de soirée kro ou, of course, toute la chambrée tapait dedans.
Une chose est sûre, le goût était identique et grand mère faisait elle aussi la recette de tête.
Voilà . Mon goût a donc plus de mémoire que moi. C’est rigolo comme un quart d'oeuf, de sucre, de farine et de beurre vous fait voyager dans le temps...


02 août, 2025

la recharge



 Je n’ai plus la force de rien. Passé le déjeuner un engourdissement étrange m’envahit. Impossible d’aller plus loin dans les tâches prévues. Je DOIS m’allonger ou traîner ma misère toute la journée. Par la baie vitrée, je regarde le vent jouer sur le bord du parasol. Dehors, le vacarme d’un ballet de voitures me rappelle qu’on est en Août. 
Les 'pays' filent par les chemins détournés pour éviter les embouteillages. On est loin du trente réglementé, ça frise , rien qu’au bruit le soixante-dix.
Puis mes paupières sont lourdes et je rouvre les yeux une heure plus tard. voire deux désormais.
J’ai alors de nouveau de l'énergie, mais le sentiment bizarre d'être en faute. Perdre autant de temps ! Tsé tsé me lâche plus et le délai de recharge s’allonge !
Je me demande si mon vieux palpitan diesel n’a pas été remplacé par une de leur merdouille électrique pour faire autant d'arrêt pour se recharger.
C’est très chiant de ne plus tenir la longueur. 
Le chien et le chat ronflent aussi. Ils sont comme moi du matin, à dévaler les escaliers à la tom et Jerry à six heures. Le jour n’est pas là d’ailleurs quand ils commencent leur sarabande. il est déjà parti.
Le cœur de l'été. Faut que je me bouge. 
je vais couper du petit bois, tiens. 
puis sortir Molly entre chien et loup, l'heure où les sentiers se vident pour l'apéro.


Allez hop.
Et c'est la dernière fois que je géins ici. Déjà que je suis une vieux con, je voudrais pas en plus, summum,  tomber loque geignarde. Il faut savoir dire stop et mesurer quand la teuf est nifie.


31 juillet, 2025

la marée des encrés

 

 Je sais.
On ne doit pas donner à manger aux oiseaux l'été . Mais la colonie de moineaux qui crèchent dans la haie adorent le rituel du matin. 
Quand le bosco se lève, je les mates poireauter sur les branches du pin,
depuis la cuisine où je m'acharne sur la bodum pour le kawa. En sortant ouvrir le reste des volets, on fait ça à l'ancienne par ici, j'ai une confiance mesurée dans la fée électrique, je leur pose sur le perchoir, le contenu du pot de confiture de pain dur qui trempe depuis la veille. 
S'ensuit une éffusion de trilles en tout genre. Comme à la cantoche. Pour ça que je tente pas avant, réveiller le bosco c'est gâcher la journée.
Je sais.
Ce n'est pas ce qui m'amène.
Voilà trois jours que j'écoute en boucle sur ma playlist ‘Selling England by the pound’. Le temps va devenir brumeux. A sa sortie, ce n'était pas le 33 le plus encensé de Genesis. Beaucoup lui préféraient ‘The lambs lies down..’. Il a clairement mieux traversé les années et dans les landes, il fonctionne encore assez bien. Mais bon la zik c'est à la fin de la note normalement.
Je sais.
J'étais dans la queue du super U. La litière de mochi, des cotons tiges et … du chocolat. C’est l'été les gens sont moins couverts, voire dans ce lieu assez touristique, découverts.
Les trois ménagères de moins de cinquante ans devant moi arborent toutes des tatouages. Discret derrière l’oreille pour la première. Plus voyant et disséminé sur le dos et le bras pour la suivante. La dernière est sûrement Venusienne voire Fremen d'Arrakis . Une femme bleue. 
Le caissier baraqué lui, arbore un magnifique tatouage tribal des îles de la sonde ou Fidji, je ne vois pas bien d'où je suis. Pis j'y connais que tchi.
Quand je fus jeune, le tatouage était réservé au tahitiens présents au service national ou aux marlous comme mon pote Mikko. Lui qui s'était fait tatouer, au temps où la bascule à charlots existait encore, donc avant quatre-vingt un, des pointillés bien gras et du plus bel effet autour du cou. Quand on s’est croisé pour la crémation d’un proche au père Lachaise, il y a pas si longtemps, ça m’a replongé direct dans ces fameuses années.
Je sais.
Désormais le tattoo est devenu un marché florissant. Comme  McDo, une officine disponible toutes les vingt minutes. Le temps est loin où Tintin tenait le pavé rue Blanche, enfin à l’angle. Chacun affiche ses passions, hobbies, son code barre, la liste de ses fantômes. Niveau créativité y a plus de frein. Un moment même le bosco voulait une citation dans le dos à la façon d’Angélina. Mais la traductions des hiéroglyphes peut porter à plusieurs interprétations lui ai-je soufflé.
C'est passé. 
Pour ma part , ma peau étant déjà en auto-tatouage automatique de scarifications et autres failles épidermiques , je ne vois pas la peine de m’en rajouter.
Du coup cet afflux de tatoués en tout genre m’a fait lire un article de madame Figaro. Et Ouai je vieillis dur, je lis même cette feuille de choux de quinquas en Gucci. Donc vingt pour cent des Français sont tatoués. Bigre. Et dans le monde des encrés vingt trois pourcent veulent se faire détatouer. Re bigre. Quel joli marché.
Ça me rappelle ce film avec Gabin et de Funès  qui avait un Modigliani dans le dos. Dur de le vendre. 

Je n’ai pas de chute pour cette note. 
Si, celle qu’on sort à ses enfants quand comme moi on a traversé les années de rêves soixante dix et leurs cortèges de fantômes qui vous hantent sur les ritournelles de Genesis.

Méfiez vous des modes, elles ne sont pas elles, indélébiles.


29 juillet, 2025

Les vacances de Mochi

La pétition à atteint les deux millions de signatures. Beaucoup vont tenter de récupérer le bébé. Certains même pensent qu’ils sont à l’origine de ce mouvement populaire inédit.
Je n’en aurai pas causé ici, j’avais dit plus de prise avec ce monde, mais voilà, j’ai parcouru cet article de ouest France qui traduit parfaitement ce que je pense de la formidable mobilisation initiée par cette discrète jeune fille de vingt trois ans qui réussit là, comme goliath,  à mettre une jolie pierre dans nos institutions ankylosées depuis bien longtemps. 
Et je pense aussi que l'onde de choc va résonner bien plus loin que l'été, même si des contre-feux médiatiques sont allumés, et au plus haut niveau. 
La France fût pionnière pour les libertés. Il faut qu'elle le soit pour ce problème de santé indéniable. 

Et pour cette forme de démocratie directe, tiens pendant que j'y suis,  me voilà laché . l'Europe n’a qu'à suivre, comme par le passé. Ils ont des enfants et petits enfants, eux aussi.
Vox populi, vox dei.
Sinon en parlant mômes, je finis mon second livre d'Harrison dans le TIGIVI. Il y a guère plus la que je peux lire. Le reste du temps je suis toujours dominé par ma todo d’hyperactif. Bizarrement je considère que lire dans l'après midi par exemple est une perte de temps. Et le soir, même si l'idée est là, Morphée me cueille régulièrement. J’ai le syndrome de la poupée celluloïd. Je m’allonge hop , mes yeux se ferment. 

Yep,  je causai môme car je convoie Mochi le chat du quartier maître qui vient passer quelques semaines à la campagne. Dans un magnifique sac à dos rose, qui permet de supporter son poids et qui sied à mon teint halé. Mouarf. 


Ce matiné oslo d’un refuge guadeloupéen a un sacré caractère. Le quartier maître a du subir une opération des mains un jour où ce félin, et pas pour rire, a croisé un pitt dans le bois de Vincennes. Moi j'aurai eu peur pour le kien, mais elle a priviligié son greffier et c'est fait manger les mains par son tigre en le récuperant. 
Il est deux points zéro aussi, le zozo, équipé d’un gps et d’une application de traceur, une de plus que j’ai du installer sur mon téléphone pour suivre ce fils de flibustier s’il venait à s’échapper. Un katze numérique. 
Au bas mot, le cinquième élément.

Cerise sur le gâteau il s’entend bien avec Molly pour les conneries et ces vacances vont lui faire perdre un peu de poids au kéké du neuf cube.
Pour en revenir à Harrison, je sais quoi prendre comme prochain livre, je pense que ses oeuvres vont faire mon été.
Voilà. On file vers Rennes, Mochi pionce, je reprends ma lecture. 








25 juillet, 2025

S'alléger.

La pluie est enfin arrivée.

La paille de ce qui sert de pelouse revient vers le vert .
Les jours raccourcissent aussi. 
Déjà.
Ce matin en sortant molly j’ai eu un petit coup de mou. Je me suis assis sur le fauteuil de Monsieur Robert à regarder le point d’eau tout vert de lentilles brillantes comme autant d'étoiles.


Un long moment. Les poules d’eau ont dû avoir leurs portées, elles ne sont plus là.
Le fauteuil a été refait, l’ancien a été volé à la fin de l’hiver. Maintenant il y a une mention. ‘merci de ne pas voler ce fauteuil’

Il a déjà été dégradé, au beau milieu de nulle part, le respect fout aussi le camp, mais heureusement vite refait. 
En parlant de nulle part, un peu avant, au bout d’un chemin creux je suis tombé sur le QG d’un ou de plusieurs Huckleberry Finn 2025. 
Cela m’a amusé, je l’ai capturé en photo. 


J’adorai les cabanes quand j'étais petit. 
Ha les souvenirs ! 
Cette semaine j’ai fait du tri, on ne peut pas tout garder. Mes deux albums de photos des années soixante à quatre vingt prenaient trop de place, ou les commentaires sous les photos n'étaient plus tendance. J’ai extrait les photos, conservé la famille et impitoyablement chassé vers le recyclage les paysages, les loosers de potes et autres souvenirs de vacances.
Du coup une petite enveloppe kraft toute plate suffit à stocker ma vie de soixante à quatre-vingt. 
Alléger me voilà.
Et puis  une jolie note de rien, tiens.
 

18 juillet, 2025

sucrer mes fraises

 


Je ne supporte plus la panne de ce blog. Écrire, bien. Mais sur quoi ? Ma vie de jeune vieillard n’a pas vraiment d'intérêt. Le jeune vieillard est un néologisme de mon cru, pour désigner ceux dont le corps barre en sucettes plus vite que la tête. Certains sont vieux étant jeunes. Je m’en suis coltiné quelquefois des beaux spécimens de vieillards jeunes. Sérieux, chiants et finalement tristes.
Ils ont sûrement une vie qui leur paraît plus longue, à se croire si responsables. Un peu con, mais comme tous les cons, ils ne le savent pas.
Alors ? ma todo du jour est généralement réalisée et ma sieste de début d’aprèm est incontournable, sinon je n'arrive plus à arquer passé quinze heures 
Molly me maintient dans le jus. Nos sorties journalières frisent les dix bornes, voire plus soit presque trois plombes au grand air. On n’utilise la bagnole que pour aller se baquer. Les plages pour chiens se sont répandus depuis deux ans. Les jeunes gens font moins d’enfants. Je les comprends.
Elle adore cette voiture. Elle monte derrière et pose sa tête à côté du chien en peluche qui remue la sienne. Elle ne peut pas s'asseoir à côté de moi devant comme le faisait Buck dans la 100. Le bosco, propriétaire de la VW, a acheté des housses neuves pour sa tire de collec, elle date de son miper, gare au sable !


Cette Beetle que j’ai descendue vent debout du neuf cube ou elle dormait depuis cinq ou dix ans reprend peu à peu une nouvelle vie. 
Elle a été refusée ici à son arrivée au contrôle technique après mes six cents bornes sur l’autoroute à une vitesse, assez réglementaire. Une liste de défauts majeurs à faire blêmir la maréchaussée. Mais avec ses qualités , boîte manuelle, deux litres, pas d'irritants bip bip, ni de casses burnes ceintures qui sonnent, après quelques recherches et l’aide d'avis google,  j’ai trouvé une bande de jeunes garagistes qui m’ont réparé tout cela et obtenu le précieux sésame.
Dans le mouvement j’ai abandonné ma plaque neuf trois trentenaire historique pour un numéro normalisé. Me voilà invisible et au sec,  si un jour il pleut. Être en alerte sécheresse mi -juillet, c’est pas trentenaire non plus comme genre d’alerte. Je vais choper de l’eau à la pompe publique, j’ai récupéré à la ressourcerie trois bidons plastique de vingt qui sont repartis dans la tire. Mes fraises demandent presque autant d’eau que mes trois pieds de tomates. Les jeunes vieillards kiffent les fraises dans du sucre de fleur de coco. On a tous un vice. Je les ramasse à la fraîche, pas trop mûres, car sinon radibus des champs, qui ne doit pas être tout jeune non plus, me les croque le temps que je me décide. Disparues. Le soir elles sont tip top en allumant le poste pour vérifier que la guerre n’a pas commencée. L'équivalent du terme popcorn dans les RS.
Voilà je vous ai assez saoulé pour un dredi. Je vais couper une branche de la haie qui a rendu l'âme avec ce manque d’eau.
Tchuss.




30 juin, 2025

Mes 10 prefs de 2025. Saison un




Mes dix dernières prefs datent de 2023. C'était un genre de marronnier ici. Et voilà que j’oublie même les marrons. Ces grosses boules rondes qu’on ramassaient en partant à la primaire, ou plutôt en rentrant avec nos cartables en cuir à deux poches attachés sur le dos.
D’habitude c'était le truc de fin d'année, un genre de choix de mes dix photos préférées de l'année. Comme j’oublie,  je démarre plus tôt. Pis vu que j’ai sauté l'année passée je me rattraperai par un second jet en décembre.
Si on est encore là en cette fin d'année, vu comment le climat barre en couilles et va decimer moult petits vioques dans mon staille, et pas que. Ça va calancher dans les chaumières.
L'été meurtrier. 
Sinon, si j’ai toujours l’appareil photo, je le sors moins et cède à la facilité du portable.
Il n'empêche je fais au minimum  un ou deux clichés par jour. Quoique je fasse.
Voici donc la saison 2025.
Janvier : Coucher de soleil dix huit heures dix.

Février : Le crabe offensif. Il a pas volé son nom.


Février toujours:  Le réchauffement. Vu mer.


Mars : l'arrivée de Molly. La lumière de cette année.



Avril : croiser le bouc. J’ai déjà écrit ici là dessus. Mais je comprends qu’il y ait autant de légendes dans le périmètre, avec cette brume du matin.


Mai : mon pote le pilote de underground Airline.


Mai toujours : les jolies fleurs des chemins creux.


Mai encore : connaissez vous les fleurs de kiwi ? 


Juin : plus de vélos dans les collèges . Now c’est la trotinette.


Allez bonus. Février :
La cansonne des grenouilles



25 juin, 2025

Une encoche de plus




J’ai jamais aimé laisser en tête de gondole mes notes de vieux râleur. Maintenant qu’il y a de plus en plus de chance que le grand cric qui croque me cueille au détour d’un chemin creux,


 ce serait couillon que ma dernière note soit un vomito de bile lié à des actions de notoires incompétents.
Je dois me faire à l'idée : place aux jeunes.
C'est leur monde à eux désormais. Ils n'ont qu'à se bouger le fondement. 
Je dois reprendre cette foutue retraite,  prendre du recul, contempler, promener molly et éventuellement cuisiner. 
C’est toujours bien ça, popoter libère la tête .
Voilà une jolie note de rien.  

Je vais me poser plus loin regarder la mer.


Sur la plage . Pis tiens, faire une encoche de plus sur blog... 






22 juin, 2025

le retour de M. cent tilleuls

 

Canicule.
Du coup j'ouvre les yeux, plus tôt . Difficile de dormir. Je repense à ma note sur le futé qui a lancé l’augmentation de la température du quartier, en scalpant les arbres début juin.
Il y a du nouveau . 

J'ai le commanditaire de ce désastre.

Un papier extrait de la boîte aux lettres du mousse à attiré mon attention. 
Mais … Mais ! c’est signé de monsieur cent tilleuls ! 
J’avais presque oublié cette flèche.
Bon je lui explique avec force photos à, si je ne m'abuse,  ce préposé à l'écologie d'Aulnay-sous-Bois.


Les pluies de printemps ont été légèrement superieures, rien d'affolant, juste de quoi recharger la nappe phréatique.

Serait - il né avec le réchauffement climatique ? 

Ou ?



 

Les arbres à ce stade de développement génèrent une baisse de températures de deux à trois degrés.

Étonnant qu’un expert ne le sache pas. Avec tout le battage sur le réchauffement. Et je lui cause pas de leur production d’oxygène à ces forêts urbaines , je sais que lui, il n’en manque pas.

Le même endroit peu après , il peut remarquer qu’il s’agit bien de tilleuls, les arbres contre lesquels il a une dent depuis longtemps et non des platanes comme le claironne se ᝪ☠️ᝢᝲᝣᝡ😈ᝨ de spécialiste dans son courrier aux riverains.  Et je ne lui fais pas remarquer que il n'y a pas que la vegétation qui encombre régulierement les trottoirs sur cette rue passante 🤫

Certes les piétons d'un quatre vingt dix ne baissent plus la tête mais pas sûr que certains des tilleuls relève la leur, de tête.

Voilà.

Je sais qu’il n'en tiendra aucunement compte, c’est pas la première année où se scalpage ubuesque à lieu.


Mais je profite de son rappel dans l’actualité pour lui demander où il a bien pu planter ces cent tilleuls promis depuis qu’on s’est croisé à la fête de l'arbre et qu'il m’a bourré le mou. 

Car ceux, soi-disant replantés de l’arrachage d’Abrioux-Camélinat aurait fait la UNE de son fanzine si maladroitement nommé Oxygène, si ils avaient pas viré paillis, mais ça, pour sûr, on en cause pas tant.

Ce n'est pas si grave. Si on à chaud, on peut faire tourner les serviettes 😉.


 

@+









20 juin, 2025

trente trois le dix neuf six.

 

 Trente trois cette après midi.
Du fait de ces températures, on est encore en juin, je sors Miss Molly tôt le matin dans les rues de mon neuf cubes natal, ou je suis venu passer quelques jours de kanssva, on va dire, Et puis me ressourcer aussi.
Comme chantait le Stéphanois, dans ces jeunes années , on n'est pas d’un pays , mais on est d’une ville…
C'est l’heure de la rentrée des classes. Les parents accompagnent leurs enfants, mais ça court moins. On sent la fin de l'année.
Didier n'étant plus là pour critiquer ce département, je me lâche. 
Je trouve ce coin de plus en plus vivant. Le résultat d’une mondialisation effrénée, certes, mais tous ces enfants multicolores qui se chamaillent en riant dans la cour de récré, c'est plein d'espoir. 
Enfin si ils ont du taf et de l’air.
En parlant d'air, les rues ombragées des tilleuls sont un havre de paix pour les piétons . Mais ça ne va pas durer, adieu les deux ou trois degrés en moins. Les machines des élagueurs sont là. 


La ville doit payer moins cher quand l'élagage est fait avant l'été, je vois que ça. Que les résidents aient un peu de fraîcheur, elle s’en tamponne le coquillard. 
Il faut que ce soit net, aligné. Comme une taille de caniche,ou d’olivier, l’arbre qui lui, revient en force avec le réchauffement.
Déraciné de l'Espagne où il manque déjà d’eau, le voilà vendu ici dans des bacs plastiques noirs, style poubelles des années soixante pour que tout le monde ait son petit bout de Syracuse . 
N'empêche que de perdre trois degrés en ville, à cause d’une taille en juin, pas de doute qu’il y a sûrement des fu-futes qui ne croient pas au réchauffement climatique. Des adorateurs de Trump , de X ou de la conquête de Mars. La chaleur ne les effraie pas. Quand je vous dit que les martiens sont parmis nous.Voilà bien deux exemples,  les plus et les moins de mon cher quatre vingt treize, en ce jeudi. tiens un bonus :


Je ne vais pas rester longtemps. Je suis invité désormais, même si je ne dérange pas, je ne suis quand même plus d’ici. So.


15 juin, 2025

Fête des pères

 


J’ai pris cette photo aujourd'hui dans mon antre. Bizarrement je perds mes souvenirs anciens ou même récents.
Mais je me rappelle de cette journée. Un dimanche d'été. Il faisait chaud, très chaud. Août sûrement.

Un après-midi après le déjeuner chez Lucie. Toujours copieux le repas dominical chez grand-mère. un plat de viande et un plat de poisson. À l'époque, une partie de l'Ailette n'était pas encore privatisée par un centre de vacances. On faisait un tour au frais dans les bois, puis on passait inmanquablement par l’abbaye de Vauclerc. La photo est là devant les ruines. Tu aimais beaucoup ce coin de bois.
Bonne fête papa.
Je voulais prendre une photo plus de l'époque où tu t’investissais pour les autres, j'en avais une top sur l'inauguration d'un collège, mais je n'ai pas remis la main dessus. 
Il y avait bien celle de ta promo quarante deux de l'école normale mais il faut bien te calculer sur cette fournée d’intellos. Une autre fois.
Celle-là fera l’affaire. Avec le reflet du soleil on voit mon ombre actuelle de capo derrière. Avec mon borsa de jardin et mes lunettes Ray Charles.
Tu me manques toujours papa. Trente-huit ans que tu es parti. Ton clin d'œil du dernier soir, en sortant de ta chambre à l'hôpital, me hante.
Voilà. 

Je n'ai pas oublié ce jour.
Bonne fête papa.




09 juin, 2025

la théorie de la fuite par naphtaline


 

Ce blog est comme moi, il s’endort de plus en plus longtemps.
Juin, c’est le mois de l’aventure au grand air, des grands espaces. Si je tarde à sortir, Molly pose sa truffe sous mon coude, m’ordonnant de lâcher ce téléphone.
Il faut prendre la route. A ce propos je voulais vous parler de ce livre de Jim Harrison que je dévore depuis ma visite à la ressourcerie : ‘un bon jour pour mourir’.
Mais Didier avait déjà tout dit sur cet auteur, faites un tour chez lui, pendant que c’est ouvert.
Dans les nouveautés à bord, il y a ce nid de bourdons sous la fenêtre de la chambre.
Au début, avant de le calculer je me disais en passant la porte, ou en ouvrant les volets

  •     il y a beaucoup de bourdons cette année !

Puis j’ai repéré le nid. Un va et vient incessant d’insectes jaune et noir. Tout ce qui est jaune et noir est pas cool. Méfiez vous de ces greluches qui s’attifent en imprimé léopard.
Voilà pas que le bosco décide, sur son jour de congé, de refaire l’allée devant la maison mangée par l’herbe, élargir un chouille et rajouter quelques dalles du plus bel effet.
On s’y met en ramassant les graviers dans la brouette, tout cela sous le va et viens des insectes vrombissants. Force coups de casquettes quand ils passent trop près.
Pollinisateurs de première, les bourdons sont inoffensifs, sauf quand on s’attaque à leur nid.
La, les femelles, quand je vous disait de vous garer des filles en jaune et noir, donc la, les filles et uniquement les filles piquent ...
Cette fois on ne pourra pas m’accuser de misogynie. Smiley.
Le bosco qui tapait l’allée de grands coups de pioches vengeurs l’a appris à ses dépends.
Il y eu un CRIIIiii strident puis :

  • Il m’a piqué , la sous le pull , PIiiitain…

Bon c’est ‘elle m’a piquée’, mais je ne m’étais pas encore enquis des mœurs bourdonneur, je ne l’ai donc pas reprise. Et puis même dans ces situations inutile de renchérir. Vu sa répartie, un coup à avoir le bourdon quelques temps.
Elle me montre son épaule. Joli point. Je désinfecte de suite, mais elle va jongler deux jours avant de décider d’inciser et de nettoyer.
Elle découpe, je nettoie. Elle est bien mariée avec un flibustier. Cela c’était infecté, je met la dose. La douleur est stoppée.
L’allée est finie.
Mais je regarde comment éloigner ces dangereux blues volants. Rentrer à bord la journée ressemble à un run zigzag sur les pistes du Bourget sous les jets privés. Je dis bien éloigner, supprimer me serait plus facile, c’est un peu ma tasse de thé. Mais les pollinisateurs se font rare, je consulte dame Ternet comme disait le Didier cité plus haut.
Pour la première solution, il est conseillé de déplacer le nid, la nuit, en le posant dans une boite.
Vois tu, vu la taille de l’engin, un vrai hlm à déprime, je ne m’y risque pas.  Pas envie de jouer le titre du livre de Jim. Tu suis toujours ?
La seconde solution est la naphtaline. Il paraît que l’odeur les fait fuir. Les fameuses boules tueuses de mites dont Marianne, ma chère grand-mère décorait le placard ou elle stockait sa fourrure.
Du temps de mère-grand c’était encore swag, les manteaux de bêtes mortes.
Ça coûtaient la peau du cul et pareil ça sentait pas vraiment bon. Le sien de parka était à poil long, comme celui du blaireau, mais plus long encore. Peut être un espèce disparue.
Au final les mites l’ont ravagé, une période ou elle avait oublié la naphta
Mais je m’égare comme d’hab.
Dès que je rejoins la civilisation, je m’enquiers des boules tue-mites, mais comme la fourrure existe plus, sauf chez deux ou trois cheuris cintrés du huitième, peut être que la naphta est prohibée.
Dans tous les cas ne vous faites pas de bourdon, je vous tiendrais au jus sur la théorie de la fuite par naphtaline en commentaire de cette bien longue note.
Profitez des beaux jours ...


 

31 mai, 2025

silences & lumières

 


En mai fais ce qu’il te plaît.

Voilà on arrive au bout de ce joli mois. 

Une petite image du jour, pour montrer les chemins de traverse que je prends avec la fugueuse Molly pour éviter au maximum de croiser mes contemporains.

Virer ermite. 

Ça me va bien.  

Normal en mai fais ce qu’il te plaît.

Ce fut un beau mois, si lumineux et silencieux . Il n’a pas volé sa réputation. 

Voilà c’est tout pour ce mois

 




18 mai, 2025

la seconde vie de ma EƎ

 

Une note chasse l'autre. C'est un proverbe bien connu des blogueurs. Je babille de plus en plus. C'est l'âge.
J’ai toujours eu des casquettes, enfin depuis au moins quarante piges. Comme pour mes 501 j’ai mes préférées, je suis une fashion victime. C'est pour cela qu’au début de l’hiver quand j’ai perdu ma Épiq séries je fus assez contrarié. J’ai fait deux fois de suite le chemin à l'envers, deux jours de suite , mais rien à faire avec la flotte et le zeph, impossible de remettre la main dessus. Même avec le flair de Buck.

Du coup je me suis posé une règle, ma seconde prèf, la 972 ne sortirai plus du bateau. Tout l’hiver j’ai donc opté pour le bonnet ou une gapette côtelée bleu marine de Prisunic. Ou Monoprix, j’oublie toujours celui qui existe encore.
Mais je regrette ma EƎ C'était mon dernier lien avec les chevaux. Je l’avais achetée lors d'un complet de Condé à Chantilly. Ou au grand prix de Diane. J'ai oublié. Qu'est ce qu’on est cabot et sentimental en vieillissant.

Ne voilà pas que fin avril, une des premières sorties avec Molly et le bosco, celle-ci ne me montre pas sur un genêt un casquette délavée et éventrée battant le vent. Elle me lance :

  • Je ne sais pas ce qui l'a déchirée celle-là , mais elle est salement amochée.

illico je reconnais mon bien. Mais le bosco se braque, on laisse cette bouze la. Contrarier sa meuf en sortie est le meilleur moyen de se pourrir la soirée .
Je repasse donc le lendemain avec la belle Molly. Le galure est éventré du sommet jusqu'à la couture. Il a dû tomber dans la herse du tracteur qui élague les chemins. 

Je vois que ça. Le loup n'est pas encore arrivé ici. A par moi. Les chevreuils oui. Nombreux et planqués dans des taillis de ronces, les chasseurs et leurs battues font choux blanc. Mais je vois bien leurs niches en taillant la pampa avec Mô.

Revenons au galure, preum’s je profite d’une machine de foncé pour y placer mon trésor. Ensuite, il est question de faire des points de suture à ce couvre-chef de lupus. Je remarque que j’ai toujours un faible pour la couture depuis le certif. Les points de mère-grand Marianne me reviennent, tous les trois boucles, bien serrer. En plus j’ai récupéré des aiguilles tri pentes de ma reum et j'ai dû 'chinois', un fil à presque toutes épreuves. Le jean ne résiste pas.


Finalement la cicatrice est longue et vilaine. Puisque c’est une casquette sport. J'applique dessus mon écusson d’ Aikido, sport que j’ai pratiqué à seize ans. Et j'ai encore l'ecusson. D'ailleurs aujourd’hui le Budo ne vend plus face au MMA. Courte vue je pense.Me voilà avec ma casquette sauvée. Et un chouette couvre chef tout doux pour jardiner.

Ça vallais bien une note.






15 mai, 2025

incursion à jules Verne


Je vous rassure. Je tousse toujours.  En fait je m'en BLC comme on disait à Bala quand j'étais mino. En parlant de Balagny j’ai dû y passer étant de passage downtown pour ramener le char du mousse. Tire que je lui avait emprunté le temps que j'avais des invités. Les fameux lyonnais qui m’ont filé cette super crève . Quand je suis seul je roule avec le spad, cadeau de l'équipage, et ses sacoches.  Mais je me voyais mal transbahuter mes canuts dont un a les genoux qui battent la chamade façon Tata yoyo.
Bon j’en ai profité pour lui faire une petite révision au bolide. Ainsi que de passer le contrôle technique. C'est une mode dans la famille pirate de rouler hors la loi. Le deux litres est vierge de défaut, pas un du haut de ces deux cent cinquante mille kilomètres. Vive le diesel, même pas la moitié du plein pour cinq cent bornes. Le mousse a fait une bonne  affaire. J'ai ramené la tire par l’ A11 avec une conduite sage sur une playlist de vieux machin, un waze performant, et des putains d’orages violents qui à 135 ont bien nettoyé les saloperies de bugs venues se coller sur le pare-brise. 

En attendant de re barré à Montparnasse j’ai deux heures, même en prenant une marge d'une heure sur une éventuelle toux du RERB. Toujours être circonspect avec le bébé de Valérie qui déconne autant qu'elle. Je suis  donc monté à la ferme du vieux pays, chercher des sacs de déchets verts pour le mousse. Tant qu'à me rendre utile
Rêve.
Toujours en rupture. C'est pas comme pour les FAFs de la fête  polsky dont ils font le plein ce vikende en ce lieu.
L'étiquette de rupture collée sur le carreau du bureau indique qu’il en reste à Jules Verne. Voilà une occasion de visiter ce nouvel 'espace multimodal' et de refaire un saut à Balagny. Ah on construit sur le parking de la piscine. Zyva le béton ! Les gens viendront à pied ?
Me voilà rendu. Le lieu a l’air sympa, un peu désert le matin, mais les dames de l’accueil me proposent gentiment les sacs. On blague sur l'abréviation Bala, qu’elles ne maîtrisent pas. Elle me chahute sur mes septantes  ‘que je ne fais pas’ quand je râle sur l'encombrement des sacs a transbahuter.

hop il me faut repartir.
Prendre un billet pour Paris au distributeur est un sport, vu que le bouton pour les tickets cartons est désactivé. J'ai mis mon navigo , obligé pour obtenir un ticket carton. Je ne vais pas payer 2€ pour le nouveau navigo. La procédure est un peu longue. Mais j’ai eu mon carton.
Le RERB c'est bien tenu . On dirait qu’il savait que j’allais faire une note.
Me voilà à Montparnasse. J’ai un rituel, je vais siffler une IPA au Paname en attendant l’affichage du train.


 Je charge mon portable avant le OUiGo qui n’a pas de prise USB .
La bière est bonne dans ce rade. Je laisse un pourboire de cinquante cents. La jeune femme surprise me reprend comme quoi j’ai mis trop. Cela fait deux fois qu’on me fait la remarque.Du coup on papote cinq minutes, elle me dit que c’est devenu extrêmement rare.
Ha ha.  Les gens prônent un retour aux "Valeurs" avec un grand V mais ne laissent plus de pourboires. 

le grand nimportnawak est en roue libre. A propos de nawak,  je me suis farci deux voileux du fauteuil derrière dans ce tégivi. Un à déblatérer tout le long du trajet sur ses trajets en mer : Syracuse , Corfou, Ajaccio , Tahiti j'en passe et des meilleures. Les miss de l'accueil du jules Verne me disaient que les jeunes étaient invivables. Les vieux ont , eux aussi perdu le sens commun du mot respect. C'est pas faute des annonces SNCF . Ce naze aurait mieux fait de traîner au Japon, il aurait appris la vie en société .ma quinte reviens. Je ne dois pas m'exciter après des limités. Il y en a trop. Me voilà rendu. il y a un peu de soleil.

Je file.


10 mai, 2025

la traque du 'vert'

Ma vilaine toux, cadeau du gang des Lyonnais venus passer quelques jours en Morbihan, ne me lâche plus.
C’est saoulant. Je m'étais justement stoppé la, dans la sortie matinale de mademoiselle Molly, avec une quinte d’un niveau six sur l'échelle de Richter, quand je l’ai calculé.
Il ne bougeait pas d’un poil, immobile sur son solarium de granit, profitant du soleil de mai.
Il y a deux sortes de lézard, tous ceux qui ont fait le Clos du Vas, Bellentre, St Hilaire ou Varennes sur amance vous le diront.
Enfin pour Varennes je suis moins sur, j’y suis jamais allé.
Donc, dans ces reptiles il y a le petit gris, le commun vivipare, le plus facile à pécho . Et le gros, le reptile vert jusqu'à bien quarante centimètres, empereur des glazards.
A l'époque des colonies, de vacances hein, ne croyez pas que comme Didier est parti je vais le remplacer. Quoique ça me gênerait pas plus que ça d’être politiquement incorrect. Je me sens plus pencher Duguesclin que LFI comme Talleyrand. Donc, en ces temps reculés ou le short était le seul uniforme des garçons et des filles, la traque du ‘vert’ était une occupation sérieuse qui demandait une équipe de pro. Je vous rappelle qu'à l'époque, l'espèce n'était pas encore protégée . Il y avait pas grand chose de protegé d'ailleurs. Ni nos genoux, ni nos pattes de cheveux, ni nos têtes. De la communale , à la colo, ça soufflait si on étaient gaulé à faire un écart. On se demande bien ou tout ce bon sens est barré. Mais bon.
La forêt de pins de saint Hilaire; de Riez pour être complet, possédait une grande clairière de sable ou les grands bâtiments , aujourd'hui rasés, étaient disposés en cercle. Derrière s'étendait la pinède jusqu'à la mer avec juste une bande coupe feu, envahie d'épineux et autres plantes des sables . 

C'était là, LE spot.
On travaillait à trois ou quatre. On encerclaient le buisson, puis on soulevait la mousse et le lichen. La chasse n'était pas souvent fructueuse,  Le lézard à deux raies, comme il se nomme désormais, ne se laisse pas attraper si facilement. Surtout par des morveux fringués en culottes courtes d'avril à octobre.  les ronces étant l'ennemie des shorts.
En plus il mord ! Et joliment.
J’en ai connais un qui à lâché le diable après s'être fait choper le gras du pouce. 

Mais quelle classe cela donnait-il aux heureux détenteurs de la boîte de chaussures à trous. Le solarium du pauvre. Il soulevait le couvercle avec douceur montrant leur compagnon aux yeux ronds médusés des chiards du bâtiment vert, vert lui aussi, le dortoir des tout petits . Il y avait aussi le bleu pour les mi-sel et le rouge pour les grands . Même choses pour les quilles, mais on ne se voyaient pas. Je me demande aujourd'hui si il y en avait. Sûrement, mais comme à la primaire on les mélangeaient pas avec les coureurs de brousse, trappeurs sans foi ni lois et autres pirates en tout genre.
La journée, une fois le monstre capturé, l'heureux proprietaire-dresseur le gardait dans son  tricot de corps, piquait de la confiote dans un mouchoir au réfectoire pour le nourrir le soir, en plus des sauterelles qu'il fallait chasser  et garder dans la boîte a savon du trousseau, voire la trousse de toilette. D'où vous pensez que nous tenons le system D ?  Et même un ou deux Fangio, plus habiles , une fois dressé,  le gardait sur l'épaule.
Mais peu s’y risquait , le salopiot faisait vite à sauter et disparaitre ou, malheur,  cassait sa magnifique queue si vous aviez la maladresse de l’attraper dans sa fuite par son appendice.

C'est ce qui a dû arriver à celui de la photo du jour, au chaud sur son granit. M'étonnerai que ce soit des minos qui lui ait perçu, plutôt un renard du coin ou une buse. Il a l’air aussi âgé que bibi. En tout cas on a la queue et le ventre dans le même état. Smiley.  A la quinte suivante il disparaît. Vieux, mais encore leste le bougre. Peut être je mue lézard moi aussi. Au moins il m’a rappelé ce joli souvenir de la traque. Mais molly tire sur sa longe. On repart. A plus, si l'échelle de Richter me lache.

 





04 mai, 2025

Perdre son meilleur ennemi

 

La première fois que j’ai croisé les écrits de Didier, c'était en 2011, pour un clash sur ma ville de naissance. J'avais fait une note à boulets ramés à l'époque en contre feu. Du coup en bon troll que j'étais encore, je me suis mis à suivre ses publications , commenter et même acheter sur le net un de ses livres qui trône en bonne place dans ma billy.



Certes je n'étais pas du tout d’accord avec lui, surtout pour louis XVI, mais je dois avouer que sa manière de clasher les nouveaux bigots et les modes modernes m’a enchanté.
Je vais pas tourner autour du pot, j'appréciais sa prose  et je me suis rendu compte que quelque part, je devenais, en quelque sorte, un peu réactionnaire à valider certains de ses écrits.
Bon, aussi, on avait à peu près le même âge et il serait temps que j’accepte l'idée d'être un vieux con. Surtout avec la fatigue de crève qui me suit ces derniers temps.

Sinon, le mois dernier son journal était avec des commentaires fermés, ce qui n'annonçait rien de bon. 

Il a cassé sa pipe ce premier Mai  comme histoire de faire un dernier pied de nez à l'internationale socialiste qui a rendu ce jour ferié.

J’avais fini par tellement apprécier ses écrits rentre dedans que je me demande si je vais pas relire son ‘en territoire ennemi’ pour ne pas avoir loupé un truc.


Voilà il va me manquer.  J’aurai jamais cru dire ça d’un affreux réac avec du poil dans les oreilles comme dit Nicolas.  Mais le diable savait conseiller de bons bouquins , voire même des séries.


Toutes mes condoléances à ses proches. 

Voilà un de plus dans ma catégorie ‘rencontre’
N'hésitez pas à fouiller son blog. Il y a des pépites toutes les pages sur notre monde qui barre en sucette.

Bye Didier, tiens une p'tite zik



27 avril, 2025

jachère


 
Ce blog ne tourne plus désormais que sur mes souvenirs, ces bulles de ma mémoire qui font plof de temps en temps au détour d’une photo jaunie, d’une ritournelle de zik, voire d’un regard sur le soleil couchant.
Bien trop archéologie nombrilique.
Mes journées de solitude avec cette chipie de Molly ont la saveur du temps qui file, mais pas de quoi remplir une page de blog.
Je mets donc ce blog en jachère.
L'arrivée des beaux jours nous file un sirop d’la rue effrayant . On est plus occupé à tracer les chemins creux, trempant le bas de mon benouze d’une bande de rosée qui me donne un joli look bicolore, que de rédiger la vie dont on profite à fond. 

Je repère les oiseaux grace à Bird.net je les renseigne sur Naturalist en mâchant un brin d’herbe au goût effacé d’anis, ou de zan. J’ai un peu de mal à déterminer le goût , mais je calcule parfaitement le brin, avec sa tête de graminée en obus.


Molly s’occupe aussi des piafs, mais comme application elle utilise son blair, voire des sauts de cabri dans les hautes herbes.
Voilà, la jachère s’impose. Les bonheurs simples n’ont pas d’histoires.


Le soleil passe la haie. Il faut que je filtre le kawa du bosco qui va être à l’arrache pour son taf, sinon. @ pluche les gens dématérialisés…