06 janvier, 2023

Fin de l'adolescence...

On ne se voit pas vieillir.

C'est très curieux comme à un âge déjà avancé, quand on a la baraka d'être à peu près en bonne santé on ne voit pas le panneau exit.


Il y a bien quelques signes avant-coureurs comme ce maudit escalier, la perte d'une ratiche ou deux, et cette propension à faire la sieste après déjeuner.

Certains capture leur âge dans le regard de leurs enfants, petits enfants, filleuls.

Moi je le trouve dans les loulous de ma génération que je recroise de temps en temps.

A ce propos j'ai le toc du boulevard.

Mais peut être ne connaissez vous pas LE boulevard de Strasbourg.

Galerie commerciale à ciel ouvert d'#ASB rivalisant largement avec La vallée Village d'après nos @#}$¥π de représentants élus.

Bref.

Cette artère centrale est transformée le dimanche en marché, presque aussi vieux que la ville.

C'est là qu'à la recherche du poireau qui manque à ma soupe je laisse libre court à ma gentille névrose. 

Reconnaître au milieu des visages camouflés de rides, un pinko du collège Gérard Philippe.

La chasse est dure. 

Beaucoup se sont enfuis. Ou s'enfuient encore de cette ville remplies de Fangios des sens uniques.

Mais sur cette photo en tête de gondole j'en croise encore deux ou trois.

Des fois.

Je me dis pitin, si j'ai pris aussi cher que lui !

Ou; 

Il a pas changé, même mieux conservé le tarba, lui il a pas pris l'option bide de bouddha.

En fait la, la conscience me revient et j'abandonne mes seize ans.

Pour basculer sur 2023, on s'était réunis avec une bande de natifs 93600 désormais dispersés dans toute la France. C'est un rituel pour ceux qui ont réussis à franchir la folie des seventies.

Hébergement au cœur d'une forêt un peu comme dans blanche neige. 

Sauf que c'est nous les sept nains. 

Ce fut un réveillon très agréable, chacun ayant ramené des spécialités de sa région. 



Moi un peu bourrin,  je pensais apporter des pétards, BOUM 💥 hein, pas d'la beuh, mais dans ce trou perdu il ne les font péter qu'au quatorze juillet et pas à chaque fois que la baballe rentre dans la cage. 

Finalement j'ai emmené du Clément, ramené de mon dernier bord 🌴, c'est moins local mais ça botte les flibustiers.

les Basques ,Lyonnais, Varois et jurassiens ont eu autant, voire plus de succès avec leur victuailles et gorgeons.

Il y eut quand même une particularité cette année.

Nos hôtes étaient avec moi en seconde à Jean Zay.

La campagne conserve ils avaient pas bougé d'un poil, à part pour le keum la tignasse de l'époque devenue barbe grise comme bibi .

La première chose que je lui ai dit c'est :

  • Cinquante piges après, ta voix n'a pas changé !

Et on a explosé de rire, un brin couillon, comme quand la prof de physique c'était cassé la gueule de l'estrade et que, dans un silence de cathédrale, les deux golios au fond à coté du radiateur avaient explosé de rire.

Le rollback des retrouvailles et des souvenirs associés, madame ayant été un de mes premiers flirt sérieux, m'a écrasé menu, façon confettis, sur deux mille vingt trois dans un remake de retour vers le futur, mais sans la Delorean DM-c 12. 

Depuis début janvier, j'évite donc les miroirs et passe un temps exagéré à promener Buck le chien.

Rien à faire, mes seize ans viennent de mettre les bouts. 

Me voilà presque adulte, il était temps, y a plus de saisons 😉 mon bon monsieur.









4 commentaires:

  1. Bonne année 2023 !

    🥳🥳🥳

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    1. Merci 😚 Et bien en retour beaucoup de bonheur(s) pour 2023. Si tu veux mon avis, de sage un peu vieux, y a que ça qui compte. 😉

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  2. Merci !

    Alors moi, ce que j'ai principalement souhaité à mes amis, collègues et famille, c'est ça :

    "du flouze, des pépettes, des ronds, de la thune, de l'oseille, des patates, des radis (etc...)"

    A noter qu'avec les 3 derniers, on peut se faire une petite soupe sympa et bio 😉

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    1. Alors pour l'oseille, voire la fraîche, je vais te dire que j' ai toujours eu un avis beaucoup plus nuancé.
      Même quand je survivais en faisant les poubelles le long du BAB.
      Ceux que j'aimais et qui couraient après le blé, le capital, la fortune, sont soit rincés, soit morts.
      Pourtant, ils en ont brassés des talbins.
      Certes.
      Mais je ne suis pas si sûr qu'il fûrent si heureux.
      Ce que je sais aujourd'hui, sans aucun doute, c'est que le temps à vraiment la forme du sablier. Large en haut.
      Et grave restreint en bas.
      No way to escape.
      Le bonheur est une guerre de tous les jours et wesh, l’argent n’est que le nerf de la guerre

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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..