Mes dix dernières prefs datent de 2023. C'était un genre de marronnier ici. Et voilà que j’oublie même les marrons. Ces grosses boules rondes qu’on ramassaient en partant à la primaire, ou plutôt en rentrant avec nos cartables en cuir à deux poches attachés sur le dos.
D’habitude c'était le truc de fin d'année, un genre de choix de mes dix photos préférées de l'année. Comme j’oublie, je démarre plus tôt. Pis vu que j’ai sauté l'année passée je me rattraperai par un second jet en décembre.
Si on est encore là en cette fin d'année, vu comment le climat barre en couilles et va decimer moult petits vioques dans mon staille, et pas que. Ça va calancher dans les chaumières.
L'été meurtrier.
Sinon, si j’ai toujours l’appareil photo, je le sors moins et cède à la facilité du portable.
Il n'empêche je fais au minimum un ou deux clichés par jour. Quoique je fasse.
Voici donc la saison 2025.
Janvier : Coucher de soleil dix huit heures dix.
Février : Le crabe offensif. Il a pas volé son nom.
Février toujours: Le réchauffement. Vu mer.
Mars : l'arrivée de Molly. La lumière de cette année.
Avril : croiser le bouc. J’ai déjà écrit ici là dessus. Mais je comprends qu’il y ait autant de légendes dans le périmètre, avec cette brume du matin.
Mai : mon pote le pilote de underground Airline.
Mai toujours : les jolies fleurs des chemins creux.
Mai encore : connaissez vous les fleurs de kiwi ?
Juin : plus de vélos dans les collèges . Now c’est la trotinette.
Allez bonus. Février :
La cansonne des grenouilles
Décidément je trouve Molly assez exceptionnelle. Je reste baba devant son expression de chiennerie sérieuse.
RépondreSupprimerPhotos formidables ! Bravo.
Hélène
Oui Molly est une star.
SupprimerC'est la force tranquille. Elle n'aboie pas. Ne grogne pas. Mais quand un berger allemand, accompagné de son hâbleur de maître sûr de la force de son kaiser teuton, tente de lui parler de la botte qu'à jamais mis les bouts , elle le recadre illico contre les jambes de son maître qui soudain apeuré raccourci vivement sa longe.
Elle adore nager. Quand je vais trop loin elle part me chercher. Du coup je reste à barboter au bord. Pourtant l’eau est chaude avec cette canicule.
Elle a sa propre vie dans la maison, elle est très indépendante et ça me change énormément de tous les canis lupus précédents.
Une star je te dis.
Oups ! Mon correcteur d’orthographe est toujours plus débile de jour en jour...
RépondreSupprimerChienne et pasvchiennerie !!! Pardon.
Qu’est ce que c’est que ce mur détruit au bord de la mer ?
Hélène
Ce mur était une maison sur la D10 de Madinina vers la côte de l’anse Belleville… J'aime bien ce nom: c'était un pote disparu, dont j'ai parlé ici
Supprimeravec qui on gagnait toujours les concours sur des rossinantes. Chaque fois que je passe là-bas, je pense à lui. Mais je m'égare . Le réchauffement climatique et la montée des eaux ont emporté la maison. Un peu plus loin un resto, pas mauvais d’ailleurs, le patron a dû enrocher lui même pour ne pas perdre, momentanément, son gagne pain.
Je n'avais jamais vu de fleur de kiwi. Molly est belle comme tout !
RépondreSupprimerMoi non plus, je n’avais jamais vu de fleur de Kiwi, pourtant j’en mange souvent. Miss Molly est comme Kimberley, elle adore le canapé… ;.)
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