31 août, 2014

le regard de narcisse


Les discussions de comptoir dans twitter ont un effet curieux sur ma mémoire. Je suivais hier avec un demi sourire, les échanges entre deux ou trois twittos  93600. ça a démarré sur le chant des partisans. certainement sur le fait que la commémoration des soixante dix ans de la libération de la ville d'Aulnay ait été reléguée au premier septembre et non au vingt six août date historique.
Mais... les vacances #baurdayl !
Il y avait dans cette time line, un monsieur Jourdain qui sort encore tout les deux tweets bolchevique et dictateur. Il est vraiment funny. Bon évidemment ça a vite dérapé sur du #nawak.
Cela m'a toujours étonné comme ces gens d'une certaine droite voient dans le passé que les périodes qui les arrangent. Et boucle allègrement encore dessus au XXI siècle . On comprend mieux pourquoi célébrer la libération, on est pas cinq ou six jours près. Non ?
Mais ce n'est pas ou je voulais en venir, comme d'hab.
Je me suis rappeler le héros. Celui qui n'a ni rue, ni place ni espace de souvenir dans notre jolie ville. Enfin il me semble. Faudrait que je demande à l'OT.
J'étais alors petit. dix ans peut être un peu moins. C'est la première fois que je voyais un héros de la guerre officiel. J'étais un peu fébrile. les jeux d'un garçon à l'époque, entre deux mistrals gagnants, étaient souvent dérivé du grêlé 7/13.
A vrai dire,au premier abord je fut un peu déçu. J'avais dans la tête le jour le plus long vu juste avant au Prado  et ces BD en noir et blanc ou les héros body buildés, bardés de grenades à manche, balancent de la Sten à tour de bras.
Je me retrouvais devant un vieux monsieur tout sec avec une casquette et des bretelles comme celles qui reviennent à la mode chez les hipsters. Moi je trouvais pas ça hype du tout. cela ne correspondait pas à mon image du warrior. 
À l'époque les enfants ne parlaient pas avant d'y être invitésje me tenais donc coi en regardant le balancier de l'horloge rectangulaire accrochée au mur.
Cling ! Le quart d'heure venait de sonner.
le vieux monsieur c'est levé, a contourné la table avec une étonnante souplesse et en me regardant droit dans les yeux, m'en a écrasé cinq.
La j'ai compris. Ce ne sont pas mes doigts douloureux, ni le :
-voilà donc le rejeton
Non ce sont ses yeux. Par la suite au cours de mes traversées de la vie, j'ai vérifié une ou deux fois qu'une telle profondeur dans le regard était la marque d'une volonté qui transcende le quidam, avec quand il est préoccupé par la condition humaine, comme ce monsieur, une bonté de la même intensité.
J'etais scotché, je m'en souvient comme si c'était hier. Dans la salle à manger silencieuse de ce pavillon de Fontaine des prés, le regard de ce mec m'a retourné et il s'est imprimé la, au fond de ma mémoire.
-Viens je vais te montrer mon jardin.
Voilà donc l'homme qui a libéré Aulnay me suis je dit. Un homme plus intéressé par me montrer son potager que de me raconter ces exploits, c'est étonnant.
Il m'aura fallu atteindre, par je ne sais quel miracle, mon âge pré-canonique pour obtenir la solution.
Mais je préfère vous parler du mien de jardin. 
Avec notre été pourri il a du retard, lui aussi.
Et je ferai pas de chute sur le respect, Aulnay tout ça. C'est tellement galvaudé par ici non ?

29 août, 2014

Sauver le Greffier

Bon, vous allez dire je suis dans une période ascendante. 
Que je suis vraiment un vieux con de râleur. 
Peut être, mais vous faites rien qu'a m'escagasser.
Après l'affaire de la parisienne, ne voila pas une nouvelle affaire UBU , la RATP s'en prend à Mr CHAT.
vous qui trainez par ici, vous savez que j'aime bien le street art.
et ce Mr Chat que j'ai déjà plusieurs fois mis en boite, comme ici ,le plus beau greffier de  la rue pigalle,

ou encore ici sur les quais de l'ourcq , 


C'est un bonheur qui chaque fois comme un clin d'Oeil me met de bonne humeur.

je l'ai pris aussi à châtelet. pourtant j'étais dans le rush a cause d'un retard impressionnant d'une de leur fameuse ligne à la Retape ce jour la. il ferait mieux de s'occuper de leur ponctualité. je dit ça, je dit rien. bon retard ou pas, c'est un vrai artiste, je me suis quand même arrêté pour la prendre ma photo.

Voila donc trois petits clins d’œil en soutien au plus beau greffier de tout Paris.

décidément les parisiens et parisiennes sont bien mal lotis avec les petits procéduriers ces derniers temps.
mais attention, attention quand paris se met en colère, hein et puis message subliminal aux CM de la RATP : sur internet embastiller un matou, vous êtes mal engagés ;.)


27 août, 2014

le Sloop du Havre


C'est vraiment  l’événement de cette rentrée sur Aulnay-sous-bois. Le serpent de mer du septième collège est sorti de terre. Posé la , paré de bois comme un vaisseau de haute mer. 
un vrai sloop de l'éducation. J'y croyais plus. Il faut rendre à césar ce qui lui appartient (expression préfère du moment par ici) c'est bien à l'ex maire et conseillé général que ce dossier a pût aboutir. 
Les précédentes mandatures, reines du botter en touche, n'avait pas de terrain, le trouvait trop près de Bondy j'en passe et des meilleures.
Bon je n'oublie pas dans mes félicitations le conseiller général sud qui a sut, bien que pas du même équipage, trouver un consensus pour la ville et ses enfants.
je vous le dit, c'était pile poil le timing. 
Le nouvel édile est, me semble-t-il, plus enclin vers l'éducation privée. Ha l'école privée, sa sélection, tout ça. C'est bien aussi. En tout cas c'est tendance, ça a du succès. 
Y a qu'à voir comment est agrandit DuGuesclin. Font du chiffre. Bon mais moi je suis pour l'école laïque, publique gratuite et obligatoire. 
Je suis un vieux con.
Donc voilà. Je remercie monsieur Segura pour le travail effectué en si peu de temps. Et monsieur Chaussat soyons complet ;.)
Yep il faut rendre à ...
Bon sinon les enfants qui doivent faire leur rentrée a part s'habiller en orange pour l'inauguration (WTF c'est un coup de Jérômec'est quel jour ?  
Quelqu'un sait ?  [MAJ 28.07.14] c'est le deux Septembre l'information est affichée. ;.)



26 août, 2014

un peu d'eau pour la course


Ha je suis à la bourre dans la course, et pour l'abordage, mais si je peux placer un boulet, hein !
J'ai un peu twitté  hier sur ce #badbuzz que vient de se ramasser le journal le parisien. Vous ne pouvez pas avoir loupé le hashtag #jesuisparisienne.
Mais ce matin , je me dit quand même ces gens qui s'attaquent à des blogueurs pour les museler d'une façon ou d'une autre cela devient lassant.
Alors je rajoute  une note à la punition médiatique qu'est entrain de prendre ce vilain petit canard.
Réagir au bout de huit heures est bien symptomatique de la compréhension du ternet chez les dinosaures en papier.

Et puis peut être faudrait-il parler avant de menacer non ? bon le dialogue reprend ce mardi midi



Que ce soit des politiques, des restaurants, ou comme ce jour un journal, il faut que tout la bas, IRL ceux qui ne captent rien à ce monde, comprennent enfin que le ternet est déjà un bout de démocratie directe.
il ne sert a rien de tenter de le museler, ni de l'effrayer par un racket de bavard.
Oui il serait temps, ça ramènerait un peu de soleil tiens.
Sinon j'espère que les collègues blogueurs citoyens Aulnaysiens, ils se reconnaitront, qui pompent allègrement les articles de cette feuille de choux depuis une éternité toutes les deux notes, auront eu eux aussi un geste fairplay envers cette blogueuse, hein les loulous...







24 août, 2014

La une de demain, enfin d'hier, du vingt cinq, quoi !


J'en lis qui raconte la guerre, voir la libération vue de la petite lorgnette de la famille,parents ou grand parents. pourquoi pas ?
Évidemment j'ai quelques bribes qui se sont échappées de mon regretté exemple de modestie silencieuse.
Mais, vous avez remarqué ? ceux qui ont fait une guerre sont ceux qui en parlent le moins.
Et quand on rentre en résistance la première règle est le silence. Et puis quand on en sort le couvercle est refermé. Ce qui devait être fait a été fait. Point barre.
Pour faire léger  c'est comme avec les mecs qui s'la racontent entre potes. Ceux qui tchatchent le plus sont ceux qui tapent daleque.
Mais ce silence me pousse à ne pas oublier.
Tiens en passant par la ville d'à côté, à Blanc Mesnil y en a qui se souviennent encore, la aussi.


non, aujourd'hui je vais vous parler de ce journal que j'ai encadré et qui provient d'un fond d'armoire de ma grand mère. Avant les gens stockaient les une des journaux des événements qui les avaient le plus marqués.
Cet exemplaire interdit était sagement plié sous les piles de linge, à l'époque, gare si vous étiez gaulé avec en revenant de Paris à un barrage  ! c'était fini pour vous.
L'occupation ce qui m'est parvenu, c'est la faim. le manque de tout.
la ligne de pieds de tabac au fond du jardin. vi à Aulnay sous.
c'est le bout de pain difficilement obtenu que l'arrière grand père revenu des corps disciplinaires de quatorze dix huit coupait et pesait sur la Roberval pour que personne à bord ne soit lésé.
Voilà, l'immense espoir de la libération de Paris, après ces années de privations, même si la guerre a encore durée trop longtemps et que les tickets de rationnement ont perdurés.
De  ce qui est arrivé jusqu'à moi de ce jour, hormis la grande liesse et l'émotion, c'est surtout la fin prévue a terme des privations, de la peur, de la rigueur, bref, le retour de la liberté.



La balance Roberval est toujours la, rangée dans la cave, dès fois que l'histoire toujours plus à l'est bégaye...

22 août, 2014

chroniques d'été : 7) dernière grasse mat


C'est la dernière grasse mat.
Réveillé avant le jour, je reste allongé les yeux fermés à écouter.
D'abord uniquement Le vent. Puis les chants d'oiseaux. La sirène du premier bateau ou la, le son d'une cloche au loin. Ça se fait encore les mâtines ? Tout est tellement revival ces dernier temps.
Au moins je suis tranquille j'ai épuisé mon stock de congés pour l'année prochaine. J'ai bien le sentiment d'être un immense privilégié d'user ainsi mes quatre semaines d'un coup.
J'ai vu.
Mais le sommeil me reprend. Je rouvre les yeux et essuie le coin de mes lèvres. Le jour est la. Il n'y a que le craquement des solives et le bruits des voitures qui déboulent à donf cette petite rue zone trente pour se rendre au chagrin. je ne suis pas le seul a démarrer ramasse le matin.
C'est la dernière grasse mat.
Le ciel est encore gris, mais cela va changer avant la marée. J'ai usé mon stock de cauchemars. Il n'y a qu'ici que je rêve autant. Le vent sûrement, ou les pierres. Il faut que je me bouge. Courir une dernière fois.
Mais non rien n'y fait. l'apesanteur me cloue les bras en croix sur la paillasse. Ou la terreur de mon dernier nightmare.
Je jette une œil au téléphone. Sept heure trente. Pas de mails, pas de notifications twitter. Je peux zoner encore un peu. Je ferme les yeux. Les bruits s'estompent.
C'est la dernière grasse mat.

15 août, 2014

Chroniques d'été : 6) postcard


Ce matin il y avait une lumière incroyable. Je me suis assis sous un figuier et j'ai rédigé ma seule postcard des vacances.
Pour mon pote miko qui bouge guère plus de son appartement. Un coin de ciel bleu cartonné avec trois lignes. Un rayon de lumière dans la boite à lettre du hall. Lui qui ignore le ternet.
Pis je me suis dit t'est vache. Tu pourrais partager un peu, toute ces photos qui ne monteront pas sur flickr.

Alors comme tout les ans je vous passe ma carte postale de ce si joli coin du Morbihan.

Un peu de lumière pour vous aussi tiens. Et pas que.


Des ondes aussi ;.)


Voilà je vous laisse je dois filer par les chemins creux avec Buck. En voilà un qui va certainement faire le nez quand je vais devoir reprendre le collier.


Bonne fin d'été les gens. Gardez vous de l'ombre...


14 août, 2014

Chroniques d'été : 5) la gargotte à gogos


j'ai lu qu'une blogueuse s'était faite condamnée de mille cinq cent euros pour une critique de gargotte.
Nawak.
Je pense que ledit bouge va morfler de l'effet Streisand. Mais peut être est il déjà lourdé.
Si on a plus le droit de donner son avis, on peut toujours jeter des sorts.
Justement tiens je vais en jeter un d'anathème.
Des potos lyonnais novices du coin nous ayant rejoint, je leur propose une virée dans une ville balnéaire voisine célèbre pour ses alignements. Une fois le tour des pavetons mystérieux effectué, le soleil est au zénith et nous décidons de nous poser en terrasse pour reprendre des forces avant une probable sieste dans le sable.
Il est un fait que l'affluence aôutienne est toute relative cet été et que l'on trouve facilement une grande tablée en terrasse même en plein heure de déjeuner.
Un œil sur les ardoises ventant les plats aurait du nous alerter. Il y en avait trop. Mais la marche creuse et déjeuner en terrasse ne se refuse pas avec un tel soleil chouan.
On reste à papoter un moment puis la serveuse finit par venir prendre la commande. trois plats enfants, cinq salades. Les cocas arrivent directement dans les verres. Moyen, bon . mais... c'est du light ?
Et c'était pas ice tea pour les monstres ? Retour des cocas surtout que l'aspartame fait des ravages sur un matelot. 
Les salades arrivent, une tomate coupée en quatre ,autant de feuilles de laitues et... pas d'assaisonnement.
Bon je demande deux fois de l'huile et du vinaigre. Encore dix minutes, finalement un nouveau serveur revient avec une verrine remplie d'un liquide grisâtre que l'on répand sur notre verdure.
On s'amuse en ce disant que cauchemar en cuisine ferait un carton tant la panique dans le service est visible depuis la rue. Et on se console de ne pas avoir pris le pâté de campagne et la pièce du boucher. La portion des spaghettis bolognaise des menus enfants est si congrue qu'ils ont finis avant que le serveur soit revenu avec nos plats. Et nos tristes salades, paysanne, bretonne et chèvre avec leur base unique. Quatre rondelles de chèvres ou quatre rondelles d'andouilles ou quatre pincées de lardon.
Voilà. Il a fallu retourner une dernière fois réclamer les desserts enfants, oubliés dans un coin de la cuisine.
Il n'y a que la douloureuse qui était mémorable et imposante pour une telle catastrophe.
Après on va entendre que les touristes boudent les restos, que la saison n'est plus ce qu'elle était. Que les clients ont disparus avec la crise.
Des produits du coin de qualité, de la vinaigrette, une carte allégée auraient sauvés ce bouge. Mais aussi bien situé qu'il soit internet l'effacera et avant quatre saisons, Trip advisor et consort l'enverront par le fond.
Ça il semble que certains n'en n'est pas encore conscience, mais désormais le gogo est geek .
Quelques jours plus tard pour la pizzeria on a bien vérifié les avis sur le smarphone afin de ne pas redoubler le grugeage, Intrigué ,j'en ai même profité pour vérifier la note de la gargotte à gogos précédente.
Quel dommage que nous n'ayons pas regardé ! elle est déjà a moitié par le fond.







11 août, 2014

Chroniques d'été : 4) le héron VS le grillon


J'étais à contempler les dégâts des tempêtes de l'hiver sur la falaise. Je farfouillais dans le sable à la recherche du petit galet rond bien poli que j'aime avoir au fond de ma poche, roulant sous mes doigts, quand je suis loin d'ici.
C'est le mousse qui la vu en premier et a crier depuis l'extremité nord sur la crique.
- oh un héron sur la plage. Et il craint même pas le chien.
Je me suis retourné. Trop loin pour que je prenne la photo. Mais c'etait bien un de ces gardes bœufs africains, encore plus blanc dans le soleil. Il était occupé à gratter dans les algues entre deux roches.


Voilà, j'ai repris ma chasse au caillou ,sans voir ce message lumineux dans la lumière éclatante de la cote sauvage Morbihanaise.


Devrait on faire plus attention aux signes ?
Ne s'écoute-t-on pas assez en bringués comme nous le sommes dans nos tornades de vie ?
Sûrement. Mais quand même ce benou  aurait du me surprendre.
Mais les signes ne sont que ce que l'on leur concède.

Le même jour ou plutôt la nuit vers trois heures du mat, Buck le chien me réveille en furie, pris d'une frenesie furieuse, se secouant la tête avec acharnement comme si un tique geant lui avait aspiré le résidu de son sens commun.
Je passe ma main sur sa tête à la recherche du parasite. Mais dal que. Je le traite de briseur de nuit et vais pour me recoucher et retourner a mes rêves telluriques, quand sur la soupente du toit je le vois.
Jeremy.
Le criquet . si il est rentré c'est plutôt bon signe. Même si il il est tombé sur le GROS chien qui a paniqué.
Alors quel signe choisir ? Au quel apporter de l'importance ?
Le héron ou le criquet ?  Et vous ? Quel signe vous interpelle ? Ou vous vous en battez  ?
Mais peut être avez vous quand même rencontré cette fugace impression de déjà vu en croisant le regard d'un inconnu dans la rue ?
Oui ...
dites moi donc les vôtres de signaux.

10 août, 2014

Chroniques d'été : 3) Papy of Summer

J'adore la tempête.
A chaque fois que je passe par ici. Je suis une mine d'émotions. Comme si il y avait dans le sol un magnétisme qui déclenche sur bibi cet étrange impression d'aura électrique.
Je me suis dit, accompagner le mousse en kanssva, tu risques rien .
Bientôt un demi siècle  d'écart, tu est à l'abri, à moitié sourd et aveugle comme tu l'est.
Tiens, puisqu'il y a une chaine qui tournait sur un souvenir du bac. Je vais vous en causer, j'ai toujours adoré m'inviter dans les teufs. Pis mouiller les pinko tiens
La première fois que t'a échoué ici t'est resté quatre mois. Tu voulais plus rentrer dans ton neuf cube, même pour ton examen. Tu te souviens ?
Le tiens de bac il à coulé la, dans les vagues de la grande plage ,emporté par un regard dans la forêt de Chiberta . Sombré ou changé in extremis de filière, section R comme Romantique option W comme Wild.
Tu a eu la mention non ?
Mais tu a oublié. Hein ? Alors qu'est ce qui t'amènes à chaque fois ici papy summer ?
Te péter une OD de nostalgie ? Voir si l'endroit a changé ?

La mer à gagnée un peu de terrain aux Sables d'or et sur Milady mais sinon, ben non tu vois, presque rien n'a bougé.
Comme toi.
Juste les endroits te semble plus petits, l'air du large moins salé. Tout a rétrécis.

- Alors tu peux nous le dire, hein vas y lâche toi,  reprend un verre de rosé d'enfer en regardant la mer,avec le recul des regrets ?
- Ha ! ça non pas l'ombre d'un regret. Sinon je n'aurais pas tant de nostalgie. comment peut on regretter d'avoir été jeune, rebelle et con ? C'est vrai, comment pourrai je être si vieux et sage aujourd'hui ?
Ni pour le bac,la j'ai juste du niaquer trois fois plus. ( je dis ça pour ceux qui seraient tenté de copier)
Ni pour les mois, années de bohèmes qui ont suivies. Cela reste une pluie de moments magiques, dont je souhaite sincèrement à tout un chacun d'en avoir quelques uns au fond de sa mémoire.
Pour vos soirées d'hiver.
Quand, entre chien et loups, vous somnolez sous le plaid et que poussé par le sommeil le bruit du ressac sur la plage de la barre vous revient.
Et avec lui....cette langueur nostalgique des boys of summer

Tiens, hop dans la radio des blogueurs

06 août, 2014

Chroniques d'été : 2) nos ancêtres les gaulois


Il semble que la mode dans les blogs soient à une certaine fierté de mettre en avant ses origines. Si vous voulez pas vous faire distancer par ces blogueurs moderne so hype, vous avez intérêt a  leur emboîter le pas et fissa !
Pour ma part je suis un foutu mélange dont j'ai pas finis à mon âge de déterminer toute les pistes. Je suis donc mal barré pour taper un régionalisme, nationalisme, communautarisme ou une autre de ces conneries qui rétrécissent le champs de vision en mer et de l'humain en général.
Mais j'ai quand même une anecdote sur ce pipo de la provenance et la fierté qui y est associée.
J'avais un grand oncle qui avait tapé pas mal de thunes au début du siècle dernier en dealant des croûtes de peintres,des breloques et autre verroteries à des bobos en mal d'investissement à pourcentages de trois chiffres. Yep, on a pas vraiment changé d 'époque. C'était un solide gaillard natif d'un petit village de haute Garonne qui avait très tôt émigré avec ses frères à Paname, le métier de maquignon de son daron ne semblait plus d'avenir pour remplir son assiette et celle de ses deux frères.
Une épée revenue de quatorze et qui parlait un argot parisien disparu. Je garde quelques pépites de nos brèves rencontres, comme ce 'courir sur le haricot' que je dispense régulièrement au trolls. Pis c'est lui qui m'a offert mon premier appareil photo.
Sur ses vieux jours, devenu notable et retiré du bizness dans la ville rose,il s'était entiché de généalogie. La découverte d'une villa gallo-romaine presque intacte à MontMorin ,deux vallons de son lieu de naissance avait enflammé le vieux monsieur.
A l'époque pas de ternet ni de mondialisation des registres par ces spécialistes de mormon. Non, non il fallait surfer a l'ancienne, un marlou mi détective privé, mi rat de bibliothèque fut affecté à la tache pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Je me souviens plus bien.
A chaque palier il changeait de doyennés du coin. N'oublions pas qu'en ces temps, il n'y avait guère que les moines qui savaient écrire et tenir les registres. L'instruction aux gueux, tous à moitié Cathares, n'y comptez pas, une hérésie!
Bon les recherches à  l'approche du moyen âge s'éternisaient.les délais s'étiraient et je pense la prime finale itoo.
Mais on était sur la bonne voie. Pendant ce temps les fouilles continuent. Dans les dépendances de la villa un bac pour conserver les huitres avait été exhumé. Le vieux dragon était près a en manger sur la tête d'un de ces pouilleux de gars de la tranchée du boyau sans nom.
Le signe était la. Sans descendre d'Adrien, ni d'Antoine cela faisait quand même une accumulation de vecteurs. vous ne trouvez pas ?
Mais toute histoire à une chute.
A une réunion pour obtenir son règlement le généalogiste lui annonce fièrement qu'au début de la guerre de cent ans sa trace remonte vers nos voisins Anglais. D'ailleurs son nom sonne très british si on y met l'assent, non ? Et forcement que la recherche va se compliquer un peu et demander plus de temps et de moyen.
le choc a été rude.
si rude que la recherche s'est stoppée la. les allemands qu'il avait combattu ce serait peut être  passé, mais se savoir descendre de la perfide Albion, non. impossible. Après Le canada, la Louisiane, l'empereur sur son rocher et on arrête la. Je laisse Jeanne et Azincourt
Ha  ! non impossible
le détective des diocèses a perdu son client et j'en mettrai ma main au feu, sa prime aussi.