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31 août, 2025

Tirer des bords.

 

Les feuilles du cerisier sont à moitié tombées dans la nuit. Le bosco ratisse pendant que je flemme d'après le repas, de plus en plus redoutable celle-là,  dans le canapé. Le râteau sur les feuilles fait un bruit répétitif et régulier, c'est certainement fait exprès pour que je pique du nez.
Début de semaine je suis passé à une expo photo d’une connaissance qui se passe dans le coin.
Du coup comme je suis sorti de ma cale, j’ai pris quelques photos, ce qui va me faire une jolie note pour trois fois rien.
Les photos de l'exposition du poto étaient sympas, un peu trop travaillées à mon goût, mais je ne critique pas les artistes, surtout en photographie.
Être photographe dans le monde d’instagram et faire des expos c'est un sacerdoce. Il faut un peu de foi, au bas mot.
En sortant, vu que j'étais barré par les chemins on s’est fait une balade avec Molly en passant par le vieux pont suspendu du Bono le long d’un sentier sur la rivière du même nom.
D'où ma bobine en tête de gondole.
L'ombre des grands arbres cassaient la chaleur encore bien présente. Le coin est sympa. 

Pour poursuivre la goguette, on a poussé jusqu'au golfe. J’ai capturé des cailloux ici ou là.

Et une vue de cette petite mer . 


On s’est arrêté prendre un café et une glace. Il y avait encore des touristes mais déjà moins. Ça babillait bateaux et Everest, mais je ne devrais pas toujours écouter mes voisins. 
C'est laid. 


La serveuse jeune et tatouée était limite désagréable, et la boule de glace inmangeable, légèrement rance, ça sent bien la fin de saison. 
Juste à gauche une grande table familiale, les hommes semblaient perdus au moment de la commande, parce qu’il n'y avait pas de seize, alors que la liste des bières locales remplissait une ardoise d'un mètre dont la serveuse d’un coup plus détendue faisait l’article.
Ils ont fini par se rabattre sur des Despés bouteille. Ça m’a bizarrement interpellé. Si  c'est des marins, ils font sûrement toujours le même tour entre l'île aux moines et l'île godec.  
Comme  je deviens un peu ermite, je suis très curieux dès que je me retrouve dans la civilisation. Ou ce qu'il en reste. Curieux et quand même un peu moqueur. 
C’est laid.
Mais bon je ne le suis pas plus que ça. Ce quart d’heure au troquet m’a beaucoup intéressé sur la vie d’aujourd’hui. 
Sentir le monde est désormais un petit évènement pour bibi.
Hier toujours en petite vitesse, je me sentais pas d’attaquer un de mes douzes travaux. 
Nous voilà donc parti visiter saint cado, ce moine du pays de Galles qui a fondé un ermitage sur un îlot qui porte son nom.
Déjà on ne met pas Waze du coup on se retrouve à un saint cado perdu au milieu des bois, avec une chapelle aussi, mais on voulait voir celui avec la maison du gardien des parcs à huître. 
Le ternet nous guide cette fois sans encombre



Voilà la maison. 
Le coin valait le détour. Il n’y avait pas trop de monde et j’ai eu de quoi faire une photo.


Ou deux..


Voilà une note pour finir le mois, je l’écris vite fait à l’abri du tamaris sur le banc de M. Robert attendant la fin du grain.

Le tamaris c’est pas le must comme protection, mais ce siège est le bienvenue pour les quidams usés dans mon genre. Allez, on se retrouve en Septembre.
Fluctuat nec mergitur.


 

13 août, 2025

OP Mûres.


Mi-aout
Déjà.
J’ai pris cette TofDuJour en sortant de la forêt où on a levé de nouveau Menhirs avec Molly.
C’est un endroit où on est à peu près seul en cette veille de quinze Août. 
On croise bien une ou deux familles perdues en VTT, mais c’est à peu près tout.
Mais revenons à nos ballots, pas les familles, la photo du jour. C’est rare désormais les conditionnements de pailles rectangulaires. Les ronds sont plus courants. Souvent emballés de plastique vert ou même rose pour pouvoir être stockés dehors. Plus moderne, plus pratique.
Mais les bottes de paille carrées sont pour moi une usine à souvenirs. Traverser l’écurie avec la brouette plate. Couper le lien d’un coup d’opinel. 

  • Mozart, TOoourne bourrique !

le petit alezan, ce si fier compagnon de horse ball se plaçait instantanément contre le mur du box.
La tranche de paille extrait du ballot glissée et éparpillée sous son licol. Un caresse en passant et il fallait passer rapidement à coté car Mazurka raclait du pied.
Tous ces chevaux de clubs n’ont pas toujours la vie facile. Je n'aimerais pas me repointer en cheval. Quoique.
Quoique le Kanter qui se transforme en galop de charge dans les chaumes c'est enivrant. Surtout vers la mi Août quand la brume du matin se lève en lisière de la forêt et que deux chevreuils intrigués par ce bruit sourd du front de chevaux, restent en bordure à nous regardez arriver au loin.


Mais revenons à cette bascule de l'été. Il fait toujours chaud, mais la brume du matin est de retour. Ce 2025 est un cru qui file.

Comme mazurka dans les chaumes.


J’ai aussi fait une OP mûres les gens. Bon pas de quoi nourrir la blogosphère. A peine plus d’un kilo. 

Mais j’ai trouvé un filon le long du ru à gauche de la zonmé. Bien emmitouflé, mes vieilles  bottes de canasson, casquette,  blouson et jean flingué, une griffe de rallonge, je ferai d’ailleurs rapidement un doublé. Le bosco est fruit rouge. Et si les enfants ou le voisin passent, il me faudra faire un triplé,  je suis complimenté sur ma confiote de mûres sauvages.
Molly est contente, elle reste aux alentours à chasser avec des sauts de gazelles le mulot ou le lézard.
Voilà, je vais devoir m’y mettre , j’ai le sucre. Le moulin à légumes est opérationnel sur le plan de travail. mais ma flemme est comme 2025, bien entammée !
Allez, faut que je vous laisse, je vais stériliser mes pots. Mon eau bout. 
Carpe diem 

#LesGens .


31 juillet, 2025

la marée des encrés

 

 Je sais.
On ne doit pas donner à manger aux oiseaux l'été . Mais la colonie de moineaux qui crèchent dans la haie adorent le rituel du matin. 
Quand le bosco se lève, je les mates poireauter sur les branches du pin,
depuis la cuisine où je m'acharne sur la bodum pour le kawa. En sortant ouvrir le reste des volets, on fait ça à l'ancienne par ici, j'ai une confiance mesurée dans la fée électrique, je leur pose sur le perchoir, le contenu du pot de confiture de pain dur qui trempe depuis la veille. 
S'ensuit une éffusion de trilles en tout genre. Comme à la cantoche. Pour ça que je tente pas avant, réveiller le bosco c'est gâcher la journée.
Je sais.
Ce n'est pas ce qui m'amène.
Voilà trois jours que j'écoute en boucle sur ma playlist ‘Selling England by the pound’. Le temps va devenir brumeux. A sa sortie, ce n'était pas le 33 le plus encensé de Genesis. Beaucoup lui préféraient ‘The lambs lies down..’. Il a clairement mieux traversé les années et dans les landes, il fonctionne encore assez bien. Mais bon la zik c'est à la fin de la note normalement.
Je sais.
J'étais dans la queue du super U. La litière de mochi, des cotons tiges et … du chocolat. C’est l'été les gens sont moins couverts, voire dans ce lieu assez touristique, découverts.
Les trois ménagères de moins de cinquante ans devant moi arborent toutes des tatouages. Discret derrière l’oreille pour la première. Plus voyant et disséminé sur le dos et le bras pour la suivante. La dernière est sûrement Venusienne voire Fremen d'Arrakis . Une femme bleue. 
Le caissier baraqué lui, arbore un magnifique tatouage tribal des îles de la sonde ou Fidji, je ne vois pas bien d'où je suis. Pis j'y connais que tchi.
Quand je fus jeune, le tatouage était réservé au tahitiens présents au service national ou aux marlous comme mon pote Mikko. Lui qui s'était fait tatouer, au temps où la bascule à charlots existait encore, donc avant quatre-vingt un, des pointillés bien gras et du plus bel effet autour du cou. Quand on s’est croisé pour la crémation d’un proche au père Lachaise, il y a pas si longtemps, ça m’a replongé direct dans ces fameuses années.
Je sais.
Désormais le tattoo est devenu un marché florissant. Comme  McDo, une officine disponible toutes les vingt minutes. Le temps est loin où Tintin tenait le pavé rue Blanche, enfin à l’angle. Chacun affiche ses passions, hobbies, son code barre, la liste de ses fantômes. Niveau créativité y a plus de frein. Un moment même le bosco voulait une citation dans le dos à la façon d’Angélina. Mais la traductions des hiéroglyphes peut porter à plusieurs interprétations lui ai-je soufflé.
C'est passé. 
Pour ma part , ma peau étant déjà en auto-tatouage automatique de scarifications et autres failles épidermiques , je ne vois pas la peine de m’en rajouter.
Du coup cet afflux de tatoués en tout genre m’a fait lire un article de madame Figaro. Et Ouai je vieillis dur, je lis même cette feuille de choux de quinquas en Gucci. Donc vingt pour cent des Français sont tatoués. Bigre. Et dans le monde des encrés vingt trois pourcent veulent se faire détatouer. Re bigre. Quel joli marché.
Ça me rappelle ce film avec Gabin et de Funès  qui avait un Modigliani dans le dos. Dur de le vendre. 

Je n’ai pas de chute pour cette note. 
Si, celle qu’on sort à ses enfants quand comme moi on a traversé les années de rêves soixante dix et leurs cortèges de fantômes qui vous hantent sur les ritournelles de Genesis.

Méfiez vous des modes, elles ne sont pas elles, indélébiles.


18 juillet, 2025

sucrer mes fraises

 


Je ne supporte plus la panne de ce blog. Écrire, bien. Mais sur quoi ? Ma vie de jeune vieillard n’a pas vraiment d'intérêt. Le jeune vieillard est un néologisme de mon cru, pour désigner ceux dont le corps barre en sucettes plus vite que la tête. Certains sont vieux étant jeunes. Je m’en suis coltiné quelquefois des beaux spécimens de vieillards jeunes. Sérieux, chiants et finalement tristes.
Ils ont sûrement une vie qui leur paraît plus longue, à se croire si responsables. Un peu con, mais comme tous les cons, ils ne le savent pas.
Alors ? ma todo du jour est généralement réalisée et ma sieste de début d’aprèm est incontournable, sinon je n'arrive plus à arquer passé quinze heures 
Molly me maintient dans le jus. Nos sorties journalières frisent les dix bornes, voire plus soit presque trois plombes au grand air. On n’utilise la bagnole que pour aller se baquer. Les plages pour chiens se sont répandus depuis deux ans. Les jeunes gens font moins d’enfants. Je les comprends.
Elle adore cette voiture. Elle monte derrière et pose sa tête à côté du chien en peluche qui remue la sienne. Elle ne peut pas s'asseoir à côté de moi devant comme le faisait Buck dans la 100. Le bosco, propriétaire de la VW, a acheté des housses neuves pour sa tire de collec, elle date de son miper, gare au sable !


Cette Beetle que j’ai descendue vent debout du neuf cube ou elle dormait depuis cinq ou dix ans reprend peu à peu une nouvelle vie. 
Elle a été refusée ici à son arrivée au contrôle technique après mes six cents bornes sur l’autoroute à une vitesse, assez réglementaire. Une liste de défauts majeurs à faire blêmir la maréchaussée. Mais avec ses qualités , boîte manuelle, deux litres, pas d'irritants bip bip, ni de casses burnes ceintures qui sonnent, après quelques recherches et l’aide d'avis google,  j’ai trouvé une bande de jeunes garagistes qui m’ont réparé tout cela et obtenu le précieux sésame.
Dans le mouvement j’ai abandonné ma plaque neuf trois trentenaire historique pour un numéro normalisé. Me voilà invisible et au sec,  si un jour il pleut. Être en alerte sécheresse mi -juillet, c’est pas trentenaire non plus comme genre d’alerte. Je vais choper de l’eau à la pompe publique, j’ai récupéré à la ressourcerie trois bidons plastique de vingt qui sont repartis dans la tire. Mes fraises demandent presque autant d’eau que mes trois pieds de tomates. Les jeunes vieillards kiffent les fraises dans du sucre de fleur de coco. On a tous un vice. Je les ramasse à la fraîche, pas trop mûres, car sinon radibus des champs, qui ne doit pas être tout jeune non plus, me les croque le temps que je me décide. Disparues. Le soir elles sont tip top en allumant le poste pour vérifier que la guerre n’a pas commencée. L'équivalent du terme popcorn dans les RS.
Voilà je vous ai assez saoulé pour un dredi. Je vais couper une branche de la haie qui a rendu l'âme avec ce manque d’eau.
Tchuss.




22 juin, 2025

le retour de M. cent tilleuls

 

Canicule.
Du coup j'ouvre les yeux, plus tôt . Difficile de dormir. Je repense à ma note sur le futé qui a lancé l’augmentation de la température du quartier, en scalpant les arbres début juin.
Il y a du nouveau . 

J'ai le commanditaire de ce désastre.

Un papier extrait de la boîte aux lettres du mousse à attiré mon attention. 
Mais … Mais ! c’est signé de monsieur cent tilleuls ! 
J’avais presque oublié cette flèche.
Bon je lui explique avec force photos à, si je ne m'abuse,  ce préposé à l'écologie d'Aulnay-sous-Bois.


Les pluies de printemps ont été légèrement superieures, rien d'affolant, juste de quoi recharger la nappe phréatique.

Serait - il né avec le réchauffement climatique ? 

Ou ?



 

Les arbres à ce stade de développement génèrent une baisse de températures de deux à trois degrés.

Étonnant qu’un expert ne le sache pas. Avec tout le battage sur le réchauffement. Et je lui cause pas de leur production d’oxygène à ces forêts urbaines , je sais que lui, il n’en manque pas.

Le même endroit peu après , il peut remarquer qu’il s’agit bien de tilleuls, les arbres contre lesquels il a une dent depuis longtemps et non des platanes comme le claironne se ᝪ☠️ᝢᝲᝣᝡ😈ᝨ de spécialiste dans son courrier aux riverains.  Et je ne lui fais pas remarquer que il n'y a pas que la vegétation qui encombre régulierement les trottoirs sur cette rue passante 🤫

Certes les piétons d'un quatre vingt dix ne baissent plus la tête mais pas sûr que certains des tilleuls relève la leur, de tête.

Voilà.

Je sais qu’il n'en tiendra aucunement compte, c’est pas la première année où se scalpage ubuesque à lieu.


Mais je profite de son rappel dans l’actualité pour lui demander où il a bien pu planter ces cent tilleuls promis depuis qu’on s’est croisé à la fête de l'arbre et qu'il m’a bourré le mou. 

Car ceux, soi-disant replantés de l’arrachage d’Abrioux-Camélinat aurait fait la UNE de son fanzine si maladroitement nommé Oxygène, si ils avaient pas viré paillis, mais ça, pour sûr, on en cause pas tant.

Ce n'est pas si grave. Si on à chaud, on peut faire tourner les serviettes 😉.


 

@+









20 juin, 2025

trente trois le dix neuf six.

 

 Trente trois cette après midi.
Du fait de ces températures, on est encore en juin, je sors Miss Molly tôt le matin dans les rues de mon neuf cubes natal, ou je suis venu passer quelques jours de kanssva, on va dire, Et puis me ressourcer aussi.
Comme chantait le Stéphanois, dans ces jeunes années , on n'est pas d’un pays , mais on est d’une ville…
C'est l’heure de la rentrée des classes. Les parents accompagnent leurs enfants, mais ça court moins. On sent la fin de l'année.
Didier n'étant plus là pour critiquer ce département, je me lâche. 
Je trouve ce coin de plus en plus vivant. Le résultat d’une mondialisation effrénée, certes, mais tous ces enfants multicolores qui se chamaillent en riant dans la cour de récré, c'est plein d'espoir. 
Enfin si ils ont du taf et de l’air.
En parlant d'air, les rues ombragées des tilleuls sont un havre de paix pour les piétons . Mais ça ne va pas durer, adieu les deux ou trois degrés en moins. Les machines des élagueurs sont là. 


La ville doit payer moins cher quand l'élagage est fait avant l'été, je vois que ça. Que les résidents aient un peu de fraîcheur, elle s’en tamponne le coquillard. 
Il faut que ce soit net, aligné. Comme une taille de caniche,ou d’olivier, l’arbre qui lui, revient en force avec le réchauffement.
Déraciné de l'Espagne où il manque déjà d’eau, le voilà vendu ici dans des bacs plastiques noirs, style poubelles des années soixante pour que tout le monde ait son petit bout de Syracuse . 
N'empêche que de perdre trois degrés en ville, à cause d’une taille en juin, pas de doute qu’il y a sûrement des fu-futes qui ne croient pas au réchauffement climatique. Des adorateurs de Trump , de X ou de la conquête de Mars. La chaleur ne les effraie pas. Quand je vous dit que les martiens sont parmis nous.Voilà bien deux exemples,  les plus et les moins de mon cher quatre vingt treize, en ce jeudi. tiens un bonus :


Je ne vais pas rester longtemps. Je suis invité désormais, même si je ne dérange pas, je ne suis quand même plus d’ici. So.


29 mars, 2025

Bill tu charries avec ton Office 523,69543 !

 

 Je me suis fait la réflexion en lisant le post de lolobobo sur blousquaille.

Ma moitié qui utilisait professionnellement aixelle, a voulu prendre après son départ de sa boîte, un version office 365 sur son ordi, pour ‘ne pas perdre la main’ en recherche de taf.
Je suis depuis des années converti à la souplesse de libre Office, mais ne pas contrarier sa moitié à un coût, mes loulous.

Bref la première année abonnement krosoft de 69 balles. C’est reuch, mais bon je peux même faire joujou avec des produits aussi nazes que team. Vu que je suis tout seul, l'équipe est restreinte. Et puis de mes dernières années de turbin, j’ai gardé un regard circonspect sur cet outil soit disant d’entreprise, bavard, chronophage et bien moins utile qu'un coup de bigo. Sans compter que n'étant pas de la génération Z, j’ai jamais su rechercher et retrouver dedans une conversation avec un lien ou une invit. Bref j'étais déjà dépassé.

L'année est passée. J'ai bien reçu un mail fin février, krosoft me disant que mon abonnement 365 serait renouvelé fin mars, mais des mails comme ça on les lis en travers.

Erreur

Je vois sur le fameux relevé PayPal un montant de 99 € pour Microsoft 365
Je pense que quarante trois pourcent et des brouettes d’augmentation en un an, si je sais encore faire des calculs, c’est mieux que les droits de douane de l’agent orange ricain.
Évidemment j’ai résilié la mise à jour automatique
Bye Bill. On a débuté en même temps dans le zéro et le un, t'a mieux réussi que moi, mais là tu t’es  chopé un pet au casque.

Du coup j’ai aussi basculé mon autre Pc , le ‘vieux’ windows 10 sous debian 12. Je supportais plus le temps de démarrage, et les temps de latence interminable liés à l'anti-malware qui bloquait mes applications.

Bref me revoilà revenu au bon vieux temps d'Unix, des forums et de la ligne de commande.
Ça c’est drôlement amélioré niveau ergonomie ce linux. Un vrai faux window.
Vu que j'utilisais déjà sous fenêtres des logiciels open source , j’ai retrouvé mon gimp, mon keepass, darktable et firefox bien sûr en plus de la suite incontournable libre Office.
Bon c'est tellement un plaisir, que j’ai abandonné le pc dernier cri de madame.

Voilà.

En parlant abandon,  j’ai quitté fessebouc il y a dix ans,  tweeter, non X  il y a deux , 


et je pense lâcher whatsapp dès que mon treebal se remplit un peu plus.
Je fais de la promo d’ailleurs. Français, même tonbreu et gratuit pour les particuliers.

Bon changement d’heure à tous, moi comme tous les papys j’ai du mal. Pas comme pour les changements de logiciels, on va vers le retour du Gcos, vous verrez l'Europe va bouger son derch.
Bon dimanche.








04 mars, 2025

Empaillé comme un goupil.

 


Je venais de m'arrêter là pour mettre dans ma boîte à images un cliché pour le blousquaille.

C’est ma seule participation désormais aux réseaux sociaux. Une photo par jour, et encore  les jours ou je zappe pas.

En me retournant pour rejoindre mon paquebot que j’avais garé sagement à l'entrée d’une impasse, j’ai vu le panneau ‘pas de déchets sauvages’. Dans un coin de nature aussi perdu, je me suis dit que les vandales poussaient loin.

Jusqu'à ce que mon oeil ne soit attiré par un regard fixé sur moi depuis le muret. Une tâche orange.le temps que mes mirettes focalisent, j’ai mis deux secondes à comprendre qu’il n'était plus en vie. Un déchet sauvage du siècle précédent . M'étonnerait qu’il y ait encore des taxidermistes dans le périmètre.  Ha...qu’il est laid, mais quel vandale à été assez culotté pour mettre ce déchet sauvage de goupil la ?


Finalement l'idée m’a amusé, je me vois bien tout taxidermé, momie plantée au milieu d’un bois  pour faire fuir les chasseurs. Comme si j’y étais tiens, le sursaut de l’homme habillé fluo, avec son nez tout rouge et son œil torve, puis le choc de la chevrotine pour se venger de sa frousse.

Mais en tant qu'embaumé, je pourrais aussi me rendre utile, j'ai lu ce jour qu'il ne fallait pas mettre un mannequin dans sa voiture pour utiliser les voies de co-voiturages car les nouveaux radars, grâce à l'IA, dédectent la supercherie. Si vous voulez évitez les 135€ vous pourrez me poser sur le siège passager.

Et même me coller un sent-bon bagnole , style sapin vert, sous la casquette, si vous trouvez que je renaude trop la paille humide. J'insiste ça ne me dérange nullement, ça me ferait mème plaisir, continuer à faire des niques à la  prevoté.

Voilà, de quoi faire une note de rien sur Mars. Remettre la machine en marche car ma cosse me désosse dernierement, vite fait, en attendant le retour du  printemps, courlu . 🤟🏼




23 février, 2025

Penser à résilier


 

 Je n’en aurais pas parler ici, si, en roulant sur l’A11 ma tire encore blindée de cartons, c'est fou ce qu'on entasse en une vie,  je n’avais entendu cette étrange anecdote racontée par le speaker radio, sur le président Lincoln la veille de son assassinat. Il avait fait un rêve étrange où il errait dans un grand bâtiment sans vraiment trouver la sortie.

Je fais souvent ce même rêve , bien que je n'ai rien d'un géant politique. Ce cauchemar est un binz pas possible qui me laisse en sueur en pleine nuit, où je crains de me rendormir pour affronter la suite. Car souvent l'épisode suivant reprend de plus belle. Un bâtiment sans issue ou je cours sans fin. En plus les escaliers, les sauts, le cardio c'est plus mon truc.

Cette nuit, la situation s'est compliquée par rapport aux dernières fois. J’avais un tableau enveloppé sous le bras. Pour récupérer le dit tableau, j’ai du éviter quatre marlous qui l’avaient en main au sortir d’un trafic blanc, ou d’un e-vito, toute ces estafettes se ressemblent pour moi.  Ils se sont engouffrés  dans l’immeuble aux vitres teintées. Hum. Ou j’ai récupéré la Kriss Vector SBR gen 2 je ne sais pas. Mais cette schmeisser fait de sacrés trous dans le placo, surtout en calibre 45. Jolie sulfateuse, une référence pour faire mon influenceur. Si vous voulez saloper, vous avez toujours l’AK-47 beaucoup plus répandue, mais qui refait la déco des salons du périmètre. Les moments de pure adrénaline ne restent jamais dans ma mémoire, même IRL. Comme si ma rétine declenchait une mini coupure de son et d’images , effacement de l'historique de ces instants la.

 Zappe

Bref je suis rentré dans le bâtiment et n'étant pas en Dupont proshield, heu en combinaison de peintre, j’ai déliré sur l’ADN en fuite toupar en parcourant les couloirs mon paquet sous le bras. Un vrai jeu de plateau, avec une bande son feutrée remplie de claquements de portes et de cris lointains. Finalement, coincé, j’ai rouvert les yeux, dégluti, repris mon souffle et attendu un peu avant de pioncer à nouveau.
Les premiers oiseaux chantaient. 
Je me suis finalement assoupi, sans retourner dans ma série Netflix personnalisée. Je ne vois pas d’ailleurs, l'intérêt de conserver mon abonnement vu qu'une nuit sur deux je vis à cent à l’heure entouré de loufiats tatoués et autres coupes jarrets iroquois du vingt et unième siècle. En plus rien que des épisodes glauques et éreintants . Il faut que je pense à résilier, avant fin février, ce maudit mois est fait pour.



10 janvier, 2025

De scylla en charybde

 
Je suis encore monté d’un cran. Je vais bientôt plus toucher terre. La solitude et le silence ont cela de bon, vous recentrer.

Depuis ce matin, j'apprécie des choses insignifiantes. La baston des pinsons pour deux graines, un nuage qui laisse un trou de ciel bleu. 

Sûr, je décroche.
J’ai pas mal popoté, un nouveau passe temps plein d’avenir. Comme on est dans les eaux de l’épiphanie, j’ai même fais une galette.

En l’absence de fève dans le périmètre, j’ai mis un haricot blanc. Le bosco n’en mange pas et comme j’ai un fond de paquet, j’ai bien la, cinq générations de fèves .Le toga était plutôt réussi, la pâte d’amande avait un délicieux goût de rhum. Je n’ai pas été le roi, ce qui me va plutôt bien, je perds suffisamment la tête.

En parlant de ça, hier j'ai retiré une livraison de chaussures pour la princesse au locker.
C'est fou cette passion pour les pompes de la gent féminine. Un mystère pour bibi et ses deux paires de grolles.
Elle ne s’y rend pas. Elle n’aime pas le dialogue avec les machines.
J'arrive donc devant l’armoire à l'extérieur du super U. Je scanne le QR code .
Dal que.
Je tape donc les deux codes à quatre chiffres. Au troisième chiffre cela saute à la seconde case. Plusieurs essais.
Dal que.
Évidemment il pleut des hallebardes et le vent la ramène en plus
Je me dirige d’un bon pas, voire d’un pas de l’oie, pour être à la mode, vers la caisse centrale du magasin..

Il est treize heures. L’heure de la graille. Pas l’ombre d’une âme. Je retourne au locker, comme un de ces homard qui garde son calme, mais insiste, pour y rentrer dans le casier.
L'histoire du troisième chiffre me turlupine.  Je relis le mail .
Hum.
Je me suis trompé de consigne internet. Sûr que le scan ne pouvait fonctionner. Ce n'est pas mondial machin, mais colisiposte.  Me voila en route pour un autre supermarché. Là, des jolis cases jaunes, no souci je rentre enfin avec ma jolie boîte.
Donc la fuite d’attention se confirme. Déjà que je radote, voilà qu’en plus je yoyote. De scylla en charybde ,pour rester verlan.

Remarquez avec le monde comme il va, ça risque pas de se voir de trop.


bon vikende les gens.

12 octobre, 2024

REMOTE IWAK 12#


 J’étais bien dans le potage avec le mot IWAK du jour. REMOTE. Déjà j’ai dû faire un translate. Pour moi remote c'était distant. Un peu ce que je suis devenu.

Mais Google translate me lâche : télécommande.

Bon on va faire un mix. Une compile .
Télécommande distante.

D'où ma photo du jour en tête de gondole.
Les professionnels de l’archéologie se sont posés ou se posent encore des questions sur la finalité de tous ces hommes debouts en granit.

Le lien avec les étoiles est évident quand on dort une nuit sans nuage ici. Il y a de quoi apprendre la carte du ciel par cœur tellement ça scintille de milliards de points.

Mais ces pointures n'ont pas vu que ces rocs n'étaient en fait que des télécommandes distantes du néolithique.

Ça vous en bouche un coin, ou vous êtes dubitatif. Pourtant les pierres émettent des ondes.  Ma théorie tient autant que celle de Goscinny qui chassait le romain avec ces pavetons.

Bon en tout cas j’ai traité le remote, mot du jour. Mais je suis peut-être pas si ‘distant’ que ça, juste 'fêlé' 😉



03 octobre, 2024

IWAK 3# Boots.

 


Je risque pas trop de sécher sur le sujet . J’ai laissé le terme en anglais. Ça me botte. 😉

j’ai acheté ma première paire de camarguaise pour mes dix sept ans avec mes premiers salaires comme gardien de sauvageons dans des centres ‘aérés’ du 93. J'ai été d'ailleurs étonné que cela ait été calculé dans ma retraite globale.

En septante, ces grolles, c'était le comble du cool. Le must du routard, les pompes qu’il fallait faire apparaître sous ses pattes d’eph.
En plus de leur confort, leur robustesse et étanchéité, c'était une arme de seconde catégorie efficace, bien avant la diffusion générale des chaussures de sécurité.

Moins tape à l'oeil et ‘marquée’ que la santiag, produit français, elles était aussi répandues que la deux-chevaux. On les calculaient de l’abreuvoir du Blanc-Mesnil à la bande de Pitaw au nord de Kandahar.

Mon pote Mikko avait des Mexicaines rouge blanche et bleu lui. Un vrai feu d’artifice. il taffait pas et les avait négociées à deux rues du marché Biron. Comme je le disais les tiags sont la marque des Bad boys.

Non, mes bottes m’ont accompagné presque une décennie et quelle décennie !

Elles ont labouré la France en stop. Le voyage vers Pitaw s'étant arrêté à San Remo ou un rural avait pris en stop ma copine de voyage. Repartis vers le sud-ouest, mes pompes ont fini sur une poubelle, plage de la chambre d’amour, ou les tongs des surfers etaient plus d’actualité.

Il y a dix ans, au nord du Marais, je suis tombé sur cette boutique qui distribuais à vil prix une version de ces dernières pompes françaises.
La nostalgie a balayé mon porte monnaie, mon découvert, et j’ai racheté une paire de Camarguaise.

Je ne les sort plus que pour les  enterrements des vrais potes. Mais je les ai passé quand même au ressemelage. Comme avant. Et puis j'espère bien qu’on me les mette dans la boîte, avant les flammes et mon voyage vers la réserve de Pitaw, retrouver les ombres de mes potes.



19 septembre, 2024

Un poisson dans la com du béton

Il n’est pas bon de laisser une note de râleur en tête de gondole. C'est un fait avéré. Celle ci nuie à votre image de vieux con.
Cette semaine je suis de retour dans ma banlieue rouge, non verte, désormais bleue.
Quand j’ai vu ce poisson dans le ciel je me suis dit voilà une photo pour le blog.

C'est un peu moi ce poisson. Je flotte dans l’azur. Le bosco dit que je deviens associable, c'est pas faux.
Je prend une distance certaine avec mes frères humains. Je dirais même que je les évite.


J’ai vu que c'était encore la fête de l'arbre cette année. Cette ville est la reine de la com bien léchée. Quoique ce tronc ressemble un peu à Chucky. Mais les mômes du périmètre ne seront même pas effarouchés , ils sont plus attirés par les horreurs sur leur téléphone. D'ailleurs je l'ai vu le Chucky.


Le chêne pluri-centenaire, qui était le pilier central de l'accrobranche les autres années, a pris sa retraite ou il était malade.
Il y dea une épidémie sur les vieux arbres dans le périmètre depuis quelques années. Les bûcherons ont laisser une. signature sur une racine. Ils auraient pu s'en passer.
Mais pas d'épidémie sur la communication. Pour la moindre rue refaite, cela atteint des sommets, panneaux quatre par trois,

deux pages dans les boîtes à lettres


et une petite couche dans le fanzine municipal.

Niveau construction à tire larigot, ça bat son plein. Des records même. Comme la com.


Rien de changer dans le délire des immeubles en ras de trottoir. 

Toujours pas de piste cyclable. Même les rues refaites n’en n’ont pas. Le grand nulle part comme aurait dit Chandler.


Mais niveau com c'est dix neuf sur vingt. J’ai pas mis vingt à cause du Chucky surnommé l’arbre à gourmandises de la fête de l'arbre.

Il me fait trop peur. Est ce que le sbecs sont à la sève de pin ? Y aura-t-il  du sirop de bouleau ?

La rénovation de la ferme Garcelon est en plein boum. Enfin le grignotage de la ferme Garcelon devrait je dire.


il en reste pas des masses

Bon allez je file, faut que je rentre mes sacs de déchets verts, ils ont oublié de passer, avec tout ces travaux en cours, forcément..






16 septembre, 2024

⅓ de chaque


 Au début quand j’ai ouvert ce blog, c'était clairement militant. Je causais de tout ce qui déconnait autour de moi.
Mais Il y avait quand même moins de choses qui partaient en vrille à l'époque.

Les années ont filées et je me suis aperçu, qu'en fait un blog ça ne sert pas à grand choses, à part ne pas se prendre au sérieux et râler contre le courant.

J’ai donc décidé de laisser le monde se diluer tout seul.
Sans mes alertes d'une page.
Bien m’en a pris j’aurai eu vite trop de boulot. Rien que la semaine passée.

  • Une prof portée au pilori parce qu'elle a mis une fessée à une excitée de trois piges ou sept, je sais plus. Moi aussi j'ai été choqué, mais à l'opposé de la meute beni oui oui des RS. Une école où on a remplacé les notes par des couleurs. J’aurais eu marron olive, voire noir pour le respect de mes petits camarades..
  • Un abbé qui pour aider les pauvres troussait les mères, les filles et le saint esprit
  • Un cintré jugé pour avoir fait violer sa meuf par cinquante malades, fait qui déclenche des manifestations anti viol. Depuis quand les manifestations arrêtent-elles les viols ?
Vous voulez mon avis ? Ça barre grave en couilles.
Je vous parle pas du programme de la fête de l’huma où on chahute Ruffin.
Ni du roitelet Macron accroché à faire des ricochets aux Champs-Elysées avec ses jeux olympiques pour cacher la misère galopante.
Ni du premier sinistre, tiens, un fantôme politique du passé qui cherche désespérément des ectoplasmes pour son illusion médiatique de gouvernement.

Hier aprem, j'étais encore en terrasse. 
A siffler une IPA. En vingt cinq je suis petit joueur.
A côté il y avait un type avec un sweat-shirt, au beau milieu duquel trônait une fleur de lys.
Il expliquait le plus sérieusement du monde à son pote ‘ Johnny ‘ que si on rétablissait une forme de monarchie ce serait moins le bordel. Je doute pas une seconde que le blaze soit le nom de baptême du pinko, c'est plus swag que 'Dick' non ? Un peu plus loin dans son verbiage bruyant et incessant, il chantait tout haut qu'il avait un flingue pour protéger je ne sais quoi, son champ de carottes ??? Qu’il n'hésitera pas à tirer en visant les jambes et que si ça frappe la tête, c’est que le bon dieu en aura décidé autrement. J'oublie ! qu’il avait participé aux gilets jaunes mais que c’était noyauté par les syndicats.
Et caetera et caetera.

J’ai dû changer de rade.
Mais je l’ai trouvé cohérent avec la folie générale.
Ce délire complotiste post COVID.

Un peu plus tard dans un bouge à burgers, une meuf expliquait à sa tablée et avec du SON que le temps qu'elle se démaquille son Roger dormait à poing fermé. Sans déc, ça m’a scotché. Roger n’a pas pipé.
Elle prenait à parti ses copines qui n’ont pas envenimé le sujet. Ni leurs queums. Pas pipé mot non plus.
Status quo.
Ce lâcher prise général me questionne.

Soit je suis trop vieux, je yoyote max, je vire réac totalitaire, soit on est parti dans un no man’s Land des plus dangereux. Les vrais méchants ocultés par des apprentis, endurcis par les réseaux sociaux et garnis de tatouages moches plein de bleu marine.
Des caves boostés au cours dispensés sur Netflix.

Dans ce contexte, on revient au principes de base :  le un sur vingt de notation et la sélection naturelle. la nature quoi.
Mais j’ai vidé mon sac de scrogneugneu.
J’arrête de râler.

J’ai remis mon piège a frelons . grenadine, vin blanc et bière . ⅓ de chaque.
J'en ai nické deux le matin même.
La bière je l’ai trouvée sur le chemin côtier,  une cinquante de seize soixante quatre en canette millésimées 2024.
Si même les gens virent la bière de cette année.
Au début je pensais la siffler, mais avec tout ces hackers je deviens un peu complotiste moi aussi. Des couillons russes auraient bien mis de la strichnine pour se débarrasser du pirate.
Je l’ai réservé la mousse à la sauvegarde des abeilles 🐝.
Le voisin a ramassé son miel avant qu’il ne fasse trop froid. ⅓ de récolte par rapport à l’année passée.

C’est tout pour un lundi.
Beaucoup de courage à ceux qui bossent.
Tchuss.





26 juillet, 2024

le jour où … j'aurais le temps.

J'ai enfin pris un moment pour me poser dans mon hamac. C’est la deuxième fois depuis son arrivée pour la fête des pères. J’ai rangé le précédent tellement bien dans mon Barnum avant l'hiver , que je ne l'ai jamais retrouvé. Heureusement l'équipage assure.

Pile un an que j’ai arrêté de taffer.


Je m'auto déborde de tâches incongrues, passe un temps fou à tournicoter , comme si j'étais encore moulti-taches. Quelle blague !
Le temps file.
Est ce l’approche des septantes ou ma course contre les heures. Je ne sais, mais j’ai presque rien vu passer.

Buck et moi on a pris nos marques. Le matin il dort, j’en profite pour bâcler les tâches ménagères. L'après midi , je suis généralement CONTRAINT de faire une sieste de vingt minutes, d'où le hamac. Les pirates ont des tocs. La rallonge, la pierre poche gauche, le chasse fantôme , les breloques et finalement le hamac.
Le jus est parti. Lost in the wind.
Impossible d’arquer après la vaisselle. C'est pourtant un grand moment de zénitude et d’introspection.
Ne parlons pas de dopage au kawa l’aprèm, sinon c'est la digestion du canard garantie.

Quand il fait moins chaud, ce qui est courant sur ce mois de juillet  pourave, on se tapent nos huit bornes par les chemins ,voire cinq le jour où mon souffle est au placard ou bien mes articulations trop chouineuses avec le foutu yoyo du baromètre.

La journée file ainsi.

Au début, plein d’espoir, je pensais faire mille choses. Reprendre l’aquarelle, lire beaucoup, passer mon permis moto, non ! bateaux. Et tout un tas de choses que j’ai rêvé de faire le jour où … 

j'aurais le temps.

Mais le temps vieillit plus vite que moi. Il se consume si vite qu'il me laisse peu de loisirs, une fois les nombreuses affaires courantes réglées.

J’ai quand même reconditionné mes Stan Smith cette semaine. Nouvelle semelle confort Decathlon, lacets super U, peinture bombe de chez Action et renfort de la semelle, creusée jusqu’au talon, au pistolet à colle. Comme neuves , reparties pour dix ans, elles.
Le tout pour moins de vingt queusses , la bombe à 4€ ayant servi précédemment à un refresh de panier vélo et je ne sais quelle autre retouche de blanc dans le mobilier.

Mais je stoppe mon inventaire à la Prévert. Il est dix huit heures, le chien a mangé la même marque de réveil que le crocodile du capitaine Crochet. Il fait un sitting en travers de la porte de la cuisine. Il a faim.  Après il va ronfler jusque vers deux, trois heures où il faudra sortir en urgence.
Peut-être même une seconde fois vers quatre heures quand il s’étouffe à force de tousser.

Pile un an que j’ai arrêté de taffer.

Je ne sais plus quel jour on est, ni même comment j’ai fait pour assurer le travail si prenant, avant.

 Forgot.

Là, sous le hamac, je regarde longuement des dizaines d’abeilles sur les fleurs de trèfle. C'est un balai lointain, plus hypnotique que passionnant. Comme ma vue du monde d'aujourd'hui dans la lucarne.


En profiter un an c’est royal non ?
Mais je papote et cela ne nourrit pas le chien.

A plus.




 

13 juillet, 2024

Intrigants Mappa rouge

 


Avec ce temps maussade, pour ne pas dire pourri, difficile de se croire en été.

Pourtant mon antre est remplie du joyeux brouhaha des mousses.

C'est bien la preuve que l’été est là si la migration des chasseurs de 🦀, collectionneurs de coquillages et autres attrapeurs de pompons est arrivée.

Un peu de remue méninges est excellent pour les croûtons de pirates. J’ai dû planquer tout ce qui coupe et brûle, bricoler à la va vite une ou deux balançoires avec des fortunes de mer.

Les fameuses armes fatales pour les conciliabules d’un monde où les adultes sont bannis.

Vu le temps que ces apprentis de la vie passent dessus, je pense que j’ai réussi et que j'ai encore, gloire, des souvenirs de mon passage chez hukleberry Finn.

Le plus jeune des mousses, m’a fait remarquer lors du dîner , avec la saveur et la franchise matinée de candeur qu'ont les enfants :

Pour un pirate il te manque des dents quand même !!!

Éclats de rire général sur la longue tablée. La vérité sors de la bouche des mômes. C'est la base.

Puis elle est venue me reluquer quand je pratiquais mon activité yoga bi- journalière : la vaisselle.

C’est rigolo la mousse ! On dirait mon bain !

Sur le coup je n’ai pas percuté, mais cette génération, la nième après la Y, ne connaît que le lave vaisselle. Voir un flibustier armé de mappa rouge,


style breaking Bad, attaquer une énorme pile d’assiettes sales est un pestacle que je n’avais pas envisagé, mais qui semble éducatif.

L'univers change plus vite que moi.

En tous cas, avec cette pluie de fin du monde, pas de balançoire ce matin.

Je ne publierai désormais qu’au retour du soleil. On est quand même près du 14 juillet ou presque. Rien depuis Octobre, ça devient un peu long. 

so long, je fatigue aussi, moi. Je vais me poser sur la balançoire, m'humidifier un peu, tiens.



19 avril, 2024

Groupies in Persia

 

Comme tous les blogueurs curieux, je jette un œil distrait de temps en temps à mes stats.

Qu’elle note remonte du fond des temps, ou plus simplement, est ce que d’autres Pékin que ma pomme parcourent ce journal.

Google présente les choses succinctement si vous n’utilisez pas le compliqué pour moi Analytics.
Il y a les chiffres par navigateurs et par pays.

C'est ce qui m’amène.

J’avais déjà remarqué depuis un certain temps que l'Iran arrive en tête avec plusieurs centaines de hits.

Est-ce ma liberté d’expression, donc de paroles qui interroge les mollahs ? Ou peut-être parce que le côté #meetoo généralisé dernièrement me gonfle ? Malnor macho on te bâtis, tête de con tu restes.

Non.

C'est juste que l’Iran est une république dirigée par des religieux. Je me demande pourquoi il me colle aux basques comme ça. Et je dis république, je m’ai gouré, pays serait plus adapté.

Amis blogueurs, pouvez-vous jeter un oeil à vos stats par pays, voire si c'est Guénéral, comme aurait dit le regretté  Garcimore ?

Ou, est ce juste une petite fixette sur ma pomme pirate sans bateau, mais fan des aventures de la mer rouge de Monfreid ?

Ce serait bien que ce soit que ma gueule. Sinon ça crougnoute un peu.

Enfin je dis ça, hein. Je suis sûrement un tantinet parano.  Trop de substances illicites avant mes douze ans.
Bon on se tient au jus.
J'vais affûter mon sabre, tiens.







01 avril, 2024

Devenez Chasseur de Primes !



En ce premier jour du mois, j'étais distrait sur legifrance. j'ai sursauté et relu.

Sur cette période ou tous les médias s'embrasent sur la flambée du poids de la dette, j'ai trouvé cette nouvelle mesure bien qu' anecdotique, un brin écolo et valorisante pour le pouvoir d'achat.

Pour la dette, les agences de notation me font penser aux enzymes cher au sketch sur la lessive de Coluche.

110,6 milliards au sens Maastricht.

On s'en fout.
On a voté NON à Maastricht. 😉 Pis on est en guerre, ça coûte la baston.

Je les vois,les agences de notation avec leurs petites règles en fer, qui terrorisent les grands ministres de l'économie.

Comme notre grand écrivain, le Bruno, qui est pressenti pour devenir immortel, je veux dire rentrer à l'académie. Je remarque juste qu'on peut rarement être bon en lettres et en maths.

Mais je digresse, comme d'hab, reprenons.

Il s'agit pour une fois d'offrir un bonus, une prime en pourcentage de dix pour cent de l'amende, aux citoyens qui signale sur la plateforme 'www.luttons-ensemble-contre-le réchauffement.finances.gouv.fr'
Tout les organismes ou sociétés contrevenants à l'extinction des lumières de bureaux la nuit et autres publicités lumineuses entre une heure et six heures du matin.

Zéro tolérance pour les délinquants. Pour de vrai.

L'amende est de 200 € par jour pour chaque dispositif. 20 € de bénef par panneau et par jour de relevés. Une mine d'or, mieux que la taxe carbone.

Alors ?

Rien de plus simple, une photo, l'heure et la géolocalisation ou l'adresse du lieu.
Vous recevez en retour, un accusé de réception de votre demande et un virement rapide sur l'exercice.

Un petit geste quotidien pour le climat.

Allez foncez télécharger l'application sur play store ou Apple store

 

 

[MAJ 02/03/2024   🐟 d'avril. Évidemment]


 

 





24 mars, 2024

Nik la Reine


Vous pensez que je suis juste un pirate pour décorer. Ma barbe grise, l'Ehpad style, vous endors.
Comme ma pomme désormais après le déjeuner. Foutu digestion.
Pourtant je fus un redoutable tueur avec mon pigole.
Le remords, lui, ne taxe pas les enfants.
Mais les vieillards, c’est comme les enfants, sur beaucoup de côtés.

Je m’occupe beaucoup. Je suis un retraité hyperactif.
Mais pas encore hyper casse-couilles, peut être pas assez vieux.
Donc, born to kill, je remet le couvert.
L’été dernier je ne pouvais pas sortir devant, tellement les frelons asiatiques envahissaient le figuier planté par mon daron.

J’ai acheté sur amas zone, et wouai, un putain de piège à frelon asiatique.
J’aurai pu le fabriquer avec deux bouteilles plastiques vides.
Mais je n'achète plus d’eaux minérales et n’ai pas trouvé sur SaiTouTernet de vidéo vraiment pédagogique.
C'est que ces petites bêtes piquent veugra.


Je suis un mangeur de Miel.
Comme un de mes voyageurs et conteur préférés, le sloopeur Henri de Monfreid.

Donc je défends les abeilles.

Bec et ongles.

Mars, c'est l'époque où les reines de ces émigrés frelons sortent de terre.
C'est juste le moment. J’ai préparé ma ciguë.
Un tiers grenadine, un tiers bière, un tiers vin blanc.
Un mélange qui déplaît aux abeilles mais qui ravi ces decimeuses noires et jaunes.

Le froid est encore là, je ne pensais pas avoir de résultat avant le retour du soleil.
La ruche du papy derrière aura peut être un répit. D’façon j’ai un pichet de kir seize soixante quatre de la mort dans le frigo.

Mais au premier rayon de soleil de ce samedi, hop ! Dans le potage.

Nik la Reine

Tiens, voilà un titre qui va ravir mes stats et qui aurait fait plaiz à saint Just.

[Maj 25/03/24]

Deux reines en deux jours. Et les abeilles 🐝 radieuses ont investi le genêt.




05 janvier, 2024

Réarmement de la nation...


Réarmement de la nation.

J’ai esgourdé ce petit mot, comme un vilain larsen, dans le discours de notre président lors de ses vœux aux gueux.

Je me suis dit t’a mal entendu. mais comme je suis assez premier degré, j'ai levé un sourcil.
mais j'ai été bercé trop près du mur, je prend les mots pour ce qu'ils sont.



Puis je me suis rappelé ma défunte mère qui me lançait du fond de son Ehpad sur le comportement du candidat Macron hurlant son incantation dans le poste :

parce que c'est notre projet’

- Tu verras, celui-là va nous ramener la guerre.



Bizarrement, bien que ses remarques étaient souvent très prémonitoires, je n’ai pas validé, J’ai stocké l’information dans une case au fond de ma caboche et renchérit sur son appétit qui me semblait baisser terriblement. je n'avait pas vu, aveuglé par son sourire, l'arrivée de l'endura.

                                                        Réarmement de la nation.



Hier matin j’ai lu le papier de d'Auteuil en haut de ma blogroll, et l'article du monde qu’il met en lien.
Lui aussi il a entendu le même mot à la résonance de larsen, même si, lui, il pense à un enfumage sans lendemain.
Quand à moi, je n'en remettrai pas une couche sur le charlot qui a supprimé le service national.



Il n’empêche qu’au moment où tout le monde se polarise sur Gégé le russe, la proximité de la guerre en Ukraine continue à donner à ce mot un écho curieux, voire dangereux.


Surtout avec la passion européenne de notre président.



Vous allez vous dire, je vire complotiste, ou ce qui est pareil je vrille think tank sur 2024.
Enfin, je préférerais pas
Quoique, tenez, brusquement, je ne suis plus le seul à m'inquiéter de l’arrivée précoce des processionnaires.

Et vous, vous le sentez comment ce :

                                                    Réarmement de la nation.