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31 août, 2025

Tirer des bords.

 

Les feuilles du cerisier sont à moitié tombées dans la nuit. Le bosco ratisse pendant que je flemme d'après le repas, de plus en plus redoutable celle-là,  dans le canapé. Le râteau sur les feuilles fait un bruit répétitif et régulier, c'est certainement fait exprès pour que je pique du nez.
Début de semaine je suis passé à une expo photo d’une connaissance qui se passe dans le coin.
Du coup comme je suis sorti de ma cale, j’ai pris quelques photos, ce qui va me faire une jolie note pour trois fois rien.
Les photos de l'exposition du poto étaient sympas, un peu trop travaillées à mon goût, mais je ne critique pas les artistes, surtout en photographie.
Être photographe dans le monde d’instagram et faire des expos c'est un sacerdoce. Il faut un peu de foi, au bas mot.
En sortant, vu que j'étais barré par les chemins on s’est fait une balade avec Molly en passant par le vieux pont suspendu du Bono le long d’un sentier sur la rivière du même nom.
D'où ma bobine en tête de gondole.
L'ombre des grands arbres cassaient la chaleur encore bien présente. Le coin est sympa. 

Pour poursuivre la goguette, on a poussé jusqu'au golfe. J’ai capturé des cailloux ici ou là.

Et une vue de cette petite mer . 


On s’est arrêté prendre un café et une glace. Il y avait encore des touristes mais déjà moins. Ça babillait bateaux et Everest, mais je ne devrais pas toujours écouter mes voisins. 
C'est laid. 


La serveuse jeune et tatouée était limite désagréable, et la boule de glace inmangeable, légèrement rance, ça sent bien la fin de saison. 
Juste à gauche une grande table familiale, les hommes semblaient perdus au moment de la commande, parce qu’il n'y avait pas de seize, alors que la liste des bières locales remplissait une ardoise d'un mètre dont la serveuse d’un coup plus détendue faisait l’article.
Ils ont fini par se rabattre sur des Despés bouteille. Ça m’a bizarrement interpellé. Si  c'est des marins, ils font sûrement toujours le même tour entre l'île aux moines et l'île godec.  
Comme  je deviens un peu ermite, je suis très curieux dès que je me retrouve dans la civilisation. Ou ce qu'il en reste. Curieux et quand même un peu moqueur. 
C’est laid.
Mais bon je ne le suis pas plus que ça. Ce quart d’heure au troquet m’a beaucoup intéressé sur la vie d’aujourd’hui. 
Sentir le monde est désormais un petit évènement pour bibi.
Hier toujours en petite vitesse, je me sentais pas d’attaquer un de mes douzes travaux. 
Nous voilà donc parti visiter saint cado, ce moine du pays de Galles qui a fondé un ermitage sur un îlot qui porte son nom.
Déjà on ne met pas Waze du coup on se retrouve à un saint cado perdu au milieu des bois, avec une chapelle aussi, mais on voulait voir celui avec la maison du gardien des parcs à huître. 
Le ternet nous guide cette fois sans encombre



Voilà la maison. 
Le coin valait le détour. Il n’y avait pas trop de monde et j’ai eu de quoi faire une photo.


Ou deux..


Voilà une note pour finir le mois, je l’écris vite fait à l’abri du tamaris sur le banc de M. Robert attendant la fin du grain.

Le tamaris c’est pas le must comme protection, mais ce siège est le bienvenue pour les quidams usés dans mon genre. Allez, on se retrouve en Septembre.
Fluctuat nec mergitur.


 

22 août, 2025

Ah ! La mûre ! toujours la mûre !


J'ai fais hier une blague vaseuse en commentaire sur des mamans qui partaient à dix neuf heures en quête de la mûre avec leurs minuscules tupperwares. J’ai ajouté, je vais même le replacer. Mais je ne pensais pas si vite.
Ah ! La mûre ! toujours la mûre !
Dans un autre commentaire, Cinabre m’a trouvé le titre du jour.
Je me suis dit, si je tarde ma deuxième cueillette, ces redoutables mères de famille prêtes à tout pour nourrir leurs progénitures de ‘confitures maison’ vont dépouiller le périmètre. Voilà un nouvel Eldorado surgit dernierement des réseaux qui furent sociaux. En remplacement de la pâte à tartiner bourrée d’ acétamipride, qui si elle n’est pas encore totalement retirée par les agriculteurs dans les supermarkets, ne devrait pas tarder à disparaître. Et pour cause, les mamans n’aiment pas trop que leurs chérubins aient une probabilité de pécho un lymphome non hodgkinien ou une plus banale, mais pas moins grave, leucémie.
Vous verrez, le Nutella va finir par morfler.
D’un autre côté, les noisettes vengeant la disparition des orang-outans, victime colaterale de l’huile de palme, c'est un drôle de raccourci, mais il me plaît bien.
Revenons à nos mûres . 

L'appât du gain ne sourit qu’aux flibustiers, l’adage c'est confirmé. En sortant Molly j’ai trouvé un filon dans un bosquet de ronces juste derrière. Avec mes bottes et mon ciré par vingt cinq degrés, ça ne m’a pas pris longtemps .

Une fois mon butin en poche, j’ai rappliqué à la cuisine, ou un nouveau chinois ⁰⁰ m'a bien servi.


Je l’ai récupéré sur le muret d’un voisin, qui sûrement en partance, avait laissé un panneau ‘servez vous’ sur un lot d'articles ménager. La version 2025 épisode un de ma confiture était bonne mais avec un peu trop de grains. La S2025EP02 va être beaucoup plus réussie.


 Sinon sur un blog y a pas si longtemps j’ai mis un commentaire pour un pied de melon bien réussi.
J’ai planté des pieds qui m’ont fait des jolies fleurs jaunes, mais, damnation,  toujours pas de melon.



Voilà, Yann m’a rassuré en me disant que les fleurs des différents plans allaient se polliniser, faut être patient . Tout ce que je ne suis plus.
Ben ça y est.


Mon melon n’a pas encore pris vraiment le sien , mais je le surveille avant qu'il ne le chope.








13 août, 2025

OP Mûres.


Mi-aout
Déjà.
J’ai pris cette TofDuJour en sortant de la forêt où on a levé de nouveau Menhirs avec Molly.
C’est un endroit où on est à peu près seul en cette veille de quinze Août. 
On croise bien une ou deux familles perdues en VTT, mais c’est à peu près tout.
Mais revenons à nos ballots, pas les familles, la photo du jour. C’est rare désormais les conditionnements de pailles rectangulaires. Les ronds sont plus courants. Souvent emballés de plastique vert ou même rose pour pouvoir être stockés dehors. Plus moderne, plus pratique.
Mais les bottes de paille carrées sont pour moi une usine à souvenirs. Traverser l’écurie avec la brouette plate. Couper le lien d’un coup d’opinel. 

  • Mozart, TOoourne bourrique !

le petit alezan, ce si fier compagnon de horse ball se plaçait instantanément contre le mur du box.
La tranche de paille extrait du ballot glissée et éparpillée sous son licol. Un caresse en passant et il fallait passer rapidement à coté car Mazurka raclait du pied.
Tous ces chevaux de clubs n’ont pas toujours la vie facile. Je n'aimerais pas me repointer en cheval. Quoique.
Quoique le Kanter qui se transforme en galop de charge dans les chaumes c'est enivrant. Surtout vers la mi Août quand la brume du matin se lève en lisière de la forêt et que deux chevreuils intrigués par ce bruit sourd du front de chevaux, restent en bordure à nous regardez arriver au loin.


Mais revenons à cette bascule de l'été. Il fait toujours chaud, mais la brume du matin est de retour. Ce 2025 est un cru qui file.

Comme mazurka dans les chaumes.


J’ai aussi fait une OP mûres les gens. Bon pas de quoi nourrir la blogosphère. A peine plus d’un kilo. 

Mais j’ai trouvé un filon le long du ru à gauche de la zonmé. Bien emmitouflé, mes vieilles  bottes de canasson, casquette,  blouson et jean flingué, une griffe de rallonge, je ferai d’ailleurs rapidement un doublé. Le bosco est fruit rouge. Et si les enfants ou le voisin passent, il me faudra faire un triplé,  je suis complimenté sur ma confiote de mûres sauvages.
Molly est contente, elle reste aux alentours à chasser avec des sauts de gazelles le mulot ou le lézard.
Voilà, je vais devoir m’y mettre , j’ai le sucre. Le moulin à légumes est opérationnel sur le plan de travail. mais ma flemme est comme 2025, bien entammée !
Allez, faut que je vous laisse, je vais stériliser mes pots. Mon eau bout. 
Carpe diem 

#LesGens .


02 août, 2025

la recharge



 Je n’ai plus la force de rien. Passé le déjeuner un engourdissement étrange m’envahit. Impossible d’aller plus loin dans les tâches prévues. Je DOIS m’allonger ou traîner ma misère toute la journée. Par la baie vitrée, je regarde le vent jouer sur le bord du parasol. Dehors, le vacarme d’un ballet de voitures me rappelle qu’on est en Août. 
Les 'pays' filent par les chemins détournés pour éviter les embouteillages. On est loin du trente réglementé, ça frise , rien qu’au bruit le soixante-dix.
Puis mes paupières sont lourdes et je rouvre les yeux une heure plus tard. voire deux désormais.
J’ai alors de nouveau de l'énergie, mais le sentiment bizarre d'être en faute. Perdre autant de temps ! Tsé tsé me lâche plus et le délai de recharge s’allonge !
Je me demande si mon vieux palpitan diesel n’a pas été remplacé par une de leur merdouille électrique pour faire autant d'arrêt pour se recharger.
C’est très chiant de ne plus tenir la longueur. 
Le chien et le chat ronflent aussi. Ils sont comme moi du matin, à dévaler les escaliers à la tom et Jerry à six heures. Le jour n’est pas là d’ailleurs quand ils commencent leur sarabande. il est déjà parti.
Le cœur de l'été. Faut que je me bouge. 
je vais couper du petit bois, tiens. 
puis sortir Molly entre chien et loup, l'heure où les sentiers se vident pour l'apéro.


Allez hop.
Et c'est la dernière fois que je géins ici. Déjà que je suis une vieux con, je voudrais pas en plus, summum,  tomber loque geignarde. Il faut savoir dire stop et mesurer quand la teuf est nifie.


29 juillet, 2025

Les vacances de Mochi

La pétition à atteint les deux millions de signatures. Beaucoup vont tenter de récupérer le bébé. Certains même pensent qu’ils sont à l’origine de ce mouvement populaire inédit.
Je n’en aurai pas causé ici, j’avais dit plus de prise avec ce monde, mais voilà, j’ai parcouru cet article de ouest France qui traduit parfaitement ce que je pense de la formidable mobilisation initiée par cette discrète jeune fille de vingt trois ans qui réussit là, comme goliath,  à mettre une jolie pierre dans nos institutions ankylosées depuis bien longtemps. 
Et je pense aussi que l'onde de choc va résonner bien plus loin que l'été, même si des contre-feux médiatiques sont allumés, et au plus haut niveau. 
La France fût pionnière pour les libertés. Il faut qu'elle le soit pour ce problème de santé indéniable. 

Et pour cette forme de démocratie directe, tiens pendant que j'y suis,  me voilà laché . l'Europe n’a qu'à suivre, comme par le passé. Ils ont des enfants et petits enfants, eux aussi.
Vox populi, vox dei.
Sinon en parlant mômes, je finis mon second livre d'Harrison dans le TIGIVI. Il y a guère plus la que je peux lire. Le reste du temps je suis toujours dominé par ma todo d’hyperactif. Bizarrement je considère que lire dans l'après midi par exemple est une perte de temps. Et le soir, même si l'idée est là, Morphée me cueille régulièrement. J’ai le syndrome de la poupée celluloïd. Je m’allonge hop , mes yeux se ferment. 

Yep,  je causai môme car je convoie Mochi le chat du quartier maître qui vient passer quelques semaines à la campagne. Dans un magnifique sac à dos rose, qui permet de supporter son poids et qui sied à mon teint halé. Mouarf. 


Ce matiné oslo d’un refuge guadeloupéen a un sacré caractère. Le quartier maître a du subir une opération des mains un jour où ce félin, et pas pour rire, a croisé un pitt dans le bois de Vincennes. Moi j'aurai eu peur pour le kien, mais elle a priviligié son greffier et c'est fait manger les mains par son tigre en le récuperant. 
Il est deux points zéro aussi, le zozo, équipé d’un gps et d’une application de traceur, une de plus que j’ai du installer sur mon téléphone pour suivre ce fils de flibustier s’il venait à s’échapper. Un katze numérique. 
Au bas mot, le cinquième élément.

Cerise sur le gâteau il s’entend bien avec Molly pour les conneries et ces vacances vont lui faire perdre un peu de poids au kéké du neuf cube.
Pour en revenir à Harrison, je sais quoi prendre comme prochain livre, je pense que ses oeuvres vont faire mon été.
Voilà. On file vers Rennes, Mochi pionce, je reprends ma lecture. 








25 juillet, 2025

S'alléger.

La pluie est enfin arrivée.

La paille de ce qui sert de pelouse revient vers le vert .
Les jours raccourcissent aussi. 
Déjà.
Ce matin en sortant molly j’ai eu un petit coup de mou. Je me suis assis sur le fauteuil de Monsieur Robert à regarder le point d’eau tout vert de lentilles brillantes comme autant d'étoiles.


Un long moment. Les poules d’eau ont dû avoir leurs portées, elles ne sont plus là.
Le fauteuil a été refait, l’ancien a été volé à la fin de l’hiver. Maintenant il y a une mention. ‘merci de ne pas voler ce fauteuil’

Il a déjà été dégradé, au beau milieu de nulle part, le respect fout aussi le camp, mais heureusement vite refait. 
En parlant de nulle part, un peu avant, au bout d’un chemin creux je suis tombé sur le QG d’un ou de plusieurs Huckleberry Finn 2025. 
Cela m’a amusé, je l’ai capturé en photo. 


J’adorai les cabanes quand j'étais petit. 
Ha les souvenirs ! 
Cette semaine j’ai fait du tri, on ne peut pas tout garder. Mes deux albums de photos des années soixante à quatre vingt prenaient trop de place, ou les commentaires sous les photos n'étaient plus tendance. J’ai extrait les photos, conservé la famille et impitoyablement chassé vers le recyclage les paysages, les loosers de potes et autres souvenirs de vacances.
Du coup une petite enveloppe kraft toute plate suffit à stocker ma vie de soixante à quatre-vingt. 
Alléger me voilà.
Et puis  une jolie note de rien, tiens.
 

18 juillet, 2025

sucrer mes fraises

 


Je ne supporte plus la panne de ce blog. Écrire, bien. Mais sur quoi ? Ma vie de jeune vieillard n’a pas vraiment d'intérêt. Le jeune vieillard est un néologisme de mon cru, pour désigner ceux dont le corps barre en sucettes plus vite que la tête. Certains sont vieux étant jeunes. Je m’en suis coltiné quelquefois des beaux spécimens de vieillards jeunes. Sérieux, chiants et finalement tristes.
Ils ont sûrement une vie qui leur paraît plus longue, à se croire si responsables. Un peu con, mais comme tous les cons, ils ne le savent pas.
Alors ? ma todo du jour est généralement réalisée et ma sieste de début d’aprèm est incontournable, sinon je n'arrive plus à arquer passé quinze heures 
Molly me maintient dans le jus. Nos sorties journalières frisent les dix bornes, voire plus soit presque trois plombes au grand air. On n’utilise la bagnole que pour aller se baquer. Les plages pour chiens se sont répandus depuis deux ans. Les jeunes gens font moins d’enfants. Je les comprends.
Elle adore cette voiture. Elle monte derrière et pose sa tête à côté du chien en peluche qui remue la sienne. Elle ne peut pas s'asseoir à côté de moi devant comme le faisait Buck dans la 100. Le bosco, propriétaire de la VW, a acheté des housses neuves pour sa tire de collec, elle date de son miper, gare au sable !


Cette Beetle que j’ai descendue vent debout du neuf cube ou elle dormait depuis cinq ou dix ans reprend peu à peu une nouvelle vie. 
Elle a été refusée ici à son arrivée au contrôle technique après mes six cents bornes sur l’autoroute à une vitesse, assez réglementaire. Une liste de défauts majeurs à faire blêmir la maréchaussée. Mais avec ses qualités , boîte manuelle, deux litres, pas d'irritants bip bip, ni de casses burnes ceintures qui sonnent, après quelques recherches et l’aide d'avis google,  j’ai trouvé une bande de jeunes garagistes qui m’ont réparé tout cela et obtenu le précieux sésame.
Dans le mouvement j’ai abandonné ma plaque neuf trois trentenaire historique pour un numéro normalisé. Me voilà invisible et au sec,  si un jour il pleut. Être en alerte sécheresse mi -juillet, c’est pas trentenaire non plus comme genre d’alerte. Je vais choper de l’eau à la pompe publique, j’ai récupéré à la ressourcerie trois bidons plastique de vingt qui sont repartis dans la tire. Mes fraises demandent presque autant d’eau que mes trois pieds de tomates. Les jeunes vieillards kiffent les fraises dans du sucre de fleur de coco. On a tous un vice. Je les ramasse à la fraîche, pas trop mûres, car sinon radibus des champs, qui ne doit pas être tout jeune non plus, me les croque le temps que je me décide. Disparues. Le soir elles sont tip top en allumant le poste pour vérifier que la guerre n’a pas commencée. L'équivalent du terme popcorn dans les RS.
Voilà je vous ai assez saoulé pour un dredi. Je vais couper une branche de la haie qui a rendu l'âme avec ce manque d’eau.
Tchuss.




30 juin, 2025

Mes 10 prefs de 2025. Saison un




Mes dix dernières prefs datent de 2023. C'était un genre de marronnier ici. Et voilà que j’oublie même les marrons. Ces grosses boules rondes qu’on ramassaient en partant à la primaire, ou plutôt en rentrant avec nos cartables en cuir à deux poches attachés sur le dos.
D’habitude c'était le truc de fin d'année, un genre de choix de mes dix photos préférées de l'année. Comme j’oublie,  je démarre plus tôt. Pis vu que j’ai sauté l'année passée je me rattraperai par un second jet en décembre.
Si on est encore là en cette fin d'année, vu comment le climat barre en couilles et va decimer moult petits vioques dans mon staille, et pas que. Ça va calancher dans les chaumières.
L'été meurtrier. 
Sinon, si j’ai toujours l’appareil photo, je le sors moins et cède à la facilité du portable.
Il n'empêche je fais au minimum  un ou deux clichés par jour. Quoique je fasse.
Voici donc la saison 2025.
Janvier : Coucher de soleil dix huit heures dix.

Février : Le crabe offensif. Il a pas volé son nom.


Février toujours:  Le réchauffement. Vu mer.


Mars : l'arrivée de Molly. La lumière de cette année.



Avril : croiser le bouc. J’ai déjà écrit ici là dessus. Mais je comprends qu’il y ait autant de légendes dans le périmètre, avec cette brume du matin.


Mai : mon pote le pilote de underground Airline.


Mai toujours : les jolies fleurs des chemins creux.


Mai encore : connaissez vous les fleurs de kiwi ? 


Juin : plus de vélos dans les collèges . Now c’est la trotinette.


Allez bonus. Février :
La cansonne des grenouilles



25 juin, 2025

Une encoche de plus




J’ai jamais aimé laisser en tête de gondole mes notes de vieux râleur. Maintenant qu’il y a de plus en plus de chance que le grand cric qui croque me cueille au détour d’un chemin creux,


 ce serait couillon que ma dernière note soit un vomito de bile lié à des actions de notoires incompétents.
Je dois me faire à l'idée : place aux jeunes.
C'est leur monde à eux désormais. Ils n'ont qu'à se bouger le fondement. 
Je dois reprendre cette foutue retraite,  prendre du recul, contempler, promener molly et éventuellement cuisiner. 
C’est toujours bien ça, popoter libère la tête .
Voilà une jolie note de rien.  

Je vais me poser plus loin regarder la mer.


Sur la plage . Pis tiens, faire une encoche de plus sur blog... 






20 juin, 2025

trente trois le dix neuf six.

 

 Trente trois cette après midi.
Du fait de ces températures, on est encore en juin, je sors Miss Molly tôt le matin dans les rues de mon neuf cubes natal, ou je suis venu passer quelques jours de kanssva, on va dire, Et puis me ressourcer aussi.
Comme chantait le Stéphanois, dans ces jeunes années , on n'est pas d’un pays , mais on est d’une ville…
C'est l’heure de la rentrée des classes. Les parents accompagnent leurs enfants, mais ça court moins. On sent la fin de l'année.
Didier n'étant plus là pour critiquer ce département, je me lâche. 
Je trouve ce coin de plus en plus vivant. Le résultat d’une mondialisation effrénée, certes, mais tous ces enfants multicolores qui se chamaillent en riant dans la cour de récré, c'est plein d'espoir. 
Enfin si ils ont du taf et de l’air.
En parlant d'air, les rues ombragées des tilleuls sont un havre de paix pour les piétons . Mais ça ne va pas durer, adieu les deux ou trois degrés en moins. Les machines des élagueurs sont là. 


La ville doit payer moins cher quand l'élagage est fait avant l'été, je vois que ça. Que les résidents aient un peu de fraîcheur, elle s’en tamponne le coquillard. 
Il faut que ce soit net, aligné. Comme une taille de caniche,ou d’olivier, l’arbre qui lui, revient en force avec le réchauffement.
Déraciné de l'Espagne où il manque déjà d’eau, le voilà vendu ici dans des bacs plastiques noirs, style poubelles des années soixante pour que tout le monde ait son petit bout de Syracuse . 
N'empêche que de perdre trois degrés en ville, à cause d’une taille en juin, pas de doute qu’il y a sûrement des fu-futes qui ne croient pas au réchauffement climatique. Des adorateurs de Trump , de X ou de la conquête de Mars. La chaleur ne les effraie pas. Quand je vous dit que les martiens sont parmis nous.Voilà bien deux exemples,  les plus et les moins de mon cher quatre vingt treize, en ce jeudi. tiens un bonus :


Je ne vais pas rester longtemps. Je suis invité désormais, même si je ne dérange pas, je ne suis quand même plus d’ici. So.


09 juin, 2025

la théorie de la fuite par naphtaline


 

Ce blog est comme moi, il s’endort de plus en plus longtemps.
Juin, c’est le mois de l’aventure au grand air, des grands espaces. Si je tarde à sortir, Molly pose sa truffe sous mon coude, m’ordonnant de lâcher ce téléphone.
Il faut prendre la route. A ce propos je voulais vous parler de ce livre de Jim Harrison que je dévore depuis ma visite à la ressourcerie : ‘un bon jour pour mourir’.
Mais Didier avait déjà tout dit sur cet auteur, faites un tour chez lui, pendant que c’est ouvert.
Dans les nouveautés à bord, il y a ce nid de bourdons sous la fenêtre de la chambre.
Au début, avant de le calculer je me disais en passant la porte, ou en ouvrant les volets

  •     il y a beaucoup de bourdons cette année !

Puis j’ai repéré le nid. Un va et vient incessant d’insectes jaune et noir. Tout ce qui est jaune et noir est pas cool. Méfiez vous de ces greluches qui s’attifent en imprimé léopard.
Voilà pas que le bosco décide, sur son jour de congé, de refaire l’allée devant la maison mangée par l’herbe, élargir un chouille et rajouter quelques dalles du plus bel effet.
On s’y met en ramassant les graviers dans la brouette, tout cela sous le va et viens des insectes vrombissants. Force coups de casquettes quand ils passent trop près.
Pollinisateurs de première, les bourdons sont inoffensifs, sauf quand on s’attaque à leur nid.
La, les femelles, quand je vous disait de vous garer des filles en jaune et noir, donc la, les filles et uniquement les filles piquent ...
Cette fois on ne pourra pas m’accuser de misogynie. Smiley.
Le bosco qui tapait l’allée de grands coups de pioches vengeurs l’a appris à ses dépends.
Il y eu un CRIIIiii strident puis :

  • Il m’a piqué , la sous le pull , PIiiitain…

Bon c’est ‘elle m’a piquée’, mais je ne m’étais pas encore enquis des mœurs bourdonneur, je ne l’ai donc pas reprise. Et puis même dans ces situations inutile de renchérir. Vu sa répartie, un coup à avoir le bourdon quelques temps.
Elle me montre son épaule. Joli point. Je désinfecte de suite, mais elle va jongler deux jours avant de décider d’inciser et de nettoyer.
Elle découpe, je nettoie. Elle est bien mariée avec un flibustier. Cela c’était infecté, je met la dose. La douleur est stoppée.
L’allée est finie.
Mais je regarde comment éloigner ces dangereux blues volants. Rentrer à bord la journée ressemble à un run zigzag sur les pistes du Bourget sous les jets privés. Je dis bien éloigner, supprimer me serait plus facile, c’est un peu ma tasse de thé. Mais les pollinisateurs se font rare, je consulte dame Ternet comme disait le Didier cité plus haut.
Pour la première solution, il est conseillé de déplacer le nid, la nuit, en le posant dans une boite.
Vois tu, vu la taille de l’engin, un vrai hlm à déprime, je ne m’y risque pas.  Pas envie de jouer le titre du livre de Jim. Tu suis toujours ?
La seconde solution est la naphtaline. Il paraît que l’odeur les fait fuir. Les fameuses boules tueuses de mites dont Marianne, ma chère grand-mère décorait le placard ou elle stockait sa fourrure.
Du temps de mère-grand c’était encore swag, les manteaux de bêtes mortes.
Ça coûtaient la peau du cul et pareil ça sentait pas vraiment bon. Le sien de parka était à poil long, comme celui du blaireau, mais plus long encore. Peut être un espèce disparue.
Au final les mites l’ont ravagé, une période ou elle avait oublié la naphta
Mais je m’égare comme d’hab.
Dès que je rejoins la civilisation, je m’enquiers des boules tue-mites, mais comme la fourrure existe plus, sauf chez deux ou trois cheuris cintrés du huitième, peut être que la naphta est prohibée.
Dans tous les cas ne vous faites pas de bourdon, je vous tiendrais au jus sur la théorie de la fuite par naphtaline en commentaire de cette bien longue note.
Profitez des beaux jours ...


 

31 mai, 2025

silences & lumières

 


En mai fais ce qu’il te plaît.

Voilà on arrive au bout de ce joli mois. 

Une petite image du jour, pour montrer les chemins de traverse que je prends avec la fugueuse Molly pour éviter au maximum de croiser mes contemporains.

Virer ermite. 

Ça me va bien.  

Normal en mai fais ce qu’il te plaît.

Ce fut un beau mois, si lumineux et silencieux . Il n’a pas volé sa réputation. 

Voilà c’est tout pour ce mois

 




18 mai, 2025

la seconde vie de ma EƎ

 

Une note chasse l'autre. C'est un proverbe bien connu des blogueurs. Je babille de plus en plus. C'est l'âge.
J’ai toujours eu des casquettes, enfin depuis au moins quarante piges. Comme pour mes 501 j’ai mes préférées, je suis une fashion victime. C'est pour cela qu’au début de l’hiver quand j’ai perdu ma Épiq séries je fus assez contrarié. J’ai fait deux fois de suite le chemin à l'envers, deux jours de suite , mais rien à faire avec la flotte et le zeph, impossible de remettre la main dessus. Même avec le flair de Buck.

Du coup je me suis posé une règle, ma seconde prèf, la 972 ne sortirai plus du bateau. Tout l’hiver j’ai donc opté pour le bonnet ou une gapette côtelée bleu marine de Prisunic. Ou Monoprix, j’oublie toujours celui qui existe encore.
Mais je regrette ma EƎ C'était mon dernier lien avec les chevaux. Je l’avais achetée lors d'un complet de Condé à Chantilly. Ou au grand prix de Diane. J'ai oublié. Qu'est ce qu’on est cabot et sentimental en vieillissant.

Ne voilà pas que fin avril, une des premières sorties avec Molly et le bosco, celle-ci ne me montre pas sur un genêt un casquette délavée et éventrée battant le vent. Elle me lance :

  • Je ne sais pas ce qui l'a déchirée celle-là , mais elle est salement amochée.

illico je reconnais mon bien. Mais le bosco se braque, on laisse cette bouze la. Contrarier sa meuf en sortie est le meilleur moyen de se pourrir la soirée .
Je repasse donc le lendemain avec la belle Molly. Le galure est éventré du sommet jusqu'à la couture. Il a dû tomber dans la herse du tracteur qui élague les chemins. 

Je vois que ça. Le loup n'est pas encore arrivé ici. A par moi. Les chevreuils oui. Nombreux et planqués dans des taillis de ronces, les chasseurs et leurs battues font choux blanc. Mais je vois bien leurs niches en taillant la pampa avec Mô.

Revenons au galure, preum’s je profite d’une machine de foncé pour y placer mon trésor. Ensuite, il est question de faire des points de suture à ce couvre-chef de lupus. Je remarque que j’ai toujours un faible pour la couture depuis le certif. Les points de mère-grand Marianne me reviennent, tous les trois boucles, bien serrer. En plus j’ai récupéré des aiguilles tri pentes de ma reum et j'ai dû 'chinois', un fil à presque toutes épreuves. Le jean ne résiste pas.


Finalement la cicatrice est longue et vilaine. Puisque c’est une casquette sport. J'applique dessus mon écusson d’ Aikido, sport que j’ai pratiqué à seize ans. Et j'ai encore l'ecusson. D'ailleurs aujourd’hui le Budo ne vend plus face au MMA. Courte vue je pense.Me voilà avec ma casquette sauvée. Et un chouette couvre chef tout doux pour jardiner.

Ça vallais bien une note.






10 mai, 2025

la traque du 'vert'

Ma vilaine toux, cadeau du gang des Lyonnais venus passer quelques jours en Morbihan, ne me lâche plus.
C’est saoulant. Je m'étais justement stoppé la, dans la sortie matinale de mademoiselle Molly, avec une quinte d’un niveau six sur l'échelle de Richter, quand je l’ai calculé.
Il ne bougeait pas d’un poil, immobile sur son solarium de granit, profitant du soleil de mai.
Il y a deux sortes de lézard, tous ceux qui ont fait le Clos du Vas, Bellentre, St Hilaire ou Varennes sur amance vous le diront.
Enfin pour Varennes je suis moins sur, j’y suis jamais allé.
Donc, dans ces reptiles il y a le petit gris, le commun vivipare, le plus facile à pécho . Et le gros, le reptile vert jusqu'à bien quarante centimètres, empereur des glazards.
A l'époque des colonies, de vacances hein, ne croyez pas que comme Didier est parti je vais le remplacer. Quoique ça me gênerait pas plus que ça d’être politiquement incorrect. Je me sens plus pencher Duguesclin que LFI comme Talleyrand. Donc, en ces temps reculés ou le short était le seul uniforme des garçons et des filles, la traque du ‘vert’ était une occupation sérieuse qui demandait une équipe de pro. Je vous rappelle qu'à l'époque, l'espèce n'était pas encore protégée . Il y avait pas grand chose de protegé d'ailleurs. Ni nos genoux, ni nos pattes de cheveux, ni nos têtes. De la communale , à la colo, ça soufflait si on étaient gaulé à faire un écart. On se demande bien ou tout ce bon sens est barré. Mais bon.
La forêt de pins de saint Hilaire; de Riez pour être complet, possédait une grande clairière de sable ou les grands bâtiments , aujourd'hui rasés, étaient disposés en cercle. Derrière s'étendait la pinède jusqu'à la mer avec juste une bande coupe feu, envahie d'épineux et autres plantes des sables . 

C'était là, LE spot.
On travaillait à trois ou quatre. On encerclaient le buisson, puis on soulevait la mousse et le lichen. La chasse n'était pas souvent fructueuse,  Le lézard à deux raies, comme il se nomme désormais, ne se laisse pas attraper si facilement. Surtout par des morveux fringués en culottes courtes d'avril à octobre.  les ronces étant l'ennemie des shorts.
En plus il mord ! Et joliment.
J’en ai connais un qui à lâché le diable après s'être fait choper le gras du pouce. 

Mais quelle classe cela donnait-il aux heureux détenteurs de la boîte de chaussures à trous. Le solarium du pauvre. Il soulevait le couvercle avec douceur montrant leur compagnon aux yeux ronds médusés des chiards du bâtiment vert, vert lui aussi, le dortoir des tout petits . Il y avait aussi le bleu pour les mi-sel et le rouge pour les grands . Même choses pour les quilles, mais on ne se voyaient pas. Je me demande aujourd'hui si il y en avait. Sûrement, mais comme à la primaire on les mélangeaient pas avec les coureurs de brousse, trappeurs sans foi ni lois et autres pirates en tout genre.
La journée, une fois le monstre capturé, l'heureux proprietaire-dresseur le gardait dans son  tricot de corps, piquait de la confiote dans un mouchoir au réfectoire pour le nourrir le soir, en plus des sauterelles qu'il fallait chasser  et garder dans la boîte a savon du trousseau, voire la trousse de toilette. D'où vous pensez que nous tenons le system D ?  Et même un ou deux Fangio, plus habiles , une fois dressé,  le gardait sur l'épaule.
Mais peu s’y risquait , le salopiot faisait vite à sauter et disparaitre ou, malheur,  cassait sa magnifique queue si vous aviez la maladresse de l’attraper dans sa fuite par son appendice.

C'est ce qui a dû arriver à celui de la photo du jour, au chaud sur son granit. M'étonnerai que ce soit des minos qui lui ait perçu, plutôt un renard du coin ou une buse. Il a l’air aussi âgé que bibi. En tout cas on a la queue et le ventre dans le même état. Smiley.  A la quinte suivante il disparaît. Vieux, mais encore leste le bougre. Peut être je mue lézard moi aussi. Au moins il m’a rappelé ce joli souvenir de la traque. Mais molly tire sur sa longe. On repart. A plus, si l'échelle de Richter me lache.

 





27 avril, 2025

jachère


 
Ce blog ne tourne plus désormais que sur mes souvenirs, ces bulles de ma mémoire qui font plof de temps en temps au détour d’une photo jaunie, d’une ritournelle de zik, voire d’un regard sur le soleil couchant.
Bien trop archéologie nombrilique.
Mes journées de solitude avec cette chipie de Molly ont la saveur du temps qui file, mais pas de quoi remplir une page de blog.
Je mets donc ce blog en jachère.
L'arrivée des beaux jours nous file un sirop d’la rue effrayant . On est plus occupé à tracer les chemins creux, trempant le bas de mon benouze d’une bande de rosée qui me donne un joli look bicolore, que de rédiger la vie dont on profite à fond. 

Je repère les oiseaux grace à Bird.net je les renseigne sur Naturalist en mâchant un brin d’herbe au goût effacé d’anis, ou de zan. J’ai un peu de mal à déterminer le goût , mais je calcule parfaitement le brin, avec sa tête de graminée en obus.


Molly s’occupe aussi des piafs, mais comme application elle utilise son blair, voire des sauts de cabri dans les hautes herbes.
Voilà, la jachère s’impose. Les bonheurs simples n’ont pas d’histoires.


Le soleil passe la haie. Il faut que je filtre le kawa du bosco qui va être à l’arrache pour son taf, sinon. @ pluche les gens dématérialisés…