Affichage des articles dont le libellé est europe. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est europe. Afficher tous les articles

29 juillet, 2025

Les vacances de Mochi

La pétition à atteint les deux millions de signatures. Beaucoup vont tenter de récupérer le bébé. Certains même pensent qu’ils sont à l’origine de ce mouvement populaire inédit.
Je n’en aurai pas causé ici, j’avais dit plus de prise avec ce monde, mais voilà, j’ai parcouru cet article de ouest France qui traduit parfaitement ce que je pense de la formidable mobilisation initiée par cette discrète jeune fille de vingt trois ans qui réussit là, comme goliath,  à mettre une jolie pierre dans nos institutions ankylosées depuis bien longtemps. 
Et je pense aussi que l'onde de choc va résonner bien plus loin que l'été, même si des contre-feux médiatiques sont allumés, et au plus haut niveau. 
La France fût pionnière pour les libertés. Il faut qu'elle le soit pour ce problème de santé indéniable. 

Et pour cette forme de démocratie directe, tiens pendant que j'y suis,  me voilà laché . l'Europe n’a qu'à suivre, comme par le passé. Ils ont des enfants et petits enfants, eux aussi.
Vox populi, vox dei.
Sinon en parlant mômes, je finis mon second livre d'Harrison dans le TIGIVI. Il y a guère plus la que je peux lire. Le reste du temps je suis toujours dominé par ma todo d’hyperactif. Bizarrement je considère que lire dans l'après midi par exemple est une perte de temps. Et le soir, même si l'idée est là, Morphée me cueille régulièrement. J’ai le syndrome de la poupée celluloïd. Je m’allonge hop , mes yeux se ferment. 

Yep,  je causai môme car je convoie Mochi le chat du quartier maître qui vient passer quelques semaines à la campagne. Dans un magnifique sac à dos rose, qui permet de supporter son poids et qui sied à mon teint halé. Mouarf. 


Ce matiné oslo d’un refuge guadeloupéen a un sacré caractère. Le quartier maître a du subir une opération des mains un jour où ce félin, et pas pour rire, a croisé un pitt dans le bois de Vincennes. Moi j'aurai eu peur pour le kien, mais elle a priviligié son greffier et c'est fait manger les mains par son tigre en le récuperant. 
Il est deux points zéro aussi, le zozo, équipé d’un gps et d’une application de traceur, une de plus que j’ai du installer sur mon téléphone pour suivre ce fils de flibustier s’il venait à s’échapper. Un katze numérique. 
Au bas mot, le cinquième élément.

Cerise sur le gâteau il s’entend bien avec Molly pour les conneries et ces vacances vont lui faire perdre un peu de poids au kéké du neuf cube.
Pour en revenir à Harrison, je sais quoi prendre comme prochain livre, je pense que ses oeuvres vont faire mon été.
Voilà. On file vers Rennes, Mochi pionce, je reprends ma lecture. 








19 mars, 2025

Cinq ans ? vraiment ?

 


 Il y a comme une chaîne dans les blogs que je lis dernièrement sur la date des cinq ans du confinement.

Je n’y aurais pas pensé si on ne m’avait pas soufflé, donc je ne suis pas seul, smiley.

Je me demande pourquoi cette piqûre de rappel, cet anniversaire bizarre, c'est le cas de le dire, si ce n’est pas une petite promo pour le i-manuel de survie promis par notre président.

Vous savez comme les petits vieux yoyottent. Dans ce qu’il me reste de comprenette, ce COVID n'était qu’un épisode de plus à cette petite vie de yin et de yang. Juste derrière le service National, et bien après mes années lycée dont on célèbre demain l'arrivée du Courlu, qui tape plus d’un demi siècle de célébration.

Quoique comme beaucoup, ma vie à basculée depuis. Je me suis décidé bien qu’en rab de quelques années de cotisations à prendre ma retraite.
J’ai aussi déménagé suite au second passage du confinement.

Et surtout, vu la vague de complotistes et autres grands amateurs de rumeurs, je ne loupe plus une vaccination, moi qui tremblais depuis toujours sur les piqûres.

En fait j'ai presque tout oublié du confinement, heureusement qu’il me reste une pile de notes  , ça s'appelle surement cela, vieillir heureux.

Voilà demain c'est le courlu, enfin le printemps !
Carpe diem les loulous .















11 novembre, 2024

Déjà le 11 novembre.

 


Déjà le 11 novembre.
Impossible que je passe à coté.
Cette année je vous ai fait un mix.
La carte postale du village de ma grand mère paternelle à la sortie du conflit et  en suivant quelques cartes postales que L’arrière grand père maternel Louis envoyait du front.


27.12.14


je te dirai pourquoi. se méfier de la censure ...

17.08.15

la permission, si longue à venir


Celle où il explique que son pote à ramasser cinquante "retardataires" fait froid dans le dos.

30.11.18

tout à sa joie de la fin du conflit, une lettre en anglais à sa fille

03.12.18

Toujours mobilisé, une carte d'excuse , pour la carte précédente en Anglais


03.12.18

l'attente du retour, en 'France'

Allez le fameux plateau de Californie souvent cité ici, vu d'en bas, j'ai aussi la ferme d'Hurtebise mais  je n'ai pas retrouvé le scan



Ce conflit, la ruine de l’Europe, doit un peu me hanter quand même.
Et puis avec un roitelet qui ne sais comment redorer son image,  la perspective d’un conflit est, hélas,  terriblement d’actualité



30 mai, 2024

Autant m'en emporte le zèph

 


Longtemps non ?

Me voilà comme ce cerf-volant croisé sur la promenade de l’aprèm. Addict au zèph. Je virevolte et tournoie presque toute la journée.
Le vent doit m'enivrer, je n’ai plus que ce sirop de la rue dans la caboche.

Je ne lis presque plus, bien que j’ai entamé le gros Marcel, énorme par son nombre de pages, hein !
J'ai déjà une anecdote, la bibliothécaire à qui je demandais si elle avait du Proust, (UNE livre s’il vous plaît) m’a indiqué sans faillir le rayon classique, non sans me préciser :

- prenez un spare, soit vous êtes Morgane, soit on lâche vite.

Pour moi cette  lecture est plutôt bien partie.
“Souvent, mais peu à la fois, comme le pauvre père Swann’’
Rien à faire, je retourne vite courir l’alizé. 
Et ce malgré ce temps de basque ou de normand suivant l’indice du pluviomètre journalier de ce mois de mai pourri

Pareil pour les séries, la très sympa série espagnole sur ce caïd atteint d'Alzheimer, je picore les épisodes, pause et hop je file le long des chemins creux.
Buck a du mal à suivre, même les bourrasques ne le motivent plus. Pourtant filer le nez au noroît en me distançant d’un bon demie miles c’était son truc il y a encore peu.
Dormir est désormais son seul passe-temps
Je n’en suis pas encore là, à tournoyer entre les diverses réparations, le jardin et la cambuse.

Mais j’ai presque abandonné l’ordi, le téléphone et les nouvelles du monde. 
Comment voulez-vous que je blogue régulièrement.

J’ai quand même noté de sortir chez les humains du Wokiland le 9 juin pour voter.
Mon devoir citoyen, même si j’ai passé l'âge d'être réserviste, voilà qui me semble cependant une évidence pour cette Europe dédiée jusqu'alors au biz , mais ça devrait géchan avec ce diable de tsar en embuscade.


Prenez soin de vous.
@+



19 avril, 2024

Groupies in Persia

 

Comme tous les blogueurs curieux, je jette un œil distrait de temps en temps à mes stats.

Qu’elle note remonte du fond des temps, ou plus simplement, est ce que d’autres Pékin que ma pomme parcourent ce journal.

Google présente les choses succinctement si vous n’utilisez pas le compliqué pour moi Analytics.
Il y a les chiffres par navigateurs et par pays.

C'est ce qui m’amène.

J’avais déjà remarqué depuis un certain temps que l'Iran arrive en tête avec plusieurs centaines de hits.

Est-ce ma liberté d’expression, donc de paroles qui interroge les mollahs ? Ou peut-être parce que le côté #meetoo généralisé dernièrement me gonfle ? Malnor macho on te bâtis, tête de con tu restes.

Non.

C'est juste que l’Iran est une république dirigée par des religieux. Je me demande pourquoi il me colle aux basques comme ça. Et je dis république, je m’ai gouré, pays serait plus adapté.

Amis blogueurs, pouvez-vous jeter un oeil à vos stats par pays, voire si c'est Guénéral, comme aurait dit le regretté  Garcimore ?

Ou, est ce juste une petite fixette sur ma pomme pirate sans bateau, mais fan des aventures de la mer rouge de Monfreid ?

Ce serait bien que ce soit que ma gueule. Sinon ça crougnoute un peu.

Enfin je dis ça, hein. Je suis sûrement un tantinet parano.  Trop de substances illicites avant mes douze ans.
Bon on se tient au jus.
J'vais affûter mon sabre, tiens.







05 janvier, 2024

Réarmement de la nation...


Réarmement de la nation.

J’ai esgourdé ce petit mot, comme un vilain larsen, dans le discours de notre président lors de ses vœux aux gueux.

Je me suis dit t’a mal entendu. mais comme je suis assez premier degré, j'ai levé un sourcil.
mais j'ai été bercé trop près du mur, je prend les mots pour ce qu'ils sont.



Puis je me suis rappelé ma défunte mère qui me lançait du fond de son Ehpad sur le comportement du candidat Macron hurlant son incantation dans le poste :

parce que c'est notre projet’

- Tu verras, celui-là va nous ramener la guerre.



Bizarrement, bien que ses remarques étaient souvent très prémonitoires, je n’ai pas validé, J’ai stocké l’information dans une case au fond de ma caboche et renchérit sur son appétit qui me semblait baisser terriblement. je n'avait pas vu, aveuglé par son sourire, l'arrivée de l'endura.

                                                        Réarmement de la nation.



Hier matin j’ai lu le papier de d'Auteuil en haut de ma blogroll, et l'article du monde qu’il met en lien.
Lui aussi il a entendu le même mot à la résonance de larsen, même si, lui, il pense à un enfumage sans lendemain.
Quand à moi, je n'en remettrai pas une couche sur le charlot qui a supprimé le service national.



Il n’empêche qu’au moment où tout le monde se polarise sur Gégé le russe, la proximité de la guerre en Ukraine continue à donner à ce mot un écho curieux, voire dangereux.


Surtout avec la passion européenne de notre président.



Vous allez vous dire, je vire complotiste, ou ce qui est pareil je vrille think tank sur 2024.
Enfin, je préférerais pas
Quoique, tenez, brusquement, je ne suis plus le seul à m'inquiéter de l’arrivée précoce des processionnaires.

Et vous, vous le sentez comment ce :

                                                    Réarmement de la nation.




21 juin, 2018

Faites de la musique. #radioblogueurs2018


Je devais vous parler de ma dernière virée. Une échappée Danoise.
Que le mousse, heu quartier maître m'eût offert un billet d'avion pour Nowell.
Finalement c'est plutôt cool les enfants de pirate non ?
Mais voila, ma première qualité est d'être un brin cossard. c'est bien dommage, car j'ai été envoûté par la modernité de ces gens du Nord, alliant tradition et design et une vraie mise en œuvre sociétale du mot écologie


Une ville ou tout est fait pour la circulation douce, les parcs et la nature.
Au bas mot deux cent ans d'avance sur chez OIM.
Aulnay sous.
Si. si.  La bas, ils construisent en respectant leurs arbres.



Et je vous parle pas de leurs parkings en silo #LocalJoke



Mais non ce sera pour une autre fois. La aujourd'hui on jaspine musique.
On est presque, ou déjà le 21 juin. c'est le début de l'été, la teuf de la zik #toutça et.... 
surtout, surtout le début de la saison de la radio de blogueurs. tous les blogoGuiques sont au taquet. Amy a lancer le bal , Hielena et José ne devraient plus tarder

Alors quelle musique pour cet été 2018 ?

Figurer vous que comme tout les vioques je replonge dans l'univers musical de mes vingt piges. Mais autant j'étais rock à l'époque autant je vire soul-funk-blues dernièrement.
la faute à Mixcloud qui mes sort des playlists à tomber.

bref j'aurai pu prendre shaft, ze référence.

 
C'est un peu téléphoné non ?

Ou papa was à rolling stone

 

Que j'écoutai chez mes potes LesTag.
Dans leur petite chambre à coté de Gérard Philippe ou ça daufait le patchouli, sûrement pour cacher les chaussettes entassées dans le coin derrière la porte.
ils sont partis ces deux vieux cons la, leur pav aussi.
Mais j'ai gardé un tendre souvenir de ces star-kids
Non c'est pas un morceau pour l'été.

Comme je file en arrière peut être pour cette chanson de l'été, celle qu'on écoute entre clébard et Canis lupus, quand la bouteille de rosé vide perle de gouttes d'eaux avec la chaleur et que vos potes s'engueulent toujours, pour un truc vieux de deux mille cinq cent ans. 
Quand les carambars étaient à cinq centimes et que les pifises envahissaient le saladier.




Mais c'est trop ciblé, non faut un bidule universel
Un truc qui colle comme le innervision de Stevie. Un des albums que j'ai le plus écouté depuis 73 et qui tourne encore. Peut être oui , je l'ai déjà fait certainement.

c'est pas grave, ça s'écoute sans faim.voila donc mon morceau 2018

joyeux été les gens .




Finalement pour cette radio 2018 je vais pas me casser le cul à vous expliquer les règles, déjà que j’apprends l'argot aux trolls du coin, j'en ai assez de materner.

Regarder dans les années précédentes ou sur le site.

17 juin, 2016

#Aulnay : Jamais deux, sans Trois,,,

Vous connaissez tous l'adage.
Jamais deux sans trois.
Et bien voila.
même le premier blog d'informations d'Aulnay-sous-bois, loin devant les oxygènées zolnélybreu et autres même pas cap vient de se ramasser une procédure.  Apres Aulnay Autrement, puis Aulnay cap, c'est lui qui prend une bordée avec l'argent, si soi-disant disparu, des contribuables.
cette ville est partie pour re-devenir une poudrière.
on tue le sport, les loisirs, la culture et on investie dans les munitions, presque un million d'€ de cartouches et autres flingues ringards ( des tombereaux de 38, sans déconner )
pour une armée municipale.
il fût un temps ou le net était encore libre. Le has been derrière ce foin, aurait fini dans l'enfer d'un effet Streisand. 
Mais c'est fini,et donc il faut contrôler l'information. toute l'information. comme si c'était possible. c'est comme toutes ces inutiles, mais cheres caméras, partout.
De plus les lois sont venues scléroser la liberté d'expression de ce média dérangeant, le Ternet. Pour vous dire a quel point il fait peur, même les lanceurs d'alertes sont presque considérés aujourd'hui comme des délinquants. désormais.
la démocratie directe c'est le diable.
Il était donc normal que Monaulnay morfle, média qui c'est toujours présenté dans ce sens.
Evidemment on peut faire des erreurs. ce qui est le cas dans cette affaire. Mais quand on est grand seigneur, faute avouée est a moitié pardonnée.
Mais 93600 la classe n'existe plus, il n'y a plus que des titulaires de master ++ de beaufitude. 
Je n'ai pas toujours été d'accord avec Hervé. il est quelque fois trop 'entier' pour être politique. Et puis il n'est pas vraiment de gauche non, à toujours ménager  la chèvre et le choux.
Mais si il y a une chose que je ne supporte pas , c'est l'intimidation de la liberté d'expression.
Et c'est bien de cela qu'il s'agit. En fait je suis plus Républicain que certains qui s'en affirment. c'est tout de même étonnant pour un pirate. 
voila pour ma modeste contribution à ce nawak municipal.
demain ça sera mon tour.
mais j'menballe. je suis en fin de parcours.
je retourne chevaucher mon tigre, et comme je suis pas rancunier je vous met un morceau des forts Banc, smiley,rien  que pour Marco, il les kiffe.

04 mars, 2016

le mauvais vieux temps


Y avait longtemps non ?
Je délaisse de plus en plus ma frégate à courir les raizosaucieaux. Je m'éparpille avec délectation. Mais les vieux se ne sont jamais que des jeunes qui s'aggravent. Donc je remarque une certaine constance dans mon cap. Regardez !
Ce soir il y avait une manifestation de sans papiers gare du nord. CRS , sifflets et slogans.


Je vais dire comme les vioques.
Ça m'a remémoré le bon mauvais vieux temps.
Alors je me suis glisser au milieu et j'ai pris mon shot. Elle m'a rappelée celle ou la Les choses se sont juste dégradées. un peu tout de même. je rajouterai bien c'est étonnant, mais non, je ne cracherai pas mon venin.


Bon je cherche plus à convaincre les limités.

C'est week-end, on annonce de la neige et Bashung défile dans mon casque. mon RER arrive à Drancy. j'ai encore un morceau au moins en regardant par la fenêtre le jour tomber, voir deux.

"peut être que la nuit, le monde fait la trève"



Bon week end #lesgens

25 janvier, 2015

Des nouvelles de not' musée


toute ressemblance entre mon Luffy de tête de gondole et le coup de pied au cul que vient de prendre l'Europe du Buziness et non celle de ses peuples, ne saurait qu'être fortuite.
En fait j'ai fait ma virée cette aprème avec buck le chien pour allez capturer ce pirate que j'avais calculé dans la semaine, depuis le virage de l'autoroute.
ça fait un moment que je vous ai pas sorti deux trois graffs de notre musée vivant du quatre vingt treize.
voici donc en direct de la ligne verte de l'Ourcq en ce 25 janvier
d'abord Volt-taire

Il faudra que je passe corriger ce grapheur, j'ai depuis appris que la phrase n'était pas de voltaire, mais de Evelyn beatrice Hall sur un traité sur la tolérance 
Tiens puisque j’évoquai le malheur du peuple grec au début. il ne faut non plus fermer les yeux par ici.
la misère galope, non ?


Allez assez de gris, un peu de couleur, il est bavard le canal c'est temps ci.
la chouette est un animal porte bonheur. En tous cas j'ai beaucoup apprécié celle-ci


Mais ,à propos de vieux hiboux, Gardez vous de ces récupérateurs,à la petite semaine. Ceux qui prennent des cours de sirtaki depuis deux semaines, histoire d'être plus grec qu'Heraclès. 
La seule chose qui compte, c'est la participation : pour commencer  sortez donc voter aux prochaines départementales.
Qu'on voient s'y vraiment vous comprenez ce joli mot  δημοκρατία
bon on papote, on papote, mais je vais mettre la viande de mon singe dans le torchon, dimanche soir c'est couvre feu.
bonne semaine. les Gens. 


11 novembre, 2014

Cent Ans !


Cent ans !
Si il y a bien une note du jour que je loupe pas c'est bien celle du onze novembre. je suis d'une génération qui a connue les gueules cassées. je les revois tout ces vieux messieurs déglingués dans ces matins gris de novembre. j'avais l'impression qu'il ne sortaient que ce jour là. Les béquilles en bois et les médailles sur la poitrine, ça marque les yeux d'un gamin.
Cent ans !
cet année je vous emmène pas à Craonne , ni ne vous parle des poilus de la famille, quoiqu'il me reste l'histoire d'un grand Oncle, qui quand j'étais mino,connaissant ma passion pour les chevaux, me montrait avec fierté la photo jaunie de son compagnon des Flandres très délicatement logée dans son portefeuille.
Cent ans !
A peine quatre fois vingt cinq, ou deux fois cinquante pour ceux qui sont encore dans ces eaux.
Non. Cet année on change. Souvent je passe sur cette route de cambrousse, la devant cette croix quand je vais faire mes immersions en forêts.
Ce samedi matin il y avait une lumière, comme si le soleil me faisait de l’œil.
En bon mécréant, je suis pas du genre à prendre en photo ce genre de monuments, mais tout de même, ce nuage, je me suis donc posé en warning sur le bas coté, pour mettre en boite mon image.
Cent ans !
Et la, dans cet endroit désert au milieu des champs, j'ai vu sous la croix ,la plaque avec alignés tout ces noms. Cette grande liste pour un si petit village.
Quand je pense qu'a un moment certains voulaient supprimer ce jour férié, effacer la date de cette première guerre industrielle.
voila, chaque plus petit recoin de notre joli pays évoque ce conflit et toutes ces définitives tragédies.
Cet irréversible gâchis de la jeunesse européenne. 
La der des der .
c'est, à mon avis, une jolie photo pour ce jour.









20 octobre, 2014

La Star de la faune d'Aulnay Sous (parental advisory)


Je sais . j'avais dit que je reviendrai avec la neige. Mais j'ai pas pu tenir.
Bon comme le dit le titre je vais vous jaspiner aujourd'hui de la star de la faune d'Aulnay sous bois.

31 août, 2014

le regard de narcisse


Les discussions de comptoir dans twitter ont un effet curieux sur ma mémoire. Je suivais hier avec un demi sourire, les échanges entre deux ou trois twittos  93600. ça a démarré sur le chant des partisans. certainement sur le fait que la commémoration des soixante dix ans de la libération de la ville d'Aulnay ait été reléguée au premier septembre et non au vingt six août date historique.
Mais... les vacances #baurdayl !
Il y avait dans cette time line, un monsieur Jourdain qui sort encore tout les deux tweets bolchevique et dictateur. Il est vraiment funny. Bon évidemment ça a vite dérapé sur du #nawak.
Cela m'a toujours étonné comme ces gens d'une certaine droite voient dans le passé que les périodes qui les arrangent. Et boucle allègrement encore dessus au XXI siècle . On comprend mieux pourquoi célébrer la libération, on est pas cinq ou six jours près. Non ?
Mais ce n'est pas ou je voulais en venir, comme d'hab.
Je me suis rappeler le héros. Celui qui n'a ni rue, ni place ni espace de souvenir dans notre jolie ville. Enfin il me semble. Faudrait que je demande à l'OT.
J'étais alors petit. dix ans peut être un peu moins. C'est la première fois que je voyais un héros de la guerre officiel. J'étais un peu fébrile. les jeux d'un garçon à l'époque, entre deux mistrals gagnants, étaient souvent dérivé du grêlé 7/13.
A vrai dire,au premier abord je fut un peu déçu. J'avais dans la tête le jour le plus long vu juste avant au Prado  et ces BD en noir et blanc ou les héros body buildés, bardés de grenades à manche, balancent de la Sten à tour de bras.
Je me retrouvais devant un vieux monsieur tout sec avec une casquette et des bretelles comme celles qui reviennent à la mode chez les hipsters. Moi je trouvais pas ça hype du tout. cela ne correspondait pas à mon image du warrior. 
À l'époque les enfants ne parlaient pas avant d'y être invitésje me tenais donc coi en regardant le balancier de l'horloge rectangulaire accrochée au mur.
Cling ! Le quart d'heure venait de sonner.
le vieux monsieur c'est levé, a contourné la table avec une étonnante souplesse et en me regardant droit dans les yeux, m'en a écrasé cinq.
La j'ai compris. Ce ne sont pas mes doigts douloureux, ni le :
-voilà donc le rejeton
Non ce sont ses yeux. Par la suite au cours de mes traversées de la vie, j'ai vérifié une ou deux fois qu'une telle profondeur dans le regard était la marque d'une volonté qui transcende le quidam, avec quand il est préoccupé par la condition humaine, comme ce monsieur, une bonté de la même intensité.
J'etais scotché, je m'en souvient comme si c'était hier. Dans la salle à manger silencieuse de ce pavillon de Fontaine des prés, le regard de ce mec m'a retourné et il s'est imprimé la, au fond de ma mémoire.
-Viens je vais te montrer mon jardin.
Voilà donc l'homme qui a libéré Aulnay me suis je dit. Un homme plus intéressé par me montrer son potager que de me raconter ces exploits, c'est étonnant.
Il m'aura fallu atteindre, par je ne sais quel miracle, mon âge pré-canonique pour obtenir la solution.
Mais je préfère vous parler du mien de jardin. 
Avec notre été pourri il a du retard, lui aussi.
Et je ferai pas de chute sur le respect, Aulnay tout ça. C'est tellement galvaudé par ici non ?

24 août, 2014

La une de demain, enfin d'hier, du vingt cinq, quoi !


J'en lis qui raconte la guerre, voir la libération vue de la petite lorgnette de la famille,parents ou grand parents. pourquoi pas ?
Évidemment j'ai quelques bribes qui se sont échappées de mon regretté exemple de modestie silencieuse.
Mais, vous avez remarqué ? ceux qui ont fait une guerre sont ceux qui en parlent le moins.
Et quand on rentre en résistance la première règle est le silence. Et puis quand on en sort le couvercle est refermé. Ce qui devait être fait a été fait. Point barre.
Pour faire léger  c'est comme avec les mecs qui s'la racontent entre potes. Ceux qui tchatchent le plus sont ceux qui tapent daleque.
Mais ce silence me pousse à ne pas oublier.
Tiens en passant par la ville d'à côté, à Blanc Mesnil y en a qui se souviennent encore, la aussi.


non, aujourd'hui je vais vous parler de ce journal que j'ai encadré et qui provient d'un fond d'armoire de ma grand mère. Avant les gens stockaient les une des journaux des événements qui les avaient le plus marqués.
Cet exemplaire interdit était sagement plié sous les piles de linge, à l'époque, gare si vous étiez gaulé avec en revenant de Paris à un barrage  ! c'était fini pour vous.
L'occupation ce qui m'est parvenu, c'est la faim. le manque de tout.
la ligne de pieds de tabac au fond du jardin. vi à Aulnay sous.
c'est le bout de pain difficilement obtenu que l'arrière grand père revenu des corps disciplinaires de quatorze dix huit coupait et pesait sur la Roberval pour que personne à bord ne soit lésé.
Voilà, l'immense espoir de la libération de Paris, après ces années de privations, même si la guerre a encore durée trop longtemps et que les tickets de rationnement ont perdurés.
De  ce qui est arrivé jusqu'à moi de ce jour, hormis la grande liesse et l'émotion, c'est surtout la fin prévue a terme des privations, de la peur, de la rigueur, bref, le retour de la liberté.



La balance Roberval est toujours la, rangée dans la cave, dès fois que l'histoire toujours plus à l'est bégaye...

25 avril, 2014

comptine européenne

Cela ne servira peut être à rien, mais je cherche un moyen de motiver les soixante pour cent et plus d'abstentionnistes qui trainent dans certains bureaux de vote d'Aulnay sous et d'ailleurs tiens, pourquoi pas.
On vote dans un mois, yep pile le 25 Mai.
Un scrutin rodé, qui fait la part belle aux grands partis. Un truc lointain, l'Europe.
Comment puis je pousser mes voisins à se rendre aux urnes pour une élection dont ils pensent que les députés qui en découlent ramènent bien peu de concret dans leur quotidien.
Pourtant ce ne sont pas les problèmes européens qui manquent par ici. Prenons pas vraiment au hasard, les camps de roms neuf trois six zéro zéro.
Celui ci à l'ouest de notre bourgade en couverture, ou celui la plus à la sortie vers l'est

ou même celui la, au moment du coucher de soleil sur un ciel joliment pollué, le plus grand en sortant par la A3, sur la ligne de chemin de fer déjà reconvertie de la défunte et regrettée usine PSA.
Plusieurs centaines de personnes estimées au bout de ce cloaque insalubre. Deux cent, sept cent difficile de mesurer.
elles vont, encore une fois, comme tout les ans en fait, être prochainement expulsées. Certains, dans notre bocal de volière,en profiteront peut être pour s'ébourrifer et gratter fièrement le sol du pied.
En attendant leur retour aux voyageurs, puisque cette vision de l'europe ne bouge,ni en idées, ni en actes sur ce point
Et je vous parle pas de tout les autres bienfaits de cette fille de Maastricht, dont le référendum a tellement plu qu'on en a jamais vraiment revue.
les absents. Il y a une mode qui pousserait presque à les prendre pour un parti politique, voir un courant.Sur certains blogs et même la pute pub s'y met comme cette photo, pour un magasin de sapes.

Un temple de la mode streetwear et du shopping urbain [de dicto, #sansdec]
Joli matraquage, marketing collectif pourquoi ?
un truc de chiffons ! Seulement ?
Permettez moi d'émettre un bémol . On  t'endors mon agneau. Moins tu l'ouvres  plus on te rackette. Tout le monde sait cela non ?
Comme si c'était swag de ne pas voter, d'être des NON citoyens. A qui profite le crime ?
Je parle pas de ceux qui choisissent le bulletin blanc ou ceusses qui griffonnent dessus leurs petits dessins,les artistes du nul.
Non, je parle de ceux qui ne remplissent par leur devoir de citoyen. Qui lémure, qui ne sortent pas, qui n'émargent pas. Ils pratiquent l'autotomie en pensant qu'ils sont à l'abri.alors qu'ils sont déjà morts, quelque part.
Ils te retorquent que ça changera rien, qu'ils sont bien loin de leur soucis ces représentants européens et encore pour ceux qui se donne l'effort de s'y rendre au parlement. Hein ! Parce que la aussi pour l'abstention y a du lourd.
Alors je râle, je veux juste qu'ils percutent l'importance de Bouger,Votez. Peut être que je devrait plagier le slogan de cette réclame pour un jeu de hasard,moi aussi, après tout puisqu'il faut buzzer:
"les européennes cent pour cent des absentéistes se sont fait niquer"
Oui, elle est mignonne ma comptine européenne.  je vous la laisse, vous avez jusqu'au vingt cinq.

22 mars, 2014

Est ce ainsi...


Pour une fois, vous allez être indulgent.
En fait je vous avais parlé d'une note un peu spéciale qui sorte de l'ordinaire ici, mais elle est tombée à l'eau. Le temps que je chope un filin à grappin, trop tard. 
Son encre était retournée à l'état d'écume violette ondulant comme le ressac sur les petits carreaux bleu du calepin. ça m'apprendra à faire des teasers sur twitter.
Que faire pour rattraper le coup.
On peut pas causer politique. C'est no man's land avant le vote.
Une photo, encore ? C'est commun ici. Certains s'en moquent même .
Non tant que y à d'la vibe faut avancer.
Alors puisqu'on cause no man's land et que ça fait longtemps que je voulais triturer un peu les mots en numérique, tiens. Pour changer de ces textes portenawak balancés par les radios comme le superbe ''tu perd ton lacet'
Allez je vous met LE poème. 
Wesh, Indulgent parce que c'est fait depuis le téléphone en grande partie.
Pis que je me suis emmêlé dans une strophe ou deux.
Mais j'ai ma version. Bon elle concurrence pas Monsieur Ferré, ni Lavilliers.
Ni ma préférée, celle de Léotard.
Mais c'est la mienne. Elle est un peu perchée sur l'artimon mais je m'y fait.
1914 - 2014
voilà ma petite contribution. J'aurai pu vous découper mes Illustrations. Ou vous guider dans la forêt sanctuaire du plateau de Californie que je connais comme ma poche..
Finalement ,J'ai choisi ce poème. Si actuel....

05 février, 2014

rationnement des tickets de santé


Évidemment avec cet hiver si doux que les affreux poissons chats de réacs se croient au joli mois de mai et remontent du fond de leur boues, même les jours du seigneur, moi, je me suis pas assez couvert pour sortir.
Résultat j'ai attrapé la crève, une de celles qui m'emportera un petit matin humide et brumeux sur le quai 2.
M'étonnerait qu'on en profite pour me faucher ma jolie collec, une nuée de nénuphars rouges sagement pliées dans des mouchoirs en papier au fond de mon 501.
C'est du lourd. J'aurai bien étouffé cette fièvre d'un coup de biotique pas automatique, mais mon toubib a lourdé.
il a pris une retraite bien méritée. Son cabinet n'a pas put être repris. pas d'accès handicapés aux normes européenne. 
je n'en ai pas encore trouvé un autre, c'est une denrée plutôt rare dernièrement, un toubib AOC conventionné.
Alors en bon geek j'ai pioché dans Doctissimo . J'ai lu que j'étais perdu, pour le moins :.), comme tout mec bien hypocondriaque sachant lire.
je me suis dit, faut que je pense à faire une note de blog anti-datée. Il est temps, quel feignasse !
Puis finalement je me suis repris, j'ai pillé mes médicaments périmés et me suis decider à trouver un nouveau généraliste à la prochaine quinte fiévreuse intenable.
la bonne blague.
la Seine Saint Denis est un des départements les plus touchés par le désert médical rampant.
les médecins sont débordés.
je sais pas vous, mais par chez moi dans les sud d'Aulnay sous ça sent le CTRL+F frénétique chez nombre d'anciens. un vrai projet retrouver un médecin.
Yep, le désert avance.
Alors puisque tout les candidats planchent sur leur projet secret (ça copie sec ?) pour gagner les élections municipales, ou plus simplement motiver les gens à sortir voter, je me suis dit,  je vais en causer.
Quid de la disparition des généralistes dans notre beau patelin ? Quelqu'un a-t-il dans ses cartons une municipale et peut être même sociale géniale idée ?
Ca nous changera de certains bleus et leurs litanies de bouffonneries sécuritaires .Yep la santé c'est la sécurité, aussi.  
je vous demande pas de réorganiser le numerus clausus, ni de promouvoir l'implantation massive de généralistes roumains ou slovène en 93600.
juste de prendre en compte le sujet. les salles d'attente vont exploser. Des tickets de rationnement peut être ? On a perdu l'habitude.
Allez hop un coupon de santé.
En attendant je vais m'auto-médicamenter à ma pharmacie, tiens, ou mieux je me fait un grog avec plein de miel et de citrons j'ai un rhum ambré du tonnerre que je gardais vaudoument justement pour l'hiver.
Après j'aurai bien chaud et je pourrai m'assoupir sous ma couverture le regard vers le large, perdu dans mes souvenirs en écoutant ça.