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19 août, 2025

Déjà l'automne ?


Les fougères roussissent. 

C’est ce qui m’a frappé dans ma sortie d’hier. Sérieusement, je me suis dit :

  • l'automne commence tôt .

Puis je suis passé à autre chose. Non s’en prendre une photo.
Ce soir je déroule mon reader. Et je tombe sur ce blogueur beaucoup plus rapide que moi pour le calcul de l'arrivée de l’automne. 
Un dix neuf août.
Je pose un com et je me dis . On est trop sensibles. Et puis je tombe sur un autre article sur une page du monde.
Puisque je cause réchauffement, je vous conseille d’aller calculer votre poids en CO2 disponible sur un lien disponible sur un des blogs de Nicolas 
Pareil j’ai mis un com, mais bon il n'y a pas que les particuliers qui peuvent faire quelque chose ? Non ? les plans quinquennaux c'était bien.
On avait des centrales, de l'électricité pas chère et pas toutes ces merdes d’éoliennes qui tuent les oiseaux et nous niquent le paysage pour un courant somme toute, assez alternatif. Regardez le trou noir en Espagne.
Voilà. 
Et une note de râleur, une.
Mais jusqu' ici tout va bien, non ?










31 juillet, 2025

la marée des encrés

 

 Je sais.
On ne doit pas donner à manger aux oiseaux l'été . Mais la colonie de moineaux qui crèchent dans la haie adorent le rituel du matin. 
Quand le bosco se lève, je les mates poireauter sur les branches du pin,
depuis la cuisine où je m'acharne sur la bodum pour le kawa. En sortant ouvrir le reste des volets, on fait ça à l'ancienne par ici, j'ai une confiance mesurée dans la fée électrique, je leur pose sur le perchoir, le contenu du pot de confiture de pain dur qui trempe depuis la veille. 
S'ensuit une éffusion de trilles en tout genre. Comme à la cantoche. Pour ça que je tente pas avant, réveiller le bosco c'est gâcher la journée.
Je sais.
Ce n'est pas ce qui m'amène.
Voilà trois jours que j'écoute en boucle sur ma playlist ‘Selling England by the pound’. Le temps va devenir brumeux. A sa sortie, ce n'était pas le 33 le plus encensé de Genesis. Beaucoup lui préféraient ‘The lambs lies down..’. Il a clairement mieux traversé les années et dans les landes, il fonctionne encore assez bien. Mais bon la zik c'est à la fin de la note normalement.
Je sais.
J'étais dans la queue du super U. La litière de mochi, des cotons tiges et … du chocolat. C’est l'été les gens sont moins couverts, voire dans ce lieu assez touristique, découverts.
Les trois ménagères de moins de cinquante ans devant moi arborent toutes des tatouages. Discret derrière l’oreille pour la première. Plus voyant et disséminé sur le dos et le bras pour la suivante. La dernière est sûrement Venusienne voire Fremen d'Arrakis . Une femme bleue. 
Le caissier baraqué lui, arbore un magnifique tatouage tribal des îles de la sonde ou Fidji, je ne vois pas bien d'où je suis. Pis j'y connais que tchi.
Quand je fus jeune, le tatouage était réservé au tahitiens présents au service national ou aux marlous comme mon pote Mikko. Lui qui s'était fait tatouer, au temps où la bascule à charlots existait encore, donc avant quatre-vingt un, des pointillés bien gras et du plus bel effet autour du cou. Quand on s’est croisé pour la crémation d’un proche au père Lachaise, il y a pas si longtemps, ça m’a replongé direct dans ces fameuses années.
Je sais.
Désormais le tattoo est devenu un marché florissant. Comme  McDo, une officine disponible toutes les vingt minutes. Le temps est loin où Tintin tenait le pavé rue Blanche, enfin à l’angle. Chacun affiche ses passions, hobbies, son code barre, la liste de ses fantômes. Niveau créativité y a plus de frein. Un moment même le bosco voulait une citation dans le dos à la façon d’Angélina. Mais la traductions des hiéroglyphes peut porter à plusieurs interprétations lui ai-je soufflé.
C'est passé. 
Pour ma part , ma peau étant déjà en auto-tatouage automatique de scarifications et autres failles épidermiques , je ne vois pas la peine de m’en rajouter.
Du coup cet afflux de tatoués en tout genre m’a fait lire un article de madame Figaro. Et Ouai je vieillis dur, je lis même cette feuille de choux de quinquas en Gucci. Donc vingt pour cent des Français sont tatoués. Bigre. Et dans le monde des encrés vingt trois pourcent veulent se faire détatouer. Re bigre. Quel joli marché.
Ça me rappelle ce film avec Gabin et de Funès  qui avait un Modigliani dans le dos. Dur de le vendre. 

Je n’ai pas de chute pour cette note. 
Si, celle qu’on sort à ses enfants quand comme moi on a traversé les années de rêves soixante dix et leurs cortèges de fantômes qui vous hantent sur les ritournelles de Genesis.

Méfiez vous des modes, elles ne sont pas elles, indélébiles.


04 mars, 2025

Empaillé comme un goupil.

 


Je venais de m'arrêter là pour mettre dans ma boîte à images un cliché pour le blousquaille.

C’est ma seule participation désormais aux réseaux sociaux. Une photo par jour, et encore  les jours ou je zappe pas.

En me retournant pour rejoindre mon paquebot que j’avais garé sagement à l'entrée d’une impasse, j’ai vu le panneau ‘pas de déchets sauvages’. Dans un coin de nature aussi perdu, je me suis dit que les vandales poussaient loin.

Jusqu'à ce que mon oeil ne soit attiré par un regard fixé sur moi depuis le muret. Une tâche orange.le temps que mes mirettes focalisent, j’ai mis deux secondes à comprendre qu’il n'était plus en vie. Un déchet sauvage du siècle précédent . M'étonnerait qu’il y ait encore des taxidermistes dans le périmètre.  Ha...qu’il est laid, mais quel vandale à été assez culotté pour mettre ce déchet sauvage de goupil la ?


Finalement l'idée m’a amusé, je me vois bien tout taxidermé, momie plantée au milieu d’un bois  pour faire fuir les chasseurs. Comme si j’y étais tiens, le sursaut de l’homme habillé fluo, avec son nez tout rouge et son œil torve, puis le choc de la chevrotine pour se venger de sa frousse.

Mais en tant qu'embaumé, je pourrais aussi me rendre utile, j'ai lu ce jour qu'il ne fallait pas mettre un mannequin dans sa voiture pour utiliser les voies de co-voiturages car les nouveaux radars, grâce à l'IA, dédectent la supercherie. Si vous voulez évitez les 135€ vous pourrez me poser sur le siège passager.

Et même me coller un sent-bon bagnole , style sapin vert, sous la casquette, si vous trouvez que je renaude trop la paille humide. J'insiste ça ne me dérange nullement, ça me ferait mème plaisir, continuer à faire des niques à la  prevoté.

Voilà, de quoi faire une note de rien sur Mars. Remettre la machine en marche car ma cosse me désosse dernierement, vite fait, en attendant le retour du  printemps, courlu . 🤟🏼




10 septembre, 2024

Uniques rencontres

 


Ce qu’il y a eu comme été s'étire et s'étiole. Nous voilà en septembre.
Premier raisin. Premiers grains.
Les matins sont redevenus silencieux, la bande grise barre l’horizon.

Des rencontres montrent que la saison est déjà révolue, peut-être même plus que la saison. La première ? devant le trottoir opposé au carrefour market, je ne dirais pas ce que je pense de ce ‘marquette’, je disais donc en face du mini carrouf il y avait une activité inhabituelle.
Les gens étaient stoppés de chaque côté d'une bande de trois mètres de ruban d’asphalte de trottoir.

Au milieu une hermine assez remontée louvoyait d'une muraille humaine à l’autre, cherchant l'échappatoire.
J’avais jamais vu d'hermine, ou, comme aurait dit le grand jacques,  “y a longtemps , ou ça sentait pas bon
Beaucoup plus petite qu'une fouine, un mélange entre l’écureuil pour la tête et le mini furet, pour le corps.

A un moment ni une ni deux elle saute sur la chaussée. Je bascule du trottoir opposé en même temps et intime à une mémé d’une main énergique l'arrêt immédiat de sa laguna.

  • Stop ! il y a une hermine sous votre auto.

Du jamais vu, elle coupe le moteur.
Je me penche, la demoiselle sous le bas de caisse me calcule. Elle fonce vers la roue avant gauche et avant que le paquet de jambes sur le trottoir, chaussées de Nike et autres baskettes, excusez ‘sneakers’, ne réagisse, elle file entre leur exposition fluo sous le portail d’une résidence, direct vers  la réserve du supermarché.
Les radibus vont morfler, après tout le mal qu’elle s'est donnée pour les rejoindre.

La seconde rencontre est arrivée vers dix sept heures.
Je sortais  Buck pour son marquage journalier du territoire. Il fait encore doux, tricot de corps (mais qui dit encore autre chose que teeshirt ?) short laminé et recousu par bibi et, of course, mes Stan Smith réparées.

En arrivant le long du port, j'ai vu le monstre arriver du large, à peine deux miles à midi.
Vive le changement climatique.
Une énorme colonne d’air avançant droit sur ma pomme. Comme un cyclone en Asie, mais droit comme un I, moins torturé.
Une trombe marine impressionnante.
Un ciel noir d’encre morgate derrière.
Je suis resté là,  fasciné une bonne minute, par ce message divin, au moins.
Pour sûr, on doit avoir un premier ministre.

  • Bon Buck, on va trouver un coin à l’abri.


Une photo, celle en tête  de gondole, et à peine le temps de replier vers l’auvent de la boulangerie, badaboum. Le déluge.

En deux minutes mes tennis, finalement mal réparées, prennent l’eau. Un coup d'œil à windy, qui m’annonce que j’en ai pour trente sept minutes de wasser über alles.
L'eau dégouline devant et derrière le store. Ça passe même un peu à travers. Un ru se crée même à l'angle le plus bas du tissu. Ça drache sévère.
Le lieu est pourtant vite très couru. C'est le coin où il faut être vu.

J’en profite pour faire un tour sur ma blogroll qui est figée statique depuis l'opération du blogueur number one, Nicolas, qui doit se remettre doucement. Une autre rencontre il y a déjà un moment. Un seul blogueur vous manque et votre reader est silencieux, pour chatouiller Lamartine.

Puis un autre chien à essorer, arrive avec son maître. il faut rentrer. Buck est aussi acariâtre que son meneur. Ça va filer vinaigre.
Floc Floc ! Chaque pas est une mélodie. On rentre sous un crachin bien pénétrant. Ce con de clébard use pour le séchage toutes les serpillières dédiées à son service. J'accroche jusqu'à mon calbut dans la douche.

Mais les trois rencontres font une note.
Je vous laisse tirer la morale. Je n'ai jamais eu de morale.

Tchuss.





24 août, 2024

l'effet congre


Coef 94

Ça ne bouge pas trop pour une fin de pleine lune.
Il fait quand même plus froid le matin au lever du jour.
Qui tarde désormais.
Je sors ouvrir les volets et je met la capuche.

L’été s'étire et s'étiole.

Première grosse drache ce dimanche au marché, la maraîchère à prononcé, elle aussi, le mot 'un jour d’Octobre'
Pas volé avec ce qui est tombé.

Le soleil et la chaleur revenant en début d’aprèm, on a sorti Buck sur un coin de forêt qui donne sur une plage.

Au bout de quelques mètres, je les ai vus alignés sur le sable par la grande marée d’il y a peu.
Des congres d’un gabarit certain, DCD en masse. J'avais lu que plus dans le nord une palanquée avait été repéré sur les plages.

J’en ai compté huit. Avant que l’on bifurque à nouveau vers les pins.

 


Au loin, des quidams aoûtiens, attirés par le fort reflux de la mer, ramassaient des coquillages.

Quand même…
Même ces vautours de goélands ne s’approchent pas des dépouilles des anguilles d’un mètre.

C'est grave chelou.
Comme un effet papillon. Personne ne fait attention.

Je vous le disais, un début d’automne, ou ce nouveau effet congre.
Plus décimant que celui des papillons 🦋




26 juillet, 2024

le jour où … j'aurais le temps.

J'ai enfin pris un moment pour me poser dans mon hamac. C’est la deuxième fois depuis son arrivée pour la fête des pères. J’ai rangé le précédent tellement bien dans mon Barnum avant l'hiver , que je ne l'ai jamais retrouvé. Heureusement l'équipage assure.

Pile un an que j’ai arrêté de taffer.


Je m'auto déborde de tâches incongrues, passe un temps fou à tournicoter , comme si j'étais encore moulti-taches. Quelle blague !
Le temps file.
Est ce l’approche des septantes ou ma course contre les heures. Je ne sais, mais j’ai presque rien vu passer.

Buck et moi on a pris nos marques. Le matin il dort, j’en profite pour bâcler les tâches ménagères. L'après midi , je suis généralement CONTRAINT de faire une sieste de vingt minutes, d'où le hamac. Les pirates ont des tocs. La rallonge, la pierre poche gauche, le chasse fantôme , les breloques et finalement le hamac.
Le jus est parti. Lost in the wind.
Impossible d’arquer après la vaisselle. C'est pourtant un grand moment de zénitude et d’introspection.
Ne parlons pas de dopage au kawa l’aprèm, sinon c'est la digestion du canard garantie.

Quand il fait moins chaud, ce qui est courant sur ce mois de juillet  pourave, on se tapent nos huit bornes par les chemins ,voire cinq le jour où mon souffle est au placard ou bien mes articulations trop chouineuses avec le foutu yoyo du baromètre.

La journée file ainsi.

Au début, plein d’espoir, je pensais faire mille choses. Reprendre l’aquarelle, lire beaucoup, passer mon permis moto, non ! bateaux. Et tout un tas de choses que j’ai rêvé de faire le jour où … 

j'aurais le temps.

Mais le temps vieillit plus vite que moi. Il se consume si vite qu'il me laisse peu de loisirs, une fois les nombreuses affaires courantes réglées.

J’ai quand même reconditionné mes Stan Smith cette semaine. Nouvelle semelle confort Decathlon, lacets super U, peinture bombe de chez Action et renfort de la semelle, creusée jusqu’au talon, au pistolet à colle. Comme neuves , reparties pour dix ans, elles.
Le tout pour moins de vingt queusses , la bombe à 4€ ayant servi précédemment à un refresh de panier vélo et je ne sais quelle autre retouche de blanc dans le mobilier.

Mais je stoppe mon inventaire à la Prévert. Il est dix huit heures, le chien a mangé la même marque de réveil que le crocodile du capitaine Crochet. Il fait un sitting en travers de la porte de la cuisine. Il a faim.  Après il va ronfler jusque vers deux, trois heures où il faudra sortir en urgence.
Peut-être même une seconde fois vers quatre heures quand il s’étouffe à force de tousser.

Pile un an que j’ai arrêté de taffer.

Je ne sais plus quel jour on est, ni même comment j’ai fait pour assurer le travail si prenant, avant.

 Forgot.

Là, sous le hamac, je regarde longuement des dizaines d’abeilles sur les fleurs de trèfle. C'est un balai lointain, plus hypnotique que passionnant. Comme ma vue du monde d'aujourd'hui dans la lucarne.


En profiter un an c’est royal non ?
Mais je papote et cela ne nourrit pas le chien.

A plus.




 

13 juillet, 2024

Intrigants Mappa rouge

 


Avec ce temps maussade, pour ne pas dire pourri, difficile de se croire en été.

Pourtant mon antre est remplie du joyeux brouhaha des mousses.

C'est bien la preuve que l’été est là si la migration des chasseurs de 🦀, collectionneurs de coquillages et autres attrapeurs de pompons est arrivée.

Un peu de remue méninges est excellent pour les croûtons de pirates. J’ai dû planquer tout ce qui coupe et brûle, bricoler à la va vite une ou deux balançoires avec des fortunes de mer.

Les fameuses armes fatales pour les conciliabules d’un monde où les adultes sont bannis.

Vu le temps que ces apprentis de la vie passent dessus, je pense que j’ai réussi et que j'ai encore, gloire, des souvenirs de mon passage chez hukleberry Finn.

Le plus jeune des mousses, m’a fait remarquer lors du dîner , avec la saveur et la franchise matinée de candeur qu'ont les enfants :

Pour un pirate il te manque des dents quand même !!!

Éclats de rire général sur la longue tablée. La vérité sors de la bouche des mômes. C'est la base.

Puis elle est venue me reluquer quand je pratiquais mon activité yoga bi- journalière : la vaisselle.

C’est rigolo la mousse ! On dirait mon bain !

Sur le coup je n’ai pas percuté, mais cette génération, la nième après la Y, ne connaît que le lave vaisselle. Voir un flibustier armé de mappa rouge,


style breaking Bad, attaquer une énorme pile d’assiettes sales est un pestacle que je n’avais pas envisagé, mais qui semble éducatif.

L'univers change plus vite que moi.

En tous cas, avec cette pluie de fin du monde, pas de balançoire ce matin.

Je ne publierai désormais qu’au retour du soleil. On est quand même près du 14 juillet ou presque. Rien depuis Octobre, ça devient un peu long. 

so long, je fatigue aussi, moi. Je vais me poser sur la balançoire, m'humidifier un peu, tiens.



07 juillet, 2024

Noirs & BLancs




Il y a un de ces silence Républicain dans la blogosphère. Bonne raison pour poser deux lignes. 

Je me suis remis à l'argentique.
La première fois, il y a déjà quelques années, j’avais pas bien enclenché la pellicule, mes tirages étaient foirés. J'étais un peu, même pas mal, véner.

j’avais pris des photos des crues de la seine et de la pyramide du Louvre habillée par je ne sais plus qui, résultat :

Une grosse tâche grise.

Comme bibi.
Mais j'aime bien mon canon AE1.
La chambre est mitée, l’objectif est rayé, mais c'est sentimental. ᝰᝩᝦᝣᝤ
Un cadeau reçu pour mon départ au ‘service national’.
L’équivalent à la maison des cadeaux de communion chez les culs bénis.
Presque cinquante piges plus tard, le charmedes ombres et des lumières est toujours là.
Photos d’hiver et de printemps, vu qu’il y a deux mois de développement désormais.

Petit florilège, une excellente idée pour remplir ce blog de noirs et blancs.
C'est de saison, non ?

Je suis content de trouver deux trois mots à jeter sur ce blog. Devenu taiseux veugra.
Allez !
En tête de gondole, une copie de bibi entrain de profiter du rare ☀️ de Mars 
Puis le piou piou, déjà évoqué en Mai, je trouve qu'il est sympa en noir et blanc.



Un enfant à la mer ! Un !  Je n'ai pas entendu le 'plouf' mais j'ai les esgourdes un peu ensablées désormais.

 
Le même  jour en mer , un voile noire. C'est pas le plus courant, mais certainement le plus swag.

 
Le claquement des drapeaux . Un bruit si particulier dans le royaume du vent.

 
Impossible de ne pas évoquer le vieux Buck. Quatorze ans, toutes ses dents , mais comme son maitre quelques douloureux problèmes d'arthrose. L'avantage pour les kiens, c'est qu'il existe une piqûre magique qui n'existe pas encore pour les humains. Un petit coup d'EPO et hop il trotte lors de sa sortie.


 
Le surfer de Mars. Une époque avec les plus belles vagues, mais pas les plus chaudes. Loin s'en faut. L'époque des aventuriers,  à vingt mille miles des poseurs de planche du mois d'août.

 
Voilà. Je rêve d'embarquement. Mais la haute mer n'est plus pour les pirates de mon âge.
Il n'empêche . Je zieute toujours les sloops de réve à quai. Allez je retourne dans ma grotte. 
Gardez vous.



22 juin, 2024

le fauteuil de M. Robert

 


Je ne parlerai pas du sujet qui s'est emparé de tout le monde, plus vite qu’une nouvelle vague de covid et d’un tintamarre digne des concerts de casseroles de la saison un de l’épisode virus que je viens  de nommer.

Comme je fais des travaux, je n’ai plus de télé, pas acheté le journal depuis le résultat des élections, et je sors plus que pour remplir mes sacoches en hantant le super U avec ma playlist seventies.

Ou, of course, balader Buck dans des sentiers ou les ronces font fuir les nuées de quechuas grisonnants à double bâtons dont c’est la période migratoire.
Quand même Decathlon doit ce faire un beurre avec ses cannes déguisées.

De quoi pourrais je parler. J'ai même pas de chat. Le temps ? Je me demande s’il n'est pas la cause de tout ce Binz.
Le réchauffement s’accélérant vitesse grand V n’est il pas primordial de remplacer un état démocratique par une version totalitaire ?

Hum.
C'est téléphoné.
Non pas le temps non plus.
Alors ?

Ben après mon tee shirt il y a déjà quelques temps, mon blouson. Tiens.  Il est près pour la fin du monde, lui.



Ce modèle Levis est le même que j’avais en 76. Époque ou en battant la semelle et claquant la dalle je grappillais un paquet de pâtes par ci ou une tablette de chocolat par la dans les Félix potins sur ma route.
La version vendue actuellement n’a plus ces quatres immenses poches intérieures salvatrices. Désormais c'est juste du décorum externe, mais à l'époque je les ai appréciées.

J'ai déniché celui-là, il y a peu, 15 balles dans une vraie friperie. Personne n’a vu l’original. Et puis il y avait un trou rond au centre dans le dos. Un hippie qui s’est fait dépouiller en Indonésie en cherchant LA plage et dont les sapes reviennent à la base. Ça c'est du recyclage.

Belle maman m’a refait le col, avec du jean d’une autre couleur. Niveau fashion, c’est uber alles pour parler modernoeud.
Non, décidément, mon blouson non plus.

Alors comme en ce moment je fais dans le mobilier Urbain depuis ma dernière note, je vais continuer.
J’ai découvert le fauteuil de monsieur Robert en sortant Buck au début du printemps.



Il a été mis à sa disposition par le comité de soutien des anciens du coin. Je l’ai pas inventé, c'était écrit dessus avant que la salope de pluie, qui ne nous lâche plus ,ne délave le message inscrit au feutre. Un comité de soutien des anciens, c'est pas banal ça.

Pour qu’il puisse s'asseoir et écouter les oiseaux. "

J’aime bien les choses un peu surréaliste ou improbable comme cela.
Mais c'est du confort collectif, vu que quand M. Robert n'est pas là et bien je profite du lieu. Donc j'en cause.

Le chien se couche à mes pieds et au bout de cinq minutes, les grenouilles rentrent en actions. Ou les grillons. Je suis pas né a la campagne. On va pas faire trop pointu.
Une grosse libellule genre MI-24 crocodile balaye sans cesse la surface du minuscule étang. Presque le même bruit qu'au dessus de la tour de Quala-i-jangi.

Quel joli trou d'eau, lieu magique. on dirait la mare des tritons de mon enfance. Ou le nid à tanches et moustiques de la même époque.
Je reste là quelques minutes, à contrôler ma respiration pour faire plaisir à mon fitbit.
Puis je finis par redescendre ici bas
Mais je suis trop long, je radote,  stop, tenez moi au courant du bal des excités.
@+


14 juin, 2024

le banc


 Il pleut toujours. Je me demande même s’il a fait beau, un jour, avant.
Avant que j'oublie tellement de choses dernièrement.

J’ai du descendre loin en bus pour rechercher cette tire moderne et électronique abandonnée chez le concessionnaire pour le symptôme déco de Noël. La reine des bip bip et autres casse-couilleries de voyants orange et rouge. Je reste persuadé que ces moyens de locomotions modernes sont déjà dotés d’une IA en mode Siri qui esgourde quand vous dites du mal de leurs gadgets censés vous faciliter la vie.

Je regrette ma 4L

Bref.
De l'arrêt du bus à la zone commerciale, il y a un petit bout à pied. Même si je trotte moins vite que pour mes classes, je ne ménage pas mes jambes et cette côte en faux plat tire un peu.

Je trouve que pour mon cas, l'âge accélère drôlement l’usure du temps dernièrement. Et puis le souffle est bien plus court avec cette persistance de crève.

Et là je le vois... A dix mètres.

La ville où j'étais avant ils les enlevaient, nid à SDF ou shiteux qu’ils disaient.
La, le long de ce trottoir bordé de cette double piste cyclable, ils ont placé un banc à mi-pente.

Des pro.

Malgré le grain, Je m’assois une petite minute. Le temps ralentit donc.
Je regarde les voitures qui filent juste en face.

J’ai l’impression que ces âmes solitaires en boîtes sont surprises de me voir sur ce banc, assis peinard à glander, sous ce crachin.


Un instant, ou plutôt l’espace d’un instant nos regards se croisent.
C’est un sentiment presque étrange. Un moment hors sujet.
Détaché du temps.

Mais je dois reprendre mon chemin.
Je remercie quand même le petit génie qui a eu l’idée de poser ce banc .

Je vais même en faire une note de rien.
Tiens.
Finalement, si ce petit djinn fait jurisprudence il ne va peut être pas être si moche que ça leur monde de demain.








15 avril, 2024

la main verte


 

La brume est tombée à six heures trente.
D’un coup.

Cette seconde journée de soleil depuis le début de l’année fut quand même un grand moment de bonheurs simples.

Comme me l’a fait remarquer mon voisin de derrière, lors de notre bref échange à travers la haie, entre vieux Ours 🐻

- On revit avec ce temps.

Voila. J’ai pas mieux que ce revivre .
Je n’avance pas vraiment cependant dans mes travaux extérieurs. Impossible de finir les murs de l’abri bois, pour que les stères de l’hiver prochain ne restent pas bâchés. Un couple de mésanges à crête a élu domicile dans la caisse de gevrey trafiquée sur le merisier au dessus. Monsieur me fait comprendre par force trilles que je n’ai rien à faire dans le périmètre.

J'obtempère, et me déchaîne sur les mauvaises herbes qui se sont données le mot pour rappliquer en même temps que le beau temps.

J’ai une paire de gants, une lame plate recourbée et pointue, que je tiens de ma grand-mère Marianne, et que j’ai bombée en bleu pour ne pas l’égarer dans la savane. Aussi un petit seau pour les contrevenantes et un bout de mousse pour mon genou droit.

Avec ce matos de pro, j’assure veugra et les aller retour au sac de déchets verts ne se comptent plus.

Dans des bacs contre le mur mes plantations de graines. Je suis très content de mes deux ou trois pommiers d’Armorique.

Je suis parti des pépins. Une première. Je sais pas si je récolterais  les premiers fruits, mais le feuillu est bien parti. Pis le Bosco ne consomme que cette variété locale.

A côté deux tiges d'Aneth pour la fabrication de cornichons à la Malossol, chasser Dostoïevski, comme les cosaques, il revient au galop. Pour finir une flopée de scions de tomates dont je pense ramener un ou deux pieds pour le potager du mousse dans sa banlieue.

Voilà, mes débuts de jardinage. A j'oubliais une tête d'hortensia ramassée sur le bitume. Elle c'est sûrement échappée de la remorque qui l'a conduisait à la déchetterie. Elle faisait un peu le nez, mais depuis son arrivée dans la tourbe coco elle se redresse. Bleu ? Blanc ? Rouge ? A suivre...

Il me reste à construire le potager avec le bois flotté de cet hiver. cela fera bien une autre note

Je file. A plus.




06 avril, 2024

Engraving sun

 


Vous connaissez tous la règle. Enfin tous les blogueurs. Une note chasse l’autre et ; ne jamais laisser de papier chafouin en tête de rayon, c’est mauvais pour votre commerce.

J'ai trouvé cette photo au fond d’un hangar où je cherchais un échenilleur que je n'ai jamais trouvé.

Comme m'a foutue mémoire à désormais des fréquents trous pour le passé immédiat, passé simple comme dirait un expert, je me suis dit en dénichant ce noir et blanc, tiens ma mémoire antérieure, celle du passé du même nom, déconne aussi.

J'avais complètement oublié ce passage.
La ilford noir et blanc brillante est topée au dos. LCDV Briançon juillet. 1970.
Évidemment !

En ces temps reculés, ou les ptérodactyles venaient juste de disparaître, les gamins de quatorze piges portaient encore des shorts et ne possédaient pas de téléphone portable. Heureusement. Vu qu'on étaient déjà moitié bramzingues,  ce n'était pas nécessaire.

Pendant les congés scolaires on ‘plaçaient’ les plus vernis, ceux qui restaient pas dans les jupes de leurs mères, dans des colonies de ‘vacances’.

La, il fallait bien occuper ces sauvageons.
Et tant qu'a faire,ne pas emmerder les moniteurs qui ne savaient rien de l'acronyme 'BAFA' et ne pensaient que LOVE, PEACE et changer le monde avec des sourires de déglingués.

Première génération de spaces, qui portaient des vestes en peaux de biques retournées. Une daube qui puait le cadavre à la moindre pluie, et donc ils n'étaient pas trop branché crapahut.

Quand on déconnait trop on pouvait casser une demi journée du galet sur les bords de la Durance. Mais en général on faisait nos trucs , nous même. Chacun son trip, on avait compris le refrain. 

La, c’est atelier pyrogravure au soleil ☀️.C'est que vers Sacha, ça ne manque pas le Soleil.
J’avais complètement oublié jusqu'à la , que je fus une épée dans la maîtrise de cet art pré-internet.

Vous remarquerez que mes pataugas ont déjà morflées. Je suis un INFLUENCEUR,  je vous laisse chercher le prix de ces grolles aujourd'hui 😱

Voilà une photo presque jaunie déjà et un bout de ma comprenette rabibochée.

Prenez soin de vos yeux. Si vous pouvez plus lire, je vais être obligé de me remettre à la Engraving Sun.

Tiens pur son 1970 :






01 avril, 2024

Devenez Chasseur de Primes !



En ce premier jour du mois, j'étais distrait sur legifrance. j'ai sursauté et relu.

Sur cette période ou tous les médias s'embrasent sur la flambée du poids de la dette, j'ai trouvé cette nouvelle mesure bien qu' anecdotique, un brin écolo et valorisante pour le pouvoir d'achat.

Pour la dette, les agences de notation me font penser aux enzymes cher au sketch sur la lessive de Coluche.

110,6 milliards au sens Maastricht.

On s'en fout.
On a voté NON à Maastricht. 😉 Pis on est en guerre, ça coûte la baston.

Je les vois,les agences de notation avec leurs petites règles en fer, qui terrorisent les grands ministres de l'économie.

Comme notre grand écrivain, le Bruno, qui est pressenti pour devenir immortel, je veux dire rentrer à l'académie. Je remarque juste qu'on peut rarement être bon en lettres et en maths.

Mais je digresse, comme d'hab, reprenons.

Il s'agit pour une fois d'offrir un bonus, une prime en pourcentage de dix pour cent de l'amende, aux citoyens qui signale sur la plateforme 'www.luttons-ensemble-contre-le réchauffement.finances.gouv.fr'
Tout les organismes ou sociétés contrevenants à l'extinction des lumières de bureaux la nuit et autres publicités lumineuses entre une heure et six heures du matin.

Zéro tolérance pour les délinquants. Pour de vrai.

L'amende est de 200 € par jour pour chaque dispositif. 20 € de bénef par panneau et par jour de relevés. Une mine d'or, mieux que la taxe carbone.

Alors ?

Rien de plus simple, une photo, l'heure et la géolocalisation ou l'adresse du lieu.
Vous recevez en retour, un accusé de réception de votre demande et un virement rapide sur l'exercice.

Un petit geste quotidien pour le climat.

Allez foncez télécharger l'application sur play store ou Apple store

 

 

[MAJ 02/03/2024   🐟 d'avril. Évidemment]


 

 





24 mars, 2024

Nik la Reine


Vous pensez que je suis juste un pirate pour décorer. Ma barbe grise, l'Ehpad style, vous endors.
Comme ma pomme désormais après le déjeuner. Foutu digestion.
Pourtant je fus un redoutable tueur avec mon pigole.
Le remords, lui, ne taxe pas les enfants.
Mais les vieillards, c’est comme les enfants, sur beaucoup de côtés.

Je m’occupe beaucoup. Je suis un retraité hyperactif.
Mais pas encore hyper casse-couilles, peut être pas assez vieux.
Donc, born to kill, je remet le couvert.
L’été dernier je ne pouvais pas sortir devant, tellement les frelons asiatiques envahissaient le figuier planté par mon daron.

J’ai acheté sur amas zone, et wouai, un putain de piège à frelon asiatique.
J’aurai pu le fabriquer avec deux bouteilles plastiques vides.
Mais je n'achète plus d’eaux minérales et n’ai pas trouvé sur SaiTouTernet de vidéo vraiment pédagogique.
C'est que ces petites bêtes piquent veugra.


Je suis un mangeur de Miel.
Comme un de mes voyageurs et conteur préférés, le sloopeur Henri de Monfreid.

Donc je défends les abeilles.

Bec et ongles.

Mars, c'est l'époque où les reines de ces émigrés frelons sortent de terre.
C'est juste le moment. J’ai préparé ma ciguë.
Un tiers grenadine, un tiers bière, un tiers vin blanc.
Un mélange qui déplaît aux abeilles mais qui ravi ces decimeuses noires et jaunes.

Le froid est encore là, je ne pensais pas avoir de résultat avant le retour du soleil.
La ruche du papy derrière aura peut être un répit. D’façon j’ai un pichet de kir seize soixante quatre de la mort dans le frigo.

Mais au premier rayon de soleil de ce samedi, hop ! Dans le potage.

Nik la Reine

Tiens, voilà un titre qui va ravir mes stats et qui aurait fait plaiz à saint Just.

[Maj 25/03/24]

Deux reines en deux jours. Et les abeilles 🐝 radieuses ont investi le genêt.




29 février, 2024

le rab de Février

 


Vingt neuf fevrier.
j'ai bien compté.
17 pour moi.
Je comprends mieux mon esprit gavroche, traine lattes. Sale môme.
Le froid est revenu suivi de la pluie et son pendant, le vent. Je viens à peine de finir de tronçonner le dernier arbre abattu par Louis, que le vent revient.
Buck trainait des pieds ce matin.
Au détour d'une pature j'ai croisé deux chevreuils.
J'aurai pas pensé dans une zone si peuplée.
Mon mutisme m'a peut être rendu invisible.
En tous cas j'ai sûrement la démarche d'un commancheros, pour ne pas avoir effrayé ces cabris.
Ce fût une surprise, pour eux comme pour moi. Je vais pas l'eventer, ce coin est plein le weekend d'affreux en gilet fluo. les mêmes qui font la pub actuellement dans le poste pour nettoyer les forêts, surement de toutes leurs cartouches en plastoque.
En causant détritus. je suis passé au niveau supérieur. Vers huit heures en allant cueillir mes fortunes de mer, je sort un grand sac ikea et ramasse toutes les saloperies. 

Aujourd'hui vingt neuf février donc, j'ai fait une demie poubelle jaune. J'ai failli me rétamer en descendant la crique, mais en me retournant en remontant j'ai trouvé le coin plus sympa pour l'oeil.
Voila Fevrier fait du rab. Mais il est déjà presque froid, 

vive Mars !
 

25 février, 2024

Février ça rime avec...

 

 Il est temps que février se termine.

Je suis usé.

Ma mémoire m’effraie, et par de drôles de réactions comme étrangères à mon contrôle je me demande si je ne vire pas zinzin.

L'autre matin, huit heures trente chez le boucher, je réglais mon steak, quand un type entre et passe un billet à l’un des garçons derrière le comptoir, puis lui en serre cinq, ainsi qu’au patron. Je me retourne et lâche :

- Et moi
- Mais bien sûr !

qu'il me rétorque en me tendant la main.
Je le salue, sourire et remet ça :

- Non, je pensais un p'tit billet
- Ha non ! ça pas question !


Et il file vers son quatre-quatre.
Je me demande ce qui m’a pris .
Comme disait Bashung, j’ai les fusibles qui font masse.

Le temps y est aussi pour quelque chose rarement vu un mois aussi gris.
Bref j'attends Mars de pied ferme. Je me suis remis à lire, pour éviter le scrolling.

Mishima. Vie à vendre. Mais j’en cause pas de suite, je l’ai pas finis.

Je me détache un peu plus chaque jour.
Quand on me parle, c’est comme si j’entendais les mots mais qu’ils n’arrivent pas à s’imprimer dans ma caboche. Je prends un air grave, ou hoche la tête, mais en fait je suis, déjà, ailleurs.

Heureusement, il reste la fureur des éléments, les vagues, le vent et les si merveilleuses balades du 🐶.

Je rentre à tordre, je me fais un thé et je regarde le déluge noyer le jardin.

Février ça rime avec à chier.


20 janvier, 2024

Des Add on pour ma comprenette

 

Le matin je zone devant mon kawa.
je met de plus en plus de temps à m'extraire des bras soporifiques de Morphée.
Mais je suis plus rapide que Buck qui lui, ronfle comme un sonneur.

Pour couvrir ce bruit et mon mutisme matinal, je met la radio en Bluetooth.
Ou des podcasts, c'est comme cela que j'ai appris que le fameux Bluetooth était un roi viking fédérateur.
C'est important à savoir. comme le choix de la mayonnaise.

Ce samedi, sur mon petit grand noir fumant, c'était un psy, un ponte, qui sort un livre  sur [l'homme augmenté
je vous le vend direct : chez Grasset.
Ce toubib cause bien. A un moment où on se pose la question du retour aux livres par rapport aux écrans, j'ai bien aimé son analyse, puisqu'on jacte psy.
Je vous met le lien si vous avez vingt trois minutes à perdre.

Il parle de délégation de la mémoire, le fameux effet Google :  
"Je sais que c'est entreposé quelque part, je n'ai pas besoin de le retenir "

Le fait de déléguer sa connaissance à Google, c'est la fameuse hybridation du cerveau.
Mais pour lui, la lecture textuelle, les livres, est la plus grande évolution, et donc hybridation du cerveau humain depuis la préhistoire. enfin si j'ai bien capté, moi le matin avant mon café...

Il faut donc s'en inspirer pour la prochaine, forcément plus technique.

Bon, j'espère vous avoir bien vendu le kinbou.

A plus faut que j'épluche les pommes pour mon boudin avant l’arrivée d’Isha.












10 janvier, 2024

Ensablé

 

Ben voila 2024.

Me voila ensablé. comme ces deux navettes.

Certainement la note la plus courte sur ce fichu blog.

@+

17 décembre, 2023

Mes dix de 2023



C'est un marronnier ici

En fin d'année, je vous reprend dix photos que j'ai prises dans l'année.Je prend plus beaucoup de photos, mais bon, j'en ai trouvée dix .

J'avais une note sur les cent jours de ma retraite, mais c'est pas l'époque. J'y marmonnais que les vioques, mes désormais collègues, vendredi aprèm investissent en une nuée de tamalous le Leclerc.
Un vrai rallye de chariots, avec que des gus qui ont eu leurs permis avant que la ceinture existe.
Tout ça vote largement à droite, mais roule à gauche. Un beau bordel.
Je vous parle pas du dos argenté, avec son sac de victuailles, qui ère l’oeil un peu perdu, dans le fond du parking à la recherche de son Scenic.
Me sentant Radoteur, je laisse donc tomber le troisième âge.
Voici donc un bateau, pour vous souhaiter de bonnes fêtes. je suis pas certain de revenir avant 2024.
Je suis en cavale de mémoire. J'ai plus trop d'idée de notes, le bordel ambiant ne m'inspirant pas.
Donc c'est photos.
voici la seconde la tempête de novembre.


Ce n'est pas la tempête ciaran, je crois que j'avais, en vain, tenter d'ouvrir la porte de la voiture au même endroit.

la suivante ou la troisième.
j'aime cette photo, parce que je kiffe la mer. Et les éléments déchaînés. sûrement pour ça que je me suis toujours acoquiné avec des potes plus barrés, ou presque, que moi. En tous cas on voit plus le lavoir, il est mangé par l'écume de mes jours...



Ces moutons , dans les alignements de Carnac, c'était en mars ou avril.
Je roulais en revenant de je ne sais ou et je me suis arrêté pile à l'arrache sur le bas côté pour prendre la photo.
Je dis je ne sais ou, parce que j'oublie de plus en plus de choses. Récentes ou anciennes.
Un mouton blanc et un noir.

La fameuse dualité. 

Dans mon cas le bien et le mal ce n'est plus vraiment un problème, vu que ma carte SD est volatile.
Pas de remord. A savoir si j'en ai jamais eu. Ça aussi j'ai oublié.

Mais j'ai peu d'ennemis, où ils sont tous déjà décorés croix de bois .😉

 
 ces brises lames sont la juste pour un Intermède. être un jeune chêne et finir sacrifié à Neptune pour qu'il épargne les trois ruines sur le bord et un cimetière de bateaux.


Jamais beaucoup de selfie de ma pomme sur ce bieux blog. mais la, il y a deconne , et j'adore faire le con.
j'ai tout mes permis, depuis la soixante dix huit douze. et donc en bon corp franc, l'idée d'emprunter une moissonneuse batteuse pour le fun, m'a traversé l'esprit en ce joli mois de juin devant cette bécane garée la. Comme quoi à deux ans de septante le flibustier à quelques restes 😉


 
Sûr que pour les photos de 2023, je ne pouvais pas passer à côté de mon seisme visuel Japonais.
Cette photo toute simple du coeur de Tokyo.
les plantes sont sorties dehors, sur le trottoir. les réverbères sont souvent fleuris.
Un autre monde non ?  
On peut même dire une autre planète. un société ou le vulgus pecus valorise son quotidien et son héritage.
je me souviens de ces minuscules écoliers, en uniforme tous différents selon l'école, qui partent pour la journée, à pieds, avec leur rikiki sac à dos, goûter accroché par dessus les porte clefs de héros manga qui brinqueballes, et petit balai en fibre de cocotiers sous le bras. Pas pris de photos car les enfants ne doivent pas circuler dans le cloaque de l'IA d'internet. mais ils etaient déjà fiers et responsables à a peine cinq ans.
une claque qui résonne encore...


Allez c'est sur ce fabuleux pays, ou j'ai fait le plus de tofs en ce mois de mai. ces deux amoureux, à la porte du temple. je les ai trouvés super romantique. Et ces deux mots francais, posés en vrac sur le sac que je n'avais pas capté avant de posé le cliché ici.
bon je leur souhaite beaucoup de bonheurs à ces deux la.

 

ah !  les transports en commun japonais ! ils méritent bien une photo ici. le métro , ici .
rapide ponctuel mais j'ai dejà raconté tout ça. je persiste. un exemple à copier, et vite !



Kyoto by night. de faux airs de decor d'indiana jones avec cette lumière.
joli souvenir, jolie ville, toute sa place ici.


pour finir ce jeu d'offrande dans le jardin d'un temple. le bien nommé temple d'or. Enfin il me semble, j'ai un peu forgot. il faut mettre le yen dans la coupelle en fer. A première vue plein de malchanceux , dont ma pomme ont ratés leur voeu. 
J'ai recommencé plusieurs fois.
Mais les dieux ne m'étaient pas favorable ce jour là.

Bonne semaine les gens.
 

 


14 novembre, 2023

la cerise sur le gâteau


J’avais dit : 

Fontaine je ne boirai plus ton eau…

Mais voilà, les pirates s’ils n’ont qu’une parole, sont surtout des menteurs de première.
Je disais donc :

laisse la vie publique aux jeunes, occupe toi de tes pieds de tomates 🍅.

Seulement les quatre tempêtes successives ont niqué mes plantes..
Ou cet automne qui ne dit pas son nom.
Ils se sont couchés grisonnants  dans une vaste flaque de boue qui s’appelait potager. 

Donc je ne m'en mêle plus , sauf exception qui confirme la règle, quand la connerie politique pousse le bouchon un peu loin.
Désormais abonné aux anciens, j’allume le poste le midi, pour suivre la décomposition du monde en fouillant mes coquillettes jambon.

Donc menu du jour dans le poste

  • La misère augmente considérablement en France
  • Les femmes sont les plus touchées.
  • Augmentation du diabète chez les jeunes
Et la … 

la  cerise 🍒 sur le Gâteau, celle qui m’a fait ressortir ma grogne, jamais enfouie bien loin, pour être honnête :

  • Les tickets restaurant ne pourront plus servir à acheter des ingrédients comme la farine, les pâtes , bref les denrées alimentaires dès 2024.

Excusez moi.

QUELLE BELLE BANDE D’ &@#&€+&&  ! 

Je m’imagine l’avorton de bureaucrate, un de ces bacs plus 23 rentré dans l’administration pour la sécurité de l’emploi, mais tout de même des dents qui rayent un peu pour passer niveau 226 en 2030.
Il rentre de déjeuner de la cantoche de l’assemblée nationale où il a été invité par un élu qui fait du lobbying pour les sandwicheries industrielles, à moins que ce ne soit pour la restauration rapide.
Il a mangé un poulet cocotte façon grand-mère, une vraie réussite, surtout qu'il était invité par ce végétarien d’élu, végan ou croyant ? 
Il se pose rapidement la question, mais l'élude.
Celui-ci a tapé les œufs florentine, il n'est donc pas végétalien !
Donc s’il veut avancer il faut redonner du cash à la malbouffe.
La gamelle maison, dont les produits frais ont été achetés avec des titres restaurant, c'est la fin du petit commerce !
il a cette riche idée. 
C’est pas comme si on avait une inflation galopante, glissée sous le tapis avec la suppression des tickets de caisses, et les jérémiades des milieux autorisés, qui voient la fin du tunnel dans leurs grilles excel comme Madame Irma le bonheur dans sa boule.
Qui aujourd'hui a un repas complet avec son titre restau, sans rajouter à la fin ? Qui ?
Non, un petit branleur veut se faire mousser et la France du bas qui bosse se fait enfiler un peu plus.

Joli , bravo, clap clap.
Mais je n’ai plus de titres déjeuner.
Pourquoi je me mêle ?

Un peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement comme disait mon saint préféré .

NDLR : toute ressemblance avec des faits existants ne saurait être que fortuite. 
C'est bien connu 
 
 
 [MAJ] 20:55 la mesure permettant  l'achat de produits alimentaires avec des titres restaurant est prorogée  sur 2024. Vite fait aux infos de la chaîne M6 avant que le 🔥 ne se propage.

No comment.