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31 août, 2025

Tirer des bords.

 

Les feuilles du cerisier sont à moitié tombées dans la nuit. Le bosco ratisse pendant que je flemme d'après le repas, de plus en plus redoutable celle-là,  dans le canapé. Le râteau sur les feuilles fait un bruit répétitif et régulier, c'est certainement fait exprès pour que je pique du nez.
Début de semaine je suis passé à une expo photo d’une connaissance qui se passe dans le coin.
Du coup comme je suis sorti de ma cale, j’ai pris quelques photos, ce qui va me faire une jolie note pour trois fois rien.
Les photos de l'exposition du poto étaient sympas, un peu trop travaillées à mon goût, mais je ne critique pas les artistes, surtout en photographie.
Être photographe dans le monde d’instagram et faire des expos c'est un sacerdoce. Il faut un peu de foi, au bas mot.
En sortant, vu que j'étais barré par les chemins on s’est fait une balade avec Molly en passant par le vieux pont suspendu du Bono le long d’un sentier sur la rivière du même nom.
D'où ma bobine en tête de gondole.
L'ombre des grands arbres cassaient la chaleur encore bien présente. Le coin est sympa. 

Pour poursuivre la goguette, on a poussé jusqu'au golfe. J’ai capturé des cailloux ici ou là.

Et une vue de cette petite mer . 


On s’est arrêté prendre un café et une glace. Il y avait encore des touristes mais déjà moins. Ça babillait bateaux et Everest, mais je ne devrais pas toujours écouter mes voisins. 
C'est laid. 


La serveuse jeune et tatouée était limite désagréable, et la boule de glace inmangeable, légèrement rance, ça sent bien la fin de saison. 
Juste à gauche une grande table familiale, les hommes semblaient perdus au moment de la commande, parce qu’il n'y avait pas de seize, alors que la liste des bières locales remplissait une ardoise d'un mètre dont la serveuse d’un coup plus détendue faisait l’article.
Ils ont fini par se rabattre sur des Despés bouteille. Ça m’a bizarrement interpellé. Si  c'est des marins, ils font sûrement toujours le même tour entre l'île aux moines et l'île godec.  
Comme  je deviens un peu ermite, je suis très curieux dès que je me retrouve dans la civilisation. Ou ce qu'il en reste. Curieux et quand même un peu moqueur. 
C’est laid.
Mais bon je ne le suis pas plus que ça. Ce quart d’heure au troquet m’a beaucoup intéressé sur la vie d’aujourd’hui. 
Sentir le monde est désormais un petit évènement pour bibi.
Hier toujours en petite vitesse, je me sentais pas d’attaquer un de mes douzes travaux. 
Nous voilà donc parti visiter saint cado, ce moine du pays de Galles qui a fondé un ermitage sur un îlot qui porte son nom.
Déjà on ne met pas Waze du coup on se retrouve à un saint cado perdu au milieu des bois, avec une chapelle aussi, mais on voulait voir celui avec la maison du gardien des parcs à huître. 
Le ternet nous guide cette fois sans encombre



Voilà la maison. 
Le coin valait le détour. Il n’y avait pas trop de monde et j’ai eu de quoi faire une photo.


Ou deux..


Voilà une note pour finir le mois, je l’écris vite fait à l’abri du tamaris sur le banc de M. Robert attendant la fin du grain.

Le tamaris c’est pas le must comme protection, mais ce siège est le bienvenue pour les quidams usés dans mon genre. Allez, on se retrouve en Septembre.
Fluctuat nec mergitur.


 

30 juin, 2025

Mes 10 prefs de 2025. Saison un




Mes dix dernières prefs datent de 2023. C'était un genre de marronnier ici. Et voilà que j’oublie même les marrons. Ces grosses boules rondes qu’on ramassaient en partant à la primaire, ou plutôt en rentrant avec nos cartables en cuir à deux poches attachés sur le dos.
D’habitude c'était le truc de fin d'année, un genre de choix de mes dix photos préférées de l'année. Comme j’oublie,  je démarre plus tôt. Pis vu que j’ai sauté l'année passée je me rattraperai par un second jet en décembre.
Si on est encore là en cette fin d'année, vu comment le climat barre en couilles et va decimer moult petits vioques dans mon staille, et pas que. Ça va calancher dans les chaumières.
L'été meurtrier. 
Sinon, si j’ai toujours l’appareil photo, je le sors moins et cède à la facilité du portable.
Il n'empêche je fais au minimum  un ou deux clichés par jour. Quoique je fasse.
Voici donc la saison 2025.
Janvier : Coucher de soleil dix huit heures dix.

Février : Le crabe offensif. Il a pas volé son nom.


Février toujours:  Le réchauffement. Vu mer.


Mars : l'arrivée de Molly. La lumière de cette année.



Avril : croiser le bouc. J’ai déjà écrit ici là dessus. Mais je comprends qu’il y ait autant de légendes dans le périmètre, avec cette brume du matin.


Mai : mon pote le pilote de underground Airline.


Mai toujours : les jolies fleurs des chemins creux.


Mai encore : connaissez vous les fleurs de kiwi ? 


Juin : plus de vélos dans les collèges . Now c’est la trotinette.


Allez bonus. Février :
La cansonne des grenouilles



18 mars, 2025

Aout trente quatre



J’ai juste le temps de poster une vieille photo ou deux.

A deux jours du Courlu, je trouve qu’un petit tour sur la côte d’azur en 1934 avec le tonton René c’est tendance

 
la promenade des anglais. Elle me semble moins large aujourd'hui. Tiens toujours à Nice , la plage et le casino. je vous en ai déjà causé, le tonton semblait un peu joueur. je le remet pas le casin. déjà quand mamy Marianne m'emmenait tout mioche pour les kansseva de Noël il était plus la.


Allez ! On file a sainte Maxime, tiens la plage. On est Aout trente quatre. ça cogne.


Une autre vue de cette plage


On va filer a Juan les pins , il fait peut être moins chaud au casino


Non, un petit tour sur la promenade, on attrape le maillot dans la tire et hop on se jette à l'eau








Allez hop retour vers l'hôtel à Cannes


l'hôtel victoria

 
on se change et on file par la rue d'Antibes au port





Demain on prend le bateau en tête de gondole pour rejoindre les iles saint Honorat




14 mars, 2025

les bernaches en shopping

 


Souvent, mes notes d'hier partaient d’une photo.
Quand je lis ici ou aujourd’hui j'étais déjà dans le mouve.

En passant par Paris Nord II hier a la recherche d’un 712 slim pour madame, nous n’avons pas toutes ces facilités shopinguestes dans notre nouveau repaire, bref en barrant en maraude, je suis tombé sur ce couple de bernaches au feu.

Tranquille mémère, je traverse en remuant du croupion à la vue de l’herbe fraîche au pied du feu rouge.

L’espace d’un instant, l’espace d’un instant SEULEMENT, comme chantait Brel, je me suis parachuté dans un film de Miyazaki.

Le temps à ralenti, enfin c’est étiré, le feu rouge semblait anormalement long et je ne quittait pas des yeux dans un zoom bizarre, madame entrain de déguster l’herbe si verte de printemps au pied du mobilier urbain.

C'est un signe , mais lequel je n’ai pas encore la solution.

Le temps que je décroche mon téléphone du Waze pour prendre la photo du jour, le feu est passé au vert et les furies de boîtes en fer blanc derrière moi on remis tout de suite chronos à sa place.

Voilà si vous avez la solution pour ce présage faites moi signe, c'est le cas de le dire.

Ma virée parisienne se termine, me laissant un peu sur le carreau, la fatigue c'est plus ce que c'etait. je vais tenter une aventure, redescendre ma Beetle sans contrôle technique depuis cinq ans. Une vidange et un filtre, niveaux vérifiés, ainsi que les pneus. A vingt six ans pour une tire, ça lui fait presque le même âge que moi. C’est comme les canis on multiplie par sept. J'écris cela pour exorciser le voyage, les pirates étant de base, des gens très superstitieux.

De toute façon cela va faire une note complémentaire , comme celle de ma cent, je suis un bon gros macho d’automobiliste-cycliste, c'est pas incompatible, j’aime ma ferraille.

Bon dredi 

@+  si dieu platane me prête vie !

 


04 mars, 2025

Empaillé comme un goupil.

 


Je venais de m'arrêter là pour mettre dans ma boîte à images un cliché pour le blousquaille.

C’est ma seule participation désormais aux réseaux sociaux. Une photo par jour, et encore  les jours ou je zappe pas.

En me retournant pour rejoindre mon paquebot que j’avais garé sagement à l'entrée d’une impasse, j’ai vu le panneau ‘pas de déchets sauvages’. Dans un coin de nature aussi perdu, je me suis dit que les vandales poussaient loin.

Jusqu'à ce que mon oeil ne soit attiré par un regard fixé sur moi depuis le muret. Une tâche orange.le temps que mes mirettes focalisent, j’ai mis deux secondes à comprendre qu’il n'était plus en vie. Un déchet sauvage du siècle précédent . M'étonnerait qu’il y ait encore des taxidermistes dans le périmètre.  Ha...qu’il est laid, mais quel vandale à été assez culotté pour mettre ce déchet sauvage de goupil la ?


Finalement l'idée m’a amusé, je me vois bien tout taxidermé, momie plantée au milieu d’un bois  pour faire fuir les chasseurs. Comme si j’y étais tiens, le sursaut de l’homme habillé fluo, avec son nez tout rouge et son œil torve, puis le choc de la chevrotine pour se venger de sa frousse.

Mais en tant qu'embaumé, je pourrais aussi me rendre utile, j'ai lu ce jour qu'il ne fallait pas mettre un mannequin dans sa voiture pour utiliser les voies de co-voiturages car les nouveaux radars, grâce à l'IA, dédectent la supercherie. Si vous voulez évitez les 135€ vous pourrez me poser sur le siège passager.

Et même me coller un sent-bon bagnole , style sapin vert, sous la casquette, si vous trouvez que je renaude trop la paille humide. J'insiste ça ne me dérange nullement, ça me ferait mème plaisir, continuer à faire des niques à la  prevoté.

Voilà, de quoi faire une note de rien sur Mars. Remettre la machine en marche car ma cosse me désosse dernierement, vite fait, en attendant le retour du  printemps, courlu . 🤟🏼




09 février, 2025

histoire de piafs



Dès que je passe trop de temps à relire une note, à changer un mot, rajouter de la ponctuation, bref pinailler, je sais que c'est mort. Hop poubelle !

Surtout sur février !

J’ai passé l'après-midi sous un palétuvier ou un de ses cousins à mater le manège de deux pélicans bruns.
Avouer qu’il y a plus dur comme fin de vie pour un pirate.
Je dis brun car je pointe aussi ici les oiseaux sur l’appli smartphone Naturalist en géolocalisation. C’est mon nouveau dada.

Évidemment j’ai fait quelques erreurs au départ entre les tourterelles qui ne sont pas “d'Amérique” Mais ont la “queue carrée” ou le fameux pélican “gris” et pélican “brun” par exemple.
Il me semblait gris, mais ils sont bruns, contrairement aux bonhommes qui, quand ils sont gris, ne sont pas tous brun.
Smiley pour qui vous savez.
On me rappelle gentiment  à l'ordre par mail. C'est ça qu'est top quand vous pointez la faune. Je fais le Kéké , mais même en Bretagne je me fourvoie entre le tourne pierre a collier et un autre césigues de bord de mer.

Ces grands volatiles de pelecanus sont des as du piqué. Des réincarnations de pilotes de Stuka ou de Zéro, c’est au choix. Ils rasent les flots à grande vitesse sur la longueur de la plage, puis montent à six mètres et hop un piqué à quatre vingt dix degrés. À à peine un mètre des baigneurs, à croire que ceux-ci attirent le menu fretin. Et sans tenir compte des cris d'effraies de ceux ci. Les goujons d'la mer doivent picorer sur ces viandes roses flottantes.


Mais revenons à mon couple de pélicans. Leurs va et vient me fait penser qu’ils ont un nid dans le renfoncement de la pointe entre anse céronne et anse coronelle.  Vers le haut de la corniche. Je ne m'y risquerai pas, ma dernière tentative de rando,


 à la recherche des traces de borgnefesse, avant hier, s'est terminée en crise d’apoplexie. Il faut savoir avouer son âge et gérer sa nostalgie de l'adrénaline.

Reprenons, à un moment monsieur part tout seul et revient dans le quart d’heure, mais cette fois à haute altitude. Impossible de vérifier la taille de son goitre.  
De loin quand il tourne au dessus des rochers on dirait vraiment un oiseau préhistorique, le retour du ptéranodon.

Pendant que je bignole, les quiscale merles se pointent pour finir mon sandwich. Voir m’en piquer un bout si je garde un peu trop le regard sur l'horizon.
Les miss toutes grises sont bien plus futées que les queums tout rutilants noir jaie, mais un peu trouillards et cucus.
A part faire le beau en moult parades de révérences envers ses dames, ce ne sont pas trop des épées. Gonzesses qui n’ont que faire de leurs sérénades et les rabroue vertement quand ils se permettent une incursion dans leurs zones de confort. Ces quiscale ont inventées le meetoo.

En rentrant, le sporophile rouge-gorge avait tapé mes bananes frécinettes sur le meuble de la cuisine. Un vrai chantier. Bon il a fait ça proprement et n'en a mangé qu’une. La plus mûre, ça va de soi.

Voilà une histoire de piafs, pour mettre un peu de soleil dans ce maudit mois de Février.
@+





02 février, 2025

l'rat d'la côte.

 


 J'étais dans une crique dès potron minet a ramassé des déjections plastique. Le jour est à peine levé sur mon menhir préféré. C'est une occupation qui me prend pas mal de temps à marée basse après les tempêtes. Trois furies d'Aura en trois jours, mais comme il ne pleut plus, je m'aère sainement en descendant le bord de mer avec un bâton qui me fait office de troisième jambe et mon sac Niké-A.
 
 

Je fais moitié déchets plastique, moitié bois flottant. Hier il y avait trop de plastiques, j'ai dû faire deux voyages jusqu’au bac à marée. Mais ce matin, plus de bois que de bouteilles d’eau minérales et autres cochoncetés. Avec le zeph qu’il y eu elles se sont envolées dans les grandes herbes le long de la route. Un joli saut de dix mètres en vertical. En retournant vers le fameux bac j’en ai déniché six planquées. Ce qui les dénoncent ? Juste le fameux ‘Kroak’ flasque sous mes croquenots.

Un vieux monsieur, enfin plus âgé que moi, je veux dire dans les quatre fois vingt et des brouettes, s'est arrêté sur le sentier des douaniers planté sur sa canne pour papoter sur la submersion du plastok. Il aimait bien ce glanage côtier avant.  Mais la, il ne peut plus, descendre les rochers est coton à son âge. Il m’a remercié chaleureusement, ça m'a paru étrange cette rencontre si matinale.
Puis il a repris sa promenade avec son labrador presque aussi vieux que lui. En remontant illico ou presque avec mon sac sur l'épaule, il avait disparu de l'horizon, lui et son cleps.

Faire le rat de la côte, me prend une bonne heure. Mais laisser les criques nickel est un vrai plaisir et je suis accroc au vent du large.

Tout travail méritant salaire, je suis payé en bois de toutes essences. Du petit bois pour l'année prochaine, si le grand krik me croque pas. Et des morceaux pour bricoler, voire fabriquer des chasses fantôme. On est jamais assez armé contre les ectoplasmes et autres farfadets du périmètre.

Dans mes fortunes de mer, hier il y avait un casque jaune, genre casque de chantier. Comme il y avait aussi une grosse et longue  corde de six pouces d’amarrage verte, j’ai monté au milieu du conteneur à déchets un tronc avec deux bras tordus élancés vers le ciel, habillé avec la corde et le couvre-chef rempli de bouts colorées au sommet. Un bel épouvantail, empereur des chasses marées. Obnubilé par mon second voyage et aussi, on se refait pas, pour avoir papoté grignotage du rivage cinq minutes avec une de ces aficionados de marche nordique aux yeux comme le ciel  et aux cheveux d’un argent flamboyant dans ce soleil d’hiver, j’ai oublié de vous prendre en photo le bonhomme. Je suis repassé ce matin, mais un autre rat de la côte, un vil fainéant, avait chipé le casque et la corde

Voilà première note de ce vilain mois de Février ou je vais faire le dos rond, croiser les doigts et jeter le sel en rab de ma popote par dessus mon épaule, 😝 gauche ça va de soi.

@+






21 janvier, 2025

Basque trip


Je ne vais pas vous saouler à chaque note avec ces personnages qui surgissent dans ma mémoire. je vais faire un onglet portrait, ça va m’occuper sainement.
Cet hiver est en force, il pleut, il ne fait pas chaud et le ciel est bien bas.
J’en profite pour scanner les vieilles photos du grand tonton. le dos collé au poêle. Je me suis dit, scanner ses souvenirs si bien rangés, c’est un peu les prolonger.
Ce René était un voyageur pour l'époque, je vous ai déjà emmené sur la côte d'azur dans les années cinquante
Un autre petit clin d'œil aujourd’hui. 
Il a fait comme moi un basque trip, mais lui en trente trois, donc juste avant la guerre d'Espagne. Ma préférée, le Casino, est en tête de gondole. Je kiffe la tire. Pour un ex morveux de Montmartre, ça s'affiche un peu, si vous voulez mon ressenti..
Il y a aussi celui de San Sébastian de vide poches à la rien ne vas plus.


Le loulou semblait joueur, vu que j’ai déniché aussi celui de Biarritz.  Point positif, la place pour se garer à l'époque.




Un p'tit tour par la plage  de cette ville, tient, ou ça n’a pas été quand même beaucoup chamboulé depuis. Juste les tentes, tout juste remplacées par des longboards. 



Puisque je citais saint Jean au début, Le port est super.



Allez et un saut à la Bidassoa



Et une p'tite marche jusqu’en haut de la Rhune



Un peu de soleil d'Aout 1933 en plein marasme de janvier. 


Une dernière vue de la baie de San Sebastian. et hop @+





Comme les photos sont via Wikimedia Commons je crédite l'auteur René Baron, CC BY-SA 4.0 .