Dix neuf ans.

 

Avant dernier jour de l'année . C'est un marronnier ici. L’anniversaire de ce blog. 

Dix-neuf ans. Pitin !

Créé quelques jours après celui de Nicolas mais bien après le Faucon et  aussi ce ‘En éternelle convalescence’ que j'ai découvert depuis peu.

Pour le ternet , Twitter ne sera créé qu’au printemps suivant et Facebook ne sera disponible pour tous que fin de l'année suivante.
Le moyen âge non ?
Ça paraît bien loin. J’avais été inspiré par un blog local à l'époque, blog d'informations  toujours indépendant, libre et affuté.
Au fil des années, mes notes sont devenues elles,  plus personnelles, pour finir par n'être que sur mon nombril.

Je me m'efface petit à petit de cet internet ou je me suis quand même bien éclaté.
Mais en retraite cela semble logique.
Chaque période de la vie a ses plaisirs.
Bien différents désormais.
Beaucoup plus IRL. Il m’arrive d’oublier mon téléphone et je ne touche le PC que rarement.
Quand même,  bon anniversaire petit journal.
Il y a tellement de pages que j’ai oubliées et que je feuillette de temps en temps.
Sinon voilà dix ans que je repousse ta note de clôture, active mais antidatée, elle viendra bien assez tôt, Non ?

A moins que dieu Google, qui retire régulièrement des produits, ne zigouille ce vieux grimoire.
A suivre donc.

Bon, la photo de tête de gondole n’a presque rien à voir avec cette note. Le périph en 2005 était à 90,  grâce à saint Anne, pas celle de bretagne, celle de Paname, il est passé à cinquante en 2024.  Pour une fois qu'une chose augmente pas en dix neuf ans . Je la nomme comme cela, Mame Hidalgo, parce que les bouffons n’ont rien vu de son taf de transformation en ville moderne de Paris. Les mêmes réduits du bulbe qui ont râlé pour le centre d’art moderne de Pompidou ou la pyramide du Louvre de la Mite, en leurs temps.

Curieusement on les a moins entendu pour le musée d’arts premiers de Chirac, qui lui, ne s'est jamais remis de son service national, hein !  On risque pas de les esgourder non plus sur le bracelet électronique du vilain petit Nicolas.

Mais revenons au périphérique.
Ce samedi matin, en reprenant cet axe, j’ai pu mesurer le bonus de cette baisse de vingt kilomètres par heure.
Circulation fluide. Là où je queutais il y a dix neuf ans, même pas vu le parcours. Les politiques d’un autre temps doivent bouffer leur galure, ça fonctionne. Et en plus le premier bilan semble positif.

Comme quoi, j'ai encore mes queunottes qui sortent encore de temps en temps. La pleine lune est passée pourtant.

Allez on se retrouve en 2025, si le bouchon me pousse jusqu'à la.

@+

Engraving sun

 

Vous connaissez tous la règle. Enfin tous les blogueurs. Une note chasse l’autre et ; ne jamais laisser de papier chafouin en tête de rayon, c’est mauvais pour votre commerce.

J'ai trouvé cette photo au fond d’un hangar où je cherchais un échenilleur que je n'ai jamais trouvé.

Comme m'a foutue mémoire à désormais des fréquents trous pour le passé immédiat, passé simple comme dirait un expert, je me suis dit en dénichant ce noir et blanc, tiens ma mémoire antérieure, celle du passé du même nom, déconne aussi.

J'avais complètement oublié ce passage.
La ilford noir et blanc brillante est topée au dos. LCDV Briançon juillet. 1970.
Évidemment !

En ces temps reculés, ou les ptérodactyles venaient juste de disparaître, les gamins de quatorze piges portaient encore des shorts et ne possédaient pas de téléphone portable. Heureusement. Vu qu'on étaient déjà moitié bramzingues,  ce n'était pas nécessaire.

Pendant les congés scolaires on ‘plaçaient’ les plus vernis, ceux qui restaient pas dans les jupes de leurs mères, dans des colonies de ‘vacances’.

La, il fallait bien occuper ces sauvageons.
Et tant qu'a faire,ne pas emmerder les moniteurs qui ne savaient rien de l'acronyme 'BAFA' et ne pensaient que LOVE, PEACE et changer le monde avec des sourires de déglingués.

Première génération de spaces, qui portaient des vestes en peaux de biques retournées. Une daube qui puait le cadavre à la moindre pluie, et donc ils n'étaient pas trop branché crapahut.

Quand on déconnait trop on pouvait casser une demi journée du galet sur les bords de la Durance. Mais en général on faisait nos trucs , nous même. Chacun son trip, on avait compris le refrain. 

La, c’est atelier pyrogravure au soleil ☀️.C'est que vers Sacha, ça ne manque pas le Soleil.
J’avais complètement oublié jusqu'à la , que je fus une épée dans la maîtrise de cet art pré-internet.

Vous remarquerez que mes pataugas ont déjà morflées. Je suis un INFLUENCEUR,  je vous laisse chercher le prix de ces grolles aujourd'hui 😱

Voilà une photo presque jaunie déjà et un bout de ma comprenette rabibochée.

Prenez soin de vos yeux. Si vous pouvez plus lire, je vais être obligé de me remettre à la Engraving Sun.

Tiens pur son 1970 :

copains d'avant cinquante

 

 Salut.

 

Ça faisait longtemps non ?

 

Encore plus longtemps,  que j'avais pas causé pays.

Aulnay sous.

J'ai trouvé ces quatre photos marrantes. j'ai plus d'idée pour mes notes de blog.

Donc j'ai pompé la.

Les mômes en blouses et shorts.

Les gueules.

Autres temps, Je pense pas que leurs darons les déposaient en voiture.

Surement pour pas qu'ils deviennent des personnages de Wall-E.

Et qu'on soit obligé d'installer des services comme bise et zou pour fluidifier le trafic devant les établissements scolaires.

Bon je souffle l'idée pour devant la protectorat Saint Joseph. Fluidifier le traffic rue Jacques Chirac serait une bonne chose. heu.. c'est pas le nom de cette rue la. je perd mes repères. bref devant l'artère deux voies qui descend du vieux pays.

mais je m'égare encore.

Il me semble que ces photos soient de la primaire du pont de l'Union.

Hop sur le ternet.

Sont ils encore par la les copains d'avant ?

Combien d'Aulnaysiens seniors dans ces quatre photos crèchent encore dans le périmètre ?

Au tamaris peut être ? ou au cèdres ?

Sont-ils partant pour la merveilleuse barre de la résidence Croix blanche ?

Nous verrons sur les coms 

Je reviens.

Si je yoyote pas, pour fêter noël place Camélinat, ha oui ça c'était avant. je remet pas le nom, place , place, enfin la ou ils bétonnent tout

Aulnay : 325 MégaBit / Seconde

C'est la nouvelle de ce jour.

Doubler le débit de la norme SDH de 155 MegaBit /seconde à plus de 325 Mb/s sur le réseau Hertzien. Grace à cet algorithme qui va permettre  de remplacer la fibre optique à moindre coût ,en profitant d'une base d'antennes installées.ça va faire du bruit.

Quand on sait que les opérateurs aujourd’hui claironnent 100 Mb/s mais que les débits sont moindre , voire du quart, l'affaire va faire du larsen dans le petit monde des réseaux. je vous le dit.

Un jeune mathématicien Aulnaysien, qui souhaite garder l'anonymat puisqu'il est proposé pour la médaille Fields , (l'équivalent du Nobel pour cette discipline)  vient de proposer de mettre en production le résultat de ces recherches sur les réseaux hertzien d'Aulnay-sous-bois.

Pour lui c'est un juste retour des choses, pour toutes les actions et le support que lui a fourni la ville lors de ses études,avec toutes les structures misent en place pour compléter l'école publique.

Aulnay rattrape la, vingt ans de retard sur le numérique. la fibre, le serpent mer du coin, mangée par un dragon du ciel.

Adieu l'épisode de gamme of Thrones coupé en plein milieu car un loulou récupère le cuivre dans l'armoire télécom de l'avenue du Quatorze juillet, 

ou la partie de Kingdrom rush plantée en pleine action 

Et que dire du gigantesque dataCenter ultra-sécurisé, dont on parle déjà, un des plus grands d'Europe, installé sur l'ex site de PSA. 

Aulnay capitale du numérique, c'est pour demain !

Ah ! si.  il y a juste un dièse. les compteurs EDF Linky prochainement installés seraient complètement perturbés  par ellipsoide de frenel générée par ce service. mais c'est moindre mal non, franchement c'est la news de ce premier jour d'Avril.

Onze de plus, comme d'hab.

Y a longtemps que je vous ai pas fait un vite fait. Mais vous savez comment je démarre au quart dès qu'il s'agit d'arbres. j'ai l'impression que les abords du nouveau collège d'Aulnay sous vont être pontdelacroixblanchisé (*)

Des bacs à fleurs de un mètre quinze pour la protection des collégiens ? je crois rêver. la marque sur les arbres montre la future étendue de ce mobilier urbain. Mais Le responsable va sûrement nous expliquer en quoi ces onze platanes ne protègent pas nos jeunes des baltringues qui bombardent dans cette rue.

Ou c'est certainement pour la piste cyclable dédiée ? hein ?  pour les protéger des voitures  ? quoi  ? pas de piste cyclable, ha oui j'oubliai, tant pis.

Mwouai ,on guette avec impatience son explication.il est certains que ses bacs à sables fleurs arrêteront aussi radicalement un véhicule ?

Quand au radar pédagogique, je vous laisse penser ce que je pense de ce genre de fleuron technologique, l'un d'entre vous à -t-il déjà vu l'ombre d'un radar ou d'une jumelle dans le sud ?

mais ne venez pas vous plaindre, ce ne sont pas les premiers arbres qui ne rentre pas dans l'image de notre ville de ces hommes à courte vue, souvent je me demande en quoi le cèdre de la gare gênait, ou les acacias. on va pas faire un réchauffement climatique nerveux pour onze platanes ?

même si l'entrée de l'autoroute Bondy nord, et ces deux bennes de remblai, diminuerait de moitié, voir plus, la circulation de cette rue, on préfère comme d'hab, la facilité. rien ne bouge.

mais je pisse un peu dans un violon non ?

(*) .pour ceux qui sont pas du coin il s'agit du truc refait et sécurisé ni fait, ni à faire.

bombardez ! vous êtes en sécurité...

La sécurité sur Aulnay-sous-bois c'est bien le seul leitmotiv en ce moment,un truc de ouf. pas une semaine sans qu'un blog du coin ne nous rabâche le mot à coup de notes aussi bandantes qu'un catalogue de Smith et Wesson.

Ouvrons les yeux des miros.

Je ne sais comment vous gérez vos réclames. Moi je les parcoure le dimanche matin quand le bateau est silencieux. on entend que le craquement du bois sur le balancement du hamac. Je peux sourire de mes lectures dans ma dunette sans réveiller quiconque. j'adore cette parenthèse de calme.

Bref, Sourire, c'est ce que j'ai fait quand j'ai lu cette sentence en entête de papier bleu et blanc.

"Aulnay fierté de la seine saint denis"

j'ai compris que la campagne des départementales était lancée. quel slogan ! ça pête !

c'est étonnant comment les campagnes sont l'apparition d'harangueurs en tout genre. mais la mes cocos c'est sûrement pas à cause de vos actions que cette ville est la fierté de ce département. ça non. mais je m'égare.

c'est un scrutin souvent synonyme de forte abstention, rien que d'écrire ce mot mon clavier crisse. la dernière fois le canton sud fut acquis par le candidat dès le premier tour. presque quarante cinq pour cent d'abstention.

Mais cette élection est un peu différente, il n'y a plus qu'un seul candidat pour les deux cantons fusionnés. 

Et il y a eu l'élan républicain du onze janvier.

Est ce que les Aulnaysiens vont enfin comprendre que voter est un DEVOIR civique ? vont-il sortir voter bleu, blanc ou rouge ?

A l'inverse, vont-il dans un élan de nihilisme, conforter le cumul des mandats de ces candidats UMP donnés vainqueurs et pour cause , avant même le scrutin?

Des candidats , si bonisseurs , qu'ils ont des yeux et ne voient point , à priori

pour mémoire je leur affiche un exemple du concours du conseil général sur Aulnay sous. mais c'est vrai que l'école publique, ce n'est pas forcément leur tasse de thé. 

pourtant ils devraient s'en souvenir, ils étaient a l'inauguration non ? tiens, j'ai une tof quelque part. A mince je la trouve plus non plus . :.)

Il n' y a pas pire aveugle que ceux qui ne veulent pas voir.  

Et on est pas les seuls gagnants, je leur demande même pas de savoir le nom du collège qui a été réalisé avec le secours du conseil général chez nos voisins de Bondy , tssss.

Est cela que vous voulez cher voisins ? 

Vous voulez abandonner ce type de réalisation pour des gestionnaires qui ne pensent qu'a réduire le service au public ?

j'espère que les petits Aulnaysiens savent nager, la piscine fermée depuis des mois n'est pas prête d'être ré ouverte.

c'est ces hâbleurs que vous voulez à la gestion des décisions départementale ?

réveillez vous , sortez donc voter le 22 mars, le lendemain du printemps. exprimez vous, deux mille quinze est fait pour ça.

si l'absention passe sous les quarante pour cent ce sera une grande victoire, la fierté d'Aulnay la, enfin pour moi, et ce, quoi qu'il arrive.

Après vous pourrez toujours tirer la langue aux nouvelles caméras, évidemment.

bonne semaine les gens

Larguez les amarres !

 

J'ai croisé ce matin le regard d'une maman qui portait sur son dos, son ptichouille vers la maternelle ou le CP.
Ce grand dadais était avachi comme un sac de son. La tête pendait de désespoir sur le coté.
Avec la maman, on a échangé un grand sourire. 

J'aurai bien pris une photo. Mais ses potes de récré l'aurait chambré par la suite. Sur le ternet tout ressort un jour.

Je me suis donc rabattu sur la tof du jour du Collège Simone Veil paré à prendre la mer
Une sorte de petit encouragement matinal pour tout le nouvel équipage qui embarque aujourd'hui sur ce nouveau vaisseau d'Aulnay-sous-bois.
Y a des petits veinard(e)s,  non ?
Même si eux trainent les pieds .ce qui est plutôt sain, je faisais pareil a leur âge.
Quand  ils arriveront dans mes eaux, je suis sûr qu'ils auront un petit coup de nostalgie du jour de la rentrée de leurs années collège les loulou(te)s.
En attendant , bon courage à tous ...

le Sloop du Havre

C'est vraiment  l’événement de cette rentrée sur Aulnay-sous-bois. Le serpent de mer du septième collège est sorti de terre. Posé la , paré de bois comme un vaisseau de haute mer. 
un vrai sloop de l'éducation. J'y croyais plus. Il faut rendre à césar ce qui lui appartient (expression préfère du moment par ici) c'est bien à l'ex maire et conseillé général que ce dossier a pût aboutir. 
Les précédentes mandatures, reines du botter en touche, n'avait pas de terrain, le trouvait trop près de Bondy j'en passe et des meilleures.
Bon je n'oublie pas dans mes félicitations le conseiller général sud qui a sut, bien que pas du même équipage, trouver un consensus pour la ville et ses enfants.
je vous le dit, c'était pile poil le timing. 
Le nouvel édile est, me semble-t-il, plus enclin vers l'éducation privée. Ha l'école privée, sa sélection, tout ça. C'est bien aussi. En tout cas c'est tendance, ça a du succès. 
Y a qu'à voir comment est agrandit DuGuesclin. Font du chiffre. Bon mais moi je suis pour l'école laïque, publique gratuite et obligatoire. 
Je suis un vieux con.
Donc voilà. Je remercie monsieur Segura pour le travail effectué en si peu de temps. Et monsieur Chaussat soyons complet ;.)
Yep il faut rendre à ...
Bon sinon les enfants qui doivent faire leur rentrée a part s'habiller en orange pour l'inauguration (WTF c'est un coup de Jérôme) c'est quel jour ?  
Quelqu'un sait ?  [MAJ 28.07.14] c'est le deux Septembre l'information est affichée. ;.)

D'avant, de ceux qui restent et de mon éphémeride

« L'extrême plaisir que nous prenons à parler de nous-mêmes nous doit faire craindre de n'en donner guère a ceux qui nous écoutent. »     

Duc François de La Rochefoucauld

Aujourd'hui ,je commence et termine avec une ligne de mon éphéméride.

Envie de causer un peu d'autres choses. c'est un blog. c'est fait pour ça.

L'autre samedi j'étais à un enterrement.  J'ai été un peu épargné par ce genre de cérémonie depuis un certain temps. L'hécatombe des étoiles filantes date, déjà,de plus de trente ans.
La c'était différent. On rendait un dernier hommage à une grande dame.
La mère d'un pote qui nous avaient tous endurés et plus ou moins nourris nombre de jours libres de notre sauvage enfance.

Une bande de gamins poussiéreux, à trainer du chantier de la A3 à la mare à tritons de Blanc mesnil, toujours affamés, rebelles et dont aucun n'auraient mouftés devant ce petit bout de femme.
On cause souvent de la jeunesse d'aujourd'hui, de son manque de repères.
Moi je trouve que ces oiseaux la étaient autrement plus rebelles et aiguisés. D'ailleurs,le peu qui reste à ce jour est bien la règle de trois qui confirme mon théorème.
Bref je n'avais pas revu nombre de ces loustics depuis soixante dix neuf.
De quoi ravir cette jeune femme croisée à une agence cette semaine ,qui me lâchait en regardant la date de mon permis.
- la chance ! qu'elle époque funky cela devait être ces années la !
- Funky oui, mais non, c'était pas mieux avant, canard.
Loin s'en faut. juste moins médiatique et plus sombre. Enfin par ici.
Mais reprenons. Je suis arrivé en avance. On est pas au taf. Il pleut des cordes en ce début mars. Je calcule la salle et part dans les allées du père Lachaise avec mon pébroc.
Impressionnant ce parc.
Ma toux me rattrape. Le fond de l'air est frais. Je tente un repli vers le radiateur de l'accueil.
Un par un ils arrivent. Des vieux messieurs. Pas encore pliés mais déjà appareillés. gris ou gros.
La bise.
C'est quoi cette nouvelle manie des queums de taper l'accolade.

Y a Coppola dans le coin ?
Il y en a un de papy, je cherche vainement une trace de sa légendaire espièglerie.
Disparue. Enfouie sous les cicatrices ridées.
A par leurs voix inchangées rien ne surnage du passé. 

De parfaits étrangers.
Jusqu'à ce que la discussion démarre sur ces jolis pains aux raisins,sans raisins, qu'elle nous préparait.
La, effectivement un sourire en coin éclaire les visages, Quand on se battaient pour ces bizarres pancakes dorés aux reflets brillants.  Du coup les reparties fusent, le verbe est toujours la, mais comme sous un regard sombre qui hante le couloir, chacun se reprend et se tait en regardant ses pompes.
Arrive Huckleberry, mon binôme d'enfance.
La démarche est toujours chaloupée et l'oiseau n'a guère pris cher. Étonnant comme ceux qui ont perdu le sens commun du réel sont moins marqués physiquement par le temps.

Les historiques tatouages autour de ses yeux ont juste bavé un peu sur les ridules des pattes d'oies.
La poignée de main est franche.
Un regard long. Rien n'a changé. Nous sommes toujours raccord.

Il démarre une diatribe qu'aucun de nous deux n'entend.
Nous sommes avant.
Il y a des gens qu'on du se noyer dans le puits profond de la nostalgie.
La cérémonie passe comme un événement détaché. Physiquement la. Mais tous au dessus, à se fritter avec notre mémoire .
Je m'ésquive sur un dernier signe de la main.

Dehors, il pleut toujours. Mais je tousse plus. Je prend ma photo dans l'allée.

je croise des touristes trempés qui me demande le chemin de la tombe d'Oscar wilde.
No idea ... je savais pas qu'il était la.

je lui pompe la ligne de la fin, tiens, dans mon pratique éphéméride.

« Le seul charme du passé, c'est qu'il est le passé. »

Aulnay Respectueusement Décomplexée

En fait m'est revenu un extrait de Jean, de la Fontaine, pas des mille mille, comme quoi on garde toujours une lueur de son CM2 et de cet excellent professeur avec son béret hiver comme été.

Les grenouilles se lassant

De l'état démocratique,

Par leurs clameurs firent tant ...

Jupin en a bientôt la cervelle rompue:

«Donnez-nous, dit ce peuple, un roi qui se remue.»

Le monarque des dieux leur envoie une grue,

Qui les croque, qui les tue,

Qui les gobe à son plaisir;

Et grenouilles de se plaindre.

Et Jupin de leur dire:« Eh quoi? votre désir

A ses lois croit-il nous astreindre?

Vous avez dû premièrement

Garder votre gouvernement;

Mais, ne l'ayant pas fait, il vous devait suffire

Que votre premier roi fut débonnaire et doux

De celui-ci contentez-vous,

De peur d'en rencontrer un pire.»

Les grenouilles qui ne seront pas sorties pour voter la liste d'Aulnay Avance dimanche prochain auront tout le loisir de réviser la fable et croasser pendant six ans dans le laboratoire sécuritaire expérimental de la droite respectueusement décomplexée que va devenir Aulnay sous bois.
Remarquez il est trop cilfa de croasser dans l'opposition.

Mais dès lors, croasser en silence, dans le chaud de votre boue, sous le vert des lentilles. il serait goûteux d'ailleurs que ceux qui ont si fort persiflés sur le caractère du taulier précédent soient les premiers marris.
Yep. M'est avis que deux mille cinq passera pour un hors d’œuvre à l'histoire.

Ce qui me gène moi, c'est que ce sont les petits, les oubliés, les non inscrits qui souffriront le plus.

j'en suis aussi sûr, que je prévient depuis la venue ici de cet oiseau sur commande, que ce gendre idéal va dévaster notre mare.

Mais vous aurez tout le temps de le constater.
Enfin, si vous bougez pas de votre vase.

Bon Courlu !

En fait je vous avait dit que je vous ferai un reportage pour les quarante ans. 
Mais voila, mon agenda est une peau de chagrin, le jour anniversaire est arrivé et j'ai rien dans mes cartons.
Yep, On est le 20. jour de l'arrivée du Courlu.
Certains jeunes gens se gaussent tellement de leurs grands écoles aux noms ronflants comme un suppositoire Bismuth.
Avec le recul, je peux bien leur dire, ce bahut de Delacroix valait bien tout les diplômes internationaux
Mais comme je veux pas que vous pensiez que je suis un vieux con nostalgique ce qui n'est pas faux alors  je vous prouve que beaucoup de ceux qui sont passés par ce lieu ont gardés un coup de cœur,  et aussi parce que je suis un fainéant de pirate je vous met le commentaire de l'oursonne des Pyrénées .
Après tout elle commente depuis si longtemps elle a droit à la une.

"Bonjour, comme le calendrier est un peu comme le temps un peu déréglé, je vais prendre quelque repos jusqu'à mercredi mais je voulais saluer le courlu et aussi Petit Louis pour son blog. Le rêve fait partie de la qualité de la vie mais beaucoup ne se rendent pas compte, ils jouent la course, la compét avec leurs collègues. Moi je rêve à beaucoup de choses ce que je ferais si un jour j'ai la chance de partir pour les grandes vacances et puis je rêve à cette pelouse d'un certain lycée où je revais du prince charmant qui venait me chercher le soir avec son vélo. Le prince charmant est parti d'après ce que je sais dans le Sud Est et moi un beau matin j'ai pris le train pour le Sud Ouest et puis chacun a fait sa vie comme il a pu.Quand j'entends un vieux tube de ces années-là les souvenirs reviennent. Maintenant l'époque est moins à la contemplation, on se dépêche, on ne pense plus, on passe à côté du meilleur. Alors bon courlu, je viens souvent regarder votre blog sympa. Et à dans quelques jours. Au fait Petit Louis tu es Aulnaysien, moi je suis née à Drancy ce n'est pas loin, même si maintenant j'ai dévié vers le Sud. Oursonne au vert"

Ce jeudi il y a un soleil magnifique, pour cette première journée de printemps. j'ai souri en regardant les djeun's sur cette pelouse pour ma tof du jour.
A l'époque sur Drancy il y avait trois clans. Ceux qui profitaient du retour de ce soleil pour occuper la pelouse. Ceux qui zonaient en AG devant le préau et quelques rares invisibles, qui devaient bosser.
Ce bahut n'était pas si politique, en fait. Les loulous d'Assas ou ceux de Paris VIII ne se risquaient pas à venir prêcher les minos en territoire ennemi.

L'armée du Courlu équipée de sacs  poubelles de cent litres remplis au toilettes du second rafraichissait rapidement les belligérants des lendemains qui chante.
C'est la que j'ai remarqué que la politique est soluble dans l'eau.

De ma pelouse remplie d'éclats de rire, j 'entendais les hurlement stridents des passionarias et la cavalcade des apprentis guérilléros pour tenter de choper les fauteurs.

je sais depuis que les filles n'aiment pas l'eau.

Donc, voila encore UN printemps... je vous le souhaite heureux à tous
ha.. j'allais oublier le vieux tube d'époque, keep me searching ;.)

le fond de la cage

J'ai cru a un retour des spammeurs de boites aux lettres de QCBE. Mais non c'est déjà la campagne. Alors j'ai lu ce tract deux fois. 
ET ?
Rien, nada, que tchi, fmnup !
Pas une seule proposition. 
Ha ! Si, un systémique  dénigrement, sûrement de l'actuel premier magistrat de la commune,  qui masque vraiment mal le manque d'idées, je les surestime, d'intentions.
Bref le néant.
Et une litanie de 'c'est un maire' par ci et de  'c'est un maire' par la ânnonés comme ceux de l'autre nasillard Ara sur twitter.
Voila, tract top pointu, pas de danger que je risque de mouiller ma vareuse dans cette virée . je vais pas me fouler l'azerty contre cette bande de gros sabots cloutés de la belle au sous bois dormant.
Tout prêts qu'ils sont à l'assoupir de nouveau vingt cinq ans, notre belle ville.
Eux. pour certains à peine là, et qui la trouve sale. Pour moi, moins que sous leur ex-gestion. Et je leur parle pas des trous de trottoirs, ils se bouchent petit a petit depuis leur départ.il y avait tellement de retard.
Dans toute cette suite d’homélie de la même eau, Il y a juste un truc qui me chatouille, le 'c'est un maire qui agit pour la réussite scolaire des jeunes'. la franchement c'est pousser le bouchon un peu loin, Maurice.
Qui a agrandit et rénové les écoles, en a peine quatre ans hein ? 
Qui a réussi à concrétiser ce serpent de mer du septième collège, [TofDuJour] dont je pensais jamais voir le jour depuis toutes ces décennies d'immobilisme, hein ?
Avec l'appui d'un conseiller général sud, je vous le concède mes pt'i bleus.
Quand même, la désinformation élevée au rang de programme, elle est pointue la droite du coin. 
Des cadors du vent. FOOoo ça souffle. Par contre ça avance pas beaucoup le bouzin.
Ha oui on est à Aulnay-Sous, alors elle nous lâche du 'respectueuse' la décomplexée sûrement pour border les amateurs de bisounours. 
trop swag dirait le mousse. 
Mais moi je le trouve pas tant que ça respectueux ce torchon, juste bon pour le fond de la cage du mien de perroquet, hein jako. Celui la tu peux gratter tout ce que tu veux. Il te fera pas mal aux méninges.

otium du peuple

A chaque fois que je passe devant le collège Gérard-Philippe à Aulnay , je me dis c'est  drôle de l'avoir inauguré en sixième et de l'avoir vu raser pour un nouveau tout neuf. Si vous sentez pas le temps passer, lui il se gène pas pour vous faire crisser les grains du sablier.
Yep.
Comme si j'avais eu une éducation effaçable. Ce qui est un  peu vrai. Je ne sais plus si c'est sixième ou cinquième ou on attaquait cet auteur. Je l'ai loupé, occupé que j'étais a découvrir la gente féminine que je n'avais pas côtoyé dans la primaire de garçons du Parc .
A l'époque à l'école publique laïque et obligatoire ,les quilles n'étaient pas encore mélangées avec les garçons.
Étonnant non ?
La république à mis du temps quand même à appliquer l'égalité des garçons et de ces pestes de filles.
Mais si je ne me trompe pas, elle a quand même réussie à influencer certains établissements privés scolaires religieux ou la chose est désormais autorisée.
Enfin pas tous, hein...le moyen-âge à de nouveau la côte chez certains prétendants au paradis.
Justement puisqu'on cause quinze cent et des brouettes,  aux essais de Montaigne je préférais l'océan des yeux bleu de Malika ou les nattes à la savoureuse odeur vanille de Marion.
Mais tout vient en son temps.
Donc actuellement en rattrapage, je suis tombé sur ce petit livre 'l'été avec Montaigne'. Des textes courts. Facile a lire sinon je vous en causerait  pas.
Très sympa.
J'aurai pu vous vendre 'la première chose que l'on regarde'vu que je m'étais déjà régalé avec le précédent. Mais non j'ai choisi ce très actuel Montaigne.
Voilà un livre pas que pour l'été.
Vous pourrez piocher rapidement dedans entre deux stations omnibus du RERB+
Bon si vous, nul n'est parfait,vous avez du retard en compréhension des filles n'hésitez pas non plus à réviser.
les congés payés , heu l'otium du peuple,c'est l'époque idéale. Pis c'est bien aussi si je me souviens bien ^^.

la porte

Bon, y a trop longtemps que j’ai pas gribouillé. je me suis dit ça en tombant ce matin sur cette porte, dernier vestige du centre loisir du Havre.
je sais,la #tofdujour est sombre comme ce mois de février.
Mais faut que je vous dise :
En fait je suis venu au blogging via ce centre Aéré, ou on avait embastillé le mousse par plus de 40° un été.
bonne raison pour saluer sa disparition. lui qui se sacrifie pour une noble cause.
un vrai collège. enfin à ct’endroit ce sera un gymnase tout neuf.
ça avance...
Certes un jour de saint val j’aurai pu moi aussi vous écrire tout l’amour que j’ai pour les lasagnes du bosco. je l’ai déjà fait ici, donc 2013 je l’ai accroché la.
Mais il était dit que je parlerai de blogs,  puisqu’au bout de la rue je suis tombé sur le rédacteur du  pt’i dernier d’informations locales.
je lui ai dit tout le bien que je pensai de sa formule, même si on ne peut pas dire que nous soyons du même équipage, ni avec le même pavillon.
le mien est bien plus sombre.
mais y a des trucs chez lui qu’ont lit pas chez ses concurrents. yep
D’ailleurs Buck a senti le matou de droite, mais c’est tenu correctement. je suis très fier de son éducation.
Ensuite on a papoté 2014, Aulnay sous et stars locales ,forcément .
mais on a très vite vrillé geeks, procédurier, modèles et  hop j’étais déjà arrivé .
j’ai du tourné
- à gauche .
tout ça pour vous dire, le net,  le matin, c’est un tout petit monde IRL.

Quelques mots qui trainent..

Cette fois ci on y est.
je me lève il fait nuit. je rentre du chagrin par cette souffrance de RER B,  il fait nuit.
CLN comme chantait Ferré.
le coeur de l’hiver froid et humide. Cette saloperie de mois de février.
je pensai être le seul que cette guigne démonte, mais vu comme tout le monde est tapi dans mon reader, je ne suis pas unique à guetter les jours qui rallongent.

Demain.

On est un peu trop dans l’immédiat désormais.
la faute à INTERNET, comme d'hab
Avec toute cette obscurité, même bloguer n’est plus moteur.
le soir je bouquine,puis zappe de la tablette au smartphone.
le matin je hante les rues d’Aulnay sous, luisantes de pluie, buck sur les talons.
tous les deux on suit tout les projets de cette ville qui bouge. 

Enfin !

Même si je râle un peu à chaque arbre pécou.
Donc la photo du jour c’est une vue matinale du chantier du septième collège, ou en embauche à l’aube..
comme quoi même au coeur de la nuit y en a qui apprécient ceux qui bossent pour le printemps.

Demain

Quelques mots qui trainent... pour changer un peu des jaspinages de ces étroits râleurs ancrés dans un monde disparu que je coordonne dans mon reader, pour reprendre un terme qui m'a beaucoup amusé aujourd'hui. 

 Enfin !

En remettre une couche

On est mardi.
ça y est tout le monde a posté sa petite photo d' #aulnaysousneige.
moi aussi juste au dessus, vous savez tous ou c'est  
Mais en fait la, je suis un peu escagassé. (1)
je me suis fait voler mon sujet. Et par qui ce rapt ? par un mec qui assure en plus. 
Alors que j’allais en remettre une couche.
Une couche ? 
Vi, comme la neige ces derniers jours.

je vais pas en faire une avalanche. 
La mienne d’histoire se passe dans ce vieux village du sud d’Aulnay sous, dont la douceur de vivre est défendue ardemment par certains.
Donc, dans ce pré carré un pourcentage certain, lui aussi, voir impressionnant de bobo-ziens oublient le savoir vivre.
Au troisième jour après l’épisode neigeux sur des rues entières, des propriétaires n’avaient pas déblayés devant chez eux en ce mardi matin.
un accident devant chez vous, mes loulous c’est pour votre pomme.
je pense qu’une distribution sur le quartier d’un  DIY sur le maniement de la pelle ne serait pas de trop.
je parle pas des anciens, ça il y a encore des gens qui pensent à les aider à déneiger.

Non, je parle des débordés de la zapette. Les rois du RAB, les barons du jemenfoutisme, les empereurs de c'estpasmesoignons.
Ceux qui laissent leur trottoir comme ça

Pis ceux qui ne déblaient que la sortie de leur gros quatre-quatre. pas le hummer, ils aimeraient bien l'acheter, mais il rentre pas. c'est con quand même.

heureusement il reste des rues avec des gens qui ont un sens civique, même des pro comme la, le fameux papy du coin, dèjà célèbre ici ;.) 

pour ceux qui débute et jette la neige le long de leur mur, je leur explique :
la neige c’est au bord du trottoir, car il est généralement en pente. Au mur, si cela fond et que ça gèle de nouveau on a une patinoire.
puis quelqu’un qui glisse tente de se raccrocher à la grille, ou au muret. bon je reconnais au bord cela peut gêner les cross overs. mais il sont bien perdus de ce temps la. autant qu'ils restent au garage.

bon j'espère que les gentils fainéants vont capter.

Sinon au prochain épisode neigeux je crée l'assoc CDFA (2) ,distribue des tracts et spamme vos boites à lettres... moi aussi ^^ avec par exemple :

“Les pro­prié­taires d’immeubles, pro­prié­taires de pavillons, syn­di­cats de copro­prié­taires peuvent voir leur res­pon­sa­bi­lité civile et même pénale enga­gée lorsqu’un pié­ton se blesse en glis­sant sur le trot­toir gelé devant l’immeuble.
Dès lors que la pré­sence de neige ou de ver­glas n’est ni habi­tuelle, ni pré­vi­sible, et confor­mé­ment à l’usage qui vaut obli­ga­tion, chaque rive­rain est tenu de déblayer la neige sur sa par­tie de trot­toir et jeter du sable ou du sel pour sup­pri­mer tout risque de glisse, et ce au plus tard le len­de­main matin en cas de sur­ve­nance dans la nuit”



(1) la neige ça énerve pas que les enfants, les vieux machins râleurs aussi
(2) CDFA Comité de Défense des Fémurs Aulnaysiens