30 décembre, 2024

Dix neuf ans.

 


Avant dernier jour de l'année . C'est un marronnier ici. L’anniversaire de ce blog. 

Dix-neuf ans. Pitin !

Créé quelques jours après celui de Nicolas mais bien après le Faucon et  aussi ce ‘En éternelle convalescence’ que j'ai découvert depuis peu.

Pour le ternet , Twitter ne sera créé qu’au printemps suivant et Facebook ne sera disponible pour tous que fin de l'année suivante.
Le moyen âge non ?
Ça paraît bien loin. J’avais été inspiré par un blog local à l'époque, blog d'informations  toujours indépendant, libre et affuté.
Au fil des années, mes notes sont devenues elles,  plus personnelles, pour finir par n'être que sur mon nombril.

Je me m'efface petit à petit de cet internet ou je me suis quand même bien éclaté.
Mais en retraite cela semble logique.
Chaque période de la vie a ses plaisirs.
Bien différents désormais.
Beaucoup plus IRL. Il m’arrive d’oublier mon téléphone et je ne touche le PC que rarement.
Quand même,  bon anniversaire petit journal.
Il y a tellement de pages que j’ai oubliées et que je feuillette de temps en temps.
Sinon voilà dix ans que je repousse ta note de clôture, active mais antidatée, elle viendra bien assez tôt, Non ?

A moins que dieu Google, qui retire régulièrement des produits, ne zigouille ce vieux grimoire.
A suivre donc.

Bon, la photo de tête de gondole n’a presque rien à voir avec cette note. Le périph en 2005 était à 90,  grâce à saint Anne, pas celle de bretagne, celle de Paname, il est passé à cinquante en 2024.  Pour une fois qu'une chose augmente pas en dix neuf ans . Je la nomme comme cela, Mame Hidalgo, parce que les bouffons n’ont rien vu de son taf de transformation en ville moderne de Paris. Les mêmes réduits du bulbe qui ont râlé pour le centre d’art moderne de Pompidou ou la pyramide du Louvre de la Mite, en leurs temps.

Curieusement on les a moins entendu pour le musée d’arts premiers de Chirac, qui lui, ne s'est jamais remis de son service national, hein !  On risque pas de les esgourder non plus sur le bracelet électronique du vilain petit Nicolas.

Mais revenons au périphérique.
Ce samedi matin, en reprenant cet axe, j’ai pu mesurer le bonus de cette baisse de vingt kilomètres par heure.
Circulation fluide. Là où je queutais il y a dix neuf ans, même pas vu le parcours. Les politiques d’un autre temps doivent bouffer leur galure, ça fonctionne. Et en plus le premier bilan semble positif.

Comme quoi, j'ai encore mes queunottes qui sortent encore de temps en temps. La pleine lune est passée pourtant.

Allez on se retrouve en 2025, si le bouchon me pousse jusqu'à la.

@+


23 décembre, 2024

la troisième balle

 

j'ai tapé une photo d'une vielle note en tête de gondole, c'est vous dire la cosse. Un mois est passé. PILE un mois.

Buck est revenu dans une petite boîte en carton bien emballé. Un petit cylindre quand même assez lourd, avec un petit mot bien tourné de la pythie, ''accompagner,souvenirs'' tout ça.

Comme désormais tout est sur le ternet, le véto était presque étonné, que je me pointe cinq minutes après le livreur.

J'en ai profité pour rendre les plaquettes de médocs que j'avais en rab. A dix huit balles la planche, j’avais du rab. Puis si je peux éviter de me laisser aller à la cortisone pour kien, sait-on jamais. L’assistante voulait gentiment me faire un avoir, mais j'ai poliment refusé. Je lui ai dit de les refiler à qui en aurait l’utilité, un ami des canis dans le besoin.
Mes jours sont toujours aussi occupés, mais je sens bien que j’ai perçu cette fameuse troisième balle.

Vous savez comme dans la chanson de téléphone , le flipper.
On te donne trois balles ,la première t’es un môme…

 Cette futée de réceptionniste m'a demandé ce que j’allais en faire du Fao, malgré mon air neutre, RAB style, elle a quand même senti le feeling. Je lui ai répondu que j’allais le mettre dans un trou d’eau battu par les vents qu’il adorait, vers ar c'hwezher. Comme c'etait un membre de l'équipage, on attend de se regrouper.
 Ça lui à semblé une bonne idée.
 
En attendant, il est dans ma malle .
Sous le PC.

C'est un sentiment curieux. Je pose une main souvent en passant.
Superstitieux comme un pirate, ou la troisième  baballe me manges trop la tête.
Nan ?

En attendant la virée sur la côte, quand je mange un biscuit, enfin deux, j'en garde un quart...
Pour les oiseaux dehors.

Je ne marche plus.
Ne sort que pour le frigo.
Bon. Il ne fait pas si chaud non plus.
Quelquefois je me pose au milieu de l’escalier. Comme si j'étais fatiqué.
Sans Dèc ?

Il faut que je me secoue pour la faire rebondir cette satanée balle.
Quand même !

Allez, encore une petite, nan, nan, nan, GRATUITE !


08 décembre, 2024

Recycler la balançoire

 


Ah ah ! Damned ! Après la wasser c'est le zèph. Je viens de voir le petit arrosoir noir traverser le jardin comme si un footeux hystérique le poursuivait de son pied gauche.

Je deviens de plus en plus contemplatif.

Je reste posé là devant mon troisième café, soudain froid, à regarder mon bout de jardin.

J’ai bien appréhendé cette nouvelle marotte. Comme je n’ai plus de greffier, ni de clébard, je reporte mon occupation sur les piafs.
J’ai recyclé la seconde balançoire que j’avais confectionné pour les jolies grenouilles du neveu et leur symposium sur les kokeshi de cet été.
J’ai rajouté des bords à la planche, un toit en ardoise pour respecter les règles du PLU, raccourcit la corde et accroché le tout à la première branche du pin de mes enfants qui a vraiment bien poussé.

Tellement que quand le vent se déchaîne, comme aujourd’hui en alerte orange, je crains toujours une chute sur la maison.
Mais c'est l’arbre des mousses, alors mektoub !
Du coup je leur coupe, à ces satanés zozios, mes croûtes de pain le matin. Je sors la planche et l'immense couteau anglais à rosbeef de ma reum. Je m'applique. Des fines lamelles, recoupées ensuite en minuscules morceaux. Pour l'instant le bout de mes phallanges est passé à coté. De peu une fois où deux. C'est dans mon planning, après le vidage du poêle, la vaisselle du petit dèj et la coupe du petit bois.

Le plateau à pain est pris d'assaut par le rouge gorge et madame, les tourterelles et le couple de jacasantes pies. Il y a aussi des minuscules oiseaux à la robe de moineaux, une sorte de cousin des verdiers en plus petit, qui mangent les fruits et graines en reste du pain sportif.
Wesh ! ici y a que le pain et le bosco qui sont sportif.

A côté de mon porte-avions à miettes, il y a la colonne graines de tournesol, propriété unique de trois sortes de mésanges , à crête ou sans. Un ballet incessant je dois recharger tout les deux jours
Le satellite suivant c’est les boules de graisse que se réserve les moineaux.

J’ai installé ce dispositif pour éviter la venue d'une colonie de rats des champs, émigrés du compost et qui mangeaient le pain par terre. Le bosco était affolé de ces intrus. Le résultat est plutôt efficace. Sauf pour un jeunot que j’ai surnommé Mikko, qui grimpe via le tronc et redescend grailler par les cordes de la balancelle.

Au début je pensais changer les cordes, je ne manque pas de bouts abandonnés par la marée, mais je me suis ravisé.
J’ai toujours privilégié l’audace et les futés. Je ne vais pas m'arrêter maintenant que me voilà limite grabataire . Futé il l’est, le bosco ne l’a pas encore calculé.

Voilà ma note du jour, je vais vous abandonner,  faut que j’attaque ma ToDo matinales sinon ça va réclamer.

 



06 décembre, 2024

Il drache sa reum

 


 Il drache sa reum. Des tombereaux de flotte.  Cet aprèm je suis sorti pour trouver une chambre à air, je suis revenu à tordre. Surtout les pieds inondés,les sneakers, c'est confort, mais c'est pas étanche. J’ai posé mes chaussettes sur le haut du poêle et donc décidé de faire reprendre du service à mes bottes qui n’étaient dorénavant de sorties que pour les enterrements.

De facon j’ai pas beaucoup de suivi de boîtes à julots en perspective, vu que je suis désormais dans la catégorie plus devant que derrière.

Concernant mes pompes, pas si funèbre,

Il y a pas longtemps, j’ai anticipé en allant chercher de l'huile de pied de bœuf pour un entretien hivernal de mes cuirs.

  • Bonjour je voudrais de l'huile de pied de bœuf ?


La vendeuse de la boutique hippo-chic m’a repris direct.

  • Ça ne se fait plus mOssieur, ça abîme les coutures. J'ai de l'huile de vaseline c'est bien mieux.


Va pour la vaseline. Je date un peu sûrement. De souvenirs de mes lectures de jeunesse, SAS, voire brigade des mœurs 😉 ou ce produit était conseillé pour un autre genre de peaux.
Mais bon.

Au départ je pensais que c'était encore un coup du lobby des vegans cette disparition de l’huile à cuir.

Mais j'ai finalement compris pourquoi l’huile de vaseline était beaucoup mieux.
Fallait faire passer le prix de cette mini bouteille de cinquante centilitres d’or liquide.
Bon mes pompes made in France méritent bien une attention.

Qui a encore des grolles fabriquées pays aujourd’hui ? Hein ? Bande de pieds chinois, bengadlechiens,  ou tout autre pays lointain ou les enfants ne sont pas sur leur téléphone.
Mais je m'égare. Je suis content du résultat.
Donc j’aurai les pieds au sec cet hiver.

Je ne voudrais pas faire l’oiseau de mauvais augure, mais avec le bordel ambiant on a intérêt à réviser les basiques.

Et une petite note vite fait, encore sur mes pompes. Quel dandy je fais.


01 décembre, 2024

interlude

 

Je passe souvent par ma blogroll pour aller lire les dernières notes de blogs .

Non pas que j’ai pas de lecteur de flux.

Mais je préfère ‘afficher’ l'origine de la lecture, et puis c'est moins brouillon que le reader.

Alors de voir systématiquement ma note précédente me mine .

Donc je m’offre un interlude.

Une page pour rien. Enfin juste pour ma blogroll...




26 novembre, 2024

le valhalla de Buck

 


Il existe forcément un valhalla spécial kikinou, youki et autres titous. Un espace où ils forment une farandole immense de renifleurs de trous de balle. Ils y passent leur temps à courir après des bleu-merles, toutes plus belles et chiantes les unes que les autres.

Et je vous parle pas de l’espace restauration,  ou trône toutes sortes de saucisses, de la strasbourg en vue tu en voilà ,de la paysanne en tas, de la Montbéliard, de la Morteau, j’en passe et des meilleures.

Buck m'a abandonné samedi.

Les grandes douleurs sont silencieuses. J’ai continué ma journée comme si de rien n'était à faire le pied de grue en orange pour la banque alimentaire, en souriant aux gens en leur tendant la liste des besoins. Je suis un bon camelot. J'ai fait du chiffre.

Mais ça m’a rattrapé une fois rentré.
Le vide de l’accueil. Le tapis disparu.
La chute est vertigineuse.

Perdre son ombre c’est difficile, j’en ai déjà causé, mais j'étais bien plus jeune.

Désormais je suis bien trop vieux pour en reprendre un, de ces meilleurs amis de l’homme.
C'est peut être cela la vieillesse, ne plus avoir de double, juste un mauvais baton pour arpenté les chemins. Je ne voudrais pas faire comme le samouraï et demander à être enterré avec mon cleps.

Alors je m’occupe dans la maison soudain vide et silencieuse. Ne pas rester l'esprit en stand bye. Mais chaque coin est un souvenir.

Il y a une photo sur le mur en face de mon petit déjeuner . Elle date un peu.


Le bosco voulait l’enlever ce dimanche matin.
En fait, cela ne sert à rien.
Il suffit de corriger mon œil avec l’IA. On fait de ces trucs désormais !


Je vais surement être silencieux un moment. Il faut que j'évite de déconner, ce que je fais très bien dans ces ambiances. Que je reste concentré sur le sort des humains qui m’entourent. Mais l'absence va m'user, sûr.
Faut pas chier dans la colle. Il a eu une super vie de clébard, la copie miroir de la mienne. Allez je cause trop.

        RIP mon Buck.😢

 


21 novembre, 2024

garde de nuit

 

La tempête a soufflé toute la nuit. Allongé dans le canapé, j’ai veillé Buck qui n’est pas au mieux de sa forme.

Il a l'équivalent d’un mal de mer, ce qui est le comble pour un chien de flibustier, et vomi à qui mieux mieux. Donc je veille au grain.

j'écoute le vent s'acharner contre les arbres autours.Depuis qu’il m’a tiré du plumard vers deux heures.
Quand le vent souffle l’hiver, ce n’est que sifflements stridents. Comme si des oubliés par centaines se manifestaient bruyamment.

Ma cloche feng-su que je n’ai pas rentré bat la chamade. Les lames des volets claquent des dents, le tout ne facilitant pas le retour du sommeil.

J'ai laissé en veilleuse le Henri II, je vais régulièrement voir mon pote et vérifier si je dois de nouveau nettoyer le périmètre.

Malgré dernièrement des piqûres régulières d’EPO pour canis lupus, il a du mal depuis hier matin à se lever et à tenir debout.

Du coup il s’assied n’importe où et de préférence dans sa gamelle d’eau que j’ai ramassée trois fois depuis ce matin.

Mais comme je suis devenu un homme de ménage, ça ne me fait ni chaud ni froid.
Je ronchonne de ma grosse voix pour le fun .

Vers trois heures, il est sorti cèpi, au bout de vingt minutes ne le voyant pas rentrer j’ai sorti le ciré sur mon pyj et son harnais pour le récupérer.

J’ai dû le porter. Assis le nez au vent, immobile,  il bravait la tempête. Le temps que je le sèche, que j’alimente le poêle pour sécher les chiffons, il était largement passé quatre heures.

J’ai donc préparé le petit déj sans enclencher le grille-pain et le kawa.
Je me suis enroulé dans ma couverture, en évitant de penser à la suite. Mais ça a été un peu long.

A six heures trente le bosco a activé le grille-pain. j'ai mal partout.  je deviens chochote.

Buck dort devant la lourde, sa couverture sur le dos. ma moitié pose le café, je raconte ma nuit en écoutant la météo locale. Cent quarante sur les îles.

Normal que j’ai entendu siffler. J’ouvre les volets, avant que je l’attrape le gauche claque sur le mur. Le fil de fer de ma cloche japonaise s'est rompu, elle gît à trois mètres.

Après une nuit pareille, je me tamponne des signes.
Ou je ne veux pas les voir.

Le jour se lève. Il sort et s'allonge sur l'herbe et s'endort. La pluie a cessé, mais pas le zeph.


Avant que je ne bascule vers le coté obscur ce qui ne saurait tarder, je me dépêche d'écrire, comme si cela pouvait conjurer quelque chose.

Merde ! Accroche toi, satané clébard !








20 novembre, 2024

De mes rallonges...

 


C'est ce flemmard de blogueur des pages du petit bonhomme qui m’a lancé l’idée en commentaire dernierement. Faire une note sur ma ‘collection’ de couteaux.
Le terme collection est un bien grand mot. Nous dirons amas de rallonges .

Ça tombe bien, je suis plutôt en période taiseux en ce moment. Comme discussion ici, il n’y a que le vent et la pluie qui me repondent.

J'ai toujours eu un p'tit navaja au fond d'une poche. Je ne me rappelle plus exactement mon premier couteau. Je pense à un Opinel, le numéro 4.
Certainement donné par ma maman avant un départ en colonie. A l'époque pas de téléphone , mais un coupe papier. Enfin plutôt échangé contre un centime, car il n’y a JAMAIS de cadeau de canif. Superstitieux comme un pirate. À ce jour de la marque savoyarde, Il ne me reste qu'un numéro deux qui est une mine de souvenirs sur mes années de perditions romantiques, vers la fin de l’adolescence.

Et un autre n°7, lame efilée pour extraire les filets de poisson, encore un doka de ma reum, que j’ai mal rangé. C'est le problème avec les surins, ils ont leur vie propre. Ils peuvent vous abandonner du jour au lendemain. Comme votre ex. Mais je fais peut être erreur sur mon preum’s de bout d'acier, satané mémoire.  Je me souviens aussi d’un couteau suisse rouge, le fameux classic SD de victorinox. Idéal pour toutes les aventures d’un gamin hyper actif perdu dans les alpes à crapahuter après avoir devoré jack London et marc Twain.

Il y a deux ans, j'ai donné, enfin echangé contre un €, mon finlandais de quarante ans, un acier super coupant, au désormais regretté capitaine.Depuis j’ai dégoté une version plus petite dénichée dans une brocante.


C'est l’endroit où je les achète généralement mes schlass, comme mes verres à bière.

J’ai, bien-sûr, la vendetta offerte par Ange Luxxxxxi dans les années soixante dix. Grand modèle, ce couteau m’a accompagné au service militaire, ou il m’a permis une pax Romana, que j’ai appréciée. C’est un des rares que je n’ai jamais perdu. Il a désormais une pochette. Tellement bien rangé que je ne l’ai pas retrouvé pour la photo, encore la fameuse indépendance des coupe-chou. Mais j’ai un spare, enfin une roue de secours, plus petit que je sors quand je perd mon journalier, celui qui ne quitte jamais ma poche.


Mon compagnon depuis une paire d'années , le journalier, est ce Thiers,  perdu deux fois et racheté aussitôt.



ouverture une main, héritée des bergers calabrais. L’acier coupe, il tient dans la poche, et le verrouillage de la lame liner lock me convient parfaitement.

Celui qui suit, reste un de mes préférés , comme pour les dames, on peut avoir des coups de coeurs qui durent. Donc c’est ce Ducher à pompe, qui m'a accompagné pendant des décennies de RERB.


J’ai une anecdote sur celui-ci. Un jour je devais porter en urgence un courrier au tribunal de commerce dans le premier, enfin dans les beaux quartiers de Paname près de la cité.
Normalement je ne faisais pas coursier, mais là je ne me rappelle plus pourquoi, mais c'était bien évidemment urgent.
Je saute sur mon Vélib et file de Trinité vers les quais de Seine.
Je ne tiens pas à niquer toute mon heure de dèj. Je pose mon spad et mon enveloppe craft A4 sous le bras je file d’un pas assuré vers l’immeuble.
Quelques marches et en haut, un immense portique gris.
Merde. J’ai le fameux couteau de chasse dans la poche arrière. Je descend et tourne à l'angle. Une poubelle verte et quelques cartons.
Je refais soigneusement mon lacet.
Je passe le portique, redescend à la belpou, récupère mon Addon et rentre en sifflant.

Voilà.

J’ai encore une boîte pleine de lames.

Il y a de l'acier solingen,

ou un de mes premiers laguiole. 


Mes papillons de l'époque bleue. Et quelques bidules cuivre et bois , genre couteaux de chasse américains, très moches , qui coupent pas, fabriqués par les chinois. Très à la mode en quatre vingt.

Je n’ai jamais kiffé les grandes lames. Vous connaissez le dicton.
Aux lames bien nées, la longueur n'attend pas le nombre des touchés.
Mais j’ai quand même gardé cette dague de nettoyeur de tranchée. Je ne sais si c'est celle de Louis, dont j’ai encore le fourreau Lebel et sa rosalie, mais elle, elle fait vraiment froid dans le dos.


Je l’ai appelée verysure.
Ça pète moins qu’Excalibur je le reconnais, mais toutes les lames ont un nom, non ?

Voilà , je ne sort jamais sans une rallonge, mais verysure, comme son nom l'indique,  garde la maison.

Je suis sûrement un des derniers omo erectus, avec ma bite, mon couteau et mon douteux sens de l’humour.  

Mince ! j'allais oublier la plus importante ! Mon saignoir, mon petit sabot pointu de cuisine , mon scalpel de cuisto. Indispensable pour les légumes ou pour écorcher les restes de la carcasse du pouleton pour Buck. 


En  vrai c'est celui qui sert le plus.

 

Allez le soleil se couche, je vais couper le citron avec celui en tête de gondole.
A bientôt , je vais tenter de passer novembre.






11 novembre, 2024

Déjà le 11 novembre.

 


Déjà le 11 novembre.
Impossible que je passe à coté.
Cette année je vous ai fait un mix.
La carte postale du village de ma grand mère paternelle à la sortie du conflit et  en suivant quelques cartes postales que L’arrière grand père maternel Louis envoyait du front.


27.12.14


je te dirai pourquoi. se méfier de la censure ...

17.08.15

la permission, si longue à venir


Celle où il explique que son pote à ramasser cinquante "retardataires" fait froid dans le dos.

30.11.18

tout à sa joie de la fin du conflit, une lettre en anglais à sa fille

03.12.18

Toujours mobilisé, une carte d'excuse , pour la carte précédente en Anglais


03.12.18

l'attente du retour, en 'France'

Allez le fameux plateau de Californie souvent cité ici, vu d'en bas, j'ai aussi la ferme d'Hurtebise mais  je n'ai pas retrouvé le scan



Ce conflit, la ruine de l’Europe, doit un peu me hanter quand même.
Et puis avec un roitelet qui ne sais comment redorer son image,  la perspective d’un conflit est, hélas,  terriblement d’actualité



09 novembre, 2024

WAYE-M-SI-HÉ


 Il y a eu une élection aux states, comme on dit aujourd'hui . A première vue mes consoeurs et confrères blogueurs sont plus au jus que bibi, ils en ont causés dans leurs blogs respectifs.

Sorry, j’ai pas suivi, voilà trois semaines que je n’ai plus de box. Orange, dont la couleur ressemble au fameux chiffre 666, a changé un poteau bois dans ma rue pour un nouveau tout ressemblant, même beaucoup plus joli, mais en plastok. Comme ce sont des fusées chez l'agent orange, trois rues sont privées des informations si importantes diffusées par la télévision ou même le net.

Bon j'avais parié qu’il sortirait le blondinet, orange lui aussi, tiens. Je suis donc toujours dans la course pour les turfs clandestins. J'ai un sixième sens pour calculer les cracks et les vrais méchants, donc pas les tatoués, du premier coup d'oeil.

On a beau être de sensibilité deuxgoche, enfin humaniste parce que le mot gauche renifle le communautarisme , il y a un moment où il faut changer ses lunettes si vous ne captez pas comment le monde bouge.
Les priorités sociales ont changé, les minorités ont du mourron à se faire.Pas autant que les migrants. Désormais et jusqu' à dorénavant c'est l'assiette la machine à voter. L'estomac avant les bon sentiments.

Mais revenons aux Ricains et au clip préféré de la campagne de ce guru à casquette rouge. 

YMCA 

Ma mémoire à étincelles m'a rappelé une anecdote savoureuse lors de la sortie de ce morceau en 78.
Ma bande testostéronée de l'époque, noirs blousons et pétaradante bleus, se chamaillait pour interpréter ce disco number one tout un été. Chacun voulait être le flic ou l’indien.
Les mouvements du clip étaient appris par cœur pour flamber en boîte, les looks copiés.
Des vrais groupies. Les loulous chevelus de la cité fantome.

A cette époque proche du néolithique, la panoplie affichée des mœurs n'était pas encore si étendue qu’aujourd’hui.

Voila. 

Un peu plus tard est arrivée LA nouvelle, que je n’ai jamais vérifiée, mais que les danseurs  étaient gay.
Vous auriez vous vu la tête de mes durs à réveiller le matin.
Plus personne ne voulait être l’indien.

Du coup j’ai souri en voyant que le morceau préféré du troll Orange blond à mèche était ce fameux WAYE-M-SI-HÉ. Ce faux jobard est resté coincé en septante huit. Voilà de quoi me faire une note d’actualité.

Puisqu'on cause années quatre vingt et mauvais garçons, j'ai vu les deux toiles du moment sur le sujet et je vais donc vous faire mon critique éclairé. Vu que c'est un domaine où j'ai fait de l'ethnologie.

  • Le premier film "l'amour ouf" qui parle des relations jamais simple entre un tch'o crafleux et une fée clochette. La première partie est superbement interpretée avec deux jeunes plus vrais que mon souvenir. La bande son est une tuerie. La seconde partie un peu trop americanisée, j'allais dire marvelisée et forcément, moins dans mon jus. Je vous spoil pas la fin, mais j'ai jamais rencontré ça, il faut dire que j'ai eu affaire qu'à des affreux du neuf cube.
  •  Le second c'est le très joli "libre" sur prime vidéo , qui m'a plus basculé direct dans les années septante, leurs couleurs et lumières. J'avais déjà kiffé le film précédent  de cette réalisatrice. Mais la, les bracos, les paysages , et cette ambiance époque si bien restituée. J'ai passé un bon moment.
Donc si vous avez prime et que vous voulez du Revival , foncez.




31 octobre, 2024

LANDMARK IWAK 31#

 


Landmark

Le mot IWAK de ce, déjà, 31 octobre 🎃

En lisant ce mot en traduction littérale, j’ai immédiatement pensé à ce conte, aux cailloux blancs du petit poucet. Petit louis, petit poucet, on reste au ras du sol.

Mais le thème du repère est là.

Il y a ceux qui en mettaient des plus gros cailloux comme landmark pour retrouver un chemin, comme la photo du jour.

Mais quoi de mieux comme point de repère que ce petit blog, commencé presque par hasard et qui maintenant sert de marque pages à une mémoire de plus en plus volatile.
Rien de tels que ces petites pages post-it, véritables memory card d’un k .

Désormais, mine d’or de mes joies, peines, humeurs et souvenirs pas si lointains, et pour certains, déjà oubliés le plus souvent.
Alors je pioche et je me dis, Mince c'était quand.
Ou bien déjà dix ans !
Ou encore là, j'étais grave véner

Voilà, on clôture ce IWAK 2024. Ce carnet va reprendre son sommeil avec quelques ronflements de temps en temps.

Tiens,puisqu’on est dans les landmark, un, deux , trois repères vers ceux que j’ai lu lors de ce mois.

@ plus















30 octobre, 2024

VIOLON IWAK 30#

 

romane

Violon
Le mot IWAK de ce 30 octobre.
Du coup je vous recycle, moi aussi, une photo d’un article ancien, ou il était déjà question de ce superbe instrument.

J’adore le violon. Pas dans le sens où on me raconte des cracks, là je suis plutôt  mauvais joueur.

Non le son de l’instrument.
Certains vont encore me faire remarquer que je boucle sur la famille, mais à mon âge c'est normal de radoter.
Quand elle était Mino, j’ai mis le mousse a l'école de musique, enfin le conservatoire. pour qu’elle apprenne le solfège puis essaye le violon.
Le problème de ces écoles, c’est que si les parents ne sont pas musiciens l’enfant part quand même avec un lourd handicap.

Lui faire travailler son solfège fut impossible pour bibi.
Mais elle s’est accrochée . Quatre ans . Solfège digéré et violon de plus en plus souvent.   Reprises des morceaux à la maison, morceaux qu’on ne devait pas écouter bien sûr.

Mais à un moment, le professeur a sûrement trop poussé le bouchon. Ce qui était un loisir ne l’intéressait pas, que de futurs pro.
Le mousse a stoppé l’engin.

J’ai reporté sur Paname le violon de location, à regret. Et me suis toujours dit qu'elle se remettrait un jour à jouer.
Mais elle est plus partie sur le tir, ce qui n’a pas vraiment la même sonorité.
Je garde espoir, le son de cet instrument me fait fondre.

Sinon le violon, pour quelques copains de collège cela porte un autre sens, avec des souvenirs et des sons bien moins mélodieux.
Mais dans les partitions de la vie, il vaut mieux jouer juste et droit.

Voilà.
On arrive au bout de ce IWAK. Demain déjà le 31. Je suis pas certain de pouvoir remplir le dernier texte sur les points de repères, déjà j’en ai pas beaucoup , et je vais être occupé  par les monstres, les sorcières et autres ectoplasmes. j’ai déjà eu une lettre anonyme dans ma boîte.






29 octobre, 2024

NAVIGATOR IWAK 29#

 

Navigateur.
29 octobre mot de la liste IWAK du jour.
Bien.

J’aimerai bien être un navigateur. Il paraît que la mer est le dernier endroit où on se sent libre.
Je me sens libre, enfin plutôt, mais j’ai quand même un post-it sur le bureau les dates de passage du permis bateau. 


Si je me donne le temps. Avec des si Paris serait en bouteille, comme les bateaux .

A ce jour ma seule référence de navigateur est l’arrière grand-père maternel Louis, celui qui commença mousse et fit le tour du monde sur la marine à voile anglaise puis française.

Sa malle bientôt bi-centenaire trône dans la salle à manger. C’est là que je range mon bazar.

Aujourd'hui je me sens de vous conter son chemin au navigateur maison. Parce que les histoires ont intérêt à être racontées avant d'être oubliées

Fils illégitime d’un notable blindé d’un bled d'Ille et Vilaine, au fur à mesure qu’il poussait, la ressemblance avec son daron devenait trop frappante. Certainement aussi un gamin un peu remuant élevé par une mère célibataire. Donc, à la toute fin de ce dix-huitième, on décida de le mettre en ‘apprentissage’.

Il fut donc envoyé à Belle-Île, dans ce qu’on appelle désormais le bagne d'enfant, ou il appris le dur métier de marin.
Comme un heureux hasard, pour ne pas qu’il retourne dans le trente cinq, on lui trouve un contrat de mousse dans la marine anglaise.
Dans les premières années de 1900 il laboure donc toutes les mers du globe. Cap hornier sur la voile marchande ça en jette non ?

La guerre éclate, il est au Brésil. Si bien que quand il remet les pieds en France, il est déclaré insoumis et envoyé dans les corps francs. Dixit ma reum. Il en sortira en dix neuf  après une prolongation en Alsace.Usé  par la guerre, il se posa en banlieue. Il en avait assez vu, il ne parlera plus beaucoup, voire plus du tout. Pendant le conflit, Il écrivait des cartes en anglais à sa fille, ma grand-mère, qui retiendra surtout les récits de ses voyages et qui à son tour fera le tour du monde pour revoir les lieux qu'il avait évoqués.

Il y a des navigateurs avec des destins incroyables. Louis en fût un.


Yo !  demain le mot IWAK va me permettre de vous jouer du 🎻








28 octobre, 2024

GÉANT IWAK 28#

 


JUMBO.

L’ IWAK de ce 28 octobre est un peu compliqué pour moi.
géant. Je n'aime pas ce mot. Surtout l’expression qui va avec :

  • C'est géant.


Je pense qu'on touche là le fond du vocabulaire.
C'est d’la balle est beaucoup plus fleuri.

Quand aux géants, ils ont tous des pieds d'argile, c'est bien connu.
Et puis je suis petit et avec une certaine expérience à la fronde.
Donc normal que je dézingue les goliath.

Voilà j’ai pas trop envie de ma casser l’azerty pour ce géant. Quoique je me suis fais un boudin noir au pommes ce midi. Plat d’automne s’il en est . La , on peut lâcher un facile et populaire :

  • C'est géant.



27 octobre, 2024

ROAD IWAK 27#

 

Road.

Le mot de ce dimanche de changement d'heure dans la liste IWAK. 27 Octobre.

Trois jours que j'ai balayé des notes qui parlent de changement d’heure le weekend du 27 et ce matin j’ai tenu tête au bosco à sept heures quarante lui assurant que le changement était le weekend prochain.
Jusqu'à ce que mon oeil tape l’horloge du four à huit heures quarante.
Je ne sais pas où j’ai la tête. Peut-être, encore , sur la route.

On ze road, comme on disait.

cette drogue de découvertes que j’ai tant fréquenté. Fauché mais heureux. Et surtout jeune. C’est peut être pour cela que la nostalgie est si forte.

J'ai chopé une photo pour la tête de gondole sur mon flickr, du temps où je les rangeais mes clichés. Ce jeune homme, ce fut un peu moi. Sûrement pour cela que je l’ai capturé.

Des mois entiers a user mes camarguaises d’une ville à l’autre , de petits jobs en petits tafs.
Je regrette des tas de choses de ma vie, et certainement en premier cette insouciance de la vie sur la route.
A part peut-être ce banc de la côte d’usure  où j'ai cru être paralysé, ha ha jeune et déjà con.
Voila pour ze ROAD.

Une dernière remarque, comme je l’ai lu ailleurs. Je soupçonne le créateur de la liste Inktober et donc Iwak d'avoir besoin d'évasion, ou juste d'être un rêveur avec des semelles de vents.


26 octobre, 2024

CAMERA IWAK 26#

 

Caméra. Le mot du jour de ce IWAK du 26 Octobre.

Forcément je vous ai pris mon AE1, compagnon de cinquante ans. Il a repris du service depuis peu, j’en ai fait une note, mais l’objectif est un peu sale ou rayé, ou bien c'est la chambre.
Mais quand on voit l'état de l'étui cuir du cent trente cinq, on sent le vécu du machin.

J’ai toujours aimé les appareils photos. Grand tonton Eloi, encore lui, m’avait offert pour mes quatorze ans un instamatic , j’ai usé cet appareil. Certes, comme cadeau a ce moment là, j’aurai préféré sa lame double de nettoyeur de tranchée de quatorze, mais justement quand on a quatorze on ne choisit pas.

A l'époque, je parle des seventies, développer coûtait un bras. Curieusement c'est bien moins cher maintenant d’imprimer ses photos, mais plus personne ne le fait, quoique c'est une branche qui repart tout doucement. Numérique, mot magique, les gens pensaient tout revoir facilement. Mais rien ne vaut le papier.

A yé je fais mon censeur. Vieux con sans roulettes.

J’ai aussi un appareil kodak à soufflet de ma reum. Je l’ai gardé. Ce n'est pas du 24x36. Il faudrait que je le remette en action.
C'est dans ma ToDo .

Mais le jour tombe.


Et la lumière est la seule chose importante pour une caméra ou un appareil photo.
Avec le sujet aussi, mais s’il est un tant soit peu cabot, les choses sont vite calculées.
Tiens, un autre grand tonton. Dans le genre cabot.
Celui-là n'était pas piqué des hannetons. Une gentillesse jamais rencontrée ailleurs. Mais un brin narcissique et des doigts en or pour la gravure. Vraiment.
J’ai ses photos avec ses potes, il faut que je les mette en ligne, sérieux , trop swag.

Encore un truc dans la ToDo. Mais on s'éloigne de notre mot caméra, enfin à peine d'une encablure.
Voilà, c'est pas tout le iwak, faut que je popote, le bosco est montée s'occuper d'une embrouille contre le quartier maître. Si je ne bouge pas c'est qu'il n'y a pas photo, ou qu'il n'est pas question d'épouvantail. De toute façon le mousse est avec elle. Ça va filer droit.

A demain pour ROAD. Je dois pas le louper celui là où Kerouac va me chatouiller les pieds.





25 octobre, 2024

SCARECROW IWAK 25#

 


Scarecrow . Voilà pour le 25 octobre dans IWAK.

Il n'y a pas trois jours, j'ai stoppé la tire juste devant ce champ. Hop une photo de cet épouvantail sympa.

Par ici il y avait un concours d’épouvantails, il fut un temps. Je ne sais plus si cela à encore cours. Mais ils sont toujours très soignés dans certains jardins. (j'ai failli tomber dans le piège pluriel de l'épouvantaux)

Il faut dire qu’entre les moineaux et les choucas des tours dans le périmètre, les plantations sont soumises à de fortes vicissitudes.
Il y a longtemps que je n'avais pas placé ce mot. Je suis assez content.

En tous cas on voit bien que la fast fashion touche aussi les croque-mitaines à piafs. Ils sont bien mieux sapés que par le passé. Hier ils vivaient leur été avec une vieille parka limée et un galure troué. 

Regardez comme celle-ci est élégante. Wesh c’est une épouvantaille, je tente la féminisation, veux pas finir Shot Down In flames par la milice meetoo.
Sans Déc, couleurs associées et ton pastel, fleur au chapeau, chèche négligemment attaché. Le must du swag. 
La ceinture retient une taille bien fine et la blondeur des ses cheveux, ainsi que son large sourire , nous obligerait presque à répondre à son salut , pour ne pas passer pour un épouvantail ou plutôt malotru du septième. Arrondissement rempli de coupe-jarrets et autres aigrefins innommables, c’est bien connu. [On est toujours plein de préjugés sur les gens des lieux qu'on ne connait pas ,  non ?]

Voilà, j’aurai eu plus de jambes je serais sorti vous en prendre une image d’un autre ogre à corbacs. Celui-là trône à deux rues et vaut son pesant de roudoudou. Mais la, pas possible. La sortie de Buck m’a plié.

Demain c’est caméra le mot d’l'IWAK.
À demain donc.



24 octobre, 2024

EXPÉDITION IWAK 24#

 

tas d'algues
Étant devenu casanier et taiseux, je peux pas dire que le mot du jour de ce 24 octobre du IWAK est fait pour moi. Les grandes expéditions c’est plus dans ma cour. Même les aventures de découverte chez les vikings sont remplacées par une livraison à domicile, après commande sur leur site du net.

Net qui est en panne d’ailleurs. Une armée de techniciens est venu changer un poteau en bois, ils en ont mis un beau, en résine simili bois. Mais ils ont niqué allègrement la liaison internet.
Je sors et leur demande quand ça va être rétabli.  Un au téléphone , un sur son téléphone  et un qui bosse.

  • Ne vous inquiétez pas on a prévenu Orange

Je ne dis rien. Mais il y a de quoi être inquiet vu la physionomie du câble.

Une expédition de bras cassés si vous voulez mon avis.
Le lendemain, étant chez free,  je me rencarde chez le zinvoi qui est chez Bouygues mais qui connaît celui plus haut qui est chez orange.
Le réseau à l'ancienne.
  • Pas avant le 30 octobre !
joyeux Halloween 🍄 Pis 🍊 Peut être plus la saint Theodore ou la saint Sidoine.

Du coup c'est  radio classique à la place de la télé. J’ai bien tenté une expédition sur Europe1 et RTL mais entendre dire que les français en ont marre de la démocratie chez l’une, ou qu’il faudrait revoir la loi de 1905 pour permettre de facturer l’entrée à notre dame chez l’autre, me cours un peu sur le haricot comme disait Eloi. Un peu une expédition le choix d’une radio pas morflée désormais !

Voilà, pour m'aérer après toutes ces billevesées radiophoniques, je décide donc de mener l'expédition du jour :  ramener les algues pour le potager. D'où la photo en tête de liste.

Il fait doux , Buck se ramasse sans arrêt, sur les cailloux. Je mets mes lunettes de soleil dans la poche de mon tricot de corps. Oui j’ai des tee-shirts avec une poche , je fume plus, mais je trouve ça swag.
Mes sacs actions plein de kombu et de wakabé, zézette à la plage, je rebrousse chemin vers la voiture.

Le soleil réapparaît. Mais les lunettes ont glissés de la poche. Je fais demi tour , mais marron sur marron sur les tas de goémon, c'est plutôt le KK.
Elles sont donc MIA lors de cette expédition.
Nous rentrons.
Demain le mot du jour est scarecrow.

Ça me va. A demain.









23 octobre, 2024

RUST IWAK 23#


 Rust.
23 octobre. Le mot IWAK du jour.

J’ai commencé à rouiller passé cinquante cinq. La rue Lafayette était plus difficile à remonter en Vélib.
Je n’ai pas de suite pensé à la rouille. J’accusai alors le ti punch trop serré du soir.
Tranquille ,elle a continué son travail de sape.

Vers soixante cinq j’ai abandonné les sorties VTT forêt dans le domaine de Condé, prétextant que le vieux Buck n’avait plus la moelle.
La mauvaise foi est le moindre des défauts d’un pirate.

Maintenant elle est bien là.
Elle ne se cache plus. Quand je m’agenouille je dois prendre appuis pour me relever .
Si je reste assis trop longtemps j'ai l’impression que toutes mes articulations ne répondent plus. Ce n‘est plus ankylosé, c’est grippé veugra.

Il y a des avantages à être en acier, mais sur les vieux jours, cela devient plus un inconvénient. Cette anthracnose me grippe un peu plus de mois en mois.
Vais-je finir comme ce piaf en image du jour ?

Du mouvement il ne me reste que quelques flamboyants souvenirs qui remontent quand, cahin caha, je boucle le tour du bloc avec cette ombre de chien. 

Me reviennent quelques cavalcades de gamins, dans le soleil couchant, comme les images flash de ce film “l'amour ouf”, que je vous conseille tiens.

Ou bien, ces galops flamboyants dans les chaumes fraîchement coupés.
Encore le soleil rouge comme la rouille.

Rust, c'est comme le début d’un grand sommeil.
Allez demain c'est expédition le mot du jour, je vais  chercher dans les trous


de ma mémoire qu'elle a grignoté  cette satanée rouille s’il reste un périple à raconter.

Allez tiens lui aussi en a causé




22 octobre, 2024

CAMP IWAK 22#

 

Camp.

Le mot du 22 Octobre dans la liste IWAK.
J’ai l’embarras du choix.
Je ne me rappelle même plus bien, le nombre de camp en toiles que j’ai fait.

C’est simple tous les étés et même à Pâques j’étais extrait de l’air vicié de la seine Saint Denis pour des destinations aventureuses.
Je fus verni. Je serai encore plus associable si je n’avais bon gré, mal gré fréquenté tous ces jeunes gens de ma génération.

Aujourd'hui, le camp de montgé en goële. Immergé en pleine forêt. À deux encablures du neuf trois dans le soixante dix sept.
Un camp d’été où les jeunes passaient quelques jours avec des activités en forêt et même une découverte du monde du cheval.

Seize ans tout au plus. Me voilà parachuté aide moniteur. Je connaissais la forêt comme ma poche et aussi les chevaux.
Le responsable du campement, un futur pharmacien, nous donnait des cours d’aïkido, sport que j’ai pratiqué avec un semblant d’assiduité quelques années en suivant.

Mais surtout cet hyperactif, quand il ne culbutait pas une jolie voisine du Bois dont le mari n'était pas des plus présent, nous donnait des cours sur les champignons qui peuplaient cette forêt devenue depuis domaniale.

Quelles crises de rires ont fusé de ce groupe d’ados lorsque l’odeur l’ayant averti, il deniche cette morille du diable qui dauf adonf sent extrêmement mauvais.  j'ai encore le nom latin en tête : phallus impudicus !

Même si internet permet désormais, merci Lens, d’identifier les thallophytes. Je lui en suis encore reconnaissant a mon maître des katas. Il y a quand même des faux amis entre le bolet et le faux bolet. Et ne pas se fier uniquement au nom, comme ces trompettes de la mort que je chasse en novembre et dont nous nous régalons.
Bref des années plus tard, suite à ce camp, je cours toujours la russule ou le cep avec plus ou moins de succès.

Et quand j’ai un doute . Hop détour chez le pharmacien si je connais le champy. Sinon je le laisse dans son biotope. Comme cette colonne de Tue mouche en tête de gondole, rencontrée cette semaine, dont je laisse les volontaires tester le goût , mortel ou hallucinogène suivant la dose.

allez on touche au but. demain rust. comme bibi.






21 octobre, 2024

RHINOCÉROS IWAK 21#

 

Chibi on the wild coast



Rhinocéros.

21 octobre, mot du jour IWAK.
Bien.
🦏
Pour une fois, les dessinateurs de l’inktober sont avantagés.

Je ne me rappelle pas en avoir croisé en chair et en os, des rhinos. J’en ai sûrement vu dans les zoos de l’époque où dans quelques parcs de cirques qui tournaient dans les stations balnéaires l'été.

Non .

Je me rappelle très bien par contre le regard pénétrant de tristesse du gorille 🦍 du zoo de jean Richard qui était debout derrière une glace sécurité et qui de toute sa hauteur, il était immense, scrutait tous les gens qui passaient impassible.
J’étais mino, neuf ou douze je ne sais plus.
Mais sa stature et son regard me reviennent parfois.
Les gens gesticulaient devant lui, mais comme une pierre il restait stoïque, balayant chaque humain d’un laser de tristesse dont l’empreinte me brûle encore.

Non jamais vu de rhinocéros. De toute façon, décimés dans les années quatre vingt pour la mythologie des petits zizis, ceux qui pensent que leur corne va renforcer la leur, ils ont presque tous disparus, comme les gorilles d’ailleurs.

Soixante-treize pour cent de la vie animale a disparue en cinquante ans
Je pense que pour les rhinos c'est beaucoup plus le pourcentage.

Mais, la nature à horreur du vide disait Aristote.

Je pense qu’elle va rééquilibrer tout ça, sans vouloir faire la Pythie de mauvaise augure, enfin l'Oracle pessimiste pour rester genré.
Quand est la question.
Finalement le thème de ce jour n’était pas si mal. 

A demain !







20 octobre, 2024

UNCHARTED IWAK 20#

 


Uncharted.

Inexploré le mot du jour de cet IWAK du 20 Octobre. J’ai plein de choses dans ma besace encore inexplorée. Je pense que tant que la curiosité me chatouille, je ne serai pas réellement vieux.

C'est peut être juste une idée. Il me reste des tas de choses à découvrir. Explorer.

Comme savoir qui du choucas des tours ou du corbeau est responsable de toutes ces noix brisées sur le chemin ce jour.

Il n’y a pas de noyer à deux kilomètres à la ronde.

Voilà.  Je vous parle pas d’explorer la mer qui me chatouille de plus en plus.

Il faut absolument que je me lance.

Je vous tiens au jus.


19 octobre, 2024

RIDGE IWAK 19#


Le thème du jour est crête. Enfin ridge pour ce IWAK du 19 Octobre.

Difficile. Je suis né avant les punks. J’ai donc jamais eu de crête. C'était plutôt comanchero mon look de jeunesse .

Sinon j'ai pensé aussi à mon coq. Mais j’ai déjà raconté son histoire à koko. Lui il en avait une sacrée de crête. En plus d’un organe de baryton qui a failli m’attirer les foudres du voisinage.

Alors ? Dur ce Ridge non ?
Et bien il me reste LA crête.

Celle que nous avait fait descendre un matin de février Bernard notre chef d’équipe de bras cassés. Un week end de ski à la montagne.

Quand je suis sorti du téléphérique les skis sur l’épaule droite j’ai eu un moment d’arrêt à la porte en regardant cette corde tendu entre quelques piquets au dessus du vide et cette crête du pic du midi .
Le vent soufflait moyen et des petits tourbillons de poudreuses virevoltaient par endroit .
C'est Alain son bonnet à pompon vert sur la tête qui a invectivé nanard
  • Tu déconnes Bernard, on peut pas descendre la les skis sur l’épaule , t’a vu ce vent
la réponse est tombée directe.
  • Tu peux reprendre le télé dans l’autre sens, mais faut prendre un billet gros.
J'étais juste derrière et je vous avoue que je me souviens de chaque mètre. Chacun lâchait sa sentence à la con.

Jean-Marie : si tu perd tes  batons c'est direct chez le loueur de Chamonix.
Raoul : après ça un vin chaud ne sera pas de trop
Je ne me rappelle plus trop de la mienne. J’ai du rire nerveusement. Comme à chaque fois que ça barrait en vrille.

La vallée blanche est un super souvenir. Mais maintenant, quand on me parle crête je revois cette arrête balayée par le vent.

Évidemment j’ai pas filmé, mais bon d’autres sont passés après