19 mars, 2023

La rue Francaise

 


 Voilà.

Y a un moment que j'ai pas donné mon avis

Les vieux cons de flibustiers ça se tient coi. Ça évite le bruit , la fureur.

C'est usé. Trop fatigué

Mais voilà, il y a deux ans , lors de l'espace temps COVID, les éboueurs étaient des héros. Les seuls à sortir pour affronter les rues et le virus lors du couvre feu.

Les enfants leurs faisaient des dessins, on les acclamaient le soir.

Deux ans.

Et cette semaine avant le 49.3 si prévu, normal non ? les députés tiennent à leur régime spécial et à leurs retraites.

Une pluie des médias, le petit doigt sur la couture, se répandent sur les rues des grandes villes abandonnées au rats et peut être même à la peste et au choléra.

La servilité de ces gens n'a d'égale que leur mauvaise foi.

Monter à Paname pour manger sur Châtelet avec une de mes filles préférées, je me suis fait la remarque dans cette rue, avec ce sens unique.

La rue française.

Elle de retour la rue.

Les choses vont prendre un tour nouveau. Rien d'aussi festif que les seventies.

Loin s'en faut.

J'ai mal supporté cette hargne contre ces courageux en grève.

Alors je la ramène.

Voilà .Mars 2023.

La révolution, celle du #Courlu est elle pour dans deux jours, l'autre n'aura pas lieu, mais le temps va se gâter pour ceux qui n'écoutent pas.

Peut être à plus, ou pas.

10 mars, 2023

Il vase. Enfin !

Au trente troisième jours il a plu.

Comme il faut.

Ce matin j'ai mis mes bottes et on est sorti dans le vent avec le vieux Buck.

Arpenter la lande.

Comme si le fracas de la mer et du zeph m'avait manqué.Et cette sournoise pluie qui noie mes lunettes. 

Du coup je les glisse dans ma poche mes satanés yeux. 

Juste un peu plus de  brouillard.

Tiens, une voile noire au loin qui se dépêche de rentrer avant le gros grain qui se pointe.

Mon compagnon de ballade a de plus en plus de mal à arquer. 

le roi des landes. 

Je l'attend patiemment. Il fait semblant de renifler de longues herbes recouvertes de perles de pluie pour gagner quelques instants de pause pour son train arrière.

On fait un couple du tonnerre.

Des nouvelles du monde, le retour de cette eau est ma préférée. Je n'ai rien lu sur l'augmentation générale des salaires. 

On continue de noyer le 🐟 

Dans les infos régionales un jeune agriculteur en manif pour la première fois le sept dans un patelin du coin, précisait que ce n'était pas pour la retraite, qu'il ne verrai pas, mais plus pour l'inflation et l'inaction contre le réchauffement.

Donc le monde de dans dix ans à la vitesse ou ça part en sucettes et l'inaction des institutions et de nos représentants.

Du coup je trouve que la maxime sur le bon sens paysan n'est pas usurpée.

Je pense que la grogne prend une forme bien plus générale.

Ce mouvement est plus silencieux et partagé que celui des GJ.

La renaissance est bien mal engagée, la couleuvre de cette réforme ne sera pas avalée et va l'étouffer.

Mais je rêve en regardant l'écume et le chien tente de prendre un raccourci pour rentrer. Ce filou apprécie moyen l'ondée.

Je tourne le dos au vent qui force et nous reprenons notre sortie du jour sans croiser âme qui vive. 

Que des caisses bombardant sur la route côtière a la recherche de saint Gasoil.

On est sorti indemne de février. Mars nous ramène le printemps. Je vais l'apprécier plus intensément, j'ai l'impression.

Sinon j'ai niqué les processionnaires sorties sur février



. Mais je n'aurai plus à m'en charger. Un couple de mésanges a investi un des deux nichoirs que j'ai bricolé l'an passé.

Mars, le retour du Courlu. Cette année il gratte un jour, il arrive le 20 mars. Voilà qui est dans l'air du temps.