17 novembre, 2021

Flash Back

Je partais chercher mon pain ce matin. 
Huit heures c'est un peu tôt, mais il commence à faire jour et Buck dont le train arrière n'est pas au beau fixe doit sortir un peu. 
Sur le trottoir d'en face un piéton, chose si rare que je tourne la tête. 
Un papa avec une pitchoune en poussette et deux metres derrière son plus grand, cinq, six ans qui traîne les pieds dans les tas de feuilles de platanes. 
J'avais oublié le bruit si spécial que cela produit.  cela m'a propulsé directement soixante ans en arrière.  
Je me suis arrêté, ce qui a plu au chien qui a pu enfin me rattraper et même arroser une boîte aux lettres au slogan nopub à priori inutile avec ce qui en dépassait. 
Le petit bonhomme a continué ses pas chassés, sans tenir compte de l'arangue de son daron sur le probable retard si il continuait de traîner. 
Il y a donc des moments immuables et intemporel. 
Je me suis retourné pour le suivre des yeux un instant 
J'ai souri. Et sourire un matin de Novembre c'est un must. 
Puis j'ai repris mon périple vers ma tradition. 
Ce satané clebard claudiquait moins, il m'a semblé...

13 novembre, 2021

Le réchauffement vire au jaune

 


Vous connaissez tous l'histoire du vilain petit canard. Bon je pense. Sérieusement à une version Psittacula.
Avec l'automne et l'arrivée des premiers frimas, mes cousines les perruches à colliers, nouveaux et bien acclimatés perroquets du neuf cube ont retrouvées le chemin de la case du pirate.
Finis la dépouille des jolis soleils plantés un peu plus haut dans la rue.



Avec l'automne la nourriture devient plus difficile à trouver. Il est loin le temps des razias sur les bigaros si noires du cerisier de mamy. Ou de ses pruniers sur ce qui reste des pavillons avec arbres des quartiers sud d'Aulnay. 
Ici on dalle les jardins à tout va. Faut rentrer les diesels    heu, électriques sans se gadouiller les pompes.
Des mirabelles qu'elles goûtaient avec délectation d'une patte. Trop verte hop je jette et en prend une plus mûre. Je comprend les papys maugréant contres ces gourmandes bestioles. Les confitures maison sont devenues difficile.
En tous cas elles s'entendent assez bien avec les mésanges et moineaux pour leur tour sur l'unique distributeur.
Mais revenons à notre enplumé jaune 


Un joli morceau. Avec des couleurs d'automne à rendre jaloux un ginko bilaboa, pourtant le champion de l'apparat yellow en cette saison.

Semble être la dominante du groupe. 
Elle se pose en premier.Monoké jaune.
Reine de la flibuste.
Les autres suivent. L'habit fait le moine chez nos soeurs les perruches.
Je me dépêche de la mettre en boîte pour cette note.
Au balbutiements de ce blog il y en avait une de temps en temps. Aujourd'hui on frise la vingtaine a la graille. 
Si vous voulez mon avis le réchauffement climatique vire au jaune.
Les merles éradiqués par les pies, qui pullulent, on disparus. Mais elles, progressent,résistant au froid qui s'annonce tôt mais si léger depuis des décennies.
Quand j'ai rappliqué vers cette périodeau même endroit, il faisait moins quinze. Un abbé sauvait même les malheureux du froid. Autre temps non ?
Je suis un T-Rex.
En tous cas elle jacassent si fort que je me demande si je vais pas finir par pécho une nouvelle pétition des bien pensants culs bénis du périmètre, non plus pour la gente canine, mais pour la volatile. #RAB ils me les brise menues avec leurs feux d'artifices, leurs sirènes à l'aube et autres soirées serviettes.
Je me méfie quand même, les preuves seraient facile,avec l'invasion, AUSSI, des pylônes de caméra dans le périmètre , qui vont ENFIN trouver une utilité,me griller sur les flux aérien rapliquant à la gamelle.



Voilà moment animalier terminé.

La prochaine fois je vous cause de me poules. Qui malgré leur grand âge, que dis je, canonique, sont parties pour un centre de formation des écoles.
Ici la vie, c'est loin d'être un long fleuve tranquille.
Tchuss.





04 novembre, 2021

Au Sausset il sauçait...

 


Ce matin il pleuvait.

Bien que mon tacot roule sur trois pattes, je décide de 'monter' au Sausset. 

Ce parc, dont le côté nature à des faux airs de grand nord canadien .



J'aime bien cela nous permet de nous aérer avec Buck.

C'est pas loin et sous la pluie en semaine, pas de danger de tomber sur trop de joggers.

Quelques vues d'automne.

 


Ha petit conseil, voilà le debourbeur. Évitez donc les talons hauts ou même les baskets. Ici c'est nature.

Avec les pluies de saison vous risqueriez de glisser.



Mais quel bol d'air et de calme. Un lieu protégé et magique.

J'ai croisé deux écureuils et une dizaine de pies.

En rentrant Buck à tourné son dos contre la cheminée, comme son maître il traine la patte

Mais la virée lui a plu. Il a ronflé jusque midi. S'agitant par moment à poursuivre des Garenne. 









01 novembre, 2021

Écho from the past

 



L'avantage d'un vieux blog, même si les dernieres notes tournent autour du nombril d'un vieux gâteux et ont franchement pas d'intérêt, c'est que vous avez des stats.

Ne voilà pas qu'en jettant un œil distrait dessus je vois remonter une note sur un conseil de quartier d'il y a douze ans. 



Pitin c'est loin.


Mais bizarrement toujours actuel. Un terrain cédé a un promoteur puis racheté par l'EPFIF et qui devait à l'origine contenir des petits logements pour nos jeunes et nos vieux ( que j'ai rejoins depuis, passons).

Hélas le manque de concertation dans l'approche du projet lors de la première réunion  avait projeté celui ci et l'équipe municipale qui le portait aux oubliettes. 

Reste juste une caution à verser à l'organisme acheteur du terrain pour non réalisation . Montant inconnu, mais on s'en fout on a un beau no man's land et no impôts n'augmentent pas. 

Encore.

Quand même cela titille ma curiosité. Vu que nous avons un nouveau vice président de cet organisme régional pour le logement, qui n'est autre que notre premier édile.

...

Je passe donc devant le terrain un joli matin d'automne.

Toujours la jungle comme vous pouvez le constater sur la bannière. Les deux chênes survivants à l'entreprise de travaux qui avait squatté  les lieux un an sont toujours là.

Pas de nouveau panneau de construction. l'ancien c'est envolé , comme les barrières au fur et à mesure des tempêtes du réchauffement.

Me voila rassuré. Pourtant des on-dit portés par les réseaux sociaux depuis l'espace Anatole Citroën, (j'aime mieux Anatole) une salle d'auto-satisfaction que peux d'aulnaysiens connaissent, un truc perché au diable Vauvert de Val francilia, (on dit plus PSA) sous les avions et sans navette pour s'y rendre.

Donc les rumeurs de couloirs parlent d'un EPHAD construit la. Histoire de sortir un projet.  Étonnant que l'association de défense du terrain la célèbre QCBE , et donc du quartier. Mouarf. N'en n'ai rien dit.

Comme c'est mon chemin pour le pain. Qui augmente lui, je repasse quelques jours après.

Les chênes sont bien mis en valeurs.




Longtemps que ce terrain n'avait pas été nettoyé, non ?

Mais je deviens suspicieux tendance paranoïaque sénile.

Ils ont dû en parler au conseil de quartier, au lieu de causer robinets. J'ai pas eu le compte rendu. On peut pas s'inscrire par internet. Ou deux lignes dans le journal qu'on jette.

Bon je suis trop long.

C'est une note pour dans douze ans. 

Vous viendrez m'en causer pour me donner des news des chênes. Je serai probablement du côté de leurs racines. Mais je resterai sûrement curieux. Mouarf.

Hein 😉

Ha ha bonne semaine à tous.