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31 octobre, 2024

LANDMARK IWAK 31#

 


Landmark

Le mot IWAK de ce, déjà, 31 octobre 🎃

En lisant ce mot en traduction littérale, j’ai immédiatement pensé à ce conte, aux cailloux blancs du petit poucet. Petit louis, petit poucet, on reste au ras du sol.

Mais le thème du repère est là.

Il y a ceux qui en mettaient des plus gros cailloux comme landmark pour retrouver un chemin, comme la photo du jour.

Mais quoi de mieux comme point de repère que ce petit blog, commencé presque par hasard et qui maintenant sert de marque pages à une mémoire de plus en plus volatile.
Rien de tels que ces petites pages post-it, véritables memory card d’un k .

Désormais, mine d’or de mes joies, peines, humeurs et souvenirs pas si lointains, et pour certains, déjà oubliés le plus souvent.
Alors je pioche et je me dis, Mince c'était quand.
Ou bien déjà dix ans !
Ou encore là, j'étais grave véner

Voilà, on clôture ce IWAK 2024. Ce carnet va reprendre son sommeil avec quelques ronflements de temps en temps.

Tiens,puisqu’on est dans les landmark, un, deux , trois repères vers ceux que j’ai lu lors de ce mois.

@ plus















30 octobre, 2024

VIOLON IWAK 30#

 

romane

Violon
Le mot IWAK de ce 30 octobre.
Du coup je vous recycle, moi aussi, une photo d’un article ancien, ou il était déjà question de ce superbe instrument.

J’adore le violon. Pas dans le sens où on me raconte des cracks, là je suis plutôt  mauvais joueur.

Non le son de l’instrument.
Certains vont encore me faire remarquer que je boucle sur la famille, mais à mon âge c'est normal de radoter.
Quand elle était Mino, j’ai mis le mousse a l'école de musique, enfin le conservatoire. pour qu’elle apprenne le solfège puis essaye le violon.
Le problème de ces écoles, c’est que si les parents ne sont pas musiciens l’enfant part quand même avec un lourd handicap.

Lui faire travailler son solfège fut impossible pour bibi.
Mais elle s’est accrochée . Quatre ans . Solfège digéré et violon de plus en plus souvent.   Reprises des morceaux à la maison, morceaux qu’on ne devait pas écouter bien sûr.

Mais à un moment, le professeur a sûrement trop poussé le bouchon. Ce qui était un loisir ne l’intéressait pas, que de futurs pro.
Le mousse a stoppé l’engin.

J’ai reporté sur Paname le violon de location, à regret. Et me suis toujours dit qu'elle se remettrait un jour à jouer.
Mais elle est plus partie sur le tir, ce qui n’a pas vraiment la même sonorité.
Je garde espoir, le son de cet instrument me fait fondre.

Sinon le violon, pour quelques copains de collège cela porte un autre sens, avec des souvenirs et des sons bien moins mélodieux.
Mais dans les partitions de la vie, il vaut mieux jouer juste et droit.

Voilà.
On arrive au bout de ce IWAK. Demain déjà le 31. Je suis pas certain de pouvoir remplir le dernier texte sur les points de repères, déjà j’en ai pas beaucoup , et je vais être occupé  par les monstres, les sorcières et autres ectoplasmes. j’ai déjà eu une lettre anonyme dans ma boîte.






29 octobre, 2024

NAVIGATOR IWAK 29#

 

Navigateur.
29 octobre mot de la liste IWAK du jour.
Bien.

J’aimerai bien être un navigateur. Il paraît que la mer est le dernier endroit où on se sent libre.
Je me sens libre, enfin plutôt, mais j’ai quand même un post-it sur le bureau les dates de passage du permis bateau. 


Si je me donne le temps. Avec des si Paris serait en bouteille, comme les bateaux .

A ce jour ma seule référence de navigateur est l’arrière grand-père maternel Louis, celui qui commença mousse et fit le tour du monde sur la marine à voile anglaise puis française.

Sa malle bientôt bi-centenaire trône dans la salle à manger. C’est là que je range mon bazar.

Aujourd'hui je me sens de vous conter son chemin au navigateur maison. Parce que les histoires ont intérêt à être racontées avant d'être oubliées

Fils illégitime d’un notable blindé d’un bled d'Ille et Vilaine, au fur à mesure qu’il poussait, la ressemblance avec son daron devenait trop frappante. Certainement aussi un gamin un peu remuant élevé par une mère célibataire. Donc, à la toute fin de ce dix-huitième, on décida de le mettre en ‘apprentissage’.

Il fut donc envoyé à Belle-Île, dans ce qu’on appelle désormais le bagne d'enfant, ou il appris le dur métier de marin.
Comme un heureux hasard, pour ne pas qu’il retourne dans le trente cinq, on lui trouve un contrat de mousse dans la marine anglaise.
Dans les premières années de 1900 il laboure donc toutes les mers du globe. Cap hornier sur la voile marchande ça en jette non ?

La guerre éclate, il est au Brésil. Si bien que quand il remet les pieds en France, il est déclaré insoumis et envoyé dans les corps francs. Dixit ma reum. Il en sortira en dix neuf  après une prolongation en Alsace.Usé  par la guerre, il se posa en banlieue. Il en avait assez vu, il ne parlera plus beaucoup, voire plus du tout. Pendant le conflit, Il écrivait des cartes en anglais à sa fille, ma grand-mère, qui retiendra surtout les récits de ses voyages et qui à son tour fera le tour du monde pour revoir les lieux qu'il avait évoqués.

Il y a des navigateurs avec des destins incroyables. Louis en fût un.


Yo !  demain le mot IWAK va me permettre de vous jouer du 🎻








26 octobre, 2024

CAMERA IWAK 26#

 

Caméra. Le mot du jour de ce IWAK du 26 Octobre.

Forcément je vous ai pris mon AE1, compagnon de cinquante ans. Il a repris du service depuis peu, j’en ai fait une note, mais l’objectif est un peu sale ou rayé, ou bien c'est la chambre.
Mais quand on voit l'état de l'étui cuir du cent trente cinq, on sent le vécu du machin.

J’ai toujours aimé les appareils photos. Grand tonton Eloi, encore lui, m’avait offert pour mes quatorze ans un instamatic , j’ai usé cet appareil. Certes, comme cadeau a ce moment là, j’aurai préféré sa lame double de nettoyeur de tranchée de quatorze, mais justement quand on a quatorze on ne choisit pas.

A l'époque, je parle des seventies, développer coûtait un bras. Curieusement c'est bien moins cher maintenant d’imprimer ses photos, mais plus personne ne le fait, quoique c'est une branche qui repart tout doucement. Numérique, mot magique, les gens pensaient tout revoir facilement. Mais rien ne vaut le papier.

A yé je fais mon censeur. Vieux con sans roulettes.

J’ai aussi un appareil kodak à soufflet de ma reum. Je l’ai gardé. Ce n'est pas du 24x36. Il faudrait que je le remette en action.
C'est dans ma ToDo .

Mais le jour tombe.


Et la lumière est la seule chose importante pour une caméra ou un appareil photo.
Avec le sujet aussi, mais s’il est un tant soit peu cabot, les choses sont vite calculées.
Tiens, un autre grand tonton. Dans le genre cabot.
Celui-là n'était pas piqué des hannetons. Une gentillesse jamais rencontrée ailleurs. Mais un brin narcissique et des doigts en or pour la gravure. Vraiment.
J’ai ses photos avec ses potes, il faut que je les mette en ligne, sérieux , trop swag.

Encore un truc dans la ToDo. Mais on s'éloigne de notre mot caméra, enfin à peine d'une encablure.
Voilà, c'est pas tout le iwak, faut que je popote, le bosco est montée s'occuper d'une embrouille contre le quartier maître. Si je ne bouge pas c'est qu'il n'y a pas photo, ou qu'il n'est pas question d'épouvantail. De toute façon le mousse est avec elle. Ça va filer droit.

A demain pour ROAD. Je dois pas le louper celui là où Kerouac va me chatouiller les pieds.





23 octobre, 2024

RUST IWAK 23#


 Rust.
23 octobre. Le mot IWAK du jour.

J’ai commencé à rouiller passé cinquante cinq. La rue Lafayette était plus difficile à remonter en Vélib.
Je n’ai pas de suite pensé à la rouille. J’accusai alors le ti punch trop serré du soir.
Tranquille ,elle a continué son travail de sape.

Vers soixante cinq j’ai abandonné les sorties VTT forêt dans le domaine de Condé, prétextant que le vieux Buck n’avait plus la moelle.
La mauvaise foi est le moindre des défauts d’un pirate.

Maintenant elle est bien là.
Elle ne se cache plus. Quand je m’agenouille je dois prendre appuis pour me relever .
Si je reste assis trop longtemps j'ai l’impression que toutes mes articulations ne répondent plus. Ce n‘est plus ankylosé, c’est grippé veugra.

Il y a des avantages à être en acier, mais sur les vieux jours, cela devient plus un inconvénient. Cette anthracnose me grippe un peu plus de mois en mois.
Vais-je finir comme ce piaf en image du jour ?

Du mouvement il ne me reste que quelques flamboyants souvenirs qui remontent quand, cahin caha, je boucle le tour du bloc avec cette ombre de chien. 

Me reviennent quelques cavalcades de gamins, dans le soleil couchant, comme les images flash de ce film “l'amour ouf”, que je vous conseille tiens.

Ou bien, ces galops flamboyants dans les chaumes fraîchement coupés.
Encore le soleil rouge comme la rouille.

Rust, c'est comme le début d’un grand sommeil.
Allez demain c'est expédition le mot du jour, je vais  chercher dans les trous


de ma mémoire qu'elle a grignoté  cette satanée rouille s’il reste un périple à raconter.

Allez tiens lui aussi en a causé




21 octobre, 2024

RHINOCÉROS IWAK 21#

 

Chibi on the wild coast



Rhinocéros.

21 octobre, mot du jour IWAK.
Bien.
🦏
Pour une fois, les dessinateurs de l’inktober sont avantagés.

Je ne me rappelle pas en avoir croisé en chair et en os, des rhinos. J’en ai sûrement vu dans les zoos de l’époque où dans quelques parcs de cirques qui tournaient dans les stations balnéaires l'été.

Non .

Je me rappelle très bien par contre le regard pénétrant de tristesse du gorille 🦍 du zoo de jean Richard qui était debout derrière une glace sécurité et qui de toute sa hauteur, il était immense, scrutait tous les gens qui passaient impassible.
J’étais mino, neuf ou douze je ne sais plus.
Mais sa stature et son regard me reviennent parfois.
Les gens gesticulaient devant lui, mais comme une pierre il restait stoïque, balayant chaque humain d’un laser de tristesse dont l’empreinte me brûle encore.

Non jamais vu de rhinocéros. De toute façon, décimés dans les années quatre vingt pour la mythologie des petits zizis, ceux qui pensent que leur corne va renforcer la leur, ils ont presque tous disparus, comme les gorilles d’ailleurs.

Soixante-treize pour cent de la vie animale a disparue en cinquante ans
Je pense que pour les rhinos c'est beaucoup plus le pourcentage.

Mais, la nature à horreur du vide disait Aristote.

Je pense qu’elle va rééquilibrer tout ça, sans vouloir faire la Pythie de mauvaise augure, enfin l'Oracle pessimiste pour rester genré.
Quand est la question.
Finalement le thème de ce jour n’était pas si mal. 

A demain !







14 octobre, 2024

ROAM IWAK 14#

 

 

Roam. Le mot du jour sur l'incontournable liste IWAK de ce 14 octobre.

Si vous voulez mon avis Errer est tout à fait mon état quand j’allume le poste, je musarde donc d'une chaîne à l’autre cherchant vainement un programme qui retient mon attention.

Je  m’égare donc avec la zapette, jumpant les pubs, mon dieu vous trouvez pas que les encarts de réclames à deux balles se multiplient plus que les écrevisses américaines dans nos rivières ?

Je peux défiler les centaines de canaux de ma Freebox sans vraiment me poser.

Après avoir mangé, lassé, j'abandonne la télécommande au bosco.Hop c'est parti pour déambuler de nouveau sans but sur la mire.

Je vous parle même pas d'aborder le dictionnaire de Netflix ou Prime ou après le sempiternel :

 C'est toujours pareil .

Nous décidons d’arrêter d’errer pour continuer chacun nos lectures.

Je suis sur un roman moyenâgeux où je m'endors après six pages. Mon errance se termine dans les bras de Morphée. Le bosco veille plus tard ,elle est sur le tome deux des histoires d’un médecin légiste qui l’emmène roder tard . J’ai intérêt à compter mes abatis

 Bon assez flâner. A demain pour le ‘GuideBook’


13 octobre, 2024

HORIZON IWAK 13#

 

Franchement ? Le mot du jour de ce IWAK du 13 octobre est trop izi pour bibi.

HORIZON.

J’ai le regard sans arrêt sur cette ligne lointaine. Je plisse les yeux , rabaisse ma casquette, et je respire.
J’ai du plancher un peu par contre pour trouver la photo de tête de gondole du jour.
Le bosco m’a chambré au moment où je l’ai prise.

  • Tu dois en voir deux mille de cette vue !

Mais voilà cette ligne la, je peux me poser une heure et ne plus penser à grand choses.
C'est toujours bien de mettre sa comprenette en pause. Ça permet d'éviter la surchauffe.
Ce lieu ou je croise avec Buck depuis des années est ma perspective désormais.

La mer.

Bon, faut quand même que je dise pour être aussi honnête qu’un pirate peut l'être, que la photo du jour a été retouchée.
J’ai fait un essai avec l’IA de Google imagen III ( ça pète plus en chiffre Romain 😂) .

Cette ‘intelligence’ , on va plutôt dire cette ‘sommité photographique’ disponible sur l’appli photo du téléphone permet d’enlever d’un doigt les affreux panneaux qui polluent encore le paysage et gâchent l’horizon. Je vous laisse chercher les emplacements.

Voilà pour le 13 d'octobre .Comme c'est mon anniversaire de mariage avec cette irrévérencieuse bosco, quelques décennies de bonheurs, je vous laisse, j’ai une opération 🥐 à mener.