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15 janvier, 2025

Georges

Faut que j'écrive, bien que ma ligne de vie est en rythme plus plat tu meurs.
Trouver un sujet, m'est venu en sortant chercher des patates dans la remise avec mon tablier de popote. Arrivé là, je n'ai pas de sac pour les ramener. Me revient le geste de l’aïeule, ma chère Lucie. J’attrape les deux coins du tablier ce qui forme un sac improvisé, ou mon kilo de patates et d’oignons prélevés rejoint sans encombre la maison.
Comment j’ai basculé de Mère grand à Georges, c'est la chute de cette note.

J’avais déjà évoqué ici un Georges, le flamboyant prince de Biarritz, à qui je pense chaque fin de mois. Ou presque.  Mais là il s’agit d’un autre géant, des Flandres plus particulièrement. Après l’invasion des poules dans notre vie, le mousse, jamais avare de nouveauté, décida d'acquérir un lapin. Elle trouva sur Blanc-Mesnil un éleveur particulier qui revendait sous le manteau, surement en peau de lapin, des rongeurs. Nous voilà donc le long du RERB de si mauvais présage, ou nous faisons l’acquisition moyennant vingt euros de Georges comme elle le prénomma de suite.

Ce machin bien que tout jeune faisait déjà dans les soixante centimètres . Un géant des Flandres qui s’habitua parfaitement dans notre bout de pelouse. Évidemment il fallait le loger. Les cages à lapin de Louis étant remplies de petits bois et petites, nous décidons donc, après une réunion familiale bien plus rapide et efficace qu'une déclaration de politique générale, de lui affecter l’ancienne cabane des filles, en enlevant les carreaux, aussitôt remplacés par du grillage à poule.
Un petit coup de scie sauteuse sur la porte qui s’ouvre alors en deux parties. une vraie écurie.
Mieux ,un palace .

Georges est ravi. Il passe la, deux années de bonheurs, avec moult sorties à s'étendre de tout son long au soleil sur le gazon. Il avoisine le mètre une fois étendu.
La cohabitation avec le chien est zen. Les Georges sont princiers, il ignore royalement le barclé.
Une vie de pacha avec carottes et choux en veux tu en voilà, à bignoler par sa fenêtre.
Niveau entretien, bien moins chiant que les poules. Ce bunny est propre et fait toujours dans une bassine remplie de paille. Étonnant non ?



Mais voilà un matin c'est le drame.
Le mousse me chope avec sa tête des mauvais jours

  • Il a dû avoir peur d’une fouine et sa patte arrière semble cassée. Il doit souffrir !

La véto fait la moue. Il faut l'opérer, mais elle ne fait pas ça. Il faut prendre rendez-vous avec un CHIR. Ça coûte des sous. Elle lui file du tramadol. Le lapinou déjà pas nerveux va être grave foncedé. En rentrant, grande discussion avec le mousse qui a un caractère entier, comme sa mère. smiley.

  • Je paye avec mes économies !
  • Ok on va voir avec l'école des vétos alors. Au moins qu'il forme les jeunes.

A l’origine de cette note, là tout autant déterminée, Lucie, qui avait traversé quatorze et quarante cinq  et qui avait une méthode radicale pour les lapins défaillants .
Elle sortait un gourdin court accroché par une ficelle à un clou de la grange et attrapait le gaillard par les deux pattes de derrière .

La d’un seul coup sec derrière la tête, elle l’envoyait ad patrès. Ensuite elle coinçait les deux pattes dans le nœud de la corde du gourdin et suspendait le tout au clou de la porte du poulailler.
Les poules connaissaient le rituel et s’approchaient de la porte dans un amas et un brouhaha digne des soldes.
Au pied de la porte, Il y avait au sol une gamelle en alu de troufion.

Grand-mère sortait de son fameux tablier le petit couteau pointu à tout faire. Elle énucleait l’oeil, ploc, et le sang giclait dans la gamelle avec les derniers soubresauts du bestiau.

Je devais avoir dans les huit ans, peut-être moins. Mais j’en perdais pas une miette.

Ensuite elle incisait les pattes arrière sur cinq centimètres d’un geste sec et précis.
Elle prenait ensuite appui et ‘deshabillait’ jeannot.
Le moment le plus technique. elle passait sa fourrure par-dessus la tête, puis incisait sur les côtés .
La fourrure de lapin renversée, recouverte d’un film de peau encore transparent, finissait tendue sur une branche de noisetier en fourche en forme de V.
Il y en avait un stock aligné sous la grange au-dessus du foin tout au fond. Avec évidemment, plein de grosses mouches les premiers jours. Le marchand de peaux ne passait que tous les mois. Enfin si je me souviens bien.

Ensuite un dernier coup rapide de lame, de bas en haut pour éviscérer. Elle gardait le foie et les rognons, le reste tombait avec force ploc dans le récipient alu. Ce signal déclenchait l'hystérie chez les poules.

Le lapin sacrifié pendait rougeoyant avant de vite être déposé dans le plat en terre cuite.
Le repas du dimanche était prêt .
Elle s’essuyait les mains de chaque côté du tablier, c'est donc héréditaire. Ensuite elle jetait la gamelle sur le sol aux poules ce qui provoquait l'hallali de la basse cour. Plus rapace, ça n’existe pas.

Mais revenons à Georges.

Je l'emmène donc à l'école véto. Il prend le B ou personne ne tique sur ce monstre de sept kilos aux oreilles de vingt centimètres. Je suis sur que si Elon Musk prenait le B aucun quidam ne le remarquerait. C'est un train fantôme, rempli de tous les aliens de la galaxie.
A l'école on me fait signer des papiers, on me rappelle le prix, bien moins cher que chez le véto, mais un bras et un rein tout de même.
Notre Georges va être équipé d’une prothèse en titane
Et wesh. La classe. Bon on me rappelle pour me donner des nouvelles.
Le lendemain soir les nouvelles sont bonnes. L'opération s'est bien passée , Georges se repose. On le garde en observation.
Le jour suivant, il y a quelques complications , on ne peut pas venir le chercher de suite. Il s’est affaibli.Deux nuit plus tard vers trois heures trente je suis tiré du lit par un appel

  • Allo p'tit louis ?
  • Oui
  • Georges est décédé . Nous sommes désolés. On a tout tenté. Suit une longue énumération de termes médicaux que les aficionados de la série urgence maîtrisent, mais pas bibi à trois plombes.
  • Ok merci , vous pouvez récupérer la plaque en titane pour un autre ?
  • Ce n’est pas possible, c'est à usage unique.
  • Ha.
  • Que comptez- vous faire pour les obsèques ? vous voulez le récupérer ? Sinon nous avons la crémation à plusieurs ou unique ?
  • Hum, non  rien de spécial, bonne nuit.
Voilà, j'espère que, ou elle est, Lucie me pardonnera. On est quand même toujours un peu faible quand il s’agit de nos enfants, non ?

Même le plus vil des pirates.


19 décembre, 2023

La harpie qui a fait 💩 sur le texte de mon pote



 Il fût un temps ici ou je dressais le portrait de mes potes, étoiles ou comètes.

Comme si j'avais déjà senti que ma mémoire, arrosée minot au lsd, puis fumée au chanvre afghan, partirait sur le tard comme l'eau du bain, en tourbillons de glouglou dans un trou noir étincelant.

Un bidule pour me générer juste un fil pense bête sur le ternet.

Ma galerie est bien incomplète. Miko, Daniel et une recette de Bébert on ouvert le bal.

j'ai encore deux doigts libres dans ma main gauche, la main du cœur.

Donc aujourd'hui on va parler de Claudius, le flamboyant.

D'autres comme Momo aurait pu sortir, mais les vies trop tumultueuses doivent attendre la prescription des cinquante ans.

On y est presque.

Pourquoi le grand rital au profil de Caesar ? parce qu'il s'est mis à écrire et   que je lui trouve une certaine plume, on va dire sergent major, pleine de pleins et de déliés. Son côté du sud et sa poésie méritent le détour.

Seulement il ne s'est pas encore positionné à la mise en ligne. pas de blog. ni de journal, il se contente d'envoyer chaque texte à ses proches via mail en destinataires à la place de copies invisibles

Erreur fatale.

On est trahis que par les siens, c'est bien connus. 

Une de ses belle sœur, ex baba, donc toute naturellement convertie au wokisme, s'est plainte qu'il avait utilisé son prénom pour évoquer dans son laïus, une jolie postière qui lui avait tourné les sens avec son minois et son sourire, à ce tombeur sur le retour.

Du coup il a du caviarder son texte pour changer le prénom, et comme il n'a pas présenté d'excuses à la chef dé constructrice, le keum de celle-ci, à la botte, arch so, c'est fendu d'un retour cinglant via mail, toujours en copie tous.

cent convives au règlement du quiproquo, une vraie scène du douze.

le must de l'incorrection. 

Du rififi dans sa famille, par une harpie qui ne sait pas lire un  texte, ou qu,i à près de septante, se prend pour un des sept piliers de la sagesse.

La synthèse de ce non événement, c'est que même les vieux ont le bulbe gangrené par cette théorie de la vigilance sur tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

La nature est un havre de paix ou il n'y a que égalité et gentillesse.

Mais comme, pour bibi, la liberté d'expression est une et indivisible. 

je me suis donc un peu échauffé sur ce bidule.

Donc je vous remets ici le portrait de ce grand amoureux de la vie. 

je l'avais réalisé pour un de ses textes où il nous croquait tous.

voici donc mon pote,  Claude : 

C comme César, Claudius noster ou chez les ricains, Gere comme Richard.

Il faut bien que je m’y colle. Aucune de ses copines, pourtant harengères trois étoiles, ni aucun de ses potes, ce ramassis de menteurs, mythomanes, esbroufeurs de premières ne s’y lance. Je ne vais pas reprendre sa méthode, fruit de longues études, pour vous dire où je l’ai rencontré la première fois. On est PAYS. 

On s’est croisé dix fois, avant un soir de décembre quatre-vingt à Villepinte célébrer les étoiles devant son appart de location. Inutile de tourner autour du pot, ni de mettre la poussière sous le tapis, notre Claude est une STAR. Une étoile à part dans la galaxie des potes. Est-ce parce qu’il brille plus que les autres et attire à lui tous les astres du périmètre ? Ou est ce son naturel, son affabilité et l’attention qu’il porte à chacun ? En tant qu 'affreux pirate, je ne sais pas. Mais le résultat est qu’il est, forcément, le centre de l’univers. On s’est rencontré tard, il naviguait avec une bande des mille-mille, la Didier’s band et moi celle de Balagny. La poussée d’hormone de la fin de l’enfance et la chasse aux belettes qui en résulte ne pouvait qu’immanquablement nous faire nous rencontrer.

Depuis une solide amitié, enfin plutôt attachement, je me méfie du mot amitié à notre époque où le genre devient indécis, je ne voudrai pas qu’il y ai un quiproquo nous lie 

#MDR. 

Mais je déraille, c’est l’âge. Je disais donc, une incassable camaraderie nous attache, comme elle vous amarre tous aussi à  sa gravité. Quand la corde m’est tombée sur le cou, c’est tout naturellement que je l’ai pris pour témoin. Tous ces moments si ébouriffants vécus ensemble, souvent excessifs, toujours romanesques le désignait forcément. 

Voila j'ai a peine rajouter une date. En grands consommateurs de cette fabuleuse vie dont on sait tout les deux que ce n'est qu'un one shot et que le paradis est réservé aux pisses vinaigre des grenouilles de bénitiers.

j'avais dit que je reviendrai pas avant 2024.

c'est raté, je suis définitivement un vieux con, surtout quand on chie sur le texte de  mon pote.


27 mai, 2021

les bienfaits du confinement

Il est arrivé pendant le dernier confinement. Il y a bien 10 ans que je n'en avais pas vu sur Aulnay. Enfin neuf pour être exact .Avec l'augmentation des voitures et de la vitesse dans les rues en sens interdit je le pensais, lui, ses frères et sœurs, disparus du périmètre.

Buck devient difficile, il finit rarement ses croquettes.

Vendredi soir, je regardai l'excellent 'the rider' sur la sept quand un petit bruit de cliquetis a attiré mon attention. Comme un son de collier qui tapait dans la gamelle en fer du iench.

Au début, j'ai pensé à un greffier, mais il y a de moins en moins de sauvages dans le périmètre. Les mères chats ont dû mettre les bouts. Celle de ma rue est cannée, sa maison c'est vendue avant qu'elle ne soit froide.

Il ne reste que le  vieux con de flibustier qui fait chier tout Nonneville à nourrir ces bruyantes et sauvages perruches. Il a déjà reçu une pétition sino-auvergnate ( il y a des alliances surprenantes non ?) pour son cerbère gueulard, il va pas tarder à en ramasser une autre pour vingt serins jacasseurs vert émeraude.

Donc un hérisson, c’est une nouvelle non ?

les innombrables escargots du périmètre vont être portés disparus. MIA  les gastéropodes. mes salades en gonflent de plaisir

j’allais renseigner sa présence sur un site qui les recense, quand hier soir le bruit est revenu. plus soutenu.

Certes je rajoute les pâtes que je n’ai pas fini dans l'écuelle du piquant. j’ai lu que comme moi, il aime les sucres lents.

mais la stupeur …

ce n’est plus un, mais quatre niglos qui tortorent mon auge.

Pas de photos, à la moindre lueur le bestiaire s‘évapore. Non sans laisser des crottes à table. crade comme un risson.

je l’avoue c’est de l’élevage intensif. mais comme ils sont comme moi, en voie d’extinction, cela m’amuse assez.

Le confinement a eu du bon, au moins pour les animaux.

Bon, le bébé geai qui nichait chez le voisin a migré dans le jardin. j’ai dû faire l’équilibriste pour le placer dans les grands sapins d'un autre zinvoi, avant que le chat au collier rose ne l’estourbisse. 


j’ai mis des gants pour pas que ses parents ne le renient, à cause de ma vilaine odeur. une échelle le long du mur et hop à quatre mètres.

Seulement à peine saisie, le tch'o s'est mis à gueuler, comme un morveux qui veut pas aller à l'école Ceci  a déclenché la fronde de ses parents avec force jacassements et attaques piquées genre spitfire. les parents, quels chieurs pour leur progéniture.

Une fois posé dans les branches inextricables du conifère, genre thuya géant, le calme est revenu.

J'arrête avec mon zoo fantastique pour aujourd'hui. Je garde les scarabées or pour le second tome.

mais quand même 4 niglos. je vais installer des ralentisseurs, ou une déviation. 

une herse peut être ? 

Mouarf.



06 février, 2021

Des biquettes, de l'eau et une taupe

 


il pleut d'une force, toute cette eau ...
Avec  ce jour sans fin, tous les jours que votre Dieu fait, perso, j'en profite donc  pour déblayer cinquante ans de fringues de mon armoire.
Macadam cowboy en daim est déjà parti à la ressourcerie en preum’s. 
j’avais tellement rempli la tire cette fois la, de bazar seventies, que l’on m’a regardé un peu space quand j’ai sorti mon berloquin.
Il ne me reste que des vieux 501 et quelques tuniques techniques .
Rien de recyclable, que de l'affectif.
je me barre pour mettre mes chiffons dans le bac de récup sous la caméra sur le rond point sans nom au bout de l’avenue Dumont.
Pourquoi ce rond point ne s’appelle pas, alors qu'on renomme a tout va 93600, un mystère pour bibi.
Mais appelons le, rond point du château bleu, ou créchait un célèbre jeune chanteur quand il jouait avec la zone. 
Quand je le vois dans the Voice, pas le rond point, le chanteur, je souris. Mais tout ça c’est des ragots de ma défunte nounou. Ma progéniture est adulte désormais
Bref je fais signe au zinvoi quand je  me gare sur son bateau que je viens juste sacquer des sapes, deux minutes, garçon…
il lève le pouce.
Mais ce con est blindé. Pas le voisin , le bac de récupération. Au quatrième 30x30 il dégueule. D’ailleurs le charmant zinvoi s’en aperçoit et me conseille un autre vers Sevran.
Encore un parachuté. je comprend la présence de ce panneau d'un metre cinquante bloquant le trottoir et vantant l'humide parking Abrioux. Que des pièces rapportées sur Aulnay Sous.
je l’informe donc sur la présence d’un jumeau au parc Bigottini.
Et je file là bas.
le rond point de Bigottini, c’est pas la même , t’a tous les cadres catégorie A de la Mairie qui rejoignent leurs bureaux après déjeuner. c’est plus difficile de se garer.
Mais là, le bac est vide.
Je plie mes rétros, méfions-nous des gens à la bourre.
En tournant la tête, une fois mes copains de tour du monde abandonnés au fabricant d'isolation, je les capte.
Valérie et Nadine. 
les deux pros du désherbage embauchées récemment par la ville. 
Avant elles étaient à la ferme ou dans le temps, on cultivait l’orge pour la vodka.
La ferme a été préemptée  pour des évolutions post covid.
Les biquettes ont ratiboisées l’orge.
De ce fait la, elles sont sur le parking abandonné du parc bigo. il reste un bout de bitume. large comme un rail de chemin de fer. Valerie, spécialiste des transports, sort souvent pour vérifier qu’il n’y aurait pas un inauguration sur la voie.
Mais ce bout de terrain semble bien abandonné. en attente d'un immeuble ?
Peu de chance qu’on creuse là un bassin de rétention naturel pleine terre,  par ici , on est encore bloqué dans les années quatre-vingt , à enterrer des cuves de béton dépassées de cinq cent mètre cube. 
Mais elles sont mignonnes les biquettes.
je les mets donc dans mon bestiaire, déjà bien rempli..
j’aurai pu vous parler d’une taupe aussi. mais les taupes sont aveugles.
et mamy Lucie m’a appris à les fumer avant qu’elle ne bousillent ma ligne d’asperges.
bonne semaine #lesgens

16 juillet, 2020

Me and Bobby

Longtemps non ?

Je viens d'écraser une guêpe.

Je m'en suis voulu. Une réaction un peu rapide. Il y en a tellement. Sur le coup j'ai eu un peu honte de tant de haine. Sûrement comme le païen qui a étripé mon chat. Ce tarba a le sens du sacrifice, mais aucune peur du karma.

Est-il important pour une guêpe ? 

En tout cas c'est pas une prière qui va arrêter celui de la torture d'un greffier de quatorze ans.

Reprenons.

Le bruit du claquement sec de ma casquette n'a pas dérangé Bobby entrain de manger ses tournesols.

Ce piaf est un numéro. Il commence a piailler vers sept heures. Je le sert en graines en revenant de nourrir les poules et les poiscailles. 

A peine il me voit rappliquer avec ma gamelle de céréales, il s'envole et disparait.

Dix minutes après, il réapparait avec Madame. Les dames n'ont pas de collier chez les perruches vertes.

Quand la miss, toute fine, toute verte, (un vrai canon, sur la tof, non ?) a finie son petit déjeuner, il passe à table. Bien vite accompagné par deux bébés mésanges qui savent bien qu'il ne mouftera pas.

Je me suis pris d'amitié pour ces immigrés psittacidés largués là, au cœur du neuf cube, comme pour beaucoup, par quelque coup du sort. 

Surtout avec ce Bobby. J'ai oublié le nombre d'années que je le nourri.

On a notre rituel. On tord le coup pour s'observer. Savez vous qu'il me lâche ses mêmes cris stridents quand on se croise au Parc Dumont. Ou rue du gros peuple.

On se salue. 

On est sauvage, mais poli. Nous.

En mathématique on pourrait en déduire qu'on est civilisés. 

Mais en mathématique seulement, la vie elle, elle est plus compliquée.

Ce piaf me fait penser à un pote. Missing in actions. C'est pour ça que je l'ai surnommé Bobby. Plus on passe les barres de zéro plus on les engrange les matous et les potos disparus. La faucheuse danse salement dernièrement. Alors on se tord le coup pour leur faire des clin d’œils en attendant la fin de la valse.

Enfin qu'elle s'occupe de ceux qui ne dansent pas.

Je vais tronçonner le mirabellier demi mort qui ne servait que d'escalier a Iwa pour passer dans les jardins à téco.


Cela fera tourner la tronçonneuse. Le bruit va peut être faire frémir son tortionnaire.

Quel bel été.


Profitez.






20 mai, 2020

IWA

Moi j'ai eu IWA qui a fait pareil.


Franchement. celui qui me fait de plus de peine c'est le Buck.

Les autres c'étaient LEUR chat.ils sont laminés. Pas moi. J'ai perdu autant de chats que de vies.

Mais le Buck il reste couché devant la porte toute la journée, en plein soleil attendant son retour.

Elle est sortie à deux heures du mat.

Elle a du profiter que mes ronflements sortaient le Bosco du lit.

A moins qu'elle ne soit sortie à cause d'excel qui est plus un perturbateur de sommeil que bibi.

Ce chat est comme la vingtaine que j'ai eu.c'est quand vous dormez le mieux qu'il vous prennent  le chou.

Pour une fois c'est pas moi qui l'est sortie.

Mais voilà.

Ce matin en ouvrant les volets, elle n'était pas la.

...

Iwa après quatorze ans ne rate jamais ses croquettes, puis une petite soupe de chez ses spécialistes de nourriture pour greffiers.

Hier soir elle est venue se blottir contre moi. Pendant que je regardais une de ces conneries télévisuelles. 

J'ai senti le 'flux' mais je n'ai pas capté.

Vers 15:00 j'ai appelé le véto après avoir fait le tour du quartier trois fois.

Je l'ai inscrite sur machinjaiperdumonchat.org.

Avec son numéro de tatouage 

Mais IWA était un chat exceptionnel. Dans sa vie on a des chevaux, des chiens et UN chat exceptionnel.

ma mère avait eu RAMI, un tigré redoutable qui veillait sur son bébé.



Iwa a fait pareil.

Elle a connu mes deux cabots préférés et les deux, elle les a dressés.

Ma IWA j'espère que tu t'est bien cachée 

So long….


21 août, 2019

le bain de jouvence

C'est mon premier bain de l'année. Enfin à Port blanc.C'est une journée ensoleillée et le vent est tombé. La mer remonte doucement.
Cela m'apparaît comme un événement suffisamment important pour que je remette une cartouche dans ce blog.

07 juillet, 2019

La Fontaine Mémorielle


wesh.
samedi six sept .
seize deux points zéro zéro. 
30° Celsius.
Me voilà arrivé au Parc Ballanger.
je vous dit pas pourquoi.
ici Neuf trois six zéro zéro, tout le monde sait pourquoi je suis monté la haut.
Pour le coup et pour répondre aux interrogations d'Amy ,


j’ai pu remarquer que la seule piste cyclable qui tenait le pavé,
c’est le cas de le dire, est celle qui fait le tour du rond point de l’Europe.
Certainement un aménagement pour la future gare de la ligne de métro.
On anticipe.
Mais le spad, depuis Nonneville, même si il te permet de gagner trente minutes sur tous ces avachis
dans leurs daubes diesels,(je dis ça mais j’ai un putain de SUV)  te fait arriver la, la gorge un peu sèche.
Je me vois mal réclamer auprès des gens d’ABC si présent dans ce parc depuis quelques semaines
un Daïquiri frappé pour me remettre de mes efforts.
Bien que redoutable pirate, j’ai gardé un côté un peu timide dès qu’il s’agit de quemandé au lieu
de braquer.
Bon bref j’ai soif. je leur demande un verre d’eau.

  • no souci , il y a des verres là et puis la fontaine est la , me disent-ils en m’indiquant
    un peu à gauche la fameuse fontaine.

Hop je m'enfile deux verres de suite.
Mince, elle est dans le périmètre sauvegardé par leurs actions.
je l’avais jamais VUE !
certes à l'époque j’avais moins soif. 
Mais à dix sept piges, soit il y en a presque cinquante, je suis venu ici avec Marie-Annick, cannelle,
patchouli et une coupe Afro à faire frémir les Jackson five.
On a traînés vers les sapins juste avant la butte vers Parinor.
On disait pas encore O’Parinord.
Mince... j’avais presque zappé cet épisode merveilleux des seventies.
Cette fontaine du parc aurait elle des effets sur la tête de linottes des vioques ?
En tous cas un chose est sûre, je suis heureux de cet embryon de victoire sur la  sauvegarde du parc.
On la doit, incredible, à ces inertes de Capade.
Grands biens leur fasse. je suis si content pour tout ces gens que j’ai vu samedi à l’ombre
des arbres cinquantenaire. 
Dans leur bonheurs du vikende. 


Avec tout ces pitchouns qui criaient partout.
Tellement Tan-Kon que ce matin au Ché-Mar j’ai failli tapé la bise à notre premier édile
quand il m’a salué fort courtoisement.
Mais j’ai renoncé. 
les baisers de pirates sont souvent mal interprétés.
bonne semaine et  profitez de cet été au parc d’Aulnay sous

 #Baurdayl




30 mars, 2019

Bon je vous ai pas tout dit


Bon je vous ai pas dit.
je suis passé à la présentation de #ValFrancilia.
Pour les novices , ou les nouveaux à bord, ce slogan val francilia, c’est ce qui va remplacer les  trois mille emplois de Citroén
#Aulnay.
cette PUTAIN de friche industrielle
Bon ne nous leurrons pas, ils ne reviendront pas, les emplois.
mais c’est joli Val Francilia , ça rappelle Val d’Europe, ses Mickeys et ses rues aussi vides que des décors de cinéma.
Alors ?
Ben c’était mignon.
Au début j’ai cru que j’étais tombé à une assemblée du conseil municipal des anciens. Y avait une bande de grisons,
impressionnant.
Mais j’ai retrouvé mes marques. deux trois écolos, les sages d’Aulnay Environnement et quelques élus d’oppositions.
Bon la présentation a commencée. bien ficelée. le monde de demain, des parcs sans clôtures ou les gens marchent...
pour aller à la gare de la nouvelle ligne 16 par un couloir piétonnier via le boulevard André Citroën
Deux kilomètres.
smiley.
Ou par la nouvelle route qui va tronçonner le parc Ballanger, comme ces nazes on torpillés les tilleuls de la regrettée place Abrioux .
Bon il n’y aura que Deux mille Cinq Cent logements. Le maire y tient.
il va en imposer au préfet, le SDRIF en réclame 5000, notre édile ne cédera pas.
smiley
Maintenant vous pouvez vous inscrire aux ateliers.

  • sport  / loisirs ?
  • Attractivité / Vie de Quartier ?
  • ou le thème MAJEUR Emploi /Campus
je suis resté sur ma faim. j’aurai préféré

  • Que va apporter cette nouvelle téci aux Aulnaysiens ?
  • Pourquoi refondre le Parc Ballanger, quid des gens de la rose des Vents ?
  • Ok l’emploi, quel entreprise de prestige va s’installer sous un cône de bruit Aérien ?
  • Et ces cinq milles nouveaux péquins question circulation ?


Sans DEC les z'élus arrêtez de suite la beuh Aulnaysienne.
Et remballer vos présentateurs charmants , mais détenant un peu trop la vérité.
Vous allez nous refaire une modification du pont de la croix blanche, mais pas à 500.000 cette fois.
Cette copie est une daube à revoir, pour le moins.
Sinon c’était une charmante soirée.
L’espace machin Citroën est très typé seventies.
Comme le projet.
Smiley.





01 mars, 2019

Le dernier sort


j’en ai déjà causé ici, non ?
j’adorai cette fougère. Quoique, comme dit ma maman ‘on adore que Dieu et … les pommes de terre frites
Bref. Je la surveillais tous les jours étant mino. la bas, dans les années soixante. En sortant de mon CE1 du Parc,
 j’y jetais un oeil pour voir si le djinn qui y habitait avait sorti le sien d’ oeil. 
Vite fait  avant de prendre à la boulangerie cette grosse part de pudding 
en triangle laqué d’une épaisse couche de sucre qui faisait mon quatre heures le vendredi.
Avec les années c’est devenu un rituel. Un clin d’oeil en allant chercher mon pain. 
En plein été au frais ,sous l’épaisse chevelure de son hôte le tilleul. je vérifiais qu’elle était encore la.
j’en ai déjà causé ici, non ? 
peu importe.
je pense même y avoir planqué un ou deux roldats lorsque l’on jouaient  en CM2 aux paquets dans la cour. 
Je me souviens lui avoir raconté mes mauvaises notes et mes rapines de roudoudou chez la mère Lanne. 
Normal on est pays.
Cette semaine passant chercher ma baguette, je suis resté coi.
Scotché est plus le mot.
il était midi, un ou deux vieux de mon âge propageaient leur tristesse devant ce triste spectacle.
Qu’est ce que c’est sentimental les vioques !
Je ne pouvais quitter la fougère des yeux. 
Elle trônait en haut du tilleul démembré. ça se dit démembrer pour un centenaire sans branches ?
Plutôt débranché non ?
Bref, c’est comme si elle avait, avec tous ces pouvoirs accumulés sur cent ans stoppé le bûcheron jusqu’à mon arrivée.
Juste le temps que je lui dise au revoir.
Car, c’est bien notre lot à tous, saluer une dernière fois, puis quitter la scène avec élégance.
On a communier une dernière fois, un bon moment. 
l’humidité soudaine de cette journée de février si ensoleillée, m’a contraint à un replis dans ma dunette 
ou j’ai réchauffé mes pommes de terre frites.
Le soir , je suis repassé. elle avait disparu.
j’ai, sur twitter re posté une citation de Camus comme citation du jour.
“La bêtise insiste toujours” 
Sincèrement, je pense que c’est la nouvelle devise d’Aulnay “SOUS” bois