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31 août, 2025

Tirer des bords.

 

Les feuilles du cerisier sont à moitié tombées dans la nuit. Le bosco ratisse pendant que je flemme d'après le repas, de plus en plus redoutable celle-là,  dans le canapé. Le râteau sur les feuilles fait un bruit répétitif et régulier, c'est certainement fait exprès pour que je pique du nez.
Début de semaine je suis passé à une expo photo d’une connaissance qui se passe dans le coin.
Du coup comme je suis sorti de ma cale, j’ai pris quelques photos, ce qui va me faire une jolie note pour trois fois rien.
Les photos de l'exposition du poto étaient sympas, un peu trop travaillées à mon goût, mais je ne critique pas les artistes, surtout en photographie.
Être photographe dans le monde d’instagram et faire des expos c'est un sacerdoce. Il faut un peu de foi, au bas mot.
En sortant, vu que j'étais barré par les chemins on s’est fait une balade avec Molly en passant par le vieux pont suspendu du Bono le long d’un sentier sur la rivière du même nom.
D'où ma bobine en tête de gondole.
L'ombre des grands arbres cassaient la chaleur encore bien présente. Le coin est sympa. 

Pour poursuivre la goguette, on a poussé jusqu'au golfe. J’ai capturé des cailloux ici ou là.

Et une vue de cette petite mer . 


On s’est arrêté prendre un café et une glace. Il y avait encore des touristes mais déjà moins. Ça babillait bateaux et Everest, mais je ne devrais pas toujours écouter mes voisins. 
C'est laid. 


La serveuse jeune et tatouée était limite désagréable, et la boule de glace inmangeable, légèrement rance, ça sent bien la fin de saison. 
Juste à gauche une grande table familiale, les hommes semblaient perdus au moment de la commande, parce qu’il n'y avait pas de seize, alors que la liste des bières locales remplissait une ardoise d'un mètre dont la serveuse d’un coup plus détendue faisait l’article.
Ils ont fini par se rabattre sur des Despés bouteille. Ça m’a bizarrement interpellé. Si  c'est des marins, ils font sûrement toujours le même tour entre l'île aux moines et l'île godec.  
Comme  je deviens un peu ermite, je suis très curieux dès que je me retrouve dans la civilisation. Ou ce qu'il en reste. Curieux et quand même un peu moqueur. 
C’est laid.
Mais bon je ne le suis pas plus que ça. Ce quart d’heure au troquet m’a beaucoup intéressé sur la vie d’aujourd’hui. 
Sentir le monde est désormais un petit évènement pour bibi.
Hier toujours en petite vitesse, je me sentais pas d’attaquer un de mes douzes travaux. 
Nous voilà donc parti visiter saint cado, ce moine du pays de Galles qui a fondé un ermitage sur un îlot qui porte son nom.
Déjà on ne met pas Waze du coup on se retrouve à un saint cado perdu au milieu des bois, avec une chapelle aussi, mais on voulait voir celui avec la maison du gardien des parcs à huître. 
Le ternet nous guide cette fois sans encombre



Voilà la maison. 
Le coin valait le détour. Il n’y avait pas trop de monde et j’ai eu de quoi faire une photo.


Ou deux..


Voilà une note pour finir le mois, je l’écris vite fait à l’abri du tamaris sur le banc de M. Robert attendant la fin du grain.

Le tamaris c’est pas le must comme protection, mais ce siège est le bienvenue pour les quidams usés dans mon genre. Allez, on se retrouve en Septembre.
Fluctuat nec mergitur.


 

13 août, 2025

OP Mûres.


Mi-aout
Déjà.
J’ai pris cette TofDuJour en sortant de la forêt où on a levé de nouveau Menhirs avec Molly.
C’est un endroit où on est à peu près seul en cette veille de quinze Août. 
On croise bien une ou deux familles perdues en VTT, mais c’est à peu près tout.
Mais revenons à nos ballots, pas les familles, la photo du jour. C’est rare désormais les conditionnements de pailles rectangulaires. Les ronds sont plus courants. Souvent emballés de plastique vert ou même rose pour pouvoir être stockés dehors. Plus moderne, plus pratique.
Mais les bottes de paille carrées sont pour moi une usine à souvenirs. Traverser l’écurie avec la brouette plate. Couper le lien d’un coup d’opinel. 

  • Mozart, TOoourne bourrique !

le petit alezan, ce si fier compagnon de horse ball se plaçait instantanément contre le mur du box.
La tranche de paille extrait du ballot glissée et éparpillée sous son licol. Un caresse en passant et il fallait passer rapidement à coté car Mazurka raclait du pied.
Tous ces chevaux de clubs n’ont pas toujours la vie facile. Je n'aimerais pas me repointer en cheval. Quoique.
Quoique le Kanter qui se transforme en galop de charge dans les chaumes c'est enivrant. Surtout vers la mi Août quand la brume du matin se lève en lisière de la forêt et que deux chevreuils intrigués par ce bruit sourd du front de chevaux, restent en bordure à nous regardez arriver au loin.


Mais revenons à cette bascule de l'été. Il fait toujours chaud, mais la brume du matin est de retour. Ce 2025 est un cru qui file.

Comme mazurka dans les chaumes.


J’ai aussi fait une OP mûres les gens. Bon pas de quoi nourrir la blogosphère. A peine plus d’un kilo. 

Mais j’ai trouvé un filon le long du ru à gauche de la zonmé. Bien emmitouflé, mes vieilles  bottes de canasson, casquette,  blouson et jean flingué, une griffe de rallonge, je ferai d’ailleurs rapidement un doublé. Le bosco est fruit rouge. Et si les enfants ou le voisin passent, il me faudra faire un triplé,  je suis complimenté sur ma confiote de mûres sauvages.
Molly est contente, elle reste aux alentours à chasser avec des sauts de gazelles le mulot ou le lézard.
Voilà, je vais devoir m’y mettre , j’ai le sucre. Le moulin à légumes est opérationnel sur le plan de travail. mais ma flemme est comme 2025, bien entammée !
Allez, faut que je vous laisse, je vais stériliser mes pots. Mon eau bout. 
Carpe diem 

#LesGens .


02 août, 2025

la recharge



 Je n’ai plus la force de rien. Passé le déjeuner un engourdissement étrange m’envahit. Impossible d’aller plus loin dans les tâches prévues. Je DOIS m’allonger ou traîner ma misère toute la journée. Par la baie vitrée, je regarde le vent jouer sur le bord du parasol. Dehors, le vacarme d’un ballet de voitures me rappelle qu’on est en Août. 
Les 'pays' filent par les chemins détournés pour éviter les embouteillages. On est loin du trente réglementé, ça frise , rien qu’au bruit le soixante-dix.
Puis mes paupières sont lourdes et je rouvre les yeux une heure plus tard. voire deux désormais.
J’ai alors de nouveau de l'énergie, mais le sentiment bizarre d'être en faute. Perdre autant de temps ! Tsé tsé me lâche plus et le délai de recharge s’allonge !
Je me demande si mon vieux palpitan diesel n’a pas été remplacé par une de leur merdouille électrique pour faire autant d'arrêt pour se recharger.
C’est très chiant de ne plus tenir la longueur. 
Le chien et le chat ronflent aussi. Ils sont comme moi du matin, à dévaler les escaliers à la tom et Jerry à six heures. Le jour n’est pas là d’ailleurs quand ils commencent leur sarabande. il est déjà parti.
Le cœur de l'été. Faut que je me bouge. 
je vais couper du petit bois, tiens. 
puis sortir Molly entre chien et loup, l'heure où les sentiers se vident pour l'apéro.


Allez hop.
Et c'est la dernière fois que je géins ici. Déjà que je suis une vieux con, je voudrais pas en plus, summum,  tomber loque geignarde. Il faut savoir dire stop et mesurer quand la teuf est nifie.


31 juillet, 2025

la marée des encrés

 

 Je sais.
On ne doit pas donner à manger aux oiseaux l'été . Mais la colonie de moineaux qui crèchent dans la haie adorent le rituel du matin. 
Quand le bosco se lève, je les mates poireauter sur les branches du pin,
depuis la cuisine où je m'acharne sur la bodum pour le kawa. En sortant ouvrir le reste des volets, on fait ça à l'ancienne par ici, j'ai une confiance mesurée dans la fée électrique, je leur pose sur le perchoir, le contenu du pot de confiture de pain dur qui trempe depuis la veille. 
S'ensuit une éffusion de trilles en tout genre. Comme à la cantoche. Pour ça que je tente pas avant, réveiller le bosco c'est gâcher la journée.
Je sais.
Ce n'est pas ce qui m'amène.
Voilà trois jours que j'écoute en boucle sur ma playlist ‘Selling England by the pound’. Le temps va devenir brumeux. A sa sortie, ce n'était pas le 33 le plus encensé de Genesis. Beaucoup lui préféraient ‘The lambs lies down..’. Il a clairement mieux traversé les années et dans les landes, il fonctionne encore assez bien. Mais bon la zik c'est à la fin de la note normalement.
Je sais.
J'étais dans la queue du super U. La litière de mochi, des cotons tiges et … du chocolat. C’est l'été les gens sont moins couverts, voire dans ce lieu assez touristique, découverts.
Les trois ménagères de moins de cinquante ans devant moi arborent toutes des tatouages. Discret derrière l’oreille pour la première. Plus voyant et disséminé sur le dos et le bras pour la suivante. La dernière est sûrement Venusienne voire Fremen d'Arrakis . Une femme bleue. 
Le caissier baraqué lui, arbore un magnifique tatouage tribal des îles de la sonde ou Fidji, je ne vois pas bien d'où je suis. Pis j'y connais que tchi.
Quand je fus jeune, le tatouage était réservé au tahitiens présents au service national ou aux marlous comme mon pote Mikko. Lui qui s'était fait tatouer, au temps où la bascule à charlots existait encore, donc avant quatre-vingt un, des pointillés bien gras et du plus bel effet autour du cou. Quand on s’est croisé pour la crémation d’un proche au père Lachaise, il y a pas si longtemps, ça m’a replongé direct dans ces fameuses années.
Je sais.
Désormais le tattoo est devenu un marché florissant. Comme  McDo, une officine disponible toutes les vingt minutes. Le temps est loin où Tintin tenait le pavé rue Blanche, enfin à l’angle. Chacun affiche ses passions, hobbies, son code barre, la liste de ses fantômes. Niveau créativité y a plus de frein. Un moment même le bosco voulait une citation dans le dos à la façon d’Angélina. Mais la traductions des hiéroglyphes peut porter à plusieurs interprétations lui ai-je soufflé.
C'est passé. 
Pour ma part , ma peau étant déjà en auto-tatouage automatique de scarifications et autres failles épidermiques , je ne vois pas la peine de m’en rajouter.
Du coup cet afflux de tatoués en tout genre m’a fait lire un article de madame Figaro. Et Ouai je vieillis dur, je lis même cette feuille de choux de quinquas en Gucci. Donc vingt pour cent des Français sont tatoués. Bigre. Et dans le monde des encrés vingt trois pourcent veulent se faire détatouer. Re bigre. Quel joli marché.
Ça me rappelle ce film avec Gabin et de Funès  qui avait un Modigliani dans le dos. Dur de le vendre. 

Je n’ai pas de chute pour cette note. 
Si, celle qu’on sort à ses enfants quand comme moi on a traversé les années de rêves soixante dix et leurs cortèges de fantômes qui vous hantent sur les ritournelles de Genesis.

Méfiez vous des modes, elles ne sont pas elles, indélébiles.


25 juin, 2025

Une encoche de plus




J’ai jamais aimé laisser en tête de gondole mes notes de vieux râleur. Maintenant qu’il y a de plus en plus de chance que le grand cric qui croque me cueille au détour d’un chemin creux,


 ce serait couillon que ma dernière note soit un vomito de bile lié à des actions de notoires incompétents.
Je dois me faire à l'idée : place aux jeunes.
C'est leur monde à eux désormais. Ils n'ont qu'à se bouger le fondement. 
Je dois reprendre cette foutue retraite,  prendre du recul, contempler, promener molly et éventuellement cuisiner. 
C’est toujours bien ça, popoter libère la tête .
Voilà une jolie note de rien.  

Je vais me poser plus loin regarder la mer.


Sur la plage . Pis tiens, faire une encoche de plus sur blog... 






15 juin, 2025

Fête des pères

 


J’ai pris cette photo aujourd'hui dans mon antre. Bizarrement je perds mes souvenirs anciens ou même récents.
Mais je me rappelle de cette journée. Un dimanche d'été. Il faisait chaud, très chaud. Août sûrement.

Un après-midi après le déjeuner chez Lucie. Toujours copieux le repas dominical chez grand-mère. un plat de viande et un plat de poisson. À l'époque, une partie de l'Ailette n'était pas encore privatisée par un centre de vacances. On faisait un tour au frais dans les bois, puis on passait inmanquablement par l’abbaye de Vauclerc. La photo est là devant les ruines. Tu aimais beaucoup ce coin de bois.
Bonne fête papa.
Je voulais prendre une photo plus de l'époque où tu t’investissais pour les autres, j'en avais une top sur l'inauguration d'un collège, mais je n'ai pas remis la main dessus. 
Il y avait bien celle de ta promo quarante deux de l'école normale mais il faut bien te calculer sur cette fournée d’intellos. Une autre fois.
Celle-là fera l’affaire. Avec le reflet du soleil on voit mon ombre actuelle de capo derrière. Avec mon borsa de jardin et mes lunettes Ray Charles.
Tu me manques toujours papa. Trente-huit ans que tu es parti. Ton clin d'œil du dernier soir, en sortant de ta chambre à l'hôpital, me hante.
Voilà. 

Je n'ai pas oublié ce jour.
Bonne fête papa.




18 mai, 2025

la seconde vie de ma EƎ

 

Une note chasse l'autre. C'est un proverbe bien connu des blogueurs. Je babille de plus en plus. C'est l'âge.
J’ai toujours eu des casquettes, enfin depuis au moins quarante piges. Comme pour mes 501 j’ai mes préférées, je suis une fashion victime. C'est pour cela qu’au début de l’hiver quand j’ai perdu ma Épiq séries je fus assez contrarié. J’ai fait deux fois de suite le chemin à l'envers, deux jours de suite , mais rien à faire avec la flotte et le zeph, impossible de remettre la main dessus. Même avec le flair de Buck.

Du coup je me suis posé une règle, ma seconde prèf, la 972 ne sortirai plus du bateau. Tout l’hiver j’ai donc opté pour le bonnet ou une gapette côtelée bleu marine de Prisunic. Ou Monoprix, j’oublie toujours celui qui existe encore.
Mais je regrette ma EƎ C'était mon dernier lien avec les chevaux. Je l’avais achetée lors d'un complet de Condé à Chantilly. Ou au grand prix de Diane. J'ai oublié. Qu'est ce qu’on est cabot et sentimental en vieillissant.

Ne voilà pas que fin avril, une des premières sorties avec Molly et le bosco, celle-ci ne me montre pas sur un genêt un casquette délavée et éventrée battant le vent. Elle me lance :

  • Je ne sais pas ce qui l'a déchirée celle-là , mais elle est salement amochée.

illico je reconnais mon bien. Mais le bosco se braque, on laisse cette bouze la. Contrarier sa meuf en sortie est le meilleur moyen de se pourrir la soirée .
Je repasse donc le lendemain avec la belle Molly. Le galure est éventré du sommet jusqu'à la couture. Il a dû tomber dans la herse du tracteur qui élague les chemins. 

Je vois que ça. Le loup n'est pas encore arrivé ici. A par moi. Les chevreuils oui. Nombreux et planqués dans des taillis de ronces, les chasseurs et leurs battues font choux blanc. Mais je vois bien leurs niches en taillant la pampa avec Mô.

Revenons au galure, preum’s je profite d’une machine de foncé pour y placer mon trésor. Ensuite, il est question de faire des points de suture à ce couvre-chef de lupus. Je remarque que j’ai toujours un faible pour la couture depuis le certif. Les points de mère-grand Marianne me reviennent, tous les trois boucles, bien serrer. En plus j’ai récupéré des aiguilles tri pentes de ma reum et j'ai dû 'chinois', un fil à presque toutes épreuves. Le jean ne résiste pas.


Finalement la cicatrice est longue et vilaine. Puisque c’est une casquette sport. J'applique dessus mon écusson d’ Aikido, sport que j’ai pratiqué à seize ans. Et j'ai encore l'ecusson. D'ailleurs aujourd’hui le Budo ne vend plus face au MMA. Courte vue je pense.Me voilà avec ma casquette sauvée. Et un chouette couvre chef tout doux pour jardiner.

Ça vallais bien une note.






16 avril, 2025

tsé tsé

 


 J’ai encore somnolé deux heures cet après-midi. Le vent soufflait à me décorner. En sortant de ma vaisselle, [ je suis toujours très opposé au lave-vaisselle,malgré un fort lobbying du bosco ], je me suis allongé sur le canap. J’ai posé le portable, puis mes binocles.

A partir de ce moment, je lutte même plus. Même si le sentiment de perdre mon temps revient en écho, je ferme les yeux et rapidement ma respiration reprend le dessus effaçant ma conscience.

 C’est bizarre ce sentiment de perdre mon temps, alors qu’en réalité je n’ai que ça a faire louzer les heures.
Je me suis reveillé une fois, mais le soleil et le silence, j’ai pris du rab.

Au réveil j'étais frais comme un pinson et affamé. L'heure du quatre heures de teenager, chocolat noir et tartine de pain beurré. Beurre salé of course. Je me suis fait reprendre par une caissière du supermarket parce que j'avais pris du beurre doux pour faire un toga.

  • Même pour la pâtisserie on prend du beurre salé !
M'a t'elle lancé. Dont acte.

Après on a fait une virée dans les champs avec momo. La belle Molly n'a pas tarder à percevoir un diminutif. Elle ferait un bon chien à plumes. Elle lève tout ce qui se pense planqué dans le parcours.

Une journée calme donc. Le temps s’y prêtait. J’ai revu ma todo, empilé quelques tâches oubliées . Je n’ai plus le sentiment un peu honteux d’avoir perdu mon temps. Je vais arquer sévère les prochains jours, il me faut préserver le jus qui reste.

Yop !  @+ faut que je popote, tiens pour éplucher les kartofels


23 mars, 2025

le premier du printemps

 


J’aime pas laissé des notes pas trop rigolotes en tête de gondole. Du coup je me suis dit en finissant mon porridge, je vais mettre le premier coucher de soleil du printemps.

D'abord parce que j’aime bien les couchers de soleil et leur appel de la pénombre.
Et puis ,ça va me permettre de zoner un certain  temps,voir un temps certain, si le grand krik me les lache , loin du ternet et sous la pluie des chemins creux. En compagnie de Molly qui vient d’arriver sur le bateau après une vie mouvementée et nécessite une attention totale. La, mademoiselle découvre le sable.

Inutile de vous dire que je suis gaga. Mais bon j'ai l'age.
 @+


12 mars, 2025

Vive les liens

 


 J’ai décidé de me poser un peu. Quand je suis en déplacement downtown comme cette semaine, je cours trop. J’ai une liste de tâches bien classée , deux par jours et pourtant j’en rajoute sans discontinuer.
Je me demande si je suis pas un hyperactif qui s’ignore.

Bon ça va un moment, l'âge me rattrape et je dois me poser à un moment, souvent l’aprèm. La machine renâcle. Je respire un peu sur le canap et je m’enfile un vingt cinq de wasser sirop de violette. No comment, je sais, je deviens sage.
J’attends que la respiration reprenne un cours normal et que ma fatigue disparaisse. 


 

Le chat mochi regarde par la fenêtre, puis se roule et s’endort. Il n'est pas habitué à avoir autant de mouvements la journée.
Donc je blogue à ce moment, puisque c'est reposant.
Je pensais que les blogs étaient  has been avec tous ces réseaux qui ont envahi le paysage internet.

Ben, je m’es gourré.

Un petite nouvelle, récemment ajoutée dans ma blogroll, a mis quelques liens sur une de ses notes.
Comme j’ai du temps quand je ralentis, j’ai suivi les liens.
Ha les liens comme disait Nicolas, y a que ça de vrai.
Donc je suis tombé sur des notes sympa, avec des blogrolls , donc j’ai continué cahin cahan a dérouler la pelote.
Oui, les blogs sont bien vivants. Ces jeunes écrivent tous les jours, se font des chaînes, commentent.

Incrédule, je suis resté.

Je les rajoute donc petit à petit dans ma liste de blog. Et mon reader est content aussi.
Voilà.
Une petite note de canap, vite fait.

Vive les blogs.


Hop @+



23 février, 2025

Penser à résilier


 

 Je n’en aurais pas parler ici, si, en roulant sur l’A11 ma tire encore blindée de cartons, c'est fou ce qu'on entasse en une vie,  je n’avais entendu cette étrange anecdote racontée par le speaker radio, sur le président Lincoln la veille de son assassinat. Il avait fait un rêve étrange où il errait dans un grand bâtiment sans vraiment trouver la sortie.

Je fais souvent ce même rêve , bien que je n'ai rien d'un géant politique. Ce cauchemar est un binz pas possible qui me laisse en sueur en pleine nuit, où je crains de me rendormir pour affronter la suite. Car souvent l'épisode suivant reprend de plus belle. Un bâtiment sans issue ou je cours sans fin. En plus les escaliers, les sauts, le cardio c'est plus mon truc.

Cette nuit, la situation s'est compliquée par rapport aux dernières fois. J’avais un tableau enveloppé sous le bras. Pour récupérer le dit tableau, j’ai du éviter quatre marlous qui l’avaient en main au sortir d’un trafic blanc, ou d’un e-vito, toute ces estafettes se ressemblent pour moi.  Ils se sont engouffrés  dans l’immeuble aux vitres teintées. Hum. Ou j’ai récupéré la Kriss Vector SBR gen 2 je ne sais pas. Mais cette schmeisser fait de sacrés trous dans le placo, surtout en calibre 45. Jolie sulfateuse, une référence pour faire mon influenceur. Si vous voulez saloper, vous avez toujours l’AK-47 beaucoup plus répandue, mais qui refait la déco des salons du périmètre. Les moments de pure adrénaline ne restent jamais dans ma mémoire, même IRL. Comme si ma rétine declenchait une mini coupure de son et d’images , effacement de l'historique de ces instants la.

 Zappe

Bref je suis rentré dans le bâtiment et n'étant pas en Dupont proshield, heu en combinaison de peintre, j’ai déliré sur l’ADN en fuite toupar en parcourant les couloirs mon paquet sous le bras. Un vrai jeu de plateau, avec une bande son feutrée remplie de claquements de portes et de cris lointains. Finalement, coincé, j’ai rouvert les yeux, dégluti, repris mon souffle et attendu un peu avant de pioncer à nouveau.
Les premiers oiseaux chantaient. 
Je me suis finalement assoupi, sans retourner dans ma série Netflix personnalisée. Je ne vois pas d’ailleurs, l'intérêt de conserver mon abonnement vu qu'une nuit sur deux je vis à cent à l’heure entouré de loufiats tatoués et autres coupes jarrets iroquois du vingt et unième siècle. En plus rien que des épisodes glauques et éreintants . Il faut que je pense à résilier, avant fin février, ce maudit mois est fait pour.



09 février, 2025

histoire de piafs



Dès que je passe trop de temps à relire une note, à changer un mot, rajouter de la ponctuation, bref pinailler, je sais que c'est mort. Hop poubelle !

Surtout sur février !

J’ai passé l'après-midi sous un palétuvier ou un de ses cousins à mater le manège de deux pélicans bruns.
Avouer qu’il y a plus dur comme fin de vie pour un pirate.
Je dis brun car je pointe aussi ici les oiseaux sur l’appli smartphone Naturalist en géolocalisation. C’est mon nouveau dada.

Évidemment j’ai fait quelques erreurs au départ entre les tourterelles qui ne sont pas “d'Amérique” Mais ont la “queue carrée” ou le fameux pélican “gris” et pélican “brun” par exemple.
Il me semblait gris, mais ils sont bruns, contrairement aux bonhommes qui, quand ils sont gris, ne sont pas tous brun.
Smiley pour qui vous savez.
On me rappelle gentiment  à l'ordre par mail. C'est ça qu'est top quand vous pointez la faune. Je fais le Kéké , mais même en Bretagne je me fourvoie entre le tourne pierre a collier et un autre césigues de bord de mer.

Ces grands volatiles de pelecanus sont des as du piqué. Des réincarnations de pilotes de Stuka ou de Zéro, c’est au choix. Ils rasent les flots à grande vitesse sur la longueur de la plage, puis montent à six mètres et hop un piqué à quatre vingt dix degrés. À à peine un mètre des baigneurs, à croire que ceux-ci attirent le menu fretin. Et sans tenir compte des cris d'effraies de ceux ci. Les goujons d'la mer doivent picorer sur ces viandes roses flottantes.


Mais revenons à mon couple de pélicans. Leurs va et vient me fait penser qu’ils ont un nid dans le renfoncement de la pointe entre anse céronne et anse coronelle.  Vers le haut de la corniche. Je ne m'y risquerai pas, ma dernière tentative de rando,


 à la recherche des traces de borgnefesse, avant hier, s'est terminée en crise d’apoplexie. Il faut savoir avouer son âge et gérer sa nostalgie de l'adrénaline.

Reprenons, à un moment monsieur part tout seul et revient dans le quart d’heure, mais cette fois à haute altitude. Impossible de vérifier la taille de son goitre.  
De loin quand il tourne au dessus des rochers on dirait vraiment un oiseau préhistorique, le retour du ptéranodon.

Pendant que je bignole, les quiscale merles se pointent pour finir mon sandwich. Voir m’en piquer un bout si je garde un peu trop le regard sur l'horizon.
Les miss toutes grises sont bien plus futées que les queums tout rutilants noir jaie, mais un peu trouillards et cucus.
A part faire le beau en moult parades de révérences envers ses dames, ce ne sont pas trop des épées. Gonzesses qui n’ont que faire de leurs sérénades et les rabroue vertement quand ils se permettent une incursion dans leurs zones de confort. Ces quiscale ont inventées le meetoo.

En rentrant, le sporophile rouge-gorge avait tapé mes bananes frécinettes sur le meuble de la cuisine. Un vrai chantier. Bon il a fait ça proprement et n'en a mangé qu’une. La plus mûre, ça va de soi.

Voilà une histoire de piafs, pour mettre un peu de soleil dans ce maudit mois de Février.
@+





02 février, 2025

l'rat d'la côte.

 


 J'étais dans une crique dès potron minet a ramassé des déjections plastique. Le jour est à peine levé sur mon menhir préféré. C'est une occupation qui me prend pas mal de temps à marée basse après les tempêtes. Trois furies d'Aura en trois jours, mais comme il ne pleut plus, je m'aère sainement en descendant le bord de mer avec un bâton qui me fait office de troisième jambe et mon sac Niké-A.
 
 

Je fais moitié déchets plastique, moitié bois flottant. Hier il y avait trop de plastiques, j'ai dû faire deux voyages jusqu’au bac à marée. Mais ce matin, plus de bois que de bouteilles d’eau minérales et autres cochoncetés. Avec le zeph qu’il y eu elles se sont envolées dans les grandes herbes le long de la route. Un joli saut de dix mètres en vertical. En retournant vers le fameux bac j’en ai déniché six planquées. Ce qui les dénoncent ? Juste le fameux ‘Kroak’ flasque sous mes croquenots.

Un vieux monsieur, enfin plus âgé que moi, je veux dire dans les quatre fois vingt et des brouettes, s'est arrêté sur le sentier des douaniers planté sur sa canne pour papoter sur la submersion du plastok. Il aimait bien ce glanage côtier avant.  Mais la, il ne peut plus, descendre les rochers est coton à son âge. Il m’a remercié chaleureusement, ça m'a paru étrange cette rencontre si matinale.
Puis il a repris sa promenade avec son labrador presque aussi vieux que lui. En remontant illico ou presque avec mon sac sur l'épaule, il avait disparu de l'horizon, lui et son cleps.

Faire le rat de la côte, me prend une bonne heure. Mais laisser les criques nickel est un vrai plaisir et je suis accroc au vent du large.

Tout travail méritant salaire, je suis payé en bois de toutes essences. Du petit bois pour l'année prochaine, si le grand krik me croque pas. Et des morceaux pour bricoler, voire fabriquer des chasses fantôme. On est jamais assez armé contre les ectoplasmes et autres farfadets du périmètre.

Dans mes fortunes de mer, hier il y avait un casque jaune, genre casque de chantier. Comme il y avait aussi une grosse et longue  corde de six pouces d’amarrage verte, j’ai monté au milieu du conteneur à déchets un tronc avec deux bras tordus élancés vers le ciel, habillé avec la corde et le couvre-chef rempli de bouts colorées au sommet. Un bel épouvantail, empereur des chasses marées. Obnubilé par mon second voyage et aussi, on se refait pas, pour avoir papoté grignotage du rivage cinq minutes avec une de ces aficionados de marche nordique aux yeux comme le ciel  et aux cheveux d’un argent flamboyant dans ce soleil d’hiver, j’ai oublié de vous prendre en photo le bonhomme. Je suis repassé ce matin, mais un autre rat de la côte, un vil fainéant, avait chipé le casque et la corde

Voilà première note de ce vilain mois de Février ou je vais faire le dos rond, croiser les doigts et jeter le sel en rab de ma popote par dessus mon épaule, 😝 gauche ça va de soi.

@+






21 janvier, 2025

Basque trip


Je ne vais pas vous saouler à chaque note avec ces personnages qui surgissent dans ma mémoire. je vais faire un onglet portrait, ça va m’occuper sainement.
Cet hiver est en force, il pleut, il ne fait pas chaud et le ciel est bien bas.
J’en profite pour scanner les vieilles photos du grand tonton. le dos collé au poêle. Je me suis dit, scanner ses souvenirs si bien rangés, c’est un peu les prolonger.
Ce René était un voyageur pour l'époque, je vous ai déjà emmené sur la côte d'azur dans les années cinquante
Un autre petit clin d'œil aujourd’hui. 
Il a fait comme moi un basque trip, mais lui en trente trois, donc juste avant la guerre d'Espagne. Ma préférée, le Casino, est en tête de gondole. Je kiffe la tire. Pour un ex morveux de Montmartre, ça s'affiche un peu, si vous voulez mon ressenti..
Il y a aussi celui de San Sébastian de vide poches à la rien ne vas plus.


Le loulou semblait joueur, vu que j’ai déniché aussi celui de Biarritz.  Point positif, la place pour se garer à l'époque.




Un p'tit tour par la plage  de cette ville, tient, ou ça n’a pas été quand même beaucoup chamboulé depuis. Juste les tentes, tout juste remplacées par des longboards. 



Puisque je citais saint Jean au début, Le port est super.



Allez et un saut à la Bidassoa



Et une p'tite marche jusqu’en haut de la Rhune



Un peu de soleil d'Aout 1933 en plein marasme de janvier. 


Une dernière vue de la baie de San Sebastian. et hop @+





Comme les photos sont via Wikimedia Commons je crédite l'auteur René Baron, CC BY-SA 4.0 .




30 décembre, 2024

Dix neuf ans.

 


Avant dernier jour de l'année . C'est un marronnier ici. L’anniversaire de ce blog. 

Dix-neuf ans. Pitin !

Créé quelques jours après celui de Nicolas mais bien après le Faucon et  aussi ce ‘En éternelle convalescence’ que j'ai découvert depuis peu.

Pour le ternet , Twitter ne sera créé qu’au printemps suivant et Facebook ne sera disponible pour tous que fin de l'année suivante.
Le moyen âge non ?
Ça paraît bien loin. J’avais été inspiré par un blog local à l'époque, blog d'informations  toujours indépendant, libre et affuté.
Au fil des années, mes notes sont devenues elles,  plus personnelles, pour finir par n'être que sur mon nombril.

Je me m'efface petit à petit de cet internet ou je me suis quand même bien éclaté.
Mais en retraite cela semble logique.
Chaque période de la vie a ses plaisirs.
Bien différents désormais.
Beaucoup plus IRL. Il m’arrive d’oublier mon téléphone et je ne touche le PC que rarement.
Quand même,  bon anniversaire petit journal.
Il y a tellement de pages que j’ai oubliées et que je feuillette de temps en temps.
Sinon voilà dix ans que je repousse ta note de clôture, active mais antidatée, elle viendra bien assez tôt, Non ?

A moins que dieu Google, qui retire régulièrement des produits, ne zigouille ce vieux grimoire.
A suivre donc.

Bon, la photo de tête de gondole n’a presque rien à voir avec cette note. Le périph en 2005 était à 90,  grâce à saint Anne, pas celle de bretagne, celle de Paname, il est passé à cinquante en 2024.  Pour une fois qu'une chose augmente pas en dix neuf ans . Je la nomme comme cela, Mame Hidalgo, parce que les bouffons n’ont rien vu de son taf de transformation en ville moderne de Paris. Les mêmes réduits du bulbe qui ont râlé pour le centre d’art moderne de Pompidou ou la pyramide du Louvre de la Mite, en leurs temps.

Curieusement on les a moins entendu pour le musée d’arts premiers de Chirac, qui lui, ne s'est jamais remis de son service national, hein !  On risque pas de les esgourder non plus sur le bracelet électronique du vilain petit Nicolas.

Mais revenons au périphérique.
Ce samedi matin, en reprenant cet axe, j’ai pu mesurer le bonus de cette baisse de vingt kilomètres par heure.
Circulation fluide. Là où je queutais il y a dix neuf ans, même pas vu le parcours. Les politiques d’un autre temps doivent bouffer leur galure, ça fonctionne. Et en plus le premier bilan semble positif.

Comme quoi, j'ai encore mes queunottes qui sortent encore de temps en temps. La pleine lune est passée pourtant.

Allez on se retrouve en 2025, si le bouchon me pousse jusqu'à la.

@+


08 décembre, 2024

Recycler la balançoire

 


Ah ah ! Damned ! Après la wasser c'est le zèph. Je viens de voir le petit arrosoir noir traverser le jardin comme si un footeux hystérique le poursuivait de son pied gauche.

Je deviens de plus en plus contemplatif.

Je reste posé là devant mon troisième café, soudain froid, à regarder mon bout de jardin.

J’ai bien appréhendé cette nouvelle marotte. Comme je n’ai plus de greffier, ni de clébard, je reporte mon occupation sur les piafs.
J’ai recyclé la seconde balançoire que j’avais confectionné pour les jolies grenouilles du neveu et leur symposium sur les kokeshi de cet été.
J’ai rajouté des bords à la planche, un toit en ardoise pour respecter les règles du PLU, raccourcit la corde et accroché le tout à la première branche du pin de mes enfants qui a vraiment bien poussé.

Tellement que quand le vent se déchaîne, comme aujourd’hui en alerte orange, je crains toujours une chute sur la maison.
Mais c'est l’arbre des mousses, alors mektoub !
Du coup je leur coupe, à ces satanés zozios, mes croûtes de pain le matin. Je sors la planche et l'immense couteau anglais à rosbeef de ma reum. Je m'applique. Des fines lamelles, recoupées ensuite en minuscules morceaux. Pour l'instant le bout de mes phallanges est passé à coté. De peu une fois où deux. C'est dans mon planning, après le vidage du poêle, la vaisselle du petit dèj et la coupe du petit bois.

Le plateau à pain est pris d'assaut par le rouge gorge et madame, les tourterelles et le couple de jacasantes pies. Il y a aussi des minuscules oiseaux à la robe de moineaux, une sorte de cousin des verdiers en plus petit, qui mangent les fruits et graines en reste du pain sportif.
Wesh ! ici y a que le pain et le bosco qui sont sportif.

A côté de mon porte-avions à miettes, il y a la colonne graines de tournesol, propriété unique de trois sortes de mésanges , à crête ou sans. Un ballet incessant je dois recharger tout les deux jours
Le satellite suivant c’est les boules de graisse que se réserve les moineaux.

J’ai installé ce dispositif pour éviter la venue d'une colonie de rats des champs, émigrés du compost et qui mangeaient le pain par terre. Le bosco était affolé de ces intrus. Le résultat est plutôt efficace. Sauf pour un jeunot que j’ai surnommé Mikko, qui grimpe via le tronc et redescend grailler par les cordes de la balancelle.

Au début je pensais changer les cordes, je ne manque pas de bouts abandonnés par la marée, mais je me suis ravisé.
J’ai toujours privilégié l’audace et les futés. Je ne vais pas m'arrêter maintenant que me voilà limite grabataire . Futé il l’est, le bosco ne l’a pas encore calculé.

Voilà ma note du jour, je vais vous abandonner,  faut que j’attaque ma ToDo matinales sinon ça va réclamer.

 



06 décembre, 2024

Il drache sa reum

 


 Il drache sa reum. Des tombereaux de flotte.  Cet aprèm je suis sorti pour trouver une chambre à air, je suis revenu à tordre. Surtout les pieds inondés,les sneakers, c'est confort, mais c'est pas étanche. J’ai posé mes chaussettes sur le haut du poêle et donc décidé de faire reprendre du service à mes bottes qui n’étaient dorénavant de sorties que pour les enterrements.

De facon j’ai pas beaucoup de suivi de boîtes à julots en perspective, vu que je suis désormais dans la catégorie plus devant que derrière.

Concernant mes pompes, pas si funèbre,

Il y a pas longtemps, j’ai anticipé en allant chercher de l'huile de pied de bœuf pour un entretien hivernal de mes cuirs.

  • Bonjour je voudrais de l'huile de pied de bœuf ?


La vendeuse de la boutique hippo-chic m’a repris direct.

  • Ça ne se fait plus mOssieur, ça abîme les coutures. J'ai de l'huile de vaseline c'est bien mieux.


Va pour la vaseline. Je date un peu sûrement. De souvenirs de mes lectures de jeunesse, SAS, voire brigade des mœurs 😉 ou ce produit était conseillé pour un autre genre de peaux.
Mais bon.

Au départ je pensais que c'était encore un coup du lobby des vegans cette disparition de l’huile à cuir.

Mais j'ai finalement compris pourquoi l’huile de vaseline était beaucoup mieux.
Fallait faire passer le prix de cette mini bouteille de cinquante centilitres d’or liquide.
Bon mes pompes made in France méritent bien une attention.

Qui a encore des grolles fabriquées pays aujourd’hui ? Hein ? Bande de pieds chinois, bengadlechiens,  ou tout autre pays lointain ou les enfants ne sont pas sur leur téléphone.
Mais je m'égare. Je suis content du résultat.
Donc j’aurai les pieds au sec cet hiver.

Je ne voudrais pas faire l’oiseau de mauvais augure, mais avec le bordel ambiant on a intérêt à réviser les basiques.

Et une petite note vite fait, encore sur mes pompes. Quel dandy je fais.


01 décembre, 2024

interlude

 

Je passe souvent par ma blogroll pour aller lire les dernières notes de blogs .

Non pas que j’ai pas de lecteur de flux.

Mais je préfère ‘afficher’ l'origine de la lecture, et puis c'est moins brouillon que le reader.

Alors de voir systématiquement ma note précédente me mine .

Donc je m’offre un interlude.

Une page pour rien. Enfin juste pour ma blogroll...




20 novembre, 2024

De mes rallonges...

 


C'est ce flemmard de blogueur des pages du petit bonhomme qui m’a lancé l’idée en commentaire dernierement. Faire une note sur ma ‘collection’ de couteaux.
Le terme collection est un bien grand mot. Nous dirons amas de rallonges .

Ça tombe bien, je suis plutôt en période taiseux en ce moment. Comme discussion ici, il n’y a que le vent et la pluie qui me repondent.

J'ai toujours eu un p'tit navaja au fond d'une poche. Je ne me rappelle plus exactement mon premier couteau. Je pense à un Opinel, le numéro 4.
Certainement donné par ma maman avant un départ en colonie. A l'époque pas de téléphone , mais un coupe papier. Enfin plutôt échangé contre un centime, car il n’y a JAMAIS de cadeau de canif. Superstitieux comme un pirate. À ce jour de la marque savoyarde, Il ne me reste qu'un numéro deux qui est une mine de souvenirs sur mes années de perditions romantiques, vers la fin de l’adolescence.

Et un autre n°7, lame efilée pour extraire les filets de poisson, encore un doka de ma reum, que j’ai mal rangé. C'est le problème avec les surins, ils ont leur vie propre. Ils peuvent vous abandonner du jour au lendemain. Comme votre ex. Mais je fais peut être erreur sur mon preum’s de bout d'acier, satané mémoire.  Je me souviens aussi d’un couteau suisse rouge, le fameux classic SD de victorinox. Idéal pour toutes les aventures d’un gamin hyper actif perdu dans les alpes à crapahuter après avoir devoré jack London et marc Twain.

Il y a deux ans, j'ai donné, enfin echangé contre un €, mon finlandais de quarante ans, un acier super coupant, au désormais regretté capitaine.Depuis j’ai dégoté une version plus petite dénichée dans une brocante.


C'est l’endroit où je les achète généralement mes schlass, comme mes verres à bière.

J’ai, bien-sûr, la vendetta offerte par Ange Luxxxxxi dans les années soixante dix. Grand modèle, ce couteau m’a accompagné au service militaire, ou il m’a permis une pax Romana, que j’ai appréciée. C’est un des rares que je n’ai jamais perdu. Il a désormais une pochette. Tellement bien rangé que je ne l’ai pas retrouvé pour la photo, encore la fameuse indépendance des coupe-chou. Mais j’ai un spare, enfin une roue de secours, plus petit que je sors quand je perd mon journalier, celui qui ne quitte jamais ma poche.


Mon compagnon depuis une paire d'années , le journalier, est ce Thiers,  perdu deux fois et racheté aussitôt.



ouverture une main, héritée des bergers calabrais. L’acier coupe, il tient dans la poche, et le verrouillage de la lame liner lock me convient parfaitement.

Celui qui suit, reste un de mes préférés , comme pour les dames, on peut avoir des coups de coeurs qui durent. Donc c’est ce Ducher à pompe, qui m'a accompagné pendant des décennies de RERB.


J’ai une anecdote sur celui-ci. Un jour je devais porter en urgence un courrier au tribunal de commerce dans le premier, enfin dans les beaux quartiers de Paname près de la cité.
Normalement je ne faisais pas coursier, mais là je ne me rappelle plus pourquoi, mais c'était bien évidemment urgent.
Je saute sur mon Vélib et file de Trinité vers les quais de Seine.
Je ne tiens pas à niquer toute mon heure de dèj. Je pose mon spad et mon enveloppe craft A4 sous le bras je file d’un pas assuré vers l’immeuble.
Quelques marches et en haut, un immense portique gris.
Merde. J’ai le fameux couteau de chasse dans la poche arrière. Je descend et tourne à l'angle. Une poubelle verte et quelques cartons.
Je refais soigneusement mon lacet.
Je passe le portique, redescend à la belpou, récupère mon Addon et rentre en sifflant.

Voilà.

J’ai encore une boîte pleine de lames.

Il y a de l'acier solingen,

ou un de mes premiers laguiole. 


Mes papillons de l'époque bleue. Et quelques bidules cuivre et bois , genre couteaux de chasse américains, très moches , qui coupent pas, fabriqués par les chinois. Très à la mode en quatre vingt.

Je n’ai jamais kiffé les grandes lames. Vous connaissez le dicton.
Aux lames bien nées, la longueur n'attend pas le nombre des touchés.
Mais j’ai quand même gardé cette dague de nettoyeur de tranchée. Je ne sais si c'est celle de Louis, dont j’ai encore le fourreau Lebel et sa rosalie, mais elle, elle fait vraiment froid dans le dos.


Je l’ai appelée verysure.
Ça pète moins qu’Excalibur je le reconnais, mais toutes les lames ont un nom, non ?

Voilà , je ne sort jamais sans une rallonge, mais verysure, comme son nom l'indique,  garde la maison.

Je suis sûrement un des derniers omo erectus, avec ma bite, mon couteau et mon douteux sens de l’humour.  

Mince ! j'allais oublier la plus importante ! Mon saignoir, mon petit sabot pointu de cuisine , mon scalpel de cuisto. Indispensable pour les légumes ou pour écorcher les restes de la carcasse du pouleton pour Buck. 


En  vrai c'est celui qui sert le plus.

 

Allez le soleil se couche, je vais couper le citron avec celui en tête de gondole.
A bientôt , je vais tenter de passer novembre.