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02 août, 2025

la recharge



 Je n’ai plus la force de rien. Passé le déjeuner un engourdissement étrange m’envahit. Impossible d’aller plus loin dans les tâches prévues. Je DOIS m’allonger ou traîner ma misère toute la journée. Par la baie vitrée, je regarde le vent jouer sur le bord du parasol. Dehors, le vacarme d’un ballet de voitures me rappelle qu’on est en Août. 
Les 'pays' filent par les chemins détournés pour éviter les embouteillages. On est loin du trente réglementé, ça frise , rien qu’au bruit le soixante-dix.
Puis mes paupières sont lourdes et je rouvre les yeux une heure plus tard. voire deux désormais.
J’ai alors de nouveau de l'énergie, mais le sentiment bizarre d'être en faute. Perdre autant de temps ! Tsé tsé me lâche plus et le délai de recharge s’allonge !
Je me demande si mon vieux palpitan diesel n’a pas été remplacé par une de leur merdouille électrique pour faire autant d'arrêt pour se recharger.
C’est très chiant de ne plus tenir la longueur. 
Le chien et le chat ronflent aussi. Ils sont comme moi du matin, à dévaler les escaliers à la tom et Jerry à six heures. Le jour n’est pas là d’ailleurs quand ils commencent leur sarabande. il est déjà parti.
Le cœur de l'été. Faut que je me bouge. 
je vais couper du petit bois, tiens. 
puis sortir Molly entre chien et loup, l'heure où les sentiers se vident pour l'apéro.


Allez hop.
Et c'est la dernière fois que je géins ici. Déjà que je suis une vieux con, je voudrais pas en plus, summum,  tomber loque geignarde. Il faut savoir dire stop et mesurer quand la teuf est nifie.


18 juillet, 2025

sucrer mes fraises

 


Je ne supporte plus la panne de ce blog. Écrire, bien. Mais sur quoi ? Ma vie de jeune vieillard n’a pas vraiment d'intérêt. Le jeune vieillard est un néologisme de mon cru, pour désigner ceux dont le corps barre en sucettes plus vite que la tête. Certains sont vieux étant jeunes. Je m’en suis coltiné quelquefois des beaux spécimens de vieillards jeunes. Sérieux, chiants et finalement tristes.
Ils ont sûrement une vie qui leur paraît plus longue, à se croire si responsables. Un peu con, mais comme tous les cons, ils ne le savent pas.
Alors ? ma todo du jour est généralement réalisée et ma sieste de début d’aprèm est incontournable, sinon je n'arrive plus à arquer passé quinze heures 
Molly me maintient dans le jus. Nos sorties journalières frisent les dix bornes, voire plus soit presque trois plombes au grand air. On n’utilise la bagnole que pour aller se baquer. Les plages pour chiens se sont répandus depuis deux ans. Les jeunes gens font moins d’enfants. Je les comprends.
Elle adore cette voiture. Elle monte derrière et pose sa tête à côté du chien en peluche qui remue la sienne. Elle ne peut pas s'asseoir à côté de moi devant comme le faisait Buck dans la 100. Le bosco, propriétaire de la VW, a acheté des housses neuves pour sa tire de collec, elle date de son miper, gare au sable !


Cette Beetle que j’ai descendue vent debout du neuf cube ou elle dormait depuis cinq ou dix ans reprend peu à peu une nouvelle vie. 
Elle a été refusée ici à son arrivée au contrôle technique après mes six cents bornes sur l’autoroute à une vitesse, assez réglementaire. Une liste de défauts majeurs à faire blêmir la maréchaussée. Mais avec ses qualités , boîte manuelle, deux litres, pas d'irritants bip bip, ni de casses burnes ceintures qui sonnent, après quelques recherches et l’aide d'avis google,  j’ai trouvé une bande de jeunes garagistes qui m’ont réparé tout cela et obtenu le précieux sésame.
Dans le mouvement j’ai abandonné ma plaque neuf trois trentenaire historique pour un numéro normalisé. Me voilà invisible et au sec,  si un jour il pleut. Être en alerte sécheresse mi -juillet, c’est pas trentenaire non plus comme genre d’alerte. Je vais choper de l’eau à la pompe publique, j’ai récupéré à la ressourcerie trois bidons plastique de vingt qui sont repartis dans la tire. Mes fraises demandent presque autant d’eau que mes trois pieds de tomates. Les jeunes vieillards kiffent les fraises dans du sucre de fleur de coco. On a tous un vice. Je les ramasse à la fraîche, pas trop mûres, car sinon radibus des champs, qui ne doit pas être tout jeune non plus, me les croque le temps que je me décide. Disparues. Le soir elles sont tip top en allumant le poste pour vérifier que la guerre n’a pas commencée. L'équivalent du terme popcorn dans les RS.
Voilà je vous ai assez saoulé pour un dredi. Je vais couper une branche de la haie qui a rendu l'âme avec ce manque d’eau.
Tchuss.




22 juin, 2025

le retour de M. cent tilleuls

 

Canicule.
Du coup j'ouvre les yeux, plus tôt . Difficile de dormir. Je repense à ma note sur le futé qui a lancé l’augmentation de la température du quartier, en scalpant les arbres début juin.
Il y a du nouveau . 

J'ai le commanditaire de ce désastre.

Un papier extrait de la boîte aux lettres du mousse à attiré mon attention. 
Mais … Mais ! c’est signé de monsieur cent tilleuls ! 
J’avais presque oublié cette flèche.
Bon je lui explique avec force photos à, si je ne m'abuse,  ce préposé à l'écologie d'Aulnay-sous-Bois.


Les pluies de printemps ont été légèrement superieures, rien d'affolant, juste de quoi recharger la nappe phréatique.

Serait - il né avec le réchauffement climatique ? 

Ou ?



 

Les arbres à ce stade de développement génèrent une baisse de températures de deux à trois degrés.

Étonnant qu’un expert ne le sache pas. Avec tout le battage sur le réchauffement. Et je lui cause pas de leur production d’oxygène à ces forêts urbaines , je sais que lui, il n’en manque pas.

Le même endroit peu après , il peut remarquer qu’il s’agit bien de tilleuls, les arbres contre lesquels il a une dent depuis longtemps et non des platanes comme le claironne se ᝪ☠️ᝢᝲᝣᝡ😈ᝨ de spécialiste dans son courrier aux riverains.  Et je ne lui fais pas remarquer que il n'y a pas que la vegétation qui encombre régulierement les trottoirs sur cette rue passante 🤫

Certes les piétons d'un quatre vingt dix ne baissent plus la tête mais pas sûr que certains des tilleuls relève la leur, de tête.

Voilà.

Je sais qu’il n'en tiendra aucunement compte, c’est pas la première année où se scalpage ubuesque à lieu.


Mais je profite de son rappel dans l’actualité pour lui demander où il a bien pu planter ces cent tilleuls promis depuis qu’on s’est croisé à la fête de l'arbre et qu'il m’a bourré le mou. 

Car ceux, soi-disant replantés de l’arrachage d’Abrioux-Camélinat aurait fait la UNE de son fanzine si maladroitement nommé Oxygène, si ils avaient pas viré paillis, mais ça, pour sûr, on en cause pas tant.

Ce n'est pas si grave. Si on à chaud, on peut faire tourner les serviettes 😉.


 

@+









01 août, 2024

l'année du chat

 


 Je vient de lire dans une préface de Malraux " Et puis le fond de tout, c'est qu'il n'y a pas de grandes personnes " . J'aime bien ce phraseur.

Le vent a tourné. Il est passé pleine ouest.
Ça va creuser les vagues.
Je regarde mes carpes danser dans le ciel. le firmament d’un coup sans la moindre parcelle de nuage cotonneux.

Cette fois ci l'été est là.

Allez savoir pourquoi cette période me fait boucler, enfin radoter pour être raccord avec mon âge .Peut être qu’avec le calme de ma caverne, les souvenirs enfouis ressurgissent d’un coup, crevant comme des bulles nostalgiques la surface de ma mémoire. Le ciel bleu, le hamac, il suffit de peu de choses pour voyager dans le temps.

Voilà que, comme une mine sous-marine détachée de son support, Zabou a crevé la surface étale de mes souvenirs juste au moment où je cherchais un éventuel nuage dans ce dôme bleu Caraïbes. Très kitsch d’ailleurs cette voute toute bleu. Cela me rappelle ce graffeur sur paris, Regarde le ciel écrit en cursive, partout.
Faudra que je fasse une catégorie rencontre dans ce blog. Il y en a déjà quelques-uns ici ou . Faut que je randomise tout ça.

C'était l’été de la sortie de ‘darkness on the edge of town’. Un Springsteen bien dans son époque. il faisait une chaleur identique a aujourd'hui et j’usais mes vingt deux piges dans un camping de la côte basque. C’est curieux comme ces croisements de gens sont, des souvenirs, ceux qui me restent le plus dans la caboche.

J'étais en période Wild. Lâché par ma bande, solitaire , famélique silencieux ,torpillant les deux francs six sous de mon livret A, avant de percevoir le militaire au mois de Décembre. L'idée m'enchantait pas le moins du monde.

Ce camping désuet que j’ai déjà évoqué ici, ça radote sec, était un plan pour Kékés buveur de momies et de surfeurs Australien défoncés. Un vrai repaire de coupe-jarrets et autres rêveurs dangereux.
J’ai toujours été doué pour ne rien faire. Chacun son don.

Mais revenons à la belle Zabou.
Il y avait un bar avec une terrasse, des petites tables rondes rouge basque, forcément, avec des chaises pliantes associés. La chaleur de ce début août poussait aux demies sous la fraicheur d'un énorme figuier.

Une fin d’aprèm, elle s’est posée à ma table en retrait du brouhaha, directement et sans faire de chichi. Bien évidemment je lui ai offert illico un San Pellegrino. D'abord je n'avais pas causé à une meuf depuis plus d'un an et quelqu'un qui commande un San Pellegrino c'était très intriguant pour moi.

Après on à papoté toute la soirée. Jusqu'à l'arrivée  de la fraîcheur, la brise marine. Elle attendait son dealer, moi une basquette, Basquaise qui m'avait blokeatua le cœur ,sans même un muxu. On est couillon à vingt piges. 

On a vite échangé nos pedigree. Une parisienne rive gauche pur jus vs un zonard du neuf cube. Rencontre plus qu’improbable. 

  • Comment je pouvais partir à l'armée sans me faire réformé ? 
  • Quelle musique j’écoutais ? 
  • Il faut que j'écoute Al stewart . Year of a cat. La pochette est fantastique.
  • Comme tu écoutes Lou Reed, Tu aimes le peintre Basquiat ?  
Un tourbillon de paroles qui ont vite noyé le coyote solitaire.
J'étais grisé. Ses bouclettes et ses yeux rieurs m'ont ensorcelé. marabouté.
Le revendeur n’est pas venu, ma basquaise non plus. Du coup je l’ai revu les jours suivants. Elle a continué de tisser sa toile. On s'est croisé en riant tout l’été.

Le truc bien c'est que ça m’a fait une correspondante pour quand j'étais à grelotter l'hiver suivant dans les neiges de la Schwarzwald.
Il n'y avait pas encore les portables et le réchauffement n’était même pas envisagé. On tapait les moins dix sept à faire les gros durs emmitouflés dans des parkas pourries ensevelis dans la neige et le verglas d'un coin surnommé la petite Sibérie.

Elle batifolait au states et m’a envoyé une carte en me précisant que mon adresse SP6827 était vraiment curieuse. Enfin je suis plus sûr du 6827. Ma mémoire s’use plus vite que ma mauvaise foi . Mais le préfixe SP oui.

On a continué nos relations épistolaires trois ans , peut-être quatre. Mais l’erreur a été de se revoir sur Paname. Il manquait le soleil et le piment d’Espelette. C’est un peu comme le syndrome piscine , dedans tout le monde est égal à égal. Mais en sortant les conventions, clans, castes, religions, et autres billevesées s'imposent. J'ai gardé sa correspondance longtemps dans ma malle, puis m'en suis séparé dans la cheminée quelques hivers plus tard. Se séparer des choses j'ai toujours eu un peu de mal. Mais la malle n'est pas extensible. Et si on dépasse un bagage on ne peut plus filer à l'anglaise.
Quand même, quand il fait chaud et que j’écoute ‘candy room’ ou ‘Badland’ me revient les yeux rieurs de Zabou. Cette façon qu’on les chats de jouer avec leurs proies. Juste pour le fun, le plaisir de la chasse.

J'espère que comme moi, elle a eu la chance de devenir une mamy super sérieuse. Enfin un vieux râleur dans mon cas.

Pense-t-elle aussi, parfois, à la fin de l'insouciante adolescence des seventies où elle se métamorphosait en chat pour ensorceler ces couillons de mulots de gars ?

Et l’année du Chat ? Elle l'écoute encore ?



26 juillet, 2024

le jour où … j'aurais le temps.

J'ai enfin pris un moment pour me poser dans mon hamac. C’est la deuxième fois depuis son arrivée pour la fête des pères. J’ai rangé le précédent tellement bien dans mon Barnum avant l'hiver , que je ne l'ai jamais retrouvé. Heureusement l'équipage assure.

Pile un an que j’ai arrêté de taffer.


Je m'auto déborde de tâches incongrues, passe un temps fou à tournicoter , comme si j'étais encore moulti-taches. Quelle blague !
Le temps file.
Est ce l’approche des septantes ou ma course contre les heures. Je ne sais, mais j’ai presque rien vu passer.

Buck et moi on a pris nos marques. Le matin il dort, j’en profite pour bâcler les tâches ménagères. L'après midi , je suis généralement CONTRAINT de faire une sieste de vingt minutes, d'où le hamac. Les pirates ont des tocs. La rallonge, la pierre poche gauche, le chasse fantôme , les breloques et finalement le hamac.
Le jus est parti. Lost in the wind.
Impossible d’arquer après la vaisselle. C'est pourtant un grand moment de zénitude et d’introspection.
Ne parlons pas de dopage au kawa l’aprèm, sinon c'est la digestion du canard garantie.

Quand il fait moins chaud, ce qui est courant sur ce mois de juillet  pourave, on se tapent nos huit bornes par les chemins ,voire cinq le jour où mon souffle est au placard ou bien mes articulations trop chouineuses avec le foutu yoyo du baromètre.

La journée file ainsi.

Au début, plein d’espoir, je pensais faire mille choses. Reprendre l’aquarelle, lire beaucoup, passer mon permis moto, non ! bateaux. Et tout un tas de choses que j’ai rêvé de faire le jour où … 

j'aurais le temps.

Mais le temps vieillit plus vite que moi. Il se consume si vite qu'il me laisse peu de loisirs, une fois les nombreuses affaires courantes réglées.

J’ai quand même reconditionné mes Stan Smith cette semaine. Nouvelle semelle confort Decathlon, lacets super U, peinture bombe de chez Action et renfort de la semelle, creusée jusqu’au talon, au pistolet à colle. Comme neuves , reparties pour dix ans, elles.
Le tout pour moins de vingt queusses , la bombe à 4€ ayant servi précédemment à un refresh de panier vélo et je ne sais quelle autre retouche de blanc dans le mobilier.

Mais je stoppe mon inventaire à la Prévert. Il est dix huit heures, le chien a mangé la même marque de réveil que le crocodile du capitaine Crochet. Il fait un sitting en travers de la porte de la cuisine. Il a faim.  Après il va ronfler jusque vers deux, trois heures où il faudra sortir en urgence.
Peut-être même une seconde fois vers quatre heures quand il s’étouffe à force de tousser.

Pile un an que j’ai arrêté de taffer.

Je ne sais plus quel jour on est, ni même comment j’ai fait pour assurer le travail si prenant, avant.

 Forgot.

Là, sous le hamac, je regarde longuement des dizaines d’abeilles sur les fleurs de trèfle. C'est un balai lointain, plus hypnotique que passionnant. Comme ma vue du monde d'aujourd'hui dans la lucarne.


En profiter un an c’est royal non ?
Mais je papote et cela ne nourrit pas le chien.

A plus.




 

22 juin, 2024

le fauteuil de M. Robert

 


Je ne parlerai pas du sujet qui s'est emparé de tout le monde, plus vite qu’une nouvelle vague de covid et d’un tintamarre digne des concerts de casseroles de la saison un de l’épisode virus que je viens  de nommer.

Comme je fais des travaux, je n’ai plus de télé, pas acheté le journal depuis le résultat des élections, et je sors plus que pour remplir mes sacoches en hantant le super U avec ma playlist seventies.

Ou, of course, balader Buck dans des sentiers ou les ronces font fuir les nuées de quechuas grisonnants à double bâtons dont c’est la période migratoire.
Quand même Decathlon doit ce faire un beurre avec ses cannes déguisées.

De quoi pourrais je parler. J'ai même pas de chat. Le temps ? Je me demande s’il n'est pas la cause de tout ce Binz.
Le réchauffement s’accélérant vitesse grand V n’est il pas primordial de remplacer un état démocratique par une version totalitaire ?

Hum.
C'est téléphoné.
Non pas le temps non plus.
Alors ?

Ben après mon tee shirt il y a déjà quelques temps, mon blouson. Tiens.  Il est près pour la fin du monde, lui.



Ce modèle Levis est le même que j’avais en 76. Époque ou en battant la semelle et claquant la dalle je grappillais un paquet de pâtes par ci ou une tablette de chocolat par la dans les Félix potins sur ma route.
La version vendue actuellement n’a plus ces quatres immenses poches intérieures salvatrices. Désormais c'est juste du décorum externe, mais à l'époque je les ai appréciées.

J'ai déniché celui-là, il y a peu, 15 balles dans une vraie friperie. Personne n’a vu l’original. Et puis il y avait un trou rond au centre dans le dos. Un hippie qui s’est fait dépouiller en Indonésie en cherchant LA plage et dont les sapes reviennent à la base. Ça c'est du recyclage.

Belle maman m’a refait le col, avec du jean d’une autre couleur. Niveau fashion, c’est uber alles pour parler modernoeud.
Non, décidément, mon blouson non plus.

Alors comme en ce moment je fais dans le mobilier Urbain depuis ma dernière note, je vais continuer.
J’ai découvert le fauteuil de monsieur Robert en sortant Buck au début du printemps.



Il a été mis à sa disposition par le comité de soutien des anciens du coin. Je l’ai pas inventé, c'était écrit dessus avant que la salope de pluie, qui ne nous lâche plus ,ne délave le message inscrit au feutre. Un comité de soutien des anciens, c'est pas banal ça.

Pour qu’il puisse s'asseoir et écouter les oiseaux. "

J’aime bien les choses un peu surréaliste ou improbable comme cela.
Mais c'est du confort collectif, vu que quand M. Robert n'est pas là et bien je profite du lieu. Donc j'en cause.

Le chien se couche à mes pieds et au bout de cinq minutes, les grenouilles rentrent en actions. Ou les grillons. Je suis pas né a la campagne. On va pas faire trop pointu.
Une grosse libellule genre MI-24 crocodile balaye sans cesse la surface du minuscule étang. Presque le même bruit qu'au dessus de la tour de Quala-i-jangi.

Quel joli trou d'eau, lieu magique. on dirait la mare des tritons de mon enfance. Ou le nid à tanches et moustiques de la même époque.
Je reste là quelques minutes, à contrôler ma respiration pour faire plaisir à mon fitbit.
Puis je finis par redescendre ici bas
Mais je suis trop long, je radote,  stop, tenez moi au courant du bal des excités.
@+


13 juin, 2024

les choses changent...

 

Les choses changent.

Normalement c'est l'époque des ritournelles d'été, voir de la regrettée radio de blogueurs. Perso, j'ai cette chanson de Dylan depuis le début de la semaine dans la tête .

Les gens sont fous et les choses changent.

C’est pas faux.
Par exemple, je commence à faire comme Buck et à m’endormir après le déjeuner.
Bon lui c’est la journée presque entièrement désormais, sauf pour sa sortie.

Il y a comme un air de fin de vacances dans l’atmosphère. pourtant ce n’est pas les congés.
Ce coup froid improbable sur juin m’a laissé une vilaine toux.  Donc c’est quand même presque l’automne. J’ai ressorti mon bonnet pour le matin.

Dehors, dans le monde, il y a un dawa médiatique qui fait aussi comme une fin de saison, on liquide.
L’arbitre régalien s'est aveuglé dans son orgueil. Du coup les députés au chomdu vont peut-être se préoccuper des attentes des français plutôt que de conflits lointains et autres billevesées médiatiques. Ça emmerde leur ego mais la cantine est bonne.
Le pouvoir d’achat la, y a du taf.

Les gens sont fous et les choses changent.

Une chose est sûre, comme pour ma santé, les choses sont mal engagées, barrées comme moi ,mais ...

Vox populi Vox dei.

Il va y avoir une élimination des fonb d’égo qui saturent l’espace médiatique sans s’occuper le moins du monde du vulgus pecus depuis des années.
Le réformé du SN,  le Ciotti va être le premier, mais la liste de ce billard à trois bandes va s’allonger.
Deux mots de latin sur une note. C'est trop. J’arrête.

 En tous cas, cet automne à la saint Jean annonce un hiver bien rude. Faut que je pense à rentrer mon bois avant que mon dos capitule.

Au fait. Inutile de manifester, sortez voter, depuis le temps qu’on vous emmerde avec ça .



30 mai, 2024

Autant m'en emporte le zèph

 


Longtemps non ?

Me voilà comme ce cerf-volant croisé sur la promenade de l’aprèm. Addict au zèph. Je virevolte et tournoie presque toute la journée.
Le vent doit m'enivrer, je n’ai plus que ce sirop de la rue dans la caboche.

Je ne lis presque plus, bien que j’ai entamé le gros Marcel, énorme par son nombre de pages, hein !
J'ai déjà une anecdote, la bibliothécaire à qui je demandais si elle avait du Proust, (UNE livre s’il vous plaît) m’a indiqué sans faillir le rayon classique, non sans me préciser :

- prenez un spare, soit vous êtes Morgane, soit on lâche vite.

Pour moi cette  lecture est plutôt bien partie.
“Souvent, mais peu à la fois, comme le pauvre père Swann’’
Rien à faire, je retourne vite courir l’alizé. 
Et ce malgré ce temps de basque ou de normand suivant l’indice du pluviomètre journalier de ce mois de mai pourri

Pareil pour les séries, la très sympa série espagnole sur ce caïd atteint d'Alzheimer, je picore les épisodes, pause et hop je file le long des chemins creux.
Buck a du mal à suivre, même les bourrasques ne le motivent plus. Pourtant filer le nez au noroît en me distançant d’un bon demie miles c’était son truc il y a encore peu.
Dormir est désormais son seul passe-temps
Je n’en suis pas encore là, à tournoyer entre les diverses réparations, le jardin et la cambuse.

Mais j’ai presque abandonné l’ordi, le téléphone et les nouvelles du monde. 
Comment voulez-vous que je blogue régulièrement.

J’ai quand même noté de sortir chez les humains du Wokiland le 9 juin pour voter.
Mon devoir citoyen, même si j’ai passé l'âge d'être réserviste, voilà qui me semble cependant une évidence pour cette Europe dédiée jusqu'alors au biz , mais ça devrait géchan avec ce diable de tsar en embuscade.


Prenez soin de vous.
@+



15 avril, 2024

la main verte


 

La brume est tombée à six heures trente.
D’un coup.

Cette seconde journée de soleil depuis le début de l’année fut quand même un grand moment de bonheurs simples.

Comme me l’a fait remarquer mon voisin de derrière, lors de notre bref échange à travers la haie, entre vieux Ours 🐻

- On revit avec ce temps.

Voila. J’ai pas mieux que ce revivre .
Je n’avance pas vraiment cependant dans mes travaux extérieurs. Impossible de finir les murs de l’abri bois, pour que les stères de l’hiver prochain ne restent pas bâchés. Un couple de mésanges à crête a élu domicile dans la caisse de gevrey trafiquée sur le merisier au dessus. Monsieur me fait comprendre par force trilles que je n’ai rien à faire dans le périmètre.

J'obtempère, et me déchaîne sur les mauvaises herbes qui se sont données le mot pour rappliquer en même temps que le beau temps.

J’ai une paire de gants, une lame plate recourbée et pointue, que je tiens de ma grand-mère Marianne, et que j’ai bombée en bleu pour ne pas l’égarer dans la savane. Aussi un petit seau pour les contrevenantes et un bout de mousse pour mon genou droit.

Avec ce matos de pro, j’assure veugra et les aller retour au sac de déchets verts ne se comptent plus.

Dans des bacs contre le mur mes plantations de graines. Je suis très content de mes deux ou trois pommiers d’Armorique.

Je suis parti des pépins. Une première. Je sais pas si je récolterais  les premiers fruits, mais le feuillu est bien parti. Pis le Bosco ne consomme que cette variété locale.

A côté deux tiges d'Aneth pour la fabrication de cornichons à la Malossol, chasser Dostoïevski, comme les cosaques, il revient au galop. Pour finir une flopée de scions de tomates dont je pense ramener un ou deux pieds pour le potager du mousse dans sa banlieue.

Voilà, mes débuts de jardinage. A j'oubliais une tête d'hortensia ramassée sur le bitume. Elle c'est sûrement échappée de la remorque qui l'a conduisait à la déchetterie. Elle faisait un peu le nez, mais depuis son arrivée dans la tourbe coco elle se redresse. Bleu ? Blanc ? Rouge ? A suivre...

Il me reste à construire le potager avec le bois flotté de cet hiver. cela fera bien une autre note

Je file. A plus.




29 février, 2024

le rab de Février

 


Vingt neuf fevrier.
j'ai bien compté.
17 pour moi.
Je comprends mieux mon esprit gavroche, traine lattes. Sale môme.
Le froid est revenu suivi de la pluie et son pendant, le vent. Je viens à peine de finir de tronçonner le dernier arbre abattu par Louis, que le vent revient.
Buck trainait des pieds ce matin.
Au détour d'une pature j'ai croisé deux chevreuils.
J'aurai pas pensé dans une zone si peuplée.
Mon mutisme m'a peut être rendu invisible.
En tous cas j'ai sûrement la démarche d'un commancheros, pour ne pas avoir effrayé ces cabris.
Ce fût une surprise, pour eux comme pour moi. Je vais pas l'eventer, ce coin est plein le weekend d'affreux en gilet fluo. les mêmes qui font la pub actuellement dans le poste pour nettoyer les forêts, surement de toutes leurs cartouches en plastoque.
En causant détritus. je suis passé au niveau supérieur. Vers huit heures en allant cueillir mes fortunes de mer, je sort un grand sac ikea et ramasse toutes les saloperies. 

Aujourd'hui vingt neuf février donc, j'ai fait une demie poubelle jaune. J'ai failli me rétamer en descendant la crique, mais en me retournant en remontant j'ai trouvé le coin plus sympa pour l'oeil.
Voila Fevrier fait du rab. Mais il est déjà presque froid, 

vive Mars !
 

25 février, 2024

Février ça rime avec...

 

 Il est temps que février se termine.

Je suis usé.

Ma mémoire m’effraie, et par de drôles de réactions comme étrangères à mon contrôle je me demande si je ne vire pas zinzin.

L'autre matin, huit heures trente chez le boucher, je réglais mon steak, quand un type entre et passe un billet à l’un des garçons derrière le comptoir, puis lui en serre cinq, ainsi qu’au patron. Je me retourne et lâche :

- Et moi
- Mais bien sûr !

qu'il me rétorque en me tendant la main.
Je le salue, sourire et remet ça :

- Non, je pensais un p'tit billet
- Ha non ! ça pas question !


Et il file vers son quatre-quatre.
Je me demande ce qui m’a pris .
Comme disait Bashung, j’ai les fusibles qui font masse.

Le temps y est aussi pour quelque chose rarement vu un mois aussi gris.
Bref j'attends Mars de pied ferme. Je me suis remis à lire, pour éviter le scrolling.

Mishima. Vie à vendre. Mais j’en cause pas de suite, je l’ai pas finis.

Je me détache un peu plus chaque jour.
Quand on me parle, c’est comme si j’entendais les mots mais qu’ils n’arrivent pas à s’imprimer dans ma caboche. Je prends un air grave, ou hoche la tête, mais en fait je suis, déjà, ailleurs.

Heureusement, il reste la fureur des éléments, les vagues, le vent et les si merveilleuses balades du 🐶.

Je rentre à tordre, je me fais un thé et je regarde le déluge noyer le jardin.

Février ça rime avec à chier.


10 janvier, 2024

Ensablé

 

Ben voila 2024.

Me voila ensablé. comme ces deux navettes.

Certainement la note la plus courte sur ce fichu blog.

@+

05 janvier, 2024

Réarmement de la nation...


Réarmement de la nation.

J’ai esgourdé ce petit mot, comme un vilain larsen, dans le discours de notre président lors de ses vœux aux gueux.

Je me suis dit t’a mal entendu. mais comme je suis assez premier degré, j'ai levé un sourcil.
mais j'ai été bercé trop près du mur, je prend les mots pour ce qu'ils sont.



Puis je me suis rappelé ma défunte mère qui me lançait du fond de son Ehpad sur le comportement du candidat Macron hurlant son incantation dans le poste :

parce que c'est notre projet’

- Tu verras, celui-là va nous ramener la guerre.



Bizarrement, bien que ses remarques étaient souvent très prémonitoires, je n’ai pas validé, J’ai stocké l’information dans une case au fond de ma caboche et renchérit sur son appétit qui me semblait baisser terriblement. je n'avait pas vu, aveuglé par son sourire, l'arrivée de l'endura.

                                                        Réarmement de la nation.



Hier matin j’ai lu le papier de d'Auteuil en haut de ma blogroll, et l'article du monde qu’il met en lien.
Lui aussi il a entendu le même mot à la résonance de larsen, même si, lui, il pense à un enfumage sans lendemain.
Quand à moi, je n'en remettrai pas une couche sur le charlot qui a supprimé le service national.



Il n’empêche qu’au moment où tout le monde se polarise sur Gégé le russe, la proximité de la guerre en Ukraine continue à donner à ce mot un écho curieux, voire dangereux.


Surtout avec la passion européenne de notre président.



Vous allez vous dire, je vire complotiste, ou ce qui est pareil je vrille think tank sur 2024.
Enfin, je préférerais pas
Quoique, tenez, brusquement, je ne suis plus le seul à m'inquiéter de l’arrivée précoce des processionnaires.

Et vous, vous le sentez comment ce :

                                                    Réarmement de la nation.




19 décembre, 2023

La harpie qui a fait 💩 sur le texte de mon pote



 Il fût un temps ici ou je dressais le portrait de mes potes, étoiles ou comètes.

Comme si j'avais déjà senti que ma mémoire, arrosée minot au lsd, puis fumée au chanvre afghan, partirait sur le tard comme l'eau du bain, en tourbillons de glouglou dans un trou noir étincelant.

Un bidule pour me générer juste un fil pense bête sur le ternet.

Ma galerie est bien incomplète. Miko, Daniel et une recette de Bébert on ouvert le bal.

j'ai encore deux doigts libres dans ma main gauche, la main du cœur.

Donc aujourd'hui on va parler de Claudius, le flamboyant.

D'autres comme Momo aurait pu sortir, mais les vies trop tumultueuses doivent attendre la prescription des cinquante ans.

On y est presque.

Pourquoi le grand rital au profil de Caesar ? parce qu'il s'est mis à écrire et   que je lui trouve une certaine plume, on va dire sergent major, pleine de pleins et de déliés. Son côté du sud et sa poésie méritent le détour.

Seulement il ne s'est pas encore positionné à la mise en ligne. pas de blog. ni de journal, il se contente d'envoyer chaque texte à ses proches via mail en destinataires à la place de copies invisibles

Erreur fatale.

On est trahis que par les siens, c'est bien connus. 

Une de ses belle sœur, ex baba, donc toute naturellement convertie au wokisme, s'est plainte qu'il avait utilisé son prénom pour évoquer dans son laïus, une jolie postière qui lui avait tourné les sens avec son minois et son sourire, à ce tombeur sur le retour.

Du coup il a du caviarder son texte pour changer le prénom, et comme il n'a pas présenté d'excuses à la chef dé constructrice, le keum de celle-ci, à la botte, arch so, c'est fendu d'un retour cinglant via mail, toujours en copie tous.

cent convives au règlement du quiproquo, une vraie scène du douze.

le must de l'incorrection. 

Du rififi dans sa famille, par une harpie qui ne sait pas lire un  texte, ou qu,i à près de septante, se prend pour un des sept piliers de la sagesse.

La synthèse de ce non événement, c'est que même les vieux ont le bulbe gangrené par cette théorie de la vigilance sur tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

La nature est un havre de paix ou il n'y a que égalité et gentillesse.

Mais comme, pour bibi, la liberté d'expression est une et indivisible. 

je me suis donc un peu échauffé sur ce bidule.

Donc je vous remets ici le portrait de ce grand amoureux de la vie. 

je l'avais réalisé pour un de ses textes où il nous croquait tous.

voici donc mon pote,  Claude : 

C comme César, Claudius noster ou chez les ricains, Gere comme Richard.

Il faut bien que je m’y colle. Aucune de ses copines, pourtant harengères trois étoiles, ni aucun de ses potes, ce ramassis de menteurs, mythomanes, esbroufeurs de premières ne s’y lance. Je ne vais pas reprendre sa méthode, fruit de longues études, pour vous dire où je l’ai rencontré la première fois. On est PAYS. 

On s’est croisé dix fois, avant un soir de décembre quatre-vingt à Villepinte célébrer les étoiles devant son appart de location. Inutile de tourner autour du pot, ni de mettre la poussière sous le tapis, notre Claude est une STAR. Une étoile à part dans la galaxie des potes. Est-ce parce qu’il brille plus que les autres et attire à lui tous les astres du périmètre ? Ou est ce son naturel, son affabilité et l’attention qu’il porte à chacun ? En tant qu 'affreux pirate, je ne sais pas. Mais le résultat est qu’il est, forcément, le centre de l’univers. On s’est rencontré tard, il naviguait avec une bande des mille-mille, la Didier’s band et moi celle de Balagny. La poussée d’hormone de la fin de l’enfance et la chasse aux belettes qui en résulte ne pouvait qu’immanquablement nous faire nous rencontrer.

Depuis une solide amitié, enfin plutôt attachement, je me méfie du mot amitié à notre époque où le genre devient indécis, je ne voudrai pas qu’il y ai un quiproquo nous lie 

#MDR. 

Mais je déraille, c’est l’âge. Je disais donc, une incassable camaraderie nous attache, comme elle vous amarre tous aussi à  sa gravité. Quand la corde m’est tombée sur le cou, c’est tout naturellement que je l’ai pris pour témoin. Tous ces moments si ébouriffants vécus ensemble, souvent excessifs, toujours romanesques le désignait forcément. 

Voila j'ai a peine rajouter une date. En grands consommateurs de cette fabuleuse vie dont on sait tout les deux que ce n'est qu'un one shot et que le paradis est réservé aux pisses vinaigre des grenouilles de bénitiers.

j'avais dit que je reviendrai pas avant 2024.

c'est raté, je suis définitivement un vieux con, surtout quand on chie sur le texte de  mon pote.


14 novembre, 2023

la cerise sur le gâteau


J’avais dit : 

Fontaine je ne boirai plus ton eau…

Mais voilà, les pirates s’ils n’ont qu’une parole, sont surtout des menteurs de première.
Je disais donc :

laisse la vie publique aux jeunes, occupe toi de tes pieds de tomates 🍅.

Seulement les quatre tempêtes successives ont niqué mes plantes..
Ou cet automne qui ne dit pas son nom.
Ils se sont couchés grisonnants  dans une vaste flaque de boue qui s’appelait potager. 

Donc je ne m'en mêle plus , sauf exception qui confirme la règle, quand la connerie politique pousse le bouchon un peu loin.
Désormais abonné aux anciens, j’allume le poste le midi, pour suivre la décomposition du monde en fouillant mes coquillettes jambon.

Donc menu du jour dans le poste

  • La misère augmente considérablement en France
  • Les femmes sont les plus touchées.
  • Augmentation du diabète chez les jeunes
Et la … 

la  cerise 🍒 sur le Gâteau, celle qui m’a fait ressortir ma grogne, jamais enfouie bien loin, pour être honnête :

  • Les tickets restaurant ne pourront plus servir à acheter des ingrédients comme la farine, les pâtes , bref les denrées alimentaires dès 2024.

Excusez moi.

QUELLE BELLE BANDE D’ &@#&€+&&  ! 

Je m’imagine l’avorton de bureaucrate, un de ces bacs plus 23 rentré dans l’administration pour la sécurité de l’emploi, mais tout de même des dents qui rayent un peu pour passer niveau 226 en 2030.
Il rentre de déjeuner de la cantoche de l’assemblée nationale où il a été invité par un élu qui fait du lobbying pour les sandwicheries industrielles, à moins que ce ne soit pour la restauration rapide.
Il a mangé un poulet cocotte façon grand-mère, une vraie réussite, surtout qu'il était invité par ce végétarien d’élu, végan ou croyant ? 
Il se pose rapidement la question, mais l'élude.
Celui-ci a tapé les œufs florentine, il n'est donc pas végétalien !
Donc s’il veut avancer il faut redonner du cash à la malbouffe.
La gamelle maison, dont les produits frais ont été achetés avec des titres restaurant, c'est la fin du petit commerce !
il a cette riche idée. 
C’est pas comme si on avait une inflation galopante, glissée sous le tapis avec la suppression des tickets de caisses, et les jérémiades des milieux autorisés, qui voient la fin du tunnel dans leurs grilles excel comme Madame Irma le bonheur dans sa boule.
Qui aujourd'hui a un repas complet avec son titre restau, sans rajouter à la fin ? Qui ?
Non, un petit branleur veut se faire mousser et la France du bas qui bosse se fait enfiler un peu plus.

Joli , bravo, clap clap.
Mais je n’ai plus de titres déjeuner.
Pourquoi je me mêle ?

Un peuple n’a qu’un ennemi dangereux, c’est son gouvernement comme disait mon saint préféré .

NDLR : toute ressemblance avec des faits existants ne saurait être que fortuite. 
C'est bien connu 
 
 
 [MAJ] 20:55 la mesure permettant  l'achat de produits alimentaires avec des titres restaurant est prorogée  sur 2024. Vite fait aux infos de la chaîne M6 avant que le 🔥 ne se propage.

No comment.













01 novembre, 2023

Le plastique c'est fantastique.

 


Le plastique c'est fantastique.

 

Avant la tempête si annoncée on est sorti Buck et moi pour la balade journalière pécho la boule de pain et le canard.

Le journal évoque un gros coup dans l'ouest, et sans le déplier je pense que le vent est concerné.

Vu que je me tiens peinard depuis un moment, smiley.

La boule nous fait deux jours et pas sûr qu'il y ait du pain demain.

Mon voisin qui doit impérativement monter à Guingamp ce jeudi pour le taf a mis sa tronçonneuse dans le coffre. les arbres sont les premiers à morfler dans ces situations.


Un peu, la grande inconnue cette annonce météo, mais le réchauffement n'y est pour rien peut on entendre ici ou la.


Avec le chien, on a fait un grand tour par la côte, ou je me suis livré à mon hobby , le ramassage du plastique échoué. 

Un truc pas concerné par le changement si brutal de climat.


Je n'avais pas planifié, pas pris de sac d'Action.

Erreur de bleu bite.

En quelques criques, je me retrouve les bras chargés d'une quinzaine de bouteilles d'eau minérales. 

En plus, je dois aller jusqu'au bourg, il n'y a pas de bac à marée dans le périmètre.




Au moment de transférer ma récolte dans une poubelle, mon œil est attiré par une étiquette bleue


Taiping, Perak, Malaisie ...


Mince, je cette bouteille a battu le record de celle de ma petite Allemande qui avait fini chez les surfeurs des landes.

Treize mille kilomètres vers la bretagne.

En ligne droite.


Si elle a bifurqué par le cap, en passant devant Port Elisabeth, là, on tape facile les quarante mille kilomètres, grosso modo 25000 miles.

 

Pour être romantique , je me dis que peut-être s'est-elle envolée depuis la plage de Pantai Teluk Segadas




En tous cas avant ce gris qui arrive, cela semble un joli coin.

 

non sans dèc, Le plastique c'est fantastique.


Allez je poste avant l'apocalypse , pas certain s'avoir du jus demain.

restez au chaud. 

un temps à écluser deux trois bouquins tiens !

 

26 août, 2023

Delete étoile

Au début, quand j'ai commencé ce blog, je me suis très vite inquiété, étant déjà d'un âge avancé, de la flottaison de mes notes sur l'internet une fois que j'aurai quitté ce rafiot qui barre en cacahuètes.

A l'époque je pensais que mes gribouillis plongeaient aux abysses ,entre deux tempêtes de zéro et de un, ne refaisant surface que lors d'une requête sur le courlu, ou lors d'une recherche improbable sur un tee shirt de surf seventies acheté à la boutique de Jo Moraiz

Et puis cette semaine j'ai reçu, comme beaucoup d'entre vous, ce mail de tonton Google sur le délai d'inactivité.

En gros, ils ont décidé de modifier la période d'inactivité d'un compte Google, qui est désormais de deux ans pour l'ensemble des produits et services.  

Donc deux ans après mon départ au Valhalla des flibustiers, ne voilà pas que mes précieuses dissertations seront mises à la benne.

Cela me chagrine un peu.

Non pas que mes écrits soient d'un quelconque intérêt, mais cette façon de procéder sans CHOICE (*) me laisse pantois.

Je me rappelle plus qui a commencé en brûlant des livres, mais ça a mal tourné par la suite.

Bien sûr je peux nommer un légataire qui répondra à ma place aux mails du robot, évitant ainsi la corbeille à ma prose inutile.

En fait quand c'est gratuit, c'est vraiment toi le produit. Quand la date est dépassée, tu est périmé.

Moi qui pensais nourrir les IA de ma prose bien lénifiante.

Non. . .

L'écume de mes jours.

Delete (*) Étoile

Passez l'éponge et hop au suivant.

Bon il y a quand même des exceptions. Forcément.

J'invite mes potes blogueurs endormis depuis dix huit mois et qui retrouvent depuis peu du flux, avec la fin de X sareum Twitter,  à se pencher sur les règles.

Mon blog est sauvé par sa chaîne toitube.

Mais quand même : it stinks ! (*)

C'est cette vilaine maxime qui me vient à propos de ses gafas qui se sont appropriés le ternet.

Regardez l'autre qui a attrapé le melon avec son X et qui l'étrangle vitesse grand V.  

La liberté se raréfie particulièrement sur le réseau.

Bon d'un autre côté,cela me fait une note sur août de vieux râleur à moindre frais.


Tiens je vous met le dauphin 🐬 du port que j'écume, histoire de casser cette foutue limite de deux piges.




(*) dans la langue de Shakespeare dans le texte

21 juillet, 2021

l’été.

l’été.

Depuis le temps qu’on l'attendait, il est arrivé plein pot.

Me voilà perclus dans l’ombre de mes volets.  A savourer la fraîcheur en lançant ma note.

Ma rue est presque vide.

Ne passe plus que la balayeuse, tous les deux jours. Ou presque. il doit crêcher pas loin.

j’aime bien l’indolence de cette période.

Tout semble marcher au ralenti. Même buck traîne la patte. 

En bon vieillard, je réfléchi à deux fois avant de monter l’escalier, je me fais des listes pour ne rien oublier.

Et je bois des tonnes de thé.

Le matin les oiseaux se la donnent encore un peu, et donc me tirent du lit.

Mais le silence de l'après-midi est surprenant.

juste trois lignes dans la chaleur .

pas de liens, pas de râleries. pas même une binouze. rien, nada.


l’été.



(*) et un regret, j'avais mon titre,  pas de radio des blogueurs , ce @lolobobo il est assommé par le soleil ;.)