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22 juin, 2025

le retour de M. cent tilleuls

 

Canicule.
Du coup j'ouvre les yeux, plus tôt . Difficile de dormir. Je repense à ma note sur le futé qui a lancé l’augmentation de la température du quartier, en scalpant les arbres début juin.
Il y a du nouveau . 

J'ai le commanditaire de ce désastre.

Un papier extrait de la boîte aux lettres du mousse à attiré mon attention. 
Mais … Mais ! c’est signé de monsieur cent tilleuls ! 
J’avais presque oublié cette flèche.
Bon je lui explique avec force photos à, si je ne m'abuse,  ce préposé à l'écologie d'Aulnay-sous-Bois.


Les pluies de printemps ont été légèrement superieures, rien d'affolant, juste de quoi recharger la nappe phréatique.

Serait - il né avec le réchauffement climatique ? 

Ou ?



 

Les arbres à ce stade de développement génèrent une baisse de températures de deux à trois degrés.

Étonnant qu’un expert ne le sache pas. Avec tout le battage sur le réchauffement. Et je lui cause pas de leur production d’oxygène à ces forêts urbaines , je sais que lui, il n’en manque pas.

Le même endroit peu après , il peut remarquer qu’il s’agit bien de tilleuls, les arbres contre lesquels il a une dent depuis longtemps et non des platanes comme le claironne se ᝪ☠️ᝢᝲᝣᝡ😈ᝨ de spécialiste dans son courrier aux riverains.  Et je ne lui fais pas remarquer que il n'y a pas que la vegétation qui encombre régulierement les trottoirs sur cette rue passante 🤫

Certes les piétons d'un quatre vingt dix ne baissent plus la tête mais pas sûr que certains des tilleuls relève la leur, de tête.

Voilà.

Je sais qu’il n'en tiendra aucunement compte, c’est pas la première année où se scalpage ubuesque à lieu.


Mais je profite de son rappel dans l’actualité pour lui demander où il a bien pu planter ces cent tilleuls promis depuis qu’on s’est croisé à la fête de l'arbre et qu'il m’a bourré le mou. 

Car ceux, soi-disant replantés de l’arrachage d’Abrioux-Camélinat aurait fait la UNE de son fanzine si maladroitement nommé Oxygène, si ils avaient pas viré paillis, mais ça, pour sûr, on en cause pas tant.

Ce n'est pas si grave. Si on à chaud, on peut faire tourner les serviettes 😉.


 

@+









20 juin, 2025

trente trois le dix neuf six.

 

 Trente trois cette après midi.
Du fait de ces températures, on est encore en juin, je sors Miss Molly tôt le matin dans les rues de mon neuf cubes natal, ou je suis venu passer quelques jours de kanssva, on va dire, Et puis me ressourcer aussi.
Comme chantait le Stéphanois, dans ces jeunes années , on n'est pas d’un pays , mais on est d’une ville…
C'est l’heure de la rentrée des classes. Les parents accompagnent leurs enfants, mais ça court moins. On sent la fin de l'année.
Didier n'étant plus là pour critiquer ce département, je me lâche. 
Je trouve ce coin de plus en plus vivant. Le résultat d’une mondialisation effrénée, certes, mais tous ces enfants multicolores qui se chamaillent en riant dans la cour de récré, c'est plein d'espoir. 
Enfin si ils ont du taf et de l’air.
En parlant d'air, les rues ombragées des tilleuls sont un havre de paix pour les piétons . Mais ça ne va pas durer, adieu les deux ou trois degrés en moins. Les machines des élagueurs sont là. 


La ville doit payer moins cher quand l'élagage est fait avant l'été, je vois que ça. Que les résidents aient un peu de fraîcheur, elle s’en tamponne le coquillard. 
Il faut que ce soit net, aligné. Comme une taille de caniche,ou d’olivier, l’arbre qui lui, revient en force avec le réchauffement.
Déraciné de l'Espagne où il manque déjà d’eau, le voilà vendu ici dans des bacs plastiques noirs, style poubelles des années soixante pour que tout le monde ait son petit bout de Syracuse . 
N'empêche que de perdre trois degrés en ville, à cause d’une taille en juin, pas de doute qu’il y a sûrement des fu-futes qui ne croient pas au réchauffement climatique. Des adorateurs de Trump , de X ou de la conquête de Mars. La chaleur ne les effraie pas. Quand je vous dit que les martiens sont parmis nous.Voilà bien deux exemples,  les plus et les moins de mon cher quatre vingt treize, en ce jeudi. tiens un bonus :


Je ne vais pas rester longtemps. Je suis invité désormais, même si je ne dérange pas, je ne suis quand même plus d’ici. So.


15 mai, 2025

incursion à jules Verne


Je vous rassure. Je tousse toujours.  En fait je m'en BLC comme on disait à Bala quand j'étais mino. En parlant de Balagny j’ai dû y passer étant de passage downtown pour ramener le char du mousse. Tire que je lui avait emprunté le temps que j'avais des invités. Les fameux lyonnais qui m’ont filé cette super crève . Quand je suis seul je roule avec le spad, cadeau de l'équipage, et ses sacoches.  Mais je me voyais mal transbahuter mes canuts dont un a les genoux qui battent la chamade façon Tata yoyo.
Bon j’en ai profité pour lui faire une petite révision au bolide. Ainsi que de passer le contrôle technique. C'est une mode dans la famille pirate de rouler hors la loi. Le deux litres est vierge de défaut, pas un du haut de ces deux cent cinquante mille kilomètres. Vive le diesel, même pas la moitié du plein pour cinq cent bornes. Le mousse a fait une bonne  affaire. J'ai ramené la tire par l’ A11 avec une conduite sage sur une playlist de vieux machin, un waze performant, et des putains d’orages violents qui à 135 ont bien nettoyé les saloperies de bugs venues se coller sur le pare-brise. 

En attendant de re barré à Montparnasse j’ai deux heures, même en prenant une marge d'une heure sur une éventuelle toux du RERB. Toujours être circonspect avec le bébé de Valérie qui déconne autant qu'elle. Je suis  donc monté à la ferme du vieux pays, chercher des sacs de déchets verts pour le mousse. Tant qu'à me rendre utile
Rêve.
Toujours en rupture. C'est pas comme pour les FAFs de la fête  polsky dont ils font le plein ce vikende en ce lieu.
L'étiquette de rupture collée sur le carreau du bureau indique qu’il en reste à Jules Verne. Voilà une occasion de visiter ce nouvel 'espace multimodal' et de refaire un saut à Balagny. Ah on construit sur le parking de la piscine. Zyva le béton ! Les gens viendront à pied ?
Me voilà rendu. Le lieu a l’air sympa, un peu désert le matin, mais les dames de l’accueil me proposent gentiment les sacs. On blague sur l'abréviation Bala, qu’elles ne maîtrisent pas. Elle me chahute sur mes septantes  ‘que je ne fais pas’ quand je râle sur l'encombrement des sacs a transbahuter.

hop il me faut repartir.
Prendre un billet pour Paris au distributeur est un sport, vu que le bouton pour les tickets cartons est désactivé. J'ai mis mon navigo , obligé pour obtenir un ticket carton. Je ne vais pas payer 2€ pour le nouveau navigo. La procédure est un peu longue. Mais j’ai eu mon carton.
Le RERB c'est bien tenu . On dirait qu’il savait que j’allais faire une note.
Me voilà à Montparnasse. J’ai un rituel, je vais siffler une IPA au Paname en attendant l’affichage du train.


 Je charge mon portable avant le OUiGo qui n’a pas de prise USB .
La bière est bonne dans ce rade. Je laisse un pourboire de cinquante cents. La jeune femme surprise me reprend comme quoi j’ai mis trop. Cela fait deux fois qu’on me fait la remarque.Du coup on papote cinq minutes, elle me dit que c’est devenu extrêmement rare.
Ha ha.  Les gens prônent un retour aux "Valeurs" avec un grand V mais ne laissent plus de pourboires. 

le grand nimportnawak est en roue libre. A propos de nawak,  je me suis farci deux voileux du fauteuil derrière dans ce tégivi. Un à déblatérer tout le long du trajet sur ses trajets en mer : Syracuse , Corfou, Ajaccio , Tahiti j'en passe et des meilleures. Les miss de l'accueil du jules Verne me disaient que les jeunes étaient invivables. Les vieux ont , eux aussi perdu le sens commun du mot respect. C'est pas faute des annonces SNCF . Ce naze aurait mieux fait de traîner au Japon, il aurait appris la vie en société .ma quinte reviens. Je ne dois pas m'exciter après des limités. Il y en a trop. Me voilà rendu. il y a un peu de soleil.

Je file.


10 mai, 2025

la traque du 'vert'

Ma vilaine toux, cadeau du gang des Lyonnais venus passer quelques jours en Morbihan, ne me lâche plus.
C’est saoulant. Je m'étais justement stoppé la, dans la sortie matinale de mademoiselle Molly, avec une quinte d’un niveau six sur l'échelle de Richter, quand je l’ai calculé.
Il ne bougeait pas d’un poil, immobile sur son solarium de granit, profitant du soleil de mai.
Il y a deux sortes de lézard, tous ceux qui ont fait le Clos du Vas, Bellentre, St Hilaire ou Varennes sur amance vous le diront.
Enfin pour Varennes je suis moins sur, j’y suis jamais allé.
Donc, dans ces reptiles il y a le petit gris, le commun vivipare, le plus facile à pécho . Et le gros, le reptile vert jusqu'à bien quarante centimètres, empereur des glazards.
A l'époque des colonies, de vacances hein, ne croyez pas que comme Didier est parti je vais le remplacer. Quoique ça me gênerait pas plus que ça d’être politiquement incorrect. Je me sens plus pencher Duguesclin que LFI comme Talleyrand. Donc, en ces temps reculés ou le short était le seul uniforme des garçons et des filles, la traque du ‘vert’ était une occupation sérieuse qui demandait une équipe de pro. Je vous rappelle qu'à l'époque, l'espèce n'était pas encore protégée . Il y avait pas grand chose de protegé d'ailleurs. Ni nos genoux, ni nos pattes de cheveux, ni nos têtes. De la communale , à la colo, ça soufflait si on étaient gaulé à faire un écart. On se demande bien ou tout ce bon sens est barré. Mais bon.
La forêt de pins de saint Hilaire; de Riez pour être complet, possédait une grande clairière de sable ou les grands bâtiments , aujourd'hui rasés, étaient disposés en cercle. Derrière s'étendait la pinède jusqu'à la mer avec juste une bande coupe feu, envahie d'épineux et autres plantes des sables . 

C'était là, LE spot.
On travaillait à trois ou quatre. On encerclaient le buisson, puis on soulevait la mousse et le lichen. La chasse n'était pas souvent fructueuse,  Le lézard à deux raies, comme il se nomme désormais, ne se laisse pas attraper si facilement. Surtout par des morveux fringués en culottes courtes d'avril à octobre.  les ronces étant l'ennemie des shorts.
En plus il mord ! Et joliment.
J’en ai connais un qui à lâché le diable après s'être fait choper le gras du pouce. 

Mais quelle classe cela donnait-il aux heureux détenteurs de la boîte de chaussures à trous. Le solarium du pauvre. Il soulevait le couvercle avec douceur montrant leur compagnon aux yeux ronds médusés des chiards du bâtiment vert, vert lui aussi, le dortoir des tout petits . Il y avait aussi le bleu pour les mi-sel et le rouge pour les grands . Même choses pour les quilles, mais on ne se voyaient pas. Je me demande aujourd'hui si il y en avait. Sûrement, mais comme à la primaire on les mélangeaient pas avec les coureurs de brousse, trappeurs sans foi ni lois et autres pirates en tout genre.
La journée, une fois le monstre capturé, l'heureux proprietaire-dresseur le gardait dans son  tricot de corps, piquait de la confiote dans un mouchoir au réfectoire pour le nourrir le soir, en plus des sauterelles qu'il fallait chasser  et garder dans la boîte a savon du trousseau, voire la trousse de toilette. D'où vous pensez que nous tenons le system D ?  Et même un ou deux Fangio, plus habiles , une fois dressé,  le gardait sur l'épaule.
Mais peu s’y risquait , le salopiot faisait vite à sauter et disparaitre ou, malheur,  cassait sa magnifique queue si vous aviez la maladresse de l’attraper dans sa fuite par son appendice.

C'est ce qui a dû arriver à celui de la photo du jour, au chaud sur son granit. M'étonnerai que ce soit des minos qui lui ait perçu, plutôt un renard du coin ou une buse. Il a l’air aussi âgé que bibi. En tout cas on a la queue et le ventre dans le même état. Smiley.  A la quinte suivante il disparaît. Vieux, mais encore leste le bougre. Peut être je mue lézard moi aussi. Au moins il m’a rappelé ce joli souvenir de la traque. Mais molly tire sur sa longe. On repart. A plus, si l'échelle de Richter me lache.

 





14 mars, 2025

les bernaches en shopping

 


Souvent, mes notes d'hier partaient d’une photo.
Quand je lis ici ou aujourd’hui j'étais déjà dans le mouve.

En passant par Paris Nord II hier a la recherche d’un 712 slim pour madame, nous n’avons pas toutes ces facilités shopinguestes dans notre nouveau repaire, bref en barrant en maraude, je suis tombé sur ce couple de bernaches au feu.

Tranquille mémère, je traverse en remuant du croupion à la vue de l’herbe fraîche au pied du feu rouge.

L’espace d’un instant, l’espace d’un instant SEULEMENT, comme chantait Brel, je me suis parachuté dans un film de Miyazaki.

Le temps à ralenti, enfin c’est étiré, le feu rouge semblait anormalement long et je ne quittait pas des yeux dans un zoom bizarre, madame entrain de déguster l’herbe si verte de printemps au pied du mobilier urbain.

C'est un signe , mais lequel je n’ai pas encore la solution.

Le temps que je décroche mon téléphone du Waze pour prendre la photo du jour, le feu est passé au vert et les furies de boîtes en fer blanc derrière moi on remis tout de suite chronos à sa place.

Voilà si vous avez la solution pour ce présage faites moi signe, c'est le cas de le dire.

Ma virée parisienne se termine, me laissant un peu sur le carreau, la fatigue c'est plus ce que c'etait. je vais tenter une aventure, redescendre ma Beetle sans contrôle technique depuis cinq ans. Une vidange et un filtre, niveaux vérifiés, ainsi que les pneus. A vingt six ans pour une tire, ça lui fait presque le même âge que moi. C’est comme les canis on multiplie par sept. J'écris cela pour exorciser le voyage, les pirates étant de base, des gens très superstitieux.

De toute façon cela va faire une note complémentaire , comme celle de ma cent, je suis un bon gros macho d’automobiliste-cycliste, c'est pas incompatible, j’aime ma ferraille.

Bon dredi 

@+  si dieu platane me prête vie !

 


12 mars, 2025

Vive les liens

 


 J’ai décidé de me poser un peu. Quand je suis en déplacement downtown comme cette semaine, je cours trop. J’ai une liste de tâches bien classée , deux par jours et pourtant j’en rajoute sans discontinuer.
Je me demande si je suis pas un hyperactif qui s’ignore.

Bon ça va un moment, l'âge me rattrape et je dois me poser à un moment, souvent l’aprèm. La machine renâcle. Je respire un peu sur le canap et je m’enfile un vingt cinq de wasser sirop de violette. No comment, je sais, je deviens sage.
J’attends que la respiration reprenne un cours normal et que ma fatigue disparaisse. 


 

Le chat mochi regarde par la fenêtre, puis se roule et s’endort. Il n'est pas habitué à avoir autant de mouvements la journée.
Donc je blogue à ce moment, puisque c'est reposant.
Je pensais que les blogs étaient  has been avec tous ces réseaux qui ont envahi le paysage internet.

Ben, je m’es gourré.

Un petite nouvelle, récemment ajoutée dans ma blogroll, a mis quelques liens sur une de ses notes.
Comme j’ai du temps quand je ralentis, j’ai suivi les liens.
Ha les liens comme disait Nicolas, y a que ça de vrai.
Donc je suis tombé sur des notes sympa, avec des blogrolls , donc j’ai continué cahin cahan a dérouler la pelote.
Oui, les blogs sont bien vivants. Ces jeunes écrivent tous les jours, se font des chaînes, commentent.

Incrédule, je suis resté.

Je les rajoute donc petit à petit dans ma liste de blog. Et mon reader est content aussi.
Voilà.
Une petite note de canap, vite fait.

Vive les blogs.


Hop @+



31 octobre, 2024

LANDMARK IWAK 31#

 


Landmark

Le mot IWAK de ce, déjà, 31 octobre 🎃

En lisant ce mot en traduction littérale, j’ai immédiatement pensé à ce conte, aux cailloux blancs du petit poucet. Petit louis, petit poucet, on reste au ras du sol.

Mais le thème du repère est là.

Il y a ceux qui en mettaient des plus gros cailloux comme landmark pour retrouver un chemin, comme la photo du jour.

Mais quoi de mieux comme point de repère que ce petit blog, commencé presque par hasard et qui maintenant sert de marque pages à une mémoire de plus en plus volatile.
Rien de tels que ces petites pages post-it, véritables memory card d’un k .

Désormais, mine d’or de mes joies, peines, humeurs et souvenirs pas si lointains, et pour certains, déjà oubliés le plus souvent.
Alors je pioche et je me dis, Mince c'était quand.
Ou bien déjà dix ans !
Ou encore là, j'étais grave véner

Voilà, on clôture ce IWAK 2024. Ce carnet va reprendre son sommeil avec quelques ronflements de temps en temps.

Tiens,puisqu’on est dans les landmark, un, deux , trois repères vers ceux que j’ai lu lors de ce mois.

@ plus















19 septembre, 2024

Un poisson dans la com du béton

Il n’est pas bon de laisser une note de râleur en tête de gondole. C'est un fait avéré. Celle ci nuie à votre image de vieux con.
Cette semaine je suis de retour dans ma banlieue rouge, non verte, désormais bleue.
Quand j’ai vu ce poisson dans le ciel je me suis dit voilà une photo pour le blog.

C'est un peu moi ce poisson. Je flotte dans l’azur. Le bosco dit que je deviens associable, c'est pas faux.
Je prend une distance certaine avec mes frères humains. Je dirais même que je les évite.


J’ai vu que c'était encore la fête de l'arbre cette année. Cette ville est la reine de la com bien léchée. Quoique ce tronc ressemble un peu à Chucky. Mais les mômes du périmètre ne seront même pas effarouchés , ils sont plus attirés par les horreurs sur leur téléphone. D'ailleurs je l'ai vu le Chucky.


Le chêne pluri-centenaire, qui était le pilier central de l'accrobranche les autres années, a pris sa retraite ou il était malade.
Il y dea une épidémie sur les vieux arbres dans le périmètre depuis quelques années. Les bûcherons ont laisser une. signature sur une racine. Ils auraient pu s'en passer.
Mais pas d'épidémie sur la communication. Pour la moindre rue refaite, cela atteint des sommets, panneaux quatre par trois,

deux pages dans les boîtes à lettres


et une petite couche dans le fanzine municipal.

Niveau construction à tire larigot, ça bat son plein. Des records même. Comme la com.


Rien de changer dans le délire des immeubles en ras de trottoir. 

Toujours pas de piste cyclable. Même les rues refaites n’en n’ont pas. Le grand nulle part comme aurait dit Chandler.


Mais niveau com c'est dix neuf sur vingt. J’ai pas mis vingt à cause du Chucky surnommé l’arbre à gourmandises de la fête de l'arbre.

Il me fait trop peur. Est ce que le sbecs sont à la sève de pin ? Y aura-t-il  du sirop de bouleau ?

La rénovation de la ferme Garcelon est en plein boum. Enfin le grignotage de la ferme Garcelon devrait je dire.


il en reste pas des masses

Bon allez je file, faut que je rentre mes sacs de déchets verts, ils ont oublié de passer, avec tout ces travaux en cours, forcément..






13 juillet, 2024

Intrigants Mappa rouge

 


Avec ce temps maussade, pour ne pas dire pourri, difficile de se croire en été.

Pourtant mon antre est remplie du joyeux brouhaha des mousses.

C'est bien la preuve que l’été est là si la migration des chasseurs de 🦀, collectionneurs de coquillages et autres attrapeurs de pompons est arrivée.

Un peu de remue méninges est excellent pour les croûtons de pirates. J’ai dû planquer tout ce qui coupe et brûle, bricoler à la va vite une ou deux balançoires avec des fortunes de mer.

Les fameuses armes fatales pour les conciliabules d’un monde où les adultes sont bannis.

Vu le temps que ces apprentis de la vie passent dessus, je pense que j’ai réussi et que j'ai encore, gloire, des souvenirs de mon passage chez hukleberry Finn.

Le plus jeune des mousses, m’a fait remarquer lors du dîner , avec la saveur et la franchise matinée de candeur qu'ont les enfants :

Pour un pirate il te manque des dents quand même !!!

Éclats de rire général sur la longue tablée. La vérité sors de la bouche des mômes. C'est la base.

Puis elle est venue me reluquer quand je pratiquais mon activité yoga bi- journalière : la vaisselle.

C’est rigolo la mousse ! On dirait mon bain !

Sur le coup je n’ai pas percuté, mais cette génération, la nième après la Y, ne connaît que le lave vaisselle. Voir un flibustier armé de mappa rouge,


style breaking Bad, attaquer une énorme pile d’assiettes sales est un pestacle que je n’avais pas envisagé, mais qui semble éducatif.

L'univers change plus vite que moi.

En tous cas, avec cette pluie de fin du monde, pas de balançoire ce matin.

Je ne publierai désormais qu’au retour du soleil. On est quand même près du 14 juillet ou presque. Rien depuis Octobre, ça devient un peu long. 

so long, je fatigue aussi, moi. Je vais me poser sur la balançoire, m'humidifier un peu, tiens.



08 novembre, 2023

Voyage au bout du neuf cube

 


Mardi aprèm, me voilà reparti vers ma banlieue.

J'adore perdre mon temps avec Buck, on est des champions de la glande inter-galactique.

Le temps, est ce qu'il me plait le plus à dilapider désormais, vu que plus ça va aller, moins il va m'en rester.

Mais bon, il faut bien gérer le flux courant de temps en temps.

La réalité est salement collante. La réalité est une putain de glue.

Une réunion de vieux machins sympathiques.

Passer au cimetière [ je suis à la bourre pour la saintout ] mais …

bonus,  je devrais avoir des prix sur les chrysanthèmes.

Récupérer mon pigaule, des processionnaires ayant caviardé mon sapin, 

je vais leur causer térébenthine.

Vider le congel, prendre des tee-shirts manches longues, bref retourner à la civilisation.

Cela démarre mal. 

Le bus a 15 minutes de retard, et SNCF connect me précise que le Ouigo à 45 minutes de retard. 

motif : ré-utilisation de trains. Très moyen.

Il fait froid sur le quai. 

Un grain s'abat. Mais les gens papotent. Une dame de mon âge engage la conversation

 

  • Restons positif, y a des choses bien plus grave dans le monde en ce moment.

  • Pour sûr, je rétorque. 

     

Mais je ne vais pas plus loin. je ne suis plus trop au fait des dernières horreurs tendances du moment.

Enfin le bus arrive, les enfants frigorifiés se ruent vers la porte.

Je trouve qu'il y a beaucoup de marmots. Les vacances ne finissaient pas samedi ?

Un commerçant qui ferme sa devanture de viennoiserie arrive avec un paquet de chouquettes 

et un autre de croissants pour les enfants. 

Il fait le combo gagnant.

[Je me dis qu'il y a donc encore des choses qui fonctionnent. ]

Ha ! les enfants étaient bloqués sur les îles par les tempêtes. 

Voilà la réponse à mon interrogation.

Le bus arrive encore largement en avance à la gare.

La nuit est tombée, emmitouflé comme un lascar sur le quai en attendant mon tigivi, 

je vois que la SNCF ré-affecte ses vieux wagon-lits .

Dortoir ? Bureau ? C'est insolite.

 

Le train arrive. Il est blindé.

Mon voisin tape un PowerPoint sur le thème écologie et je sais plus quoi. 

Le mot écologie c'est comme le piment d'Espelette, on t'en colle partout.

Il bosse plus de deux heures, jusque vers 21 heures, puis descend au Mans. 

J'aimais bien taffer dans le train.

Ça file. Mais ce jour, mon roman est soporifique pour ne pas dire chiant. 

Je ferme les yeux.

Arrivé à Montparnasse je suis perdu avec les nouveaux Navigo , mais finalement pour ma banlieue, 

il faut encore un ticket.

4.95 l'aller. 

Chaud les transports en commun.

La ligne 6, descendre à Denfert.

bizarrement le quai me semble vide. 

Celui en face vers Bagneux est bien plus fourni.

Arrivé à Châtelet, je comprends et constate que tous les trains sont terminus. 

Passé 23 heures c'est cdg-express Land. 

Le fiasco au nom du prestige.

Je suis devenu provincial. Pas de doute.

La ligne 4 jusqu'à gare de l'Est

Puis la 5 direction Pablo Picasso.

Que la France qui bosse. 

Et pas les meilleurs boulots. Pas de trader, d'informaticiens, de publicitaires ou d'écrivains.

Des sacs deliveroo, des raclettes , 

des mamans avec de gros sacs remplis de trucs essentiels à la survie de leur progéniture.

Et des minos casquettes, sur leur phones, qui soufflent en tentant des appels sans réponse.

Leurs plans sont en réunion avec Morphée. 

Sortir du tube.

 

La foule qui attend le bus à minuit passé a Bobigny mérite le détour au moins une fois. 

Mais Ils ont changé des trucs, je me renseigne pour le 615 avec un gilet rouge, puis me place.

Il fait froid ou humide, voire les deux.

Pour un retour dans le neuf cube, c'est le must.

Un cosaque, le crâne rasé et une longue tresse grisonnante  dans le dos m'intrigue. 

Il a un collier autour du cou avec des grosses boules en buis. 

Aussi un large tatouage qui sort de son tee shirt jusque sous son menton. 

En tous cas, il n'a pas froid. Lui.

J'ai réussi à monter. 

Coller-serrer. On tape les minuits largement tassé

Un jeune me demande si il s'arrête a 'Wong d'Landy'

Je lui réponds qu'il fait Bobigny, Bondy, Aulnay et Villepinte. 

Mais je ne connais pas tous les arrêts.

Finalement j'ai encore le look natif. On me consulte. 

Ou c'est ma grisonnante attitude.

Ça rassure les vioques. Erreur.

Au quatrième arrêt, une place assise se libère.

Un autre jeune me l'a propose.

Je décline avec un sourire. Mais je suis énervé, car je fais mon âge.

Cependant c'est classieux.

[Je me dis qu'il y a donc encore des choses qui fonctionnent. ]

Un handicapé double béquille s'en empare.

Au 'Pont de Bondy', celui qui m'avait demandé le 'Wong d'landy' descend.

Faut vraiment que je fasse contrôler mon audition.

Une dizaine d'arrêts plus loin je déhote.

Les trottoirs sont toujours remplis de feuilles. 

Les tires, souvent des ventouses ensevelies sous la poussière,sont garées nawak, 

Un abandon digne d'Halloween.

Je suis donc bien pays.

Le bus s'éloigne gentiment.

 


C'est toujours un sentiment bizarre quand on remet les pieds dans la ville de son enfance.

Le moindre virage est un souvenir.

Mais il est largement passé une heure, il pèle et j'ai un coup de barre 

Je tiens plus la distance. Et ce ne sont pas mes dix bornes pedibus jambus journalière qui changent la donne.

Home sweet home.

Il fait aussi froid. 

Mais la couette est double.

Je m'autorise cinq heures sur l'alarme du téléphone.

Extinction des feux.

 

Off….







10 octobre, 2022

copains d'avant cinquante

 

 Salut.

1947-1948 by Petit Louis on 500px.com 

Ça faisait longtemps non ?

1948-1949 by Petit Louis on 500px.com 

Encore plus longtemps,  que j'avais pas causé pays.

Aulnay sous.

1949-1950 by Petit Louis on 500px.com

J'ai trouvé ces quatre photos marrantes. j'ai plus d'idée pour mes notes de blog.

Donc j'ai pompé la.

Les mômes en blouses et shorts.

Les gueules.

Autres temps, Je pense pas que leurs darons les déposaient en voiture.

Surement pour pas qu'ils deviennent des personnages de Wall-E.

Et qu'on soit obligé d'installer des services comme bise et zou pour fluidifier le trafic devant les établissements scolaires.

Bon je souffle l'idée pour devant la protectorat Saint Joseph. Fluidifier le traffic rue Jacques Chirac serait une bonne chose. heu.. c'est pas le nom de cette rue la. je perd mes repères. bref devant l'artère deux voies qui descend du vieux pays.

mais je m'égare encore.

Il me semble que ces photos soient de la primaire du pont de l'Union.


Hop sur le ternet.


Sont ils encore par la les copains d'avant ?

Combien d'Aulnaysiens seniors dans ces quatre photos crèchent encore dans le périmètre ?

Au tamaris peut être ? ou au cèdres ?

Sont-ils partant pour la merveilleuse barre de la résidence Croix blanche ?

Nous verrons sur les coms 


Je reviens.

Si je yoyote pas, pour fêter noël place Camélinat, ha oui ça c'était avant. je remet pas le nom, place , place, enfin la ou ils bétonnent tout


23 mai, 2021

La harpie du matin





Désormais j'ai un petit rituel. Je sors Buck le matin dans les rues de Gotham city, Heu... Aulnay sous, dès que j'ai fini la remise à flots.

Ce qui me prend de plus en plus de temps, depuis cinq heures trente où son museau me tire des bras de Morphée. Bref trois plombes après, j'étais à peu près la, sur la photo de couverture, quand ce couillon de barclé décide de poser sa pêche 🍑 contre un arbre. 

Il n'y a rien de plus ridicule qu'un canis lupus dans cette position. Le voilà qui recule son pont arrière au-dessus du bord du caniveau. J'aurai voulu le dresser, j'aurai pas mieux réussi.  Je fouille ma poche arrière à la recherche de mon rouleau de sacs plastiques entourés ,comme les yeah-bi d'un braqueur seventies, par un élastique de chichi rose fluo.

Cette avenue jules Jouy est assez passante depuis que le stationnement y est interdit. Je zieute quand même  rapidement et je vois un énorme Q7 arriver en vrombissant à bâbord. Vivement la zone 30. Je tire donc sur la laisse pour ramener le pont arrière du coureur des bois vers moi.

Le nom 'cul sept' m'a toujours amusé. On dirait une évaluation de coefficient intellectuel

Dans notre note du jour c'était plutôt Q5 voire Q zéro..

Mais c'était peut être un X6. Je n'y connais rien en paquebots.

Le char passe en faisant quand même un écart. La conductrice, l'air réprobateur, ouvre sa fenêtre passager et me fait ce geste de la main si significatif de 'what the fuck ! '

La paume tournée vers le haut et trois doigts vers le ciel.

  • T'a qu'à acheter plus petit si t'arrives pas à la conduire.

Certes j'ai employé le tutoiement. Mais cette quadra pourrait être ma fille. Je la tutoie comme elle devrait me vouvoyer, en respect à mon âge avancé.

Mais on est plus sous l'empire, toute la com dernièrement sur cette époque préhistorique de la République m'a pollué le bulbe.

Reprenons .

Je suis plutôt féministe pour un macho, mais qu'une greluche me cague dans les bottes à la fraîche, je démarre au quart.

Et quand je dit minette, la donzelle tenait plus du Léviathan.

Évidemment elle ne lâche pas l'affaire la gorgone. Avec force volume ,elle m'accuse des sept fléaux d'égypte et même de ne pas ramasser la crotte, alors que le fauve contrarié à l'instant critique n'a forcément rien fait.

Puis elle me lance que je suis malpoli alors que pour un pirate matinal je ne lui ai lâché aucune de mes bordées préférés. Un "Roule Moby Dick" m'a traversé l'esprit, mais on a dit pas le physique, hein. C'est minuscule.

Je n'aurai pas dû la tutoyer la princesse du château 🏰 bleu, ça l'a contrariée.

Elle reste plantée là, bloquant la circulation, à me menacer d'écraser mon copain de virée la prochaine fois et autre douceurs d'une otarie en manque de Xanax.

Son keum doit ramer ailleurs, si vous voulez la conclusion.


Je lui lâche en final un "C'est bon arrache toi !"

La moins mauvaise porte de sortie. Je baisse, la vieillesse est un fléau, c'est pas un fake, regardez en exemple, tout

ces élus séniles, on devrait limiter l'âge de la représentation. Ça limiterait les mesures des années soixante. Ayé je yoyote . Me voilà reparti en sens inverse pour éviter qu'elle me les brise menu jusqu'au croisement, Barbarella.



Surtout, l'ombre s'est emparée de moi, je voudrai pas que sur un réflexe, elle l'aspire, cette âme égarée.

Mais la sagesse l'a effleurée, elle n'abandonne pas sa poubelle pour venir m'éructer dessus et repart après un instant de zapping. 

Le temps que sa comprenette, sous windows sûrement, fasse une mise à jour.

Buck chie deux rues plus loin. Je ramasse avec soin. Mais pas tout le KK éparpillé autour.




Voilà. 

écrire c'est comme libérer sa conscience pour ceux qui sont croyants. On est plus léger après. 

Comme les rares quidams qui naviguent dans le sud à pied, Je sais exactement où est garé son SUV à ma cendrillon mal embouchée.

Deux paters heu, pavés et trois avés, lignes et  me voilà pardonné de mes mauvaises pensées d'éternel garnement.