Affichage des articles dont le libellé est Loisirs. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Loisirs. Afficher tous les articles

07 juillet, 2024

Noirs & BLancs




Il y a un de ces silence Républicain dans la blogosphère. Bonne raison pour poser deux lignes. 

Je me suis remis à l'argentique.
La première fois, il y a déjà quelques années, j’avais pas bien enclenché la pellicule, mes tirages étaient foirés. J'étais un peu, même pas mal, véner.

j’avais pris des photos des crues de la seine et de la pyramide du Louvre habillée par je ne sais plus qui, résultat :

Une grosse tâche grise.

Comme bibi.
Mais j'aime bien mon canon AE1.
La chambre est mitée, l’objectif est rayé, mais c'est sentimental. ᝰᝩᝦᝣᝤ
Un cadeau reçu pour mon départ au ‘service national’.
L’équivalent à la maison des cadeaux de communion chez les culs bénis.
Presque cinquante piges plus tard, le charmedes ombres et des lumières est toujours là.
Photos d’hiver et de printemps, vu qu’il y a deux mois de développement désormais.

Petit florilège, une excellente idée pour remplir ce blog de noirs et blancs.
C'est de saison, non ?

Je suis content de trouver deux trois mots à jeter sur ce blog. Devenu taiseux veugra.
Allez !
En tête de gondole, une copie de bibi entrain de profiter du rare ☀️ de Mars 
Puis le piou piou, déjà évoqué en Mai, je trouve qu'il est sympa en noir et blanc.



Un enfant à la mer ! Un !  Je n'ai pas entendu le 'plouf' mais j'ai les esgourdes un peu ensablées désormais.

 
Le même  jour en mer , un voile noire. C'est pas le plus courant, mais certainement le plus swag.

 
Le claquement des drapeaux . Un bruit si particulier dans le royaume du vent.

 
Impossible de ne pas évoquer le vieux Buck. Quatorze ans, toutes ses dents , mais comme son maitre quelques douloureux problèmes d'arthrose. L'avantage pour les kiens, c'est qu'il existe une piqûre magique qui n'existe pas encore pour les humains. Un petit coup d'EPO et hop il trotte lors de sa sortie.


 
Le surfer de Mars. Une époque avec les plus belles vagues, mais pas les plus chaudes. Loin s'en faut. L'époque des aventuriers,  à vingt mille miles des poseurs de planche du mois d'août.

 
Voilà. Je rêve d'embarquement. Mais la haute mer n'est plus pour les pirates de mon âge.
Il n'empêche . Je zieute toujours les sloops de réve à quai. Allez je retourne dans ma grotte. 
Gardez vous.



06 avril, 2024

Engraving sun

 


Vous connaissez tous la règle. Enfin tous les blogueurs. Une note chasse l’autre et ; ne jamais laisser de papier chafouin en tête de rayon, c’est mauvais pour votre commerce.

J'ai trouvé cette photo au fond d’un hangar où je cherchais un échenilleur que je n'ai jamais trouvé.

Comme m'a foutue mémoire à désormais des fréquents trous pour le passé immédiat, passé simple comme dirait un expert, je me suis dit en dénichant ce noir et blanc, tiens ma mémoire antérieure, celle du passé du même nom, déconne aussi.

J'avais complètement oublié ce passage.
La ilford noir et blanc brillante est topée au dos. LCDV Briançon juillet. 1970.
Évidemment !

En ces temps reculés, ou les ptérodactyles venaient juste de disparaître, les gamins de quatorze piges portaient encore des shorts et ne possédaient pas de téléphone portable. Heureusement. Vu qu'on étaient déjà moitié bramzingues,  ce n'était pas nécessaire.

Pendant les congés scolaires on ‘plaçaient’ les plus vernis, ceux qui restaient pas dans les jupes de leurs mères, dans des colonies de ‘vacances’.

La, il fallait bien occuper ces sauvageons.
Et tant qu'a faire,ne pas emmerder les moniteurs qui ne savaient rien de l'acronyme 'BAFA' et ne pensaient que LOVE, PEACE et changer le monde avec des sourires de déglingués.

Première génération de spaces, qui portaient des vestes en peaux de biques retournées. Une daube qui puait le cadavre à la moindre pluie, et donc ils n'étaient pas trop branché crapahut.

Quand on déconnait trop on pouvait casser une demi journée du galet sur les bords de la Durance. Mais en général on faisait nos trucs , nous même. Chacun son trip, on avait compris le refrain. 

La, c’est atelier pyrogravure au soleil ☀️.C'est que vers Sacha, ça ne manque pas le Soleil.
J’avais complètement oublié jusqu'à la , que je fus une épée dans la maîtrise de cet art pré-internet.

Vous remarquerez que mes pataugas ont déjà morflées. Je suis un INFLUENCEUR,  je vous laisse chercher le prix de ces grolles aujourd'hui 😱

Voilà une photo presque jaunie déjà et un bout de ma comprenette rabibochée.

Prenez soin de vos yeux. Si vous pouvez plus lire, je vais être obligé de me remettre à la Engraving Sun.

Tiens pur son 1970 :






29 février, 2024

le rab de Février

 


Vingt neuf fevrier.
j'ai bien compté.
17 pour moi.
Je comprends mieux mon esprit gavroche, traine lattes. Sale môme.
Le froid est revenu suivi de la pluie et son pendant, le vent. Je viens à peine de finir de tronçonner le dernier arbre abattu par Louis, que le vent revient.
Buck trainait des pieds ce matin.
Au détour d'une pature j'ai croisé deux chevreuils.
J'aurai pas pensé dans une zone si peuplée.
Mon mutisme m'a peut être rendu invisible.
En tous cas j'ai sûrement la démarche d'un commancheros, pour ne pas avoir effrayé ces cabris.
Ce fût une surprise, pour eux comme pour moi. Je vais pas l'eventer, ce coin est plein le weekend d'affreux en gilet fluo. les mêmes qui font la pub actuellement dans le poste pour nettoyer les forêts, surement de toutes leurs cartouches en plastoque.
En causant détritus. je suis passé au niveau supérieur. Vers huit heures en allant cueillir mes fortunes de mer, je sort un grand sac ikea et ramasse toutes les saloperies. 

Aujourd'hui vingt neuf février donc, j'ai fait une demie poubelle jaune. J'ai failli me rétamer en descendant la crique, mais en me retournant en remontant j'ai trouvé le coin plus sympa pour l'oeil.
Voila Fevrier fait du rab. Mais il est déjà presque froid, 

vive Mars !
 

21 février, 2024

I and I au cinoche

 


Enfin une petite pause pour écrire.

C'est fou comme je m'auto-déborde !

Hier soir nous sommes sorti au cinoche. Ca fait un moment, pour ne pas dire des lustres que je n'avais pas mis les pieds dans une salle obscure.

Mais le bosco m'ayant proposé un biopic sur Bob, ça ne se refuse pas.

Je me souviens de quand est sorti Rastaman Vibration

Au fond de ma cave, j'épluchais Rock' n Folk . Découpant les albums à acheter, pour quand j'aurais la fraiche de mes indèmnes du centre Aéré ou j'occupais des louveteaux, qui ont du perdre leurs quenottes depuis.

Souvent je devais trier les papillons découpés puis collés dans un calepin et j'en rayais un tas. Deux albums par mois c'était la norme et le canard était hebdomadaire.

La critique dithyrambique de Garnier, ou Manœuvre, voire Rotcage, je sais plus lequel m'a exposé de suite à la lumière du jour pour obtenir le précieux vinyle.  Je dirais Manœuvre


Je l'ai toujours. La pochette est si usée que l'on a l'impression que j'ai rongé les bords.

j'ai eu aussi le si joli catch a fire , avec sa pochette zippo, mais un loulou me l'a emprunté sans espoir de retour.

Forcement donc , bien que petit babtou fragile ...



Et sans dreads, smiley , Marley étant un monument, j'aborde donc ce film assez circonspect.

A l'inverse de Freddie, dont le groupe m'indifférait à l'époque, Queen étant pour moi un groupe de fille puisque adoré par mes copines. Je m'étais pas tant trompé que ça.  Je suis allé sans à priori voir le film,  je l'ai trouvé plutôt réussi.

Sinon ce Bob ?

Sortis sans un mot,  j'attend toujours quelques mètres dans la rue avant de parler.  C'est l'effet salle obscure et retour à la réalité. Je vous ai raconté que quand je suis sorti de Midnight Express à saint Miche  lors de sa sortie, un costaud allumait d'une redoutable gauche tout les mecs qui sortaient ? j'ai eu un click pendant une semaine. Depuis je suis sur l'œil, c'est le cas de le dire.

Je ne me suis pas ennuyé, non, mais Exodus n'est pas mon album préféré.

Et puis j'ai trouvé que c'était plutôt un film sur Rita.  

J'attends donc en marchant la sentence de ma moitié, grande fan du rastafari, je tente un :

- Alors tu l'as trouvé comment ?

ca fuse en retour.

- du Disney, un bluette édulcorée. Ce ne sont pas les morceaux que j'écoutais. Trop politiquement correct, bien pour les jeunes qui ne le connaisse pas, ou les vieux devant nous, ceux qui ont applaudis et chantaient sur le générique de fin.

Je souris. Les vieux incriminés, des retraités ACTIFS, sont bien plus jeunes que moi.  ils jouaient au scrabble sur leurs téléphones en attendant la séance. Je trouve ça un peu effrayant.

Alors ?

Alors, oui ce Marley est un joli film, si vous n'avez pas usé ses trente trois, courrez y. 

Sinon allez y aussi, mais plus pour les paysages de la Jamaïque et les vues de trenchtown

24 décembre, 2023

Noël avant l'heure !

 


 En allant chercher une commande de Noël, je suis tombé en arret sur ce 'guerre' de l'auteur que j'ai abordé ici il y a peu.
Hop j'achète, prévoyant un voyage en tgv ou je n'emmène jamais les livres de la médiathèque, trop peur de les égarer. Encore un de mes nouveaux tocs ridicules.
Celui la, en édition de poche. le risque est reduit.
Désormais je prend toujours deux livres pour mes pérégrinations en train. c'est un des rares moments ou je peux me laisser aller à lire.
Certes il y a du wifi. Mais le temps passe plus vite en lisant. le second bouquin est un backup si je n'accroche pas au premier.
Ce guerre je l'ai dévoré entre Rennes et Paris. c'est vous dire.
je triche je l'ai peut être attaqué en bus, ou dans le TER.
Le TGV etait blindé, mon voisin ronflait et j'ai même pas pris le temps de manger le sandwich spécial jambon-mayo-beurre-salé-épinard que j'avais préparé avec précision ce matin.
si j'la saute c'est que je suis mordu. Noël avant l'heure !
Donc c'est une critique favorable. Moins barré que la référence, sûrement beaucoup plus autobiographique. En tous cas, un vrai plaisir à lire. je le garde pour mon pote qui decouvre l'écriture et qu'aime bien les histoires avec un peu d'érotisme. la il a dosé, le Ferdinand.
je pensai lui filer ce jour en même temps que la soupe de sonpoi que je lui ai ramené.
Mais il était barré faire les courses, j'ai zappé qu'on était Vendredi, j'ai donné à sa moitié, mais sans le livre.
Je voulais lui lire un extrait, difficile de le declamer à sa douce. smiley.
bon j'ai repris ma route, je lirai mon backup sur le retour.




06 février, 2021

Des biquettes, de l'eau et une taupe

 


il pleut d'une force, toute cette eau ...
Avec  ce jour sans fin, tous les jours que votre Dieu fait, perso, j'en profite donc  pour déblayer cinquante ans de fringues de mon armoire.
Macadam cowboy en daim est déjà parti à la ressourcerie en preum’s. 
j’avais tellement rempli la tire cette fois la, de bazar seventies, que l’on m’a regardé un peu space quand j’ai sorti mon berloquin.
Il ne me reste que des vieux 501 et quelques tuniques techniques .
Rien de recyclable, que de l'affectif.
je me barre pour mettre mes chiffons dans le bac de récup sous la caméra sur le rond point sans nom au bout de l’avenue Dumont.
Pourquoi ce rond point ne s’appelle pas, alors qu'on renomme a tout va 93600, un mystère pour bibi.
Mais appelons le, rond point du château bleu, ou créchait un célèbre jeune chanteur quand il jouait avec la zone. 
Quand je le vois dans the Voice, pas le rond point, le chanteur, je souris. Mais tout ça c’est des ragots de ma défunte nounou. Ma progéniture est adulte désormais
Bref je fais signe au zinvoi quand je  me gare sur son bateau que je viens juste sacquer des sapes, deux minutes, garçon…
il lève le pouce.
Mais ce con est blindé. Pas le voisin , le bac de récupération. Au quatrième 30x30 il dégueule. D’ailleurs le charmant zinvoi s’en aperçoit et me conseille un autre vers Sevran.
Encore un parachuté. je comprend la présence de ce panneau d'un metre cinquante bloquant le trottoir et vantant l'humide parking Abrioux. Que des pièces rapportées sur Aulnay Sous.
je l’informe donc sur la présence d’un jumeau au parc Bigottini.
Et je file là bas.
le rond point de Bigottini, c’est pas la même , t’a tous les cadres catégorie A de la Mairie qui rejoignent leurs bureaux après déjeuner. c’est plus difficile de se garer.
Mais là, le bac est vide.
Je plie mes rétros, méfions-nous des gens à la bourre.
En tournant la tête, une fois mes copains de tour du monde abandonnés au fabricant d'isolation, je les capte.
Valérie et Nadine. 
les deux pros du désherbage embauchées récemment par la ville. 
Avant elles étaient à la ferme ou dans le temps, on cultivait l’orge pour la vodka.
La ferme a été préemptée  pour des évolutions post covid.
Les biquettes ont ratiboisées l’orge.
De ce fait la, elles sont sur le parking abandonné du parc bigo. il reste un bout de bitume. large comme un rail de chemin de fer. Valerie, spécialiste des transports, sort souvent pour vérifier qu’il n’y aurait pas un inauguration sur la voie.
Mais ce bout de terrain semble bien abandonné. en attente d'un immeuble ?
Peu de chance qu’on creuse là un bassin de rétention naturel pleine terre,  par ici , on est encore bloqué dans les années quatre-vingt , à enterrer des cuves de béton dépassées de cinq cent mètre cube. 
Mais elles sont mignonnes les biquettes.
je les mets donc dans mon bestiaire, déjà bien rempli..
j’aurai pu vous parler d’une taupe aussi. mais les taupes sont aveugles.
et mamy Lucie m’a appris à les fumer avant qu’elle ne bousillent ma ligne d’asperges.
bonne semaine #lesgens

18 août, 2020

Voie d'eaux


La viellesse ne démarre pas par un naufrage, mais par une succession de voies d'eaux.

Tiens, et les pirates aiment pas l'eau.

C'est bien connu. Cette semaine je me suis même fait ramasser d'éponge à rhum sur Twitter. 


J'ai ri. Un pirate sans rhum.  Non l'eau c'est bien pire. 

Mais revenons à la voie d'eaux

J'ai toujours démonté mes spads en deux temps trois mouvements.

Les yeux bandés, idem pour ma bleu, ou mon USM2.

Mais voilà. Le frein arrière du Bosco à lâché. Ici en saison se déplacer autrement qu'en vélo est proprement impossible.

En plus une ville avec un vrai environnement cyclable pas juste une grosse flèche par terre au départ des sens interdits comme par chez moi.

Je suis parti acheter un câble.

Le marchand de vélo ouvert un dimanche, m'a reçu àpres avoir fini le spad sur lequel il travaillait.

Un cable arrière ? Mais désormais ils sont universel. Tenez. 

Le universel aurait dû m'alerter.

Début d'aprèm. Il fait beau je tombe la roue. Le câble sans problème.

Mais ensuite tout barre en sucettes.

Le câble ne passe pas les gaines, le frein ne reviens pas et après moult essais vers cinq heures le pas de vis du papillon barre en couille. 

Quatre heures. J'ai enlevé le siège bébé, la depuis vingt cinq ans, mais rien a faire le frein reste bloqué sur la roue.

Puis finalement elle ne tient plus. Le pas de vis est flingué.

Le Bosco qui sent que je vais broyer son cheval me propose de le porter chez le spécialiste le lendemain.

voilà la voie d'eaux.

Reconnaître une défaite n'est jamais facile.

Le marchand renchéri avec un sourire, et après nous avoir fait attendre quinze minutes un dernier 'look' sur une réparation.

Faut laisser ça au professionnel !

Vas y enfonce le bouchon maugreai je, Mais bon je suis pas en position de force , hein. Laissons le pavillon en berne.

Après le devis de réparation l'affaire est entendue. Je dois passer chercher le vélo le lendemain.

Dix huit heures cinquante cinq, lundi.

Le portable sonne.

Bonsoir c'est le réparateur. je voulais vous préciser que j'ai passé la journée sur votre vélo. Rien n'allait. J'ai du changer le câble et deux trois trucs.

Merci, je vous dois plus que prévu non ?

Ah non,c'est un forfait, mais quand même j'ai passé un temps fou et il m'enumere tout ce qui n'allait pas...


Comment dire, j'ai eu comme un baume au coeur.

Je me voyais perdu avec ma clef de treize et ma pince Bekro pendant cinq heures.un pro y passe la journée avec tout les outils.


La voie d'eaux est bouchée.

Et le Bosco est ravie de son 'nouveau' vélo.

24 juillet, 2020

#IZC (In Ze Cluster)

Cent trente quatrième jour d’après.

Ou de #FDM, suivant comme vous le vivez.

c’est pas moi qui fait le décompte. C’est un pro. Ici

j’ai décidé de m’offrir quatre jours de brake.

Ce premier semestre 2020 à été particulièrement tendu, enfin par ici.

Me voila donc parti prendre un bain de mer ou deux. Sortir Buck sur la lande et lire un bouquin ou trois.

Évidemment les bonnes résolutions, c’est comme les todo, on a toujours un grain de sable échappé du camping des flots bleus qui vient mettre le brin.

Le deuxième jour en sortant chercher le pain, je trouve space, pour ne pas dire bizarre tout ces gens masqués dans la rue.

Les gens par ici seraient-ils tous dans mon optique ? Sortons couvert ?

Je me dit quelle chouette ambiance, jusques que je titube sur le mot covid au bar ou je me siffle une mousse le midi en regardant la mer. 

parce que la vraie raison est la, regarder la mer.

bref je me suis fourré dans un cluster.

Je peux vous dire la, comme par enchantement, tout le monde le porte le masque.

Moi je suis passé chez le petit tailleur de la place Edouard VII avant de partir.

Je voulais deux masques, il était en rupture. il me les a retrouvés sous un pile de ben-houses

J’ai eu le nez de lui dire de relancer la machine.

Bon vais je pouvoir rentrer ? Po grave j’ai mon bureau dans le web et la 4G ici est presque meilleure que la fibre d’Aulnay.

Dans l'attente, je vous met un morceau bien que la radio des blogueurs soit confinée ce qui en désole pus d'un

Allez Salut et surtout


- SORTEZ COUVERT




31 mai, 2018

Ma rencontre avec Noé


En fait j'aime pas laisser les coups de sang en tête de gondole. je l'ai déjà dit je radote, j'menballe , j'ai l'âge malnor. 
Donc une griffonnée vite fait, pour vous raconter ma rencontre avec Noé. 
j'avais décidé de participer a un petit concours photo au nom évocateur,#93monamour auquel je vous invite a participer d'ailleurs c'est jusqu'au 17 juin sur instagram ,(toutes les infos ici
Mais bon en cette période agitée ou il faut en faire plus avec moins comme chez tout le monde. j'ai peu de loisirs de sortir en marathon pictures. 
Heureusement, la défense des acquis des salariés de la SNCF, m'a poussé à emprunté la ligne verte ces derniers temps pour rejoindre le métro à Bobigny. Le beau temps aidant c'est très agréable de pousser jusqu'en spad la bas. En dix minutes c'est plié. Pendant celle de quatre vingt dix sept de grève, je poussais jusqu’à Paname. Mais une année ou deux ont passées et mes jambes se sont alourdies d'autant. 
C'est en repartant de ce parc de la bergère le soir que je suis tombé sur Noé, sa maîtresse et une photo pour participer au concours. 
Il y avait un banc, à l'ombre d'un tilleul, ou plutôt d'un genre d'épicéa année 80.
Et la, trois Chiens et leurs maîtres en grande conversation. je sais pas pourquoi je fais une fixette sur les tilleuls #93600JOKE
Mais reprenons. je jette mon spad dans l'herbe et m'approche d'un pas décidé, en leur demandant la permission de les prendre en photos pour mon concours d'images pour le fun. 
La maîtresse de Jana berger Suisse de 4 ans accepte illico suivi du papa de Zeus sept ans berger Belge. les deux chiens sont placés sur la pelouse. je prend mon image. hop dans la boite

Mais la dame au petit Pincher de 10 mois ne veut pas participer : 
- elle aime pas particulièrement le quatre vingt treize 
- juste un photo du chien alors ? 
- oui, mais juste le chien hein, je veux pas finir sur l'internet, y a des histoires. 

Je lui montre la photo. Elle acquiesce. Je rentre et poste ma photo de concours sur Insta. 

l'histoire aurait pu s’arrêter la. 

Mais comme la grève reprend au bout de quelques jours ne voila pas que huit heures dix, je croise Noé sous la passerelle Pierre-Simon Girard. 


Bien que ce soit l'aube, et non pas la fin d'après midi comme sur la photo, je reconnais la propriétaire et freine dans un vilain couinement de patin. 
Faut que je remette de l'huile.On peut pas être partout, en métro, sur internet, bloguer et réparer son spad.
Bref on papote cinq secondes, puis je veux lui montrer sa Noé sur Instagram. Mais je galère un peu à retrouver mes photos. 
Finalement voila le toutou et... il a SEPT like
La, j'ai fait mouche un sourire illumine son visage. 
Je lui dit que ça va surement encore monter et que je lui donnerai le score à mon prochain passage.
Voila donc le but de cette note. la chute quoi.

s'il vous plait ! un petit like pour Noé ici  

@+ tiens une dernière de l'envoutante Jana

 

11 mars, 2018

Ulawattou


Cela fait un moment que je vous ai pas fait la promo d'un livre ici.
Il y a suffisamment  de critiques littéraires, ou d'écrivains.
Je ne suis qu'un lecteur lambda, je devrais plutôt m'occuper de sauver les derniers chênes tri-centenaires de mon coin. Les pauvres, pris dans la folie spéculative qui règne en sous bois.
Mais ce livre me correspond tellement que je le savoure comme, il fut un temps, mes tubes de lait Nestlé en colonie de vacances.
Quatre ou Huit pages par jour, que je déguste dans mon quarante trois ou sur ma ligne K, bien calé sur le soufflet entre deux wagons.
Un livre sur le Surf, me direz vous.
Oui, mais pas que. Une photographie des années soixante dix comme je les ai connues. Pensez donc, les surfeurs, ces clochards des plages, dont je fis partie.
Je suis envoûté, c'est comme si je lisais ma propre histoire, les vagues, la plage, la route, les maladies, les boulots pour survivre près de la mer.
Puis de nouveau les gens, surtout les rencontres et le retour des vagues et de la musique.
Ce livre est MA vision des seventies.
Certes je fut un surfeur très moyen, mais j'ai connu le flip des gros rouleaux ou tu ressort à quatre pattes sur la plage ,des basques dans mon cas,le leash laissant la planche loin derriere toi, taper les derniers ressacs.
En te demandant, putain, comment j'ai fait pour m'en sortir !
je me disais t'est trop léger man, t'a pas les bras. Mais c'est écrit. Tout les surfers ont eu peur. elle est partie intégrante de la vague.
Certes ma route fut moins longue, et le nombre de mes spots plus restreint.
Mais quel esprit, quel fil déroule ce livre.
Une pépite.
En bonus, je fais un tour du monde des vagues dans mon train-train quotidien. Cela me permet de briller en société, quand comme samedi, le fils d'un copain lors d'un diner me parle de la vague Ulawatu à Bali.
Je lui répond du tac au tac.
- Celle que tu atteint par la petite grotte de corail ?
je l'ai scotché et converti au livre.
Bref ce livre est une friandise surannée. Jours Barbares. rien que le titre; Tiens.


Si vous avez un peu d'heures de vol, tapé le bitume et/ou les vagues ce nouveau Kerouac est pour vous.
D'ailleurs je vous laisse. j'ai pas fini.
Faut que je traverse l'Australie par l’intérieur avec un poubelle dont le radiateur ne supporte pas la chaleur.
Bonne semaine, Tiens pour finir j'ai hésité sur une musique de surfer évoquée dans le livre. que j'ai grave kiffé aussi, en son temps . la grande Patti, ça vous aurait changer  des beach boys.
Mais voila, je sais pas le nombre de notes qui me reste en stock.
Alors je vous balance celle qui revient en ce moment. voila.

à plus.

04 janvier, 2018

Dix de dix sept

C'est un peu le rituel de la nouvelle année par ici. Mes dix photos préférées de l'année précédente
Certes cette année j'ai été un peu cossard niveau images.
Bon si vous en avez pas assez vous pouvez toujours faire un tour en 20112014 voire 2016
l'ordre n'est pas préférentiel c'est dans l'ordre des upload

1) Janvier,  En rentrant de mon run dominical. La lumière du cœur de l'hiver


2) Février , Bleu comme la montagne le matin.mon fond d'écran préféré


3) Mars, la Place Jean-Claude Abrioux - Camélinat - Des Ecoles pour archives non ?


4) Avril le singe voleur d'eau. lui. un vrai pirate. il m'a fait trop rire.
 


5)  Mai, puisqu'on est dans les animaux. ce cher Sacha dans mes regrettées cerises



6) Mai et animaux toujours,  le gardien de la brocante




7) Juin , l'aventurier du Palais Royal


8) Aout, Buck le chien à la playa


9) Septembre , le clin d’œil de la dame de l'Ourcq


10) Octobre le soldeur


bon vu qu'il n'ya que 10 photos, vous n'aurez pas novembre et décembre. mais j'ai pratiquement rien fait.
Que des arbres tronçonnés...

13 octobre, 2017

Point presse.

En fait si, il y a eu un truc bien avec cette grève des blogs 93600,c'est qu'elle m'oblige à écrire au bout de deux jours, pour pousser la note précédente.
Comme le disait en off dernièrement un collègue,lui qui publie régulièrement, je suis un blogueur guère prolixe. Il m'arrive même de répondre aux commentaires que deux semaines après. Comme un troll de son site.
Mais comme le disait un copain, ou une copine, je sais plus. on peut écrire sur n'importe quel sujet. 
je vais donc faire une liste de liens sur les gens de ma blogroll, ceux qui m'amène du monde par ici. Comme au temps du hit-parade du wikio, un truc qui sert à rien. Pour les curieux qui passent voir si je perd pas du poids, ou qu'ayant pété un fusible, je mange végan .
Surtout vérifier que je lis encore des trucs politiques qui tiennent le pavé.
Au final ce que je sais, c'est qu'il ne faut pas se prendre pour la queue d'une poire, et puisque je conseille, quand même garder un œil sur les gazelles
C'est comme les pâtisseries. on a plus le droit, mais c'est drôlement joli.
Me tourner vers l'avenir ? c'est ou ça ? passer du Monarque à l’androïde ? mais les âneries des tronches de premiers de la classe, rillettes sous les bras, comme aurait dit Coluche, ne m'amusent même plus.
ils sont tellement prévisibles et minuscules.
Je reste en ce début d'automne à contempler le réchauffement climatique, avec une grande question. Vais je rentrer mes géraniums cet hiver ? Je fais un peu de vélo et quand le soleil étire mon ombre le long du canal, je m’arrête prendre ma photo de tête de gondole et finalement finis par rêver de la-bas. 
Quant à mon dernier billet , il est anti-daté et voila deux fois que je rallonge la date d'un an.
Pensez vous que les blogs existeront encore ? ou ça va tomber en 404 ?
hein la tribu ?
Pas sûr en tout cas dans mon coin, vu comment ils sont scalpés par les professionnels du liberticide. Les spécialistes de l'inauguration de bacs à sable. 
Mais c'est pas le plus grave non ? tiens dans les news fraiches, je kiffe toujours ce phraseur.






30 août, 2017

la claque.

Je sais pas vous, mais bibi quand il se tape le gros doigt de pied dans un angle de meuble, ou qu'il se mange la bôme en se relevant trop rapidement et bien il rend œil pour œil.
{Wesh, je jaspine à la troisième personne. il paraît que ça déstresse, j'ai lu ça dans le magazine chébran de mes tinettes}
Action, hop, réaction.
Je tape en retour direct sans évaluer les dégâts. 
Même si un meuble ne sent rien,qu'une bôme est habitué aux flip back,et que ma main ou mon pied reste bleui pendant quelques jours.
Bref pour le blog c'est pareil. J'étais là sur un réseau social décentralisé à me demander si j'irai pas cette année à la fête de l'humanité voir l'iguane. On a des atomes en commun depuis que j'ai esgourdé raw power.
Sauf que pour ma pomme j'ai perdu (jamais eu ?) mes tablettes de chocolat.
Bref,manger des frites à la mayo, prendre deux trois photos et regarder les gens du vingt et une unième siècle.
Du coup, évidemment, connerie, j'ai calculé depuis combien de temps j'y avais pas mis les pieds à ct'e fête.
Je pense être le genre de veinard qui n'a pas trop ramassé pour son grand âge,ou je me rend pas bien compte, plutôt.
Sûrement les bienfaits de la petite reine. Hein les culd'jatte d'automobilistes. Mais ne stigmatisons pas les autos.
Donc je me suis dit voyons les Who à la Courneuve, disons 3 décennies, presque quatre non ?
Alors j'ai rebouclé sur Youtube.
Boum 🍃
Summertime blues. 
Neuf septembre soixante douze.
Pétard quarante cinq piges.
Le coup de bambou a été aussi violent qu'inattendu. J'ai réalisé pourquoi les escaliers m’essouffle.
Alors, pour taper en retour, je me suis dit fait en une note, non ?
La dernière ?
ça drachait dur. Mais c'est souvent le cas non à l'Huma non ?
Il y avait petit Claude, Daniel, Momo je sais plus. En fait j'ai un peu oublié. Cela me chagrine. Je me rappelle des barrières, du SON, des kro en vracs et de la marque des étoiles sur le papier rose. J'étais un peu perché à l'époque. J'ai l'habitude de blaguer en disant que les extraterrestres m'ont enlever pour des expériences. je vous laisse deviner lesquelles.
On en est pas loin certainement.
Où la la mais cette distance. ce fossé spatio-temporel !
Grosse bosse.
Oui, no cure for the summertime blues je vais faire le chemin à l'envers et allez voir l'iguane.
Je serai pas dispo dans quarante cinq ans, d'façon, les extraterrestres, tout ça 😂...

27 juin, 2017

Déjà l'été


J'attend un rencart devant la gare Saint Lazare. Dix huit heures quarante, c'est rare que je reste immobile ainsi.
Je suis plutôt du genre agité d'hab dès que je m'échappe du chagrin.
Il doit bien y avoir un mois que ça m'est pas arrivé de rester à rien faire, çacomme.
Du coup,pied de grue en vue sur le carrefour, je fait le tour de mon ternet en regardant les gens qui se bousculent sur le passage clouté pour rejoindre leurs trains de banlieues. 
Il a plu toute la journée, l'air est moite. On se croirait à Danang ou Bombay
Tiens ça fait un mois que j'ai rien écris sur mon blog.
Un vrai cossard, quand je vois les vrais blogueurs qui assurent, pfff
j'ai une excuse. j'ai fait, entre autres, des confitures de framboises pays.
Quémandez pas les pots ont déjà été taxés. je suis donc meilleurs en marmelade qu'en notes de blog.
Mais voila faut que je retrempe dans le game.
les bretons sont des champions pour vous sortir de votre procrastination.
Faut que j’arrête de regarder derrière, c'est l'été et la radio des blogueurs.
Pour commencer tranquillement cet année je vous propose cette jolie voix.
Si c'est pas une musique d'été, je suis un saint africain.


A plus les gens je lâche mon phone, voici l'arrivée de mon contact.
Gardez vous de l'ombre.
je tague personne, je suis un navigateur solitaire 






17 avril, 2017

Comète, Insomnie & Réclame

Je suis en vrille dans le canapé depuis trois plombes du mât. Surement cette saloperie de comète.
Plutôt que de glander sur mastodon ou ello, je me suis dit je vais bloguer un peu. 
ça fait longtemps que je ne me suis pas répandu par ici.
Donc je vais vous raconter ma dernière aventure. Ma virée en Ouibus. Je devais solder mes Congés, Mais hélas, vu que j'ai jamais vu la couleur de cette grande loi égalitaire des trente-cinq heures, j'ai du, après avoir déposé l'équipage au port, faire un allez retour Paname pour tafer un peu.
Quest ce que je me plains des 35 heures moi qui a soixante piges passées à du boulot grâce à la super loi sur les retraites des incompétents, le mot est faible, Sarkozy-Fillon.
Ces deux nuisibles je leur brûle un cierge d'injures et de malédiction à la Jacques de Molay tout les matins que votre dieu fait.
Bref.
J'ai commencé par regarder les trains, mais arrivez à Montparnasse à pas d'heure, c'est un coup à louper le dernier #RERB.   
C'est pas encore desservi  comme le grand paris, ma banlieue perdue d'Aulnay-sous-Bois.
Partir plus tôt ? Vous avez vu les prix ? Ils se tapent pas avec le dos de la cuillère nos amis de la sneuf. Et puis demander deux heures un vendredi ? Un coup à faire sauter une journée de récup d'un taf de week-ends.
Bref le quartier maitre m'ayant vanté ses voyages en ouibus, je me suis dit why not. 
J'y ai vite trouvé trois avantages
- un , déconnons pas, le price
- deux les horaires. Arriver a Paris à 5 plombes me laisse le temps de la douche-kawa avant de filer au chagrin.
- trois le wifi et la prise USB.La, pour les cyberperdus comme bibi c'est le paradis.
Finalement sur l'aller, comme sur le retour j'en ai découvert un quatrième.
- le siège inclinable et confort.
C'est pas juste un plus. J'ai dormi comme un nourrisson. Bon je suis pas sur pour les autres membres du bord, vu que je ronfle comme un sonneur.
Voilà. Je pensai être le seul croulant, ce truc a été monté pour les jeunes. Et bien non, pour le retour deux papas, quadra bien avancés, j'allais dire entamés, étaient du voyage.
Voilà mon feeling sur cette nouveauté.
Maintenant je vais faire le café et une op croissants le boulanger doit être ouvert. 




03 février, 2017

Souterrain

Au début je me suis dit c'est le mot du jour. il était cinq heures du matin, j'étais réga sur une place du quatorzième, en warning, cela va de soi.
Un PLONK sonore venait de me tirer de ma somnolence, somme toute normale aux aurores.
Dans cet endroit désert un rapide coup d’œil au rétro réveilla d'un seul coup mes réflexes.
Une bande de gamins trentenaires en bottes, tee-shirts et shorts, [gla-gla, c'est pas trop l'époque] sortaient un par un de la bouche d'égout à trois mètres de mon gros diesel [à la vignette à jour bien que je sois de la caste dite populaire #MessagePourLesDiminués]
Si je cherche l'entrée cachée des catacombes je sais désormais ou c'est.
Mais revenons à Underground,ce mot,  je le croyais suranné, enterré avec les pattes d'éph et les seventies , Nixon et Dylan. Ah non pas bob il est toujours la, le chanteur à la voix insupportable.
Donc c'est le mot de la semaine, ce 'sous le sol', il revient en force, en tout cas.
Je serai vous je renforcerai un peu ma ligne de flottaison. Tiens.
Il y a de très bon outils sur téléphone, Qwant vient de regrouper des trucs plutôt sympa, Orfox, keypass, OX mail  j'en oublie...
Si vous tenez à conserver un minimum de vie privée, enfin éviter les traqueurs commerciaux, car n'oublions pas que ce chouette navigateur est développé en France et donc quand même soumis à la vilaine loi informatique et liberté.
C'est donc bien une tendance qui va s'étendre, le monde d'en bas.
Et vu ce qu'on voit passer dans la lucarne aux States, comme on disait à cette époque qui n'en finit pas de revenir, ou même localement dans le bocal 93600 ou on se mouille à ses risques et périls.


Wesh gros, ici les blogueurs et associations, qui savent pourtant nager, sont assommés de procédures pour fermer leurs vilains clapets, cela ne m'étonne pas. A propos, puisque je cause AulnaySous, quelle est cette mode qui rend tout nos blogueurs locaux bubar ?
Mais reprenons,alors voila je vous recommande aussi le Truecrypt ou un de ses forks. pour vos données dans vos PC ou DD. Et j'en remet aussi une couche pour vos outils, puisque je suis laché,  regarder par la tiens puisque je me la pète boite à outils.
Pour la petit histoire j'ai supprimé l'utilisation de word 2013 de ma station de travail, bien que ce soit corporate,comme ils parlent les jeunots.Libre Office est plus simple, plus léger et bien plus pratique pour les dix documents que je tape par semaine et il n'y voient que du feu les masters certified.
la mode et la complexité c'est pas UNDERGROUND.
Voila pour cette note décousue et ce petit panier de course.
C'est un bon début pour arrêter d'être un produit et ne leur montrer que votre coté pile, ou face vous choisissez.
Je repasse en Off.
So long #lesgens

Tiens, pour continuer dans les trucs sympas, je sais pas si vous l'avez  capté, mais  c'est plutôt bien fait et rigolo ce machin...


20 décembre, 2016

Bol d'air...

Donc l'air est trop pollué ce samedi pour un run dans les bois avec Buck le chien. Onze dépassements du seuil critique en dix huit jours. Épisode hivernal de pollution le plus fort depuis 10 ans.
Tristesse nous sommes.
Lui comme moi nous avons besoin de cet exutoire hebdomadaire pour éliminer nos toxines.
Mais là 75/100 impossible.
Donc je décide quand même de pousser jusqu'au canal, la fameuse ligne verte.
Ce matin elle est comme le reste, plutôt grise.
Le ciel est bordé d'une écharpe de brume d'un rose chelou.
Buck court devant.
À cet heure pas grand monde, que deux trois joggers, un pêcheur encapuchonné taciturne et deux propriétaires de kikinous en laisse qui papotent, un peu plus loin.
Je remonte vers Pavillon sous, là où les nouvelles résidences, plutôt réussies donnent sur le canal. Il n'y a que le claquement de ma canne , heu.. de mon bâton ferré.
PLOC !
Le bruit me fait retourner.
A deux mètres compère cormoran vient de faire surface, une ligne d'argent en travers de son bec jaune pointu, qui tranche sur sa robe basalte luisante d'eau.
Ces oiseaux n'étaient pas là quand j'étais mino et ces redoutable pillards m'étonne toujours.
J'ai la douceur de croire que ces nouveaux venus sont les transferts d'un ou deux disparus de mon journal de bord.
Une drôle d'idée, surgie de ma branche cathare certainement.
En tous cas à voir l’appétit de ces volatiles, cela ne me semble pas impossible, si je me rappelle bien la voracité de celui de mes ombres.
Bref le temps que je sorte l'appareil photo, il a avalé d'un trait son vif argent et, ayant senti le danger que je lui capture son âme, il se lance, en courant sur l'eau, dans un décollage vers la passerelle des jardins perdus.
Voilà, vous avez l'histoire de mon cliché du samedi en tête de gondole.
 

06 octobre, 2016

Et vous trouvez ça drôle ?...

Bon.
A priori vous vous en battez le fondement de mes histoires de beuh dans l'O.
Je me suis donc dis. Je sais, je me raconte sans arrêt des trucs.

27 août, 2016

Séraphine's back..

Je vais retrouver le chagrin .
Cela m'a tiré du lit au lever du jour. Le soleil se déclarait au dessus de l'horizon. Pendant que j'honore un fresne, Buck enivré par les odeurs des herbes de la campagne farfouille un peu plus loin dans la pente. Hier dans notre promenade matinale au cœur du cagnard, il a levé une vipère ou une aspic de la plus belle eau. J'étais à 10 mètres en arrière et le sifflement bruyant, claquant et sec comme une cartouche de sept soixante deux,m'a fait sursauter dans le silence du chemin creux 
Ce bruit revenait de loin, dans ma mémoire. Depuis la colo de Briançon , (ha les colos d'Aulnay , sequence nostalgie évoquée dernièrement avec un grison terroir plus pro lui de celles de Varennes sur amance, et dont, je pense, le souvenir à déclencher le choix de sa villégiature de vieux jours dans de vertes contrées ).😎 À yé je digresse.
Donc ce jour la je m'étais allongé sur une de ces douceurs en rampant sur un surplomb rocheux pour observer le camp ennemi dans  une partie de collerettes.
L'eternel jeux des bleus contre les rouges.vous connaissez pas ? On vous attache derrière le short au passant un ruban ,rouge ou bleu,selon l'équipe. L'équipe qui ramène le plus de rubans  à gagnée.C'est simple non ? J'étais une épée à ce jeu,qui m'a largement décoré de bleus divers et jaune arnican.   
Bref,le caillou plat exposé plein ouest était chaud comme un radiateur. C'est sûrement ce qui a engourdie la Séraphine,comme je les nommaie à l'époque et ce qui m'a sauvé de la morsure au ventre sous le maillot de corps. 
On disait pas encore T-SHIRT.
smiley.
Mais le temps que je me remémore cela le strident claquement sec dans l'air c'est répété.
Con de chien.
Je le rappelle et me dirige vers le mur de cailloux noirs. 
Plus rien. Rapide inspection. Pas de morsure. Je  lui ai remis son collier, tiens, avant de reprendre le mien, lundi.