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13 août, 2025

OP Mûres.


Mi-aout
Déjà.
J’ai pris cette TofDuJour en sortant de la forêt où on a levé de nouveau Menhirs avec Molly.
C’est un endroit où on est à peu près seul en cette veille de quinze Août. 
On croise bien une ou deux familles perdues en VTT, mais c’est à peu près tout.
Mais revenons à nos ballots, pas les familles, la photo du jour. C’est rare désormais les conditionnements de pailles rectangulaires. Les ronds sont plus courants. Souvent emballés de plastique vert ou même rose pour pouvoir être stockés dehors. Plus moderne, plus pratique.
Mais les bottes de paille carrées sont pour moi une usine à souvenirs. Traverser l’écurie avec la brouette plate. Couper le lien d’un coup d’opinel. 

  • Mozart, TOoourne bourrique !

le petit alezan, ce si fier compagnon de horse ball se plaçait instantanément contre le mur du box.
La tranche de paille extrait du ballot glissée et éparpillée sous son licol. Un caresse en passant et il fallait passer rapidement à coté car Mazurka raclait du pied.
Tous ces chevaux de clubs n’ont pas toujours la vie facile. Je n'aimerais pas me repointer en cheval. Quoique.
Quoique le Kanter qui se transforme en galop de charge dans les chaumes c'est enivrant. Surtout vers la mi Août quand la brume du matin se lève en lisière de la forêt et que deux chevreuils intrigués par ce bruit sourd du front de chevaux, restent en bordure à nous regardez arriver au loin.


Mais revenons à cette bascule de l'été. Il fait toujours chaud, mais la brume du matin est de retour. Ce 2025 est un cru qui file.

Comme mazurka dans les chaumes.


J’ai aussi fait une OP mûres les gens. Bon pas de quoi nourrir la blogosphère. A peine plus d’un kilo. 

Mais j’ai trouvé un filon le long du ru à gauche de la zonmé. Bien emmitouflé, mes vieilles  bottes de canasson, casquette,  blouson et jean flingué, une griffe de rallonge, je ferai d’ailleurs rapidement un doublé. Le bosco est fruit rouge. Et si les enfants ou le voisin passent, il me faudra faire un triplé,  je suis complimenté sur ma confiote de mûres sauvages.
Molly est contente, elle reste aux alentours à chasser avec des sauts de gazelles le mulot ou le lézard.
Voilà, je vais devoir m’y mettre , j’ai le sucre. Le moulin à légumes est opérationnel sur le plan de travail. mais ma flemme est comme 2025, bien entammée !
Allez, faut que je vous laisse, je vais stériliser mes pots. Mon eau bout. 
Carpe diem 

#LesGens .


06 août, 2025

Grabataire l'influent.

 


 Ce jour, je vais vous faire mon influenceur , un peu grabataire l'influent , mais bon. C'est pour un reportage, et non pas pour une de ces séries nian-nian de Netflix dont on fait généralement la promo sur les blogs. 
Quoique vous pouvez vous faire ‘une nature sauvage ‘ que j’avais vu avant que Nicolas n’en fasse la promo . Série bien ficelée avec de magnifiques paysages.
Non.
Ce qui m'amène en ce six août qui est l’anniversaire de la bombe sur Hiroshima. C'est l'excellent reportage proposé par France TV sur la fuite en avant pour la création de la bombe. Avec des images d’archives assez inédites. J’ai passé un très bon et instructif moment. 

A voir en replay donc.


Hiroshima ou je suis passé il y a deux ans et dont je n’ai pas pu approcher le dôme, au fond à droite sur la photo, parce que notre président y faisait un tour le même jour. Un peu boulet celui-là.
Mais j’ai visité ce grand fort transformé en parc. La photo en tête de gondole. Avec ce vieux monsieur en bicyclette qui m’a sourit avant d'abandonner son vélo pour prendre en photo des oiseaux.

Je garde un souvenir fort de ce Japon alliant traditions et modernité.
En nos temps troublés, ce reportage est éclairant sur la genèse de l’apocalypse.


A voir, si vous êtes curieux ou si vous séchez sur le programme du mois d'août. 



04 août, 2025

le gâteau soldat

 


C’est curieux comment la mémoire fonctionne.
J’avais complètement oublié cette anecdote et hop elle me remonte avec le souvenir du goût.
C'est donc un excellent exhausteur de cervelle d’oiseau. 
Je pâtisse depuis un certain temps. Dès qu’il me reste des oeufs, du beurre hop je me fais un petit quatre quart, que j'apprécie particulièrement pour accompagner mon kawa du matin.
Les premiers temps, comme tout un chacun, je sortais le téléphone sur le plan de travail, me connectant à Marmiton pour afficher la recette.
Le résultat étant gustativement une réussite et la recette étant dans le titre je me suis dit hop plus besoin de portable et de toutes ses pubs a chaque fois que tu reprend ta recette. Donc, je pèse mes œufs .
Puis je pèse ma farine et mon sucre
Je monte mes œufs en neige. Et là je commet l’irréparable . Au lieu de mélanger les jaunes et le sucre, je mélange les jaunes à la farine.
Évidemment je vous le donne Emile, ça gruautte un peu.  Je met mes oeufs en neige, puis mon beurre fondu, mais rien n’y fait les gruaux résistent. Viandé je suis.
Bon je ne partagerai pas avec mon voisin cette fois. Tant pis, hop, au four.
Ce matin en déjeunant ça m’est revenu d'un coup. Ce n’est plus un quatre-quarts. On dirait ce fameux gâteau que me faisait mamie Marianne, à chaque fois, quand je revenais en permissions . 'Le gâteau soldat'. La même consistance et … les mêmes grains de farine. 
C'était un dessert résistant. Il améliorait l'ordinaire et pouvait rester entre deux perms, soit quinze jours, trois semaines, à peu près mangeable dans mon casier en fer. Sauf en cas de soirée kro ou, of course, toute la chambrée tapait dedans.
Une chose est sûre, le goût était identique et grand mère faisait elle aussi la recette de tête.
Voilà . Mon goût a donc plus de mémoire que moi. C’est rigolo comme un quart d'oeuf, de sucre, de farine et de beurre vous fait voyager dans le temps...


25 juillet, 2025

S'alléger.

La pluie est enfin arrivée.

La paille de ce qui sert de pelouse revient vers le vert .
Les jours raccourcissent aussi. 
Déjà.
Ce matin en sortant molly j’ai eu un petit coup de mou. Je me suis assis sur le fauteuil de Monsieur Robert à regarder le point d’eau tout vert de lentilles brillantes comme autant d'étoiles.


Un long moment. Les poules d’eau ont dû avoir leurs portées, elles ne sont plus là.
Le fauteuil a été refait, l’ancien a été volé à la fin de l’hiver. Maintenant il y a une mention. ‘merci de ne pas voler ce fauteuil’

Il a déjà été dégradé, au beau milieu de nulle part, le respect fout aussi le camp, mais heureusement vite refait. 
En parlant de nulle part, un peu avant, au bout d’un chemin creux je suis tombé sur le QG d’un ou de plusieurs Huckleberry Finn 2025. 
Cela m’a amusé, je l’ai capturé en photo. 


J’adorai les cabanes quand j'étais petit. 
Ha les souvenirs ! 
Cette semaine j’ai fait du tri, on ne peut pas tout garder. Mes deux albums de photos des années soixante à quatre vingt prenaient trop de place, ou les commentaires sous les photos n'étaient plus tendance. J’ai extrait les photos, conservé la famille et impitoyablement chassé vers le recyclage les paysages, les loosers de potes et autres souvenirs de vacances.
Du coup une petite enveloppe kraft toute plate suffit à stocker ma vie de soixante à quatre-vingt. 
Alléger me voilà.
Et puis  une jolie note de rien, tiens.
 

15 juin, 2025

Fête des pères

 


J’ai pris cette photo aujourd'hui dans mon antre. Bizarrement je perds mes souvenirs anciens ou même récents.
Mais je me rappelle de cette journée. Un dimanche d'été. Il faisait chaud, très chaud. Août sûrement.

Un après-midi après le déjeuner chez Lucie. Toujours copieux le repas dominical chez grand-mère. un plat de viande et un plat de poisson. À l'époque, une partie de l'Ailette n'était pas encore privatisée par un centre de vacances. On faisait un tour au frais dans les bois, puis on passait inmanquablement par l’abbaye de Vauclerc. La photo est là devant les ruines. Tu aimais beaucoup ce coin de bois.
Bonne fête papa.
Je voulais prendre une photo plus de l'époque où tu t’investissais pour les autres, j'en avais une top sur l'inauguration d'un collège, mais je n'ai pas remis la main dessus. 
Il y avait bien celle de ta promo quarante deux de l'école normale mais il faut bien te calculer sur cette fournée d’intellos. Une autre fois.
Celle-là fera l’affaire. Avec le reflet du soleil on voit mon ombre actuelle de capo derrière. Avec mon borsa de jardin et mes lunettes Ray Charles.
Tu me manques toujours papa. Trente-huit ans que tu es parti. Ton clin d'œil du dernier soir, en sortant de ta chambre à l'hôpital, me hante.
Voilà. 

Je n'ai pas oublié ce jour.
Bonne fête papa.




10 mai, 2025

la traque du 'vert'

Ma vilaine toux, cadeau du gang des Lyonnais venus passer quelques jours en Morbihan, ne me lâche plus.
C’est saoulant. Je m'étais justement stoppé la, dans la sortie matinale de mademoiselle Molly, avec une quinte d’un niveau six sur l'échelle de Richter, quand je l’ai calculé.
Il ne bougeait pas d’un poil, immobile sur son solarium de granit, profitant du soleil de mai.
Il y a deux sortes de lézard, tous ceux qui ont fait le Clos du Vas, Bellentre, St Hilaire ou Varennes sur amance vous le diront.
Enfin pour Varennes je suis moins sur, j’y suis jamais allé.
Donc, dans ces reptiles il y a le petit gris, le commun vivipare, le plus facile à pécho . Et le gros, le reptile vert jusqu'à bien quarante centimètres, empereur des glazards.
A l'époque des colonies, de vacances hein, ne croyez pas que comme Didier est parti je vais le remplacer. Quoique ça me gênerait pas plus que ça d’être politiquement incorrect. Je me sens plus pencher Duguesclin que LFI comme Talleyrand. Donc, en ces temps reculés ou le short était le seul uniforme des garçons et des filles, la traque du ‘vert’ était une occupation sérieuse qui demandait une équipe de pro. Je vous rappelle qu'à l'époque, l'espèce n'était pas encore protégée . Il y avait pas grand chose de protegé d'ailleurs. Ni nos genoux, ni nos pattes de cheveux, ni nos têtes. De la communale , à la colo, ça soufflait si on étaient gaulé à faire un écart. On se demande bien ou tout ce bon sens est barré. Mais bon.
La forêt de pins de saint Hilaire; de Riez pour être complet, possédait une grande clairière de sable ou les grands bâtiments , aujourd'hui rasés, étaient disposés en cercle. Derrière s'étendait la pinède jusqu'à la mer avec juste une bande coupe feu, envahie d'épineux et autres plantes des sables . 

C'était là, LE spot.
On travaillait à trois ou quatre. On encerclaient le buisson, puis on soulevait la mousse et le lichen. La chasse n'était pas souvent fructueuse,  Le lézard à deux raies, comme il se nomme désormais, ne se laisse pas attraper si facilement. Surtout par des morveux fringués en culottes courtes d'avril à octobre.  les ronces étant l'ennemie des shorts.
En plus il mord ! Et joliment.
J’en ai connais un qui à lâché le diable après s'être fait choper le gras du pouce. 

Mais quelle classe cela donnait-il aux heureux détenteurs de la boîte de chaussures à trous. Le solarium du pauvre. Il soulevait le couvercle avec douceur montrant leur compagnon aux yeux ronds médusés des chiards du bâtiment vert, vert lui aussi, le dortoir des tout petits . Il y avait aussi le bleu pour les mi-sel et le rouge pour les grands . Même choses pour les quilles, mais on ne se voyaient pas. Je me demande aujourd'hui si il y en avait. Sûrement, mais comme à la primaire on les mélangeaient pas avec les coureurs de brousse, trappeurs sans foi ni lois et autres pirates en tout genre.
La journée, une fois le monstre capturé, l'heureux proprietaire-dresseur le gardait dans son  tricot de corps, piquait de la confiote dans un mouchoir au réfectoire pour le nourrir le soir, en plus des sauterelles qu'il fallait chasser  et garder dans la boîte a savon du trousseau, voire la trousse de toilette. D'où vous pensez que nous tenons le system D ?  Et même un ou deux Fangio, plus habiles , une fois dressé,  le gardait sur l'épaule.
Mais peu s’y risquait , le salopiot faisait vite à sauter et disparaitre ou, malheur,  cassait sa magnifique queue si vous aviez la maladresse de l’attraper dans sa fuite par son appendice.

C'est ce qui a dû arriver à celui de la photo du jour, au chaud sur son granit. M'étonnerai que ce soit des minos qui lui ait perçu, plutôt un renard du coin ou une buse. Il a l’air aussi âgé que bibi. En tout cas on a la queue et le ventre dans le même état. Smiley.  A la quinte suivante il disparaît. Vieux, mais encore leste le bougre. Peut être je mue lézard moi aussi. Au moins il m’a rappelé ce joli souvenir de la traque. Mais molly tire sur sa longe. On repart. A plus, si l'échelle de Richter me lache.

 





23 avril, 2025

Le dernier des aventuriers

 

Bidart vue des vagues

j’ai pas grand chose à raconter de neuf. Je vous ai déjà rencardé sur mes quinze, vingt bornes journalières avec la pépette. C’est comme si on avait repris LA route.
Justement en parlant de ‘on ze road’.
Avant que ma mémoire ne finisse de s'effilocher, il serait temps que je parle de Jli.
Je me demande pourquoi je n'ai pas encore mis ce personnage dans ma galerie de portraits ici. A l’instar de George, Mikko, ou Daniel tous entassés dans mon étiquette ‘rencontre’..
Sûrement parce que, de tous les quidams que j’ai croisé, je pense que c'est un des rares qui m’a impressionné en tant que BONHOMME.
J’aime bien ce terme ‘bonhomme’, il n'est plus beaucoup utilisé aujourd’hui. La mode n'est  plus aux bonhommes.
C’est pourtant un des rares cadors que j’ai rencontré.
A cette époque, j'avais touché le fond. M'étais enfui de ma banlieue, ou ma bande de potes viraient psychédélique et mauvais coups.
Après ma traversée sur le pouce en long et large du pays, me suis échoué à la chambre d’amour. Le nom avait tapé à l'époque mon mental de puceau romantique. Plus un flèch et l'appétit qu’on peut avoir à seize ans. Des journées assis sur le bord de mer à regarder les traits vif argent d'écumes des surfers sur les vagues de la barre. Et pour subsister,  la tournée des campings pour ramasser les consignes de verre. J’ai déjà raconté ça.
Je radote, c’est la proximité des septante rugissants.
La première fois que je l’ai vu, il arrivait droit sur ma canadienne, que je venais à peine de dézipper après une courte nuit comme on en a à cet âge. Il se mouvait d’une démarche chaloupée déterminée . Une barbe qui masquait sa mâchoire carrée, des épaules de déménageur de pianos et une coupe de douilles auburn au carré tombant sur les épaules et qui ondulait au rythme de son pas chassé.
À l'horizontale dans mon tube en nylon, à peine plus large que mon sac de couchage, j’y ai vu un chasseur néandertalien.
J'avais deux semaines de retard sur le paiement de l'hébergement de l'auberge de jeunesse. J’avais déjà calculé le keum. Barman de la boîte sous la casbah et un peu vigile de la tribu de jeunes routards interlopes qui peuplaient le lieu.
J’avais donc anticipé un échéancier de remboursement de tchatcheur du neuf cube. Mais au bout de deux minutes de discussion, on était raccord. Lui, natif de Sannois, on a donc vite déroulé la partie émergée de nos pedigrees . Il s’est donc créé de suite un lien, qui ne sera pas rompu les années suivantes. Jusqu'à ce que le SN me rattrape six ans plus tard et que nos chemins bifurquent.
Tout de suite il me teste en me proposant du taf chez un pote dans une usine de bateaux sur l’adour, à poncer des cabines en résines.
Huit heures par jour, la résine me rentre sous la peau et les yeux. Je tiens trois jours. Au final je passe second au bar, car il y a suffisamment de taf pour deux. Voilà comment je suis devenu saisonnier et pote avec JLI.
moniteur de ski, de voile et de delta, c'était un monstre de sport. On est devenu potes. On passait du JJ Cale , Schmoll, David Mac Neil, van Morrison et bobby La pointe.
Ouh la ! Instant nostalgie.
Un jour il est barré dans les mers du sud à convoyer des bateaux entre la calédonie et je sais plus quelle île perdue. J’ai lu ça sur Google dans un entrefilet de presse, quarante ans après, en cherchant ce qu’il était devenu.
Moi, comme aventures, j’ai hanté le RERB pendant le même nombre d'années.
Il n’y a pas beaucoup de gens qui ont la chance de rencontrer quelqu’un pour leur tendre la main quand ils sont en pleine misère.
Il est donc malnor que je le place, ce héros,  en bonne position dans mon tag rencontre sur ce journal de bord.
En rédigeant cette note, j’ai fait des recherches  pour voir ce qu’il advenait de mon saint homme quand même d'une dizaine plus âgé que moi.
J’ai trouvé une photo de 2024 d’un vieux monsieur toujours barbu et de sa femme, au pied de leur bateau echoué dans la péninsule d'Eyre, bloqué la dans leur tout du monde. Yep.
A première vue le karma fonctionne, un gros camion étant venu charger leur imposant voilier.

@ pluch tient, lui sur le banc à Bidart en septante six , la mer l'a peut être enlevée depuis ce superbe banc, et comme je suis grand prince, son sosie musical en suivant puisqu'on cause beach boys.




19 mars, 2025

Cinq ans ? vraiment ?

 


 Il y a comme une chaîne dans les blogs que je lis dernièrement sur la date des cinq ans du confinement.

Je n’y aurais pas pensé si on ne m’avait pas soufflé, donc je ne suis pas seul, smiley.

Je me demande pourquoi cette piqûre de rappel, cet anniversaire bizarre, c'est le cas de le dire, si ce n’est pas une petite promo pour le i-manuel de survie promis par notre président.

Vous savez comme les petits vieux yoyottent. Dans ce qu’il me reste de comprenette, ce COVID n'était qu’un épisode de plus à cette petite vie de yin et de yang. Juste derrière le service National, et bien après mes années lycée dont on célèbre demain l'arrivée du Courlu, qui tape plus d’un demi siècle de célébration.

Quoique comme beaucoup, ma vie à basculée depuis. Je me suis décidé bien qu’en rab de quelques années de cotisations à prendre ma retraite.
J’ai aussi déménagé suite au second passage du confinement.

Et surtout, vu la vague de complotistes et autres grands amateurs de rumeurs, je ne loupe plus une vaccination, moi qui tremblais depuis toujours sur les piqûres.

En fait j'ai presque tout oublié du confinement, heureusement qu’il me reste une pile de notes  , ça s'appelle surement cela, vieillir heureux.

Voilà demain c'est le courlu, enfin le printemps !
Carpe diem les loulous .















18 mars, 2025

Aout trente quatre



J’ai juste le temps de poster une vieille photo ou deux.

A deux jours du Courlu, je trouve qu’un petit tour sur la côte d’azur en 1934 avec le tonton René c’est tendance

 
la promenade des anglais. Elle me semble moins large aujourd'hui. Tiens toujours à Nice , la plage et le casino. je vous en ai déjà causé, le tonton semblait un peu joueur. je le remet pas le casin. déjà quand mamy Marianne m'emmenait tout mioche pour les kansseva de Noël il était plus la.


Allez ! On file a sainte Maxime, tiens la plage. On est Aout trente quatre. ça cogne.


Une autre vue de cette plage


On va filer a Juan les pins , il fait peut être moins chaud au casino


Non, un petit tour sur la promenade, on attrape le maillot dans la tire et hop on se jette à l'eau








Allez hop retour vers l'hôtel à Cannes


l'hôtel victoria

 
on se change et on file par la rue d'Antibes au port





Demain on prend le bateau en tête de gondole pour rejoindre les iles saint Honorat




21 janvier, 2025

Basque trip


Je ne vais pas vous saouler à chaque note avec ces personnages qui surgissent dans ma mémoire. je vais faire un onglet portrait, ça va m’occuper sainement.
Cet hiver est en force, il pleut, il ne fait pas chaud et le ciel est bien bas.
J’en profite pour scanner les vieilles photos du grand tonton. le dos collé au poêle. Je me suis dit, scanner ses souvenirs si bien rangés, c’est un peu les prolonger.
Ce René était un voyageur pour l'époque, je vous ai déjà emmené sur la côte d'azur dans les années cinquante
Un autre petit clin d'œil aujourd’hui. 
Il a fait comme moi un basque trip, mais lui en trente trois, donc juste avant la guerre d'Espagne. Ma préférée, le Casino, est en tête de gondole. Je kiffe la tire. Pour un ex morveux de Montmartre, ça s'affiche un peu, si vous voulez mon ressenti..
Il y a aussi celui de San Sébastian de vide poches à la rien ne vas plus.


Le loulou semblait joueur, vu que j’ai déniché aussi celui de Biarritz.  Point positif, la place pour se garer à l'époque.




Un p'tit tour par la plage  de cette ville, tient, ou ça n’a pas été quand même beaucoup chamboulé depuis. Juste les tentes, tout juste remplacées par des longboards. 



Puisque je citais saint Jean au début, Le port est super.



Allez et un saut à la Bidassoa



Et une p'tite marche jusqu’en haut de la Rhune



Un peu de soleil d'Aout 1933 en plein marasme de janvier. 


Une dernière vue de la baie de San Sebastian. et hop @+





Comme les photos sont via Wikimedia Commons je crédite l'auteur René Baron, CC BY-SA 4.0 .




15 janvier, 2025

Georges

Faut que j'écrive, bien que ma ligne de vie est en rythme plus plat tu meurs.
Trouver un sujet, m'est venu en sortant chercher des patates dans la remise avec mon tablier de popote. Arrivé là, je n'ai pas de sac pour les ramener. Me revient le geste de l’aïeule, ma chère Lucie. J’attrape les deux coins du tablier ce qui forme un sac improvisé, ou mon kilo de patates et d’oignons prélevés rejoint sans encombre la maison.
Comment j’ai basculé de Mère grand à Georges, c'est la chute de cette note.

J’avais déjà évoqué ici un Georges, le flamboyant prince de Biarritz, à qui je pense chaque fin de mois. Ou presque.  Mais là il s’agit d’un autre géant, des Flandres plus particulièrement. Après l’invasion des poules dans notre vie, le mousse, jamais avare de nouveauté, décida d'acquérir un lapin. Elle trouva sur Blanc-Mesnil un éleveur particulier qui revendait sous le manteau, surement en peau de lapin, des rongeurs. Nous voilà donc le long du RERB de si mauvais présage, ou nous faisons l’acquisition moyennant vingt euros de Georges comme elle le prénomma de suite.

Ce machin bien que tout jeune faisait déjà dans les soixante centimètres . Un géant des Flandres qui s’habitua parfaitement dans notre bout de pelouse. Évidemment il fallait le loger. Les cages à lapin de Louis étant remplies de petits bois et petites, nous décidons donc, après une réunion familiale bien plus rapide et efficace qu'une déclaration de politique générale, de lui affecter l’ancienne cabane des filles, en enlevant les carreaux, aussitôt remplacés par du grillage à poule.
Un petit coup de scie sauteuse sur la porte qui s’ouvre alors en deux parties. une vraie écurie.
Mieux ,un palace .

Georges est ravi. Il passe la, deux années de bonheurs, avec moult sorties à s'étendre de tout son long au soleil sur le gazon. Il avoisine le mètre une fois étendu.
La cohabitation avec le chien est zen. Les Georges sont princiers, il ignore royalement le barclé.
Une vie de pacha avec carottes et choux en veux tu en voilà, à bignoler par sa fenêtre.
Niveau entretien, bien moins chiant que les poules. Ce bunny est propre et fait toujours dans une bassine remplie de paille. Étonnant non ?



Mais voilà un matin c'est le drame.
Le mousse me chope avec sa tête des mauvais jours

  • Il a dû avoir peur d’une fouine et sa patte arrière semble cassée. Il doit souffrir !

La véto fait la moue. Il faut l'opérer, mais elle ne fait pas ça. Il faut prendre rendez-vous avec un CHIR. Ça coûte des sous. Elle lui file du tramadol. Le lapinou déjà pas nerveux va être grave foncedé. En rentrant, grande discussion avec le mousse qui a un caractère entier, comme sa mère. smiley.

  • Je paye avec mes économies !
  • Ok on va voir avec l'école des vétos alors. Au moins qu'il forme les jeunes.

A l’origine de cette note, là tout autant déterminée, Lucie, qui avait traversé quatorze et quarante cinq  et qui avait une méthode radicale pour les lapins défaillants .
Elle sortait un gourdin court accroché par une ficelle à un clou de la grange et attrapait le gaillard par les deux pattes de derrière .

La d’un seul coup sec derrière la tête, elle l’envoyait ad patrès. Ensuite elle coinçait les deux pattes dans le nœud de la corde du gourdin et suspendait le tout au clou de la porte du poulailler.
Les poules connaissaient le rituel et s’approchaient de la porte dans un amas et un brouhaha digne des soldes.
Au pied de la porte, Il y avait au sol une gamelle en alu de troufion.

Grand-mère sortait de son fameux tablier le petit couteau pointu à tout faire. Elle énucleait l’oeil, ploc, et le sang giclait dans la gamelle avec les derniers soubresauts du bestiau.

Je devais avoir dans les huit ans, peut-être moins. Mais j’en perdais pas une miette.

Ensuite elle incisait les pattes arrière sur cinq centimètres d’un geste sec et précis.
Elle prenait ensuite appui et ‘deshabillait’ jeannot.
Le moment le plus technique. elle passait sa fourrure par-dessus la tête, puis incisait sur les côtés .
La fourrure de lapin renversée, recouverte d’un film de peau encore transparent, finissait tendue sur une branche de noisetier en fourche en forme de V.
Il y en avait un stock aligné sous la grange au-dessus du foin tout au fond. Avec évidemment, plein de grosses mouches les premiers jours. Le marchand de peaux ne passait que tous les mois. Enfin si je me souviens bien.

Ensuite un dernier coup rapide de lame, de bas en haut pour éviscérer. Elle gardait le foie et les rognons, le reste tombait avec force ploc dans le récipient alu. Ce signal déclenchait l'hystérie chez les poules.

Le lapin sacrifié pendait rougeoyant avant de vite être déposé dans le plat en terre cuite.
Le repas du dimanche était prêt .
Elle s’essuyait les mains de chaque côté du tablier, c'est donc héréditaire. Ensuite elle jetait la gamelle sur le sol aux poules ce qui provoquait l'hallali de la basse cour. Plus rapace, ça n’existe pas.

Mais revenons à Georges.

Je l'emmène donc à l'école véto. Il prend le B ou personne ne tique sur ce monstre de sept kilos aux oreilles de vingt centimètres. Je suis sur que si Elon Musk prenait le B aucun quidam ne le remarquerait. C'est un train fantôme, rempli de tous les aliens de la galaxie.
A l'école on me fait signer des papiers, on me rappelle le prix, bien moins cher que chez le véto, mais un bras et un rein tout de même.
Notre Georges va être équipé d’une prothèse en titane
Et wesh. La classe. Bon on me rappelle pour me donner des nouvelles.
Le lendemain soir les nouvelles sont bonnes. L'opération s'est bien passée , Georges se repose. On le garde en observation.
Le jour suivant, il y a quelques complications , on ne peut pas venir le chercher de suite. Il s’est affaibli.Deux nuit plus tard vers trois heures trente je suis tiré du lit par un appel

  • Allo p'tit louis ?
  • Oui
  • Georges est décédé . Nous sommes désolés. On a tout tenté. Suit une longue énumération de termes médicaux que les aficionados de la série urgence maîtrisent, mais pas bibi à trois plombes.
  • Ok merci , vous pouvez récupérer la plaque en titane pour un autre ?
  • Ce n’est pas possible, c'est à usage unique.
  • Ha.
  • Que comptez- vous faire pour les obsèques ? vous voulez le récupérer ? Sinon nous avons la crémation à plusieurs ou unique ?
  • Hum, non  rien de spécial, bonne nuit.
Voilà, j'espère que, ou elle est, Lucie me pardonnera. On est quand même toujours un peu faible quand il s’agit de nos enfants, non ?

Même le plus vil des pirates.


18 octobre, 2024

DRIVE IWAK 18#

 



Drive.
Je pourrais vous parler du film que j’ai bien aimé. Mais tout le monde l’a vu.

Conduire.
J’ai désormais une woiture avec boîte auto et même un régulateur adaptatif qui anticipe les freinages des autres tires devant.
Zeu fiouture.
Ce n’est plus de la conduite, c'est un vrai somnifère.

Comme disait le loueur de voiture, à qui j’ai présenté mon nouveau permis carte de credit lors de la location du camion de déménagement :

  • Il vous manque que l’avion !

Ce format CB si pratique, je l’ai échangé il y a peu, par la nouvelle procédure internet  pour les vieux cons à roulettes qui ont encore leur trois volets cartonné rose.

Mais je lui réponds aussi sec.

  • Oui . Obtenu à l’armée. Au service. Une fortune aujourd'hui non ?

Je me rappelle du passage du super lourd. Je venais de réussir le transport en commun sur un bus de transport scolaire qui servait le matin pour emmener les fils de gradés à l'école.
Il y avait de grandes casernes en Allemagne.

Bon pour ce miper drive de super lourd. je me retrouve au volant d’un TBU. un bouzin porte chars, photo plus haut. un Tracteur Berliet Universel. Universel sûrement, mais pas pour le siège conducteur. Impossible de toucher les pédales.

Trop petit.

Décembre il pelait à cette époque. De moins dix à moins vingt certains jours. Je redescends de la cabine, roule ma parka fourrée en boule et la cale au fond du siège. j'ai lu depuis sur la description du Berliet que le siège etait adaptable. la rampouille d'instructeur ne m'avait sûrement pas à la bonne.

Yes ! A moi les pédales !
J’ai raflé l’intégralité des permis.

Et je me suis toujours dit que le personnel engagé était confiant de nous laisser conduire le bus de leurs mômes, qui forcément s’amusaient plus qu'à la maison.

J’ai croisé sur l’A10, à ma dernière virée,  trois tracteurs militaires clone du Berliet qui montaient vers Paname. La caisse est presque inchangée, mais le fauteuil a l’air de s’être amélioré.

Bien que je turbine limite radar, je les ai doublé trois fois et ils sont sûrement arrivés avant moi, ayant eux moins d'arrêts pipi, certes court, mais fusillant ma moyenne.

Bon demain c'est le redoutable Ridge le mot du jour…


01 août, 2024

l'année du chat

 


 Je vient de lire dans une préface de Malraux " Et puis le fond de tout, c'est qu'il n'y a pas de grandes personnes " . J'aime bien ce phraseur.

Le vent a tourné. Il est passé pleine ouest.
Ça va creuser les vagues.
Je regarde mes carpes danser dans le ciel. le firmament d’un coup sans la moindre parcelle de nuage cotonneux.

Cette fois ci l'été est là.

Allez savoir pourquoi cette période me fait boucler, enfin radoter pour être raccord avec mon âge .Peut être qu’avec le calme de ma caverne, les souvenirs enfouis ressurgissent d’un coup, crevant comme des bulles nostalgiques la surface de ma mémoire. Le ciel bleu, le hamac, il suffit de peu de choses pour voyager dans le temps.

Voilà que, comme une mine sous-marine détachée de son support, Zabou a crevé la surface étale de mes souvenirs juste au moment où je cherchais un éventuel nuage dans ce dôme bleu Caraïbes. Très kitsch d’ailleurs cette voute toute bleu. Cela me rappelle ce graffeur sur paris, Regarde le ciel écrit en cursive, partout.
Faudra que je fasse une catégorie rencontre dans ce blog. Il y en a déjà quelques-uns ici ou . Faut que je randomise tout ça.

C'était l’été de la sortie de ‘darkness on the edge of town’. Un Springsteen bien dans son époque. il faisait une chaleur identique a aujourd'hui et j’usais mes vingt deux piges dans un camping de la côte basque. C’est curieux comme ces croisements de gens sont, des souvenirs, ceux qui me restent le plus dans la caboche.

J'étais en période Wild. Lâché par ma bande, solitaire , famélique silencieux ,torpillant les deux francs six sous de mon livret A, avant de percevoir le militaire au mois de Décembre. L'idée m'enchantait pas le moins du monde.

Ce camping désuet que j’ai déjà évoqué ici, ça radote sec, était un plan pour Kékés buveur de momies et de surfeurs Australien défoncés. Un vrai repaire de coupe-jarrets et autres rêveurs dangereux.
J’ai toujours été doué pour ne rien faire. Chacun son don.

Mais revenons à la belle Zabou.
Il y avait un bar avec une terrasse, des petites tables rondes rouge basque, forcément, avec des chaises pliantes associés. La chaleur de ce début août poussait aux demies sous la fraicheur d'un énorme figuier.

Une fin d’aprèm, elle s’est posée à ma table en retrait du brouhaha, directement et sans faire de chichi. Bien évidemment je lui ai offert illico un San Pellegrino. D'abord je n'avais pas causé à une meuf depuis plus d'un an et quelqu'un qui commande un San Pellegrino c'était très intriguant pour moi.

Après on à papoté toute la soirée. Jusqu'à l'arrivée  de la fraîcheur, la brise marine. Elle attendait son dealer, moi une basquette, Basquaise qui m'avait blokeatua le cœur ,sans même un muxu. On est couillon à vingt piges. 

On a vite échangé nos pedigree. Une parisienne rive gauche pur jus vs un zonard du neuf cube. Rencontre plus qu’improbable. 

  • Comment je pouvais partir à l'armée sans me faire réformé ? 
  • Quelle musique j’écoutais ? 
  • Il faut que j'écoute Al stewart . Year of a cat. La pochette est fantastique.
  • Comme tu écoutes Lou Reed, Tu aimes le peintre Basquiat ?  
Un tourbillon de paroles qui ont vite noyé le coyote solitaire.
J'étais grisé. Ses bouclettes et ses yeux rieurs m'ont ensorcelé. marabouté.
Le revendeur n’est pas venu, ma basquaise non plus. Du coup je l’ai revu les jours suivants. Elle a continué de tisser sa toile. On s'est croisé en riant tout l’été.

Le truc bien c'est que ça m’a fait une correspondante pour quand j'étais à grelotter l'hiver suivant dans les neiges de la Schwarzwald.
Il n'y avait pas encore les portables et le réchauffement n’était même pas envisagé. On tapait les moins dix sept à faire les gros durs emmitouflés dans des parkas pourries ensevelis dans la neige et le verglas d'un coin surnommé la petite Sibérie.

Elle batifolait au states et m’a envoyé une carte en me précisant que mon adresse SP6827 était vraiment curieuse. Enfin je suis plus sûr du 6827. Ma mémoire s’use plus vite que ma mauvaise foi . Mais le préfixe SP oui.

On a continué nos relations épistolaires trois ans , peut-être quatre. Mais l’erreur a été de se revoir sur Paname. Il manquait le soleil et le piment d’Espelette. C’est un peu comme le syndrome piscine , dedans tout le monde est égal à égal. Mais en sortant les conventions, clans, castes, religions, et autres billevesées s'imposent. J'ai gardé sa correspondance longtemps dans ma malle, puis m'en suis séparé dans la cheminée quelques hivers plus tard. Se séparer des choses j'ai toujours eu un peu de mal. Mais la malle n'est pas extensible. Et si on dépasse un bagage on ne peut plus filer à l'anglaise.
Quand même, quand il fait chaud et que j’écoute ‘candy room’ ou ‘Badland’ me revient les yeux rieurs de Zabou. Cette façon qu’on les chats de jouer avec leurs proies. Juste pour le fun, le plaisir de la chasse.

J'espère que comme moi, elle a eu la chance de devenir une mamy super sérieuse. Enfin un vieux râleur dans mon cas.

Pense-t-elle aussi, parfois, à la fin de l'insouciante adolescence des seventies où elle se métamorphosait en chat pour ensorceler ces couillons de mulots de gars ?

Et l’année du Chat ? Elle l'écoute encore ?



07 juillet, 2024

Noirs & BLancs




Il y a un de ces silence Républicain dans la blogosphère. Bonne raison pour poser deux lignes. 

Je me suis remis à l'argentique.
La première fois, il y a déjà quelques années, j’avais pas bien enclenché la pellicule, mes tirages étaient foirés. J'étais un peu, même pas mal, véner.

j’avais pris des photos des crues de la seine et de la pyramide du Louvre habillée par je ne sais plus qui, résultat :

Une grosse tâche grise.

Comme bibi.
Mais j'aime bien mon canon AE1.
La chambre est mitée, l’objectif est rayé, mais c'est sentimental. ᝰᝩᝦᝣᝤ
Un cadeau reçu pour mon départ au ‘service national’.
L’équivalent à la maison des cadeaux de communion chez les culs bénis.
Presque cinquante piges plus tard, le charmedes ombres et des lumières est toujours là.
Photos d’hiver et de printemps, vu qu’il y a deux mois de développement désormais.

Petit florilège, une excellente idée pour remplir ce blog de noirs et blancs.
C'est de saison, non ?

Je suis content de trouver deux trois mots à jeter sur ce blog. Devenu taiseux veugra.
Allez !
En tête de gondole, une copie de bibi entrain de profiter du rare ☀️ de Mars 
Puis le piou piou, déjà évoqué en Mai, je trouve qu'il est sympa en noir et blanc.



Un enfant à la mer ! Un !  Je n'ai pas entendu le 'plouf' mais j'ai les esgourdes un peu ensablées désormais.

 
Le même  jour en mer , un voile noire. C'est pas le plus courant, mais certainement le plus swag.

 
Le claquement des drapeaux . Un bruit si particulier dans le royaume du vent.

 
Impossible de ne pas évoquer le vieux Buck. Quatorze ans, toutes ses dents , mais comme son maitre quelques douloureux problèmes d'arthrose. L'avantage pour les kiens, c'est qu'il existe une piqûre magique qui n'existe pas encore pour les humains. Un petit coup d'EPO et hop il trotte lors de sa sortie.


 
Le surfer de Mars. Une époque avec les plus belles vagues, mais pas les plus chaudes. Loin s'en faut. L'époque des aventuriers,  à vingt mille miles des poseurs de planche du mois d'août.

 
Voilà. Je rêve d'embarquement. Mais la haute mer n'est plus pour les pirates de mon âge.
Il n'empêche . Je zieute toujours les sloops de réve à quai. Allez je retourne dans ma grotte. 
Gardez vous.