09 juin, 2025

la théorie de la fuite par naphtaline


 

Ce blog est comme moi, il s’endort de plus en plus longtemps.
Juin, c’est le mois de l’aventure au grand air, des grands espaces. Si je tarde à sortir, Molly pose sa truffe sous mon coude, m’ordonnant de lâcher ce téléphone.
Il faut prendre la route. A ce propos je voulais vous parler de ce livre de Jim Harrison que je dévore depuis ma visite à la ressourcerie : ‘un bon jour pour mourir’.
Mais Didier avait déjà tout dit sur cet auteur, faites un tour chez lui, pendant que c’est ouvert.
Dans les nouveautés à bord, il y a ce nid de bourdons sous la fenêtre de la chambre.
Au début, avant de le calculer je me disais en passant la porte, ou en ouvrant les volets

  •     il y a beaucoup de bourdons cette année !

Puis j’ai repéré le nid. Un va et vient incessant d’insectes jaune et noir. Tout ce qui est jaune et noir est pas cool. Méfiez vous de ces greluches qui s’attifent en imprimé léopard.
Voilà pas que le bosco décide, sur son jour de congé, de refaire l’allée devant la maison mangée par l’herbe, élargir un chouille et rajouter quelques dalles du plus bel effet.
On s’y met en ramassant les graviers dans la brouette, tout cela sous le va et viens des insectes vrombissants. Force coups de casquettes quand ils passent trop près.
Pollinisateurs de première, les bourdons sont inoffensifs, sauf quand on s’attaque à leur nid.
La, les femelles, quand je vous disait de vous garer des filles en jaune et noir, donc la, les filles et uniquement les filles piquent ...
Cette fois on ne pourra pas m’accuser de misogynie. Smiley.
Le bosco qui tapait l’allée de grands coups de pioches vengeurs l’a appris à ses dépends.
Il y eu un CRIIIiii strident puis :

  • Il m’a piqué , la sous le pull , PIiiitain…

Bon c’est ‘elle m’a piquée’, mais je ne m’étais pas encore enquis des mœurs bourdonneur, je ne l’ai donc pas reprise. Et puis même dans ces situations inutile de renchérir. Vu sa répartie, un coup à avoir le bourdon quelques temps.
Elle me montre son épaule. Joli point. Je désinfecte de suite, mais elle va jongler deux jours avant de décider d’inciser et de nettoyer.
Elle découpe, je nettoie. Elle est bien mariée avec un flibustier. Cela c’était infecté, je met la dose. La douleur est stoppée.
L’allée est finie.
Mais je regarde comment éloigner ces dangereux blues volants. Rentrer à bord la journée ressemble à un run zigzag sur les pistes du Bourget sous les jets privés. Je dis bien éloigner, supprimer me serait plus facile, c’est un peu ma tasse de thé. Mais les pollinisateurs se font rare, je consulte dame Ternet comme disait le Didier cité plus haut.
Pour la première solution, il est conseillé de déplacer le nid, la nuit, en le posant dans une boite.
Vois tu, vu la taille de l’engin, un vrai hlm à déprime, je ne m’y risque pas.  Pas envie de jouer le titre du livre de Jim. Tu suis toujours ?
La seconde solution est la naphtaline. Il paraît que l’odeur les fait fuir. Les fameuses boules tueuses de mites dont Marianne, ma chère grand-mère décorait le placard ou elle stockait sa fourrure.
Du temps de mère-grand c’était encore swag, les manteaux de bêtes mortes.
Ça coûtaient la peau du cul et pareil ça sentait pas vraiment bon. Le sien de parka était à poil long, comme celui du blaireau, mais plus long encore. Peut être un espèce disparue.
Au final les mites l’ont ravagé, une période ou elle avait oublié la naphta
Mais je m’égare comme d’hab.
Dès que je rejoins la civilisation, je m’enquiers des boules tue-mites, mais comme la fourrure existe plus, sauf chez deux ou trois cheuris cintrés du huitième, peut être que la naphta est prohibée.
Dans tous les cas ne vous faites pas de bourdon, je vous tiendrais au jus sur la théorie de la fuite par naphtaline en commentaire de cette bien longue note.
Profitez des beaux jours ...


 

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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..

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