15 janvier, 2014

mais d’où ?


En fait vu le n'importnawak ambiant, je me suis dit :
Et pourquoi je ne me joindrais pas à ce tohubohu de verbiages inutiles ?
Surtout que j'ai du temps voilà presque une heure que poireaute dans mon RER B.
Donc comme vous le savez je suis un hors la loi. j'ai des gallinacées en ville. Un outlaw privilégié, tout de même.
si, si, c'est défendu. très mal vu les cocottes et autres emplumés de la campagne.
Certes ces voraces,outre qu'elles achètent la cosa nostra du voisinage à coup de boites d’œufs, m'économise sur ma tache ménagère,la sortie de la poubelle. Une fois toute les deux semaines.
Je sais je suis fainéant.
Dommage d'ailleurs qu'on paye pas les gadoues au poids.
Je sais je suis radin.
Mais ces descendantes des vélociraptors se nourrissent aussi de quelques graminées qu'il me faut de temps en temps renouveler. 
je ne vais pas ici vous faire les panégyriques de ce poulailler.  J'aime bien ce mot 'panégyrique' je l'ai d'ailleurs chipé dans un poulailler pas loin, ou une cocotte d'anonyme, précieuse ridicule, se la pète  avec des mots çacom pour faire penser qu'elle à la prose classieuse.
mais je digresse comme d'hab.
Donc je sort de la grande surface spécialisée gélinotte, mes 25 Kg de mélange basse cour sous le bras. De quoi nourrir les blogs locaux plus d'une semaine. 
la caissière souriante, jeune, les traits bien trop tirés pour son âge et la coiffure donuts fatiguée aussi renversée qu'un wagon de déchèts nucléaires à la gare de triage de Drancy, me tend le drôle de distributeur dont je vous ai reporté la tof du jour ci-dessus.
Quand je vois la taille des arachides à l'intérieur, je me demande quel genre de piaf mange cela par ici.  je la regarde intrigué, mais un cadeau ne se refuse pas.
je remercie et lui souhaite une courte journée, lui balançant la grimace fripée qui me sert de sourire.
Avec de la chance, peut être nos jacasseuses perruches vont s'en emparer de ce jouet ?
Bref. j'accroche l'engin du plus joli rouge distingué sous la tonnelle, et vais ramasser les œufs, enfin voir si il y en a, car comme vous le savez tous,ce n'est pas trop l'époque. Comme les fraises.
Puis je l'oublie jusqu'au lendemain matin, obnubilé que je le suis par toutes ces informations de première bourre, c'est le cas de le dire, que mon Reader distille.
le lendemain, bien que ma paupière soit lourde sur mon kawa, rapport aux longues conversations avec insomnie ,ma pupille est attirée par la touche rouge extérieure du donneur de kawettes.
mais !
mais il est quasiment vide !
je ne tarde pas à repérer les coupables de ce pillage, on ne la fait pas à un vieux pirate.
Un gang bleu de quatre mésanges masquées de leur loup,utilisent le krav maga à tour de rôle pour la dépouille, avant de se replier en ordre dans un noisetier chez le voisin. Sans armes et sans violences aurait dit le niçois.
mais d’où les mésanges ont goutées aux cacahuètes ?
quel est ce nouvel effet  de la mondialisation ? 
Bon vu le prix du paquet de pistache, je vous le dit, le distributeur va rester vide un moment, à moins que je ne torpille un stock au hasard de mes sorties, au KDB peut être, de ce que j'ai vu, les blogueurs sont moins friands de ce bidule que les remiz

2 commentaires:

  1. L'histoire ne dit pas si l'huile d'arachide est bonne pour leurs artères d'oiseaux occidentaux ...

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    1. Ou la, j’espère car à la vitesse ou elles ont vidées ce bidule, je crains que les dégâts soient importants.
      mais à leur décharge elles se dépensent beaucoup, le chat du bord étant un coach d'entrainement redoutable ;.)

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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..