08 décembre, 2016

Caténaire V


J'ai décidé de plonger, une peu. De faire des notes, plus futiles tu meurs.
Drôle de choix. 
Donc en début de semaine j'étais à la maison. 
Un mardi. Oui monsieur ! Non la loi de retraite Fillon n'est pas abrogée, toujours la, me reste donc sept cent et des brouettes de jours de rab à tirer. Pour l'instant.
Simplement,le RERB ayant scratché son caténaire voie 4 à 08:43, j'ai  attendu sagement une heure dans la voiture de la ligne K voie 2, rêvant après trente ans d'utilisation de cette honte de transport en commun ,à un éventuel re-démarrage.
je reste un éternel optimiste.
Mais le froid et un homme en orange, un des rares qui ne prenait pas des iphonographies  du câble tombé est venu virer les derniers bigorneaux d'usagers accrochés à leurs sièges velours.

le panneau lumineux indiquant reprise 15h , un télé-travail sur ce qui reste de ma matinée est une manière de sauver les meubles.
Bien qu'habitant Aulnay sous bois, la ville oui il y a  82K de pékins recensés, mais qui restent sans fibre optique en fin 2016, j'ai la chance personnellement, d'avoir un ADSL assez fiable vu que je suis pas loin du central relais et donc de l'autoroute. 
Ici, il faut choisir, respirer ou surfer. 
justement respirer c'est pas ça ces derniers temps. Et ça va pas s'arranger quand tu vois que la région rechignait lundi à placer sur Paname, la circulation alternée. Ces malins, dans le sens diabolique, vont nous faire avaler à coup de BFM que c'est du à la mise en accès piéton des voies sur berge rive gauche.Il y a avait un monde d'ailleurs la, dimanche. 
Mais à yé je digresse.

Donc avec le ternet, me voila à dix heures au chagrin. Vernis je suis par rapport à certains.
La vie est ainsi faite, les bordés de nouilles... et les autres.
le plus heureux dans l'affaire, à part mes collègues qui n'ont pas à supporter ma mauvaise humeur, c'est Buck le chien.
Il se love à mes pieds tandis que la saloperie de matou de geek cherche à s'imposer sur le clavier.
Je suis la dans le silence, avec que le click singulier du mulot et celui de la pendule au mur, privilège des vioques.
Soudain un vacarme de piaillements et hurlements stridents de toutes sortes me force à abandonner le quinze pouces pour vérifier par la vas ist das petite fenêtre, d’où viens ce barouf.
Il y a quelques maisons plus loin un immense sapin. Un mâtiné cèdre, pas aussi bleu lui comme l'était le défunt de la gare.
Non ,un classique libanais d'un joli vert brillant. 
Depuis la disparition des derniers grands arbres alentours il est régulièrement le théâtre de combats épiques entre les gangs de pies, ces éradiqueuses des derniers merles et mésanges,et l'arrivée de la nombreuse famille des corneilles de  l'angle Pimodan, Qui depuis le timber de leur gros merisier il y a peu, ont décidées de conquérir un des derniers centenaire du coin
Tout ça,cette pluie de plumes, ce raffut, cette véritable guerre pour permettre le ravalement d'une de ces énième résidence de grand standing qui vérolent désormais tout le coin et le soleil.
La lutte est féroce. Les jacassements déclenchent les aboiements du beagle qui loge plus bas.
Les pies plus petites n'en sont pas les moins agressives. Elles fondent à trois sur une corvidée isolée noire comme vos bronches.La branche est reprise. Mais pas pour longtemps. 
Bon je suis pas payé pour regardé les zozios. 
Il fait frais. Je referme.
Un peu plus tard le vacarme s'interrompt, aussi soudainement qu'il avait commencé. Je lève le nez, midi. les écoliers ont du rentrer.
L'information, elle, est que pas de train sur la future ligne du CDG-EXPRESS avant 18:00. Me voilà pour rester encore seul cet après-midi avec le tic tac de l'horloge. 
Franchement si le câble existait, je me rendrai bien quelques jours de home-office par semaine. Mais malgré mon rab du Libyen, je serai en retraite avant d'en voir le bout de la drisse
Qu'importe demain si je ne me fait pas écraser sur les non pistes cyclables 93600 en vingt minutes je suis au cœur de Paname par la ligne verte. Si il fait beau et que l'indice particules est pas trop haut.
Sinon il me faudra remettre le casque et reprendre la bétaillère.

Allez je cause trop... so long les gens .

4 commentaires:

  1. Bah, je vais être égoïste... Mais je suis bien contente de ne plus subir ce genre de galère...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ce blog est devenu une spécial RER B, mais si je me rappelle bien tu avais fait un itinéraire de désistement par bus, sur le tien de blog,que j'ai été infoutu de retrouver.
      Oui tu est une veinarde.
      Enfin sur ce point car tu n'a pas la fibre non plus.
      na na nère.

      Supprimer
  2. Amy, il faut choisir, ou les pesticides ou les micro-particules ;)
    Ce qui me désole le plus, c'est de voir qu'Aulnay-sous-Bois perd ses arbres sous le coup des bétonneurs. Hier, la cité Arc-en-ciel et bientôt les arbres de la Place Camélinat, les peupliers du stade du moulin neuf sauvés de justesse mais pour combien de temps......

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Jean-louis
      j'ai été étonné de la résolution de cette
      Affaire des Peupliers. Comme pour les platanes du collège Simone Weil la mobilisation citoyenne et la communication du Ternet {El diablo en spanish} ont gagnées la deux petites batailles symboliques, mais qui montrent bien que les décideurs ne peuvent plus faire des pont de la croix blanche tout les quatre matins. Des élus qui faisaient un pataquès du diable pour deux saules bien plus petits, il n'y a pas si longtemps. Je le crois pas.
      Je cite ce pont car c'est l'exemple parfait du truc à conception foireuse, à jamais refaire. bon le saule a été sauvé, mais il vaut mieux perdre un arbre que respirer des décennies d'embouteillages.
      Pour les arbres centenaires beaucoup de particuliers ont la tronçonneuse facile. on a perdu encore quelques chênes pays dernièrement. mais je suis pas une balance.
      Le cèdre bleu plusieurs fois centenaire abattu pour rien rue du gros peuplier est l'exemple flagrant du nawak ambiant. #lesgens prefère un olivier du quatre vingt treize dans leur jardinet. trop swag.
      j'espère qu'ils lavent les olives avec ce que trimballe l'air.
      Maintenant on peut pas mettre un kébour derrière chaque arbre remarquable, déjà qu'on arrive pas en dénicher pour poser des radars dans nos rues.
      C'est au voisins à être vigilants [elle est bonne ? non ?]
      Quand il n'est pas déjà trop tard comme au gros-peuple.
      allez ce sujet est mauvais pour ma tension.
      @ plus autour d'un bol d'olive de Bella di Cerignola, tiens.

      Supprimer

Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..