24 septembre, 2023

AIR BI AND PIAFS



Dans le poste je bignolai il y a peu l’écrivain Amélie Nothomb sur cette chaîne dont l’émission littéraire reste à une heure raisonnable pour les croulants. Vous pouvez surement pécho ça en replay.

La miss y raconte sa passion pour les oiseaux.

De la elle glisse sur le fait que régulièrement quand elle rêve, elle vole, sans le moindre souci avec une technique de bras infaillible.

Hélas, elle avoue qu’au réveil, cela ne marche plus.

Pour être franc, ce qui n’est pas une sinécure pour un traîne-rapière, je n’ai jamais rien lu d’elle.

Mais le bosco elle dévore chacun de ses livres et ce, à peine paru.

Je me découvre un point commun avec la star, en dehors du champagne, il m’est souvent arrivé de voler pendant mon sommeil.

j’ai même bien mémorisé la respiration, le mouvement des bras et l’élan depuis le promontoire pour  utiliser tout ça au réveil.

Hélas idem pour bibi, cela ne fonctionne plus à peine ouvert les mirettes

Est ce que moi aussi, fidèle sujet des greffiers, je le jure devant OumPah-Pah, j’aurai quelque part un attachement pour la gente emplumée ?

Non, je leur consacre pas plus d’une demie heure par jour.

Tiens, l’année passée j’ai bricolé une boîte à piafs dans une caisse en contreplaqué de Gigondas.

Suspendue par son anse dans le merisier. hop, point barre la demi-heure est passée.



j’ai oublié.

Cependant, j’eu l’heureuse surprise au printemps de m’apercevoir que ma vilaine boite à pinard était squattée par la famille mésange.

Le manège des va et vient était discret, mais rien n’échappe à l'œil d’un vieux loup de mer.

hormis l’orthographe.

Hélas, quand j’ai accosté de mes pérégrinations nipponnes, le nid avait été DISTROYE par un prédateur. Le minuscule trou était explosé avec une rare violence.



Cependant le nid était intact.

Le premier constat me fut que l’emballage du côtes du Rhône n’est pas à la hauteur pour ce challenge de AIR BI AND PIAF.

Ayant plus de loisirs, je décide donc de me lancer dans un navire à la hauteur de mes chanteuses de mésanges.

Deux vieilles planches de pin épaisse de deux et moulte vis feront l’affaire pour contrer les incursions des geais et de ces racailles de pies.

malgré quelques railleries de ma moitié sur le délai de réalisation, je suis assez fier du résultat. Pour le temps de finitions, il apparaît que depuis deux mois que je ne marne plus, je vie en ‘slow motion’ et ce sans le moindre scrupule.



j’ai intégré l’ancien nid, que les chipies avaient tapissé de poils de Buck, et accroché le tout cette fois dans le sapin.



Nous devrons attendre le printemps prochain pour la chute de cette note. Enfin si le grand Krick qui croque nous laisse du souffle.

je vous laisse , j’ai du vieux pain a émietté et pendant que j'écris mon taf n’avance pas

bon début d’automne.

@+


5 commentaires:

  1. Il vous faut enlever le nid. Sinon, aucun couple ailé n'y viendra nicher au printemps prochain...

    DG

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    1. Merci Didier ! Je ne savais pas.
      Je n'ai, bizarrement, pas consulté le ternet pour vérifier ce point.
      Seulement voilà j'ai tellement barricadé le bidule que je vais devoir remonter dans le sapin, démonter le toit.
      Ce contretemps va bien me prendre une bonne demie journée.
      En tout cas , Merci, c'eût été dommage après tout ce taf de ne pas avoir d'invités.

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    2. En revanche, si des mésanges viennent nicher au printemps, là, vous laissez le nid en place car il est possible que le même couple revienne pour la nichée d'été.

      DG

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    3. Autre chose : quand les oisillons sont nés, il faut arrêter les miettes de pain car ils risquent de mourir étouffés si les parents leur en donnent (le pain gonflé dan leur minuscule gosier... et ils en meurent.

      DG

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    4. bon. j'ai pas eu le temps ce lundi.
      Buck était partant pour une longue virée, l'automne lui donne du peps. (Pour de vrai, j'évite désormais de monter aux arbres quand je suis tout seul, Huckleberry finn est bien loin, la dernière chute, je suis resté les bras en croix cloué au sol pendant deux heures et j'ai gardé un vilain souvenir et quelques claudications de cette aventure )
      sinon le pain est pour la plèbe des moineaux.
      Mes mésanges à col bleu, forcément un peu snobs, ne s'abaissent pas en dessous de leur grille remplie de graisse de goret mélanger à ma récolte de tournesol.
      je bichonne ces ci-devant , car ce sont les seules à s'attaquer au processionnaires qui ont tenté une année de squatter mon sapin, qui a pile l'âge de ma redoutable dernière.
      voila.

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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..