12 janvier, 2024

Jipé

 

C'est le second pote, dans le cercle très restreint des boutonneux de l'adolescence qui fait un léger AVC.

Léger, mais AVC tout de même. Vous connaissez le dicton : 

jamais deux sans trois.

Allez savoir pourquoi je me sens concerné, peut être parce que comme bibi, il crèche au bout du monde. A ce jour, j'ai toujours cette fatigue d'effort. A force de me plaindre, en bon TAMALOU, j’ai pris rendez-vous en décembre 2023 chez un cardio. Le rendez-vous le plus tôt est février  2025. va pour février, je hais ce mois.

Bon on a une nouvelle ministre, elle cumule désormais les deux ministères santé et travail. Cela ne risque donc pas de s'arranger,  on nous refait la ritournelle du travail c'est la santé.

Comme ça me traîne dans la caboche, je l’écris pour excommunier l’idée de ma comprenette. J’aime bien, c’est comme la touche DEL , hop je suis libéré.

D’façon, j’aime bien excommunier.

Cela me rappelle ces traines lattes du camping de Fontaine Laborde en Août 78. Je leur achetais leur âme en échange de quelques mousses. Au début ils acquiesçaient en se foutant de ma gueule, puis revenaient le lendemain pour savoir si je déconnais.

- bien sûr !

Au moins j’ai 3 ou 4 âmes dans mon chargeur.

Mais je radote.

J’ai quand même vérifié le numéro des urgences chez dame Ternet, le fameux 112.

Au cas où je tombe raide dans mes longues virées journalières avec Buck sur la lande.

Assis à regarder l’océan et pouf ! plus de lumière. Avouez que ce serait plutôt cool pour un pirate.

Ce naze de barclé ne saura pas rentrer. mais il est pucé !

Oui la faucheuse me court sur le haricot, comme disait Eloi, à picorer dans mon pré carré.

Cela me choque parce que le Jipé qui vient de faire le léger off-on avait usé sa seconde C4 avec moi au lycée Jean Zay d’ASB.

On partageait tout les deux la table au fond, la glandouille impériale et les fous rires.

Comme ce jour ou madame W5(*) professeure de physique au sourcil inquisiteur et aux proportions gargantuesque a chuté de l’estrade en reculant, en pas chassés, s'il vous plait, avec à la main, le large tampon en moquette pour effacer le tableau.

Il y a eu un énorme SPLACH ! suivi d’un silence inhabituel en ces contrées, pendant qu’un nuage de craie virevoltait vers le bureau.

Puis deux crétins au fond à droite ont explosé de rire. Juste deux sur trente cinq.

Les classes étaient mieux équilibrées en ces temps reculés.

Je fus viré la même année, pour des détails oubliés et surtout pour ne pas en avoir branlé l'once d'une ramée.

Perdu de vue le Jipé pendant cinquante piges, et se remémorer l’histoire à peine retrouvé presque par hasard. Enfin,  il n'y a pas d'aléa chez les gentilhommes de fortunes.

Et rigoler comme deux sales morveux.

Mais la camarde pioche, et laisser ce blog en plan me gênerait moins que de ne pas avoir eu le temps de rédiger mes aventures de jeunesse.  Un mix entre Huckleberry Finn et Dead pool. 

Seulement je continue d’être ramier. je repousse, je repousse. 

Et a un moment je pousserai plus du tout, ou à l'envers.

Il faut que je prenne sur moi. 

Arrêtez de traîner la lande, mater mes oiseaux ou rêver le cul collé au poêle, qui est certainement un souvenir lointain du radiateur du fond.

Oui, il est temps, hein.

Car jamais deux sans trois

(*) facile


6 commentaires:

  1. Il reste que consulté un cardiologue quand on craint l'accident vasculaire CÉRÉBRAL me paraît une curieuse idée.

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    1. En fait c’est mon traitant qui m’a dirigé vers le cardio. Je pense que si Nicolas a fait une inversion AVC ACV, dans mon cas c'est plus simple, je ne comprend pas grand chose a la mécanique interne. Avant d'être un chouïa gynophobe 😉, j’ai plus étudié les meufs que la médecine 😈

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    2. Ben non, c'est assez logique. Plein de maladies cardiaques envoient des embols qui vont boucher n'importe quelle artère ( pas seulement cérébrale).

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    3. Bigre, je ne vais pas déclencher une bataille de termes medicaux.
      Comme je l'ai dit je ne suis pas au fait de ce maudit mot.
      Mais c'est plus le dicton qui me colle les plombs.
      Merci d'avoir pris le temps de commenter ici.

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  2. "le large tampon en moquette pour effacer le tableau" : je l'ai bien connu !

    En classe de 5ème, au collège Gustave Courbet de Romainville, en 1981-1982, il fallait courir vite pour éviter de le recevoir dans le dos, là où il laissait un cercle parfait de poudre blanche. 🙂

    Prenez soin de vous !


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    1. Merci ! De mon temps , le jeu consistait a l'attraper, ensuite le relancer aussi vite que possible

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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..