22 novembre, 2013

point com , misère.

J'en suis encore à me demander pourquoi cette pub a été excentrée si loin sur le quai.
Un peu comme la discrète misère, camouflée, mais de plus en plus répandue, silencieuse et cachée peut être même au bout de votre rue. Certains par ici, sûrement aveuglés dans leurs SUV aux vitres fumées, ne la découvre qu'en bignolant les polycopiés de www.clochemerle.com
point com.
si, si.
Un exemple ? tiens,  cette vielle dame, dont nous dirons pudiquement qu'elle est de retour de sa maraude à DLUO. Je la croise certains petits matins, quand je dézone pendant que Buck salue les platanes dans les rues encore assoupies. 
Ce sud soit disant si bobo zé rupin.
Elle qui godille sous le crachin avec peine, son vélo chargé de cet énorme sac, dans l'aube luisante de pluie. Joli coup de pédale pour une dame qui a passée soixante quinze printemps.
Juste le bruit de sa dynamo et ce petit halo jaune louvoyant.
Y a plus que cette luciole qui utilise encore une dynamo sur la rue Jean-Jaurès vers cette heure la.
Alors voilà, pour elle et tout les autres, je met modestement en avant l'affiche.
Ce n'aura peut être pas beaucoup d'utilité. 
Mais ce blog sombre un peu depuis un moment, vilaine voie d'eau et j'ai la flemme d'écoper.
Si cela n' interpelle qu'un(e) étourdi(e), ce sera déjà presque gagné. c'est mon truc ça je le sort à chaque fois.
Vous savez pas quoi prendre ?  achetez des petits pots bébé. Le bosco dans ce genre de rata prend toujours ces machins. Oui je sais , hélas, il en faut aussi...
Allez y, un sac plastique un truc. Deux . trois.

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9 commentaires:

  1. Si le sujet prêtait à sourire, je te traiterai de vilain socialiste.
    T'es un mec bien !

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    1. Merci
      Un mec bien ? Jusque la oui mais on peut jamais savoir. Avec toutes ces pierres brunes sur le chemin qui peuvent bloquer l'accélérateur...
      Quand à vilain socialiste, ha ha trouve moi un pirate qui n'est pas vilain et avec la fibre socialiste :.)

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  2. Sujet très grave et difficile.
    Aider suppose bien plus que de la générosité : une grande force est nécessaire pour agir auprès de gens abîmés par la misère :
    - jeunes devenus d'une perversité qui étonne :ex. faire un gosse avec n'importe qui, sans souci de son devenir, juste pour ne pas être expulsée de son logement et percevoir l'alloc de parent isolé !!! Enfant qui n'est autre qu'un petit cochon tirelie en porcelaine qu'on va casser d'un coup de marteau pour prendre les sous !
    - vieilles gens dégradées qui se jettent sur la nourriture offerte comme dans la grande bouffe et dégoisent sur le voisin de misère sans hésiter à le voler s'il laisse trainer son sac ...
    La misère abîme ... La misère est une guerre sournoise qui fabrique des milliers de gueules cassées ... monstrueuses, oui, monstrueuses !
    La misère, c'est laid, ça fait mal au gens, ça les détruit comme une gangrène.
    Merci de ton récit encourageant, avec cette mamie sportive sur son vélo ... image de dignité et de capacité à se prendre en main malgré la pauvreté, qui réconforte.
    Bz

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    1. Tu a raison d'employer le mot guerre. Et le terme de modernes gueules cassées colle parfaitement à tout ces malheureux. J'ai voulu parler de ça, a travers cette discrète mamie qui se crois invisible dans l'aurore parce que je trouve qu'il y a des priorités dans les sujets qu'on peut lire ici ou la qui me semblent bien minuscules, pour ne pas dire ridicules, quand je vois l'avancée inéluctable de cette lèpre de misère par ici.
      Voilà cette journée est une goutte d'eau.
      Merci d'être passée...
      bises.

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  3. Mé mé mé, je déboule sur ce blog... mais pourquoi personne ne m'a rien dit ? (bon faut dire que je pratique plus trop, non plus, on va dire très épisodiquement).
    Un blog avec une écriture, en plus ! Chouette !

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    1. RHOooo ... merci d'être passé et de laisser un commentaire, de plus si élogieux. ça va sûrement me pousser à refaire un peu la vitrine, je suis d'une cosse sur cet hiver 2013 c'est effrayant.
      tu cause dilettante, ici tu tiens un champion, tiens, je vais mettre à jour ma blogroll , j'avais un noise antidéluvien même pas à jour.

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  4. Comme il devient difficile à chacun de s'ouvrir aux autres en ce moment.
    Cette dame sur son vélo,qui s'en soucie?
    Qui se soucie de celui qui dort dans une baraque faite de riens en plein hiver?
    Tant qu'il est à bonne distance de nos maisons où nous vivons sans âme.
    Merci de la faire revivre,cette dame sur son vélo.
    Grâce à ton style bien à toi,je la vois mille fois plus....
    On ne peut plus l'oublier......
    jean Louis KARKIDES
    Désolé de commenter en "anonyme",je n'ai jamais rien compris à cette méthode de publication......

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    1. S'ouvrir aux autres ?
      mais ce n'est pas du tout la tendance de ce vingt et Unième siècle jean-louis. Non c'est chacun pour sa bobine et dieu, celui ou ceux que vous voulez, pour tous.
      Évidemment ça n'arrange pas les relations entre les hommes qui, eux, ne sont pas des planqués au paradis du sommet de l'olympe et se replient, qui dans leurs communautés, qui dans leurs quartiers, partis, bandes, voire familles en se souciant bien peu des conditions de leur prochain sauf pour le réciter avec ferveur quand on leur demandent, cela va de foi ^^
      triste non ?
      voila. l'hiver va être froid. mais les vestiges des médias du monde d'avant attendront le moins dix avant d'en parler.
      j'ai regardé un certain journal télévisé ce samedi de dons.
      3 minutes sur un fait divers glauque .
      3 minutes sur une manifestation de nantis
      3 minutes sur les pipoles.
      rien sur cette opération
      RIEN
      Puisque c'est la mode on gagnerait en peinture en supprimant le mot fraternité de nos fronton.
      par ailleurs, je suis désolé pour le mode de validation de Google, normalement tu met juste ton compte mail. qui n'est pas vu, mais bon ce géant sur son olympe fait tellement de choses qu'il a peut être un petit bug la, lui aussi.

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  5. P'tit Louis,je te trouve bien méchant envers cet animal qui sait si bien faire du mal à ses congénères mais aussi faire tant de bien pour lui.
    De mes quelques décennies passées ici bas,je ne peux enlever le mot FRATERNITE de ma vie.
    Comme le colibri qui apporte dans son bec un peu d'eau pour éteindre un incendie,je fais ce que je peux...
    Chacun peut être un Madiba...
    Et du fond de tes écrits, je pense que tu en es un à ta manière...
    A un de ces jours peut être.....

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Allez y causez !
Avec le renouveau des trolls qui se la racontent, je modère systématiquement, normal ,je suis seul maitre à bord.
Donc ceux qui ne savent pas se tenir vont à la planche direct..